"La ligne de front"
Voilà mon premier beau gros 4 étoiles !!! Un régal !
C'est vrai qu'au départ, l'histoire avait de quoi surprendre : Van Gogh en poilu censé peindre l'horreur de la guerre... (J'ai regardé mon libraire avec les yeux d'une poule ayant trouvé un couteau). Je me demandais vraiment où cette bd allait m'emmener. Je ne m'attendais pas à un style aussi peu "réaliste" dans le dessin, ce qui ajoutait à mon trouble. Enfin Larcenet avec son "Combat Ordinaire" avait déjà fait mouche alors je me suis lancé.
Après lecture, il ne reste qu'un excellent souvenir !!!
Les dialogues carrément grandioses et l'humour noir hilarant servent cette bd humaniste et poétique (J'en fais peut-être un peu trop mais vraiment c'est génial).
Je viens de lire qu'il y avait un autre tome dans la même collection, je vais me précipiter dessus.
J'ai lu cette BD il y a déjà quelques années, puis à nouveau récemment, et mon opinion n'a pas changé.
A mon avis, un certain nombre des critiques à cette BD viennent de son originalité en tant que récit "politique". On ne peut, en effet, pas comprendre l'action des personnages sans avoir la moindre idée de ce que peut être un engagement politique. C'est ce qui est la cause de certaines mauvaises appréciations.
Le rythme quand à lui est assez original avec une alternance d'accélérations et de ralentis rares dans ce qui se fait actuellement et qui se retrouve tant dans l'histoire que dans le dessin.
Le dessin en lui-même n'est sans doute pas le meilleure de Bilal, mais est d'un très bon niveau et est plus travaillé que la majorité de ses publications de l'époque.
Une grande BD donc, qui me semble mériter sans hésitation ses 5 étoiles.
Max et Nina, c’est bien sympa mais ça ne vaut pas Les Closh, je trouve. En tout cas, pour ce que j'en ai lu... Dodo et Ben Radis y décrivaient le quotidien d’un groupe de rock dans les années 80. Galères, plans foireux, succès, engueulades… Le tralala habituel mais le tout avec un humour et une tendresse auquel il est difficile de résister. Tout comme dans Max et Nina, le dessin est de veine humoristique et tous les personnages ont une tronche d’animal. C’est à découvrir si ce n’est déjà fait… Mais le hic avec cette série, c’est qu’actuellement, seuls les deux derniers tomes (les seuls que j’ai lus) sont encore édités, pour les autres faudra entamer des fouilles dans les bouquineries… A quand une réédition ?
Le "Pour public averti" m'avait fait doucement rigoler, mais j'en ai très vite compris la vraie signification. Là, rien à dire, c'est amplement mérité ! C'est d'une violence inouïe dès le 1er tome, avec le viol en prison (et finalement, je me demande si ce n'est pas LA scène la plus violente).
J'avais peur de tomber sur un manga de Karaté, style Noritaka (l'humour lourd en moins) mais il y a finalement une réelle histoire, presque une quête.
Pour le moment, je ne me lasse pas de cette série, mais vu le nombre de tomes encore à paraître, j'ai peur que ça finisse par tourner en rond, genre "je trouve un gars très fort, je m'entraîne, je le bats...". Et ainsi de suite.
On verra ça, mais pour le moment, je lis chaque tome sans bouder mon plaisir.
Bon, le dessin... C'est typé manga, forcément, mais c'est quand même très fouillé et (je crois) assez personnel et original malgré tout.
J'attends la suite avec impatience.
Cette série mérite amplement d'être dans les immanquables mangas, et ça mérite bien également la note maximale même si les premiers tomes ne sont pas si passionnants car c'est une suite d'histoires non chronologiques sur la vie du héros.
Au cas où vous ne l'auriez pas compris, ça raconte l'histoire d'un ronin ancien serviteur du shogun et qui ne cherche qu'à se venger. C'est bourré d'événements d'histoire japonaise pas très faciles à aborder pour le novice occidental et surtout de mots en japonais laissés par le traducteur. On est sans cesse obligé de faire appel au lexique de fin, si bien qu'au bout d'un moment, on le fait même plus quitte à ne pas trop bien comprendre un mot. Donc, notre ronin, Ogami Itto, ancien Kaishakunin, c'est-à-dire qu'il était chargé d'achever les hommes qui se faisaient seppuku, armé de son dotanuki prend la voie du meifumado avec son jeune fils nommé daigoro qui a décidé de le suivre :) et je ne suis même pas sûr de l'orthographe des mots.
Bref, c'est vraiment passionnant et les combats sont très réalistes. On en est qu'au 5ème tome actuellement en France sur une bonne vingtaine de prévus, ce qui laisse présager encore plein de péripéties à notre lone wolf (un peu stupide d'avoir gardé le nom anglais...). Dommage également car il m'a semblé que le papier devenait plus fin à partir du tome 4 (ce qui ne m'étonnerait puisqu'il a l'air de devenir plus fin pour 20th century boys tome 13 aussi, ils doivent être en rupture de papier chez Génération Comics), sinon l'édition est de bonne qualité et on a près de 300 pages par livre avec quelques éléments historiques et un lexique en fin de volume. Vu que la saga fait environ 7000 pages, on doit avoir une vingtaine de tomes dans cette édition. C'est quand même assez cher mais ça les vaut bien.
Le dessin fait vieillot par rapport aux mangas récents, un peu normal vu que c'est une série des années 1970, mais il est très dynamique. Les couvertures de cette édition ont été faites par Frank Miller pour l'édition américaine.
Une histoire agréable à lire (pour l'instant) avec un dessin réaliste du style La Maison Dieu ou "Gil St André", vivement le deuxième et dernier tome !!!
Mon Dieu, où va le monde ? C'est tout à fait génialissime Agrippine ! Bon, je suis bien contente que vous ne vous retrouviez pas en elle les zamis, parce qu'elle est complètement cinglée. M'enfin, est-ce pour ça que ce n'est pas drôle ? Moi, je ne trouve pas. "L'ancêtre" est tout à fait culte ! (Je ne mets que 4 parce que les autres tomes sont moins cultes je trouve). Enfin, manifestement, cette bd est plutôt controversée... Alors je crois que ce que vous avez de mieux à faire est de vous faire votre propre avis et la lire, héhé ;-)
Lapinot... J'ai été tellement déconcerté par cette série que je les ai tous relu une fois pour être bien sur de ce que j'allais dire. Comme "Donjon", "Lapinot" ne m'a pas séduit outre mesure lors de mes premières lectures. Il faut dire que j'ai commencé par "Slaloms" (version noir et blanc) et "Walter". J'avais trouvé ça sympa mais vraiment pas transcendant. Puis est arrivé la lecture de "Pichenettes": le choc. Fin, drôlissime, riche, surprenant, remplis de dialogues extraordinaires ("La compassion est ce qui sépare l'homme de l'animal" dit Lapinot. "Ah, bon, je croyais que c'était sa capacité à faire la guerre themonucléaire" lui répond Richard), cet album m'a fait pénétrer de plein pied dans l'univers de Lapinot et de sa bande.
A ma grande surprise j'ai une nette tendance à préférer les albums comptemporains: "Pichenettes", "Amours et intérims", "La couleur de l'enfer" et "La vie comme elle vient" étant de formidables albums auxquels je mettrais la note maximale. A peine en dessous "Slaloms" (dont la version couleur redessinée me parait plus efficace), "Blacktown" (Richard amenant l'art de la réthorique à des sommets jamais atteints dans un western), "Si c'était vrai" et "L'accélérateur atomique", dans des genres très différents sont également de franches réussites. Finalement seuls "Walter" et surtout "Contes de printemps" sont en dessous, ce dernier étant même franchement mauvais et ennuyeux.
J'ai un peu hésité sur la note à donner: un ou deux albums assez moyens, un dessin parfois un peu imprécis font que je me serais orienté vers un bon 4,5. Ceci dit la richesse de l'oeuvre, l'imagagination fertile et débordante de Trondheim, son tact et sa finesse font de ce 5 une note loin d'être usurpée. Une excellente série, entre franches rigolades et chroniques douce-amères. Les quatrièmes de couverture sont de plus les meilleurs qu'il m'ait été donné de lire. Bien que l'ayant découvert assez tardivement, "Lapinot" va bien me manquer.
Une bonne petite série de Fantasy, je trouve que le dessin de Rosinski est mis en valeur par une colorisation moins sec que dans "Thorgal". Le premier cycle est vraiment bien, bonne histoire, beaux dessins.
Le deuxième cycle est certes un peu en dessous mais se laisse lire.
Voici un premier tome assez intéressant tant du point de vue graphique que scénaristique. Certes, le récit n’est pas des plus original dans sa conception avec un univers post-apocalyptique qui ressemble à tant d’autres. Mais le tout est correctement réalisé avec un découpage judicieux, une intrigue qui tient la route et un rapport "action/suspense" bien dosé. Je sais pas pourquoi mais, en lisant "les chroniques de Magon", j’ai eu un peu l’impression de me replonger dans l’univers de "Fées et tendres automates", sans doute grâce au superbe travail de Brants.
Bref, un bon premier album qui augure le meilleur pour la suite ... :)
A suivre avec intérêt !
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Une aventure rocambolesque de...
"La ligne de front" Voilà mon premier beau gros 4 étoiles !!! Un régal ! C'est vrai qu'au départ, l'histoire avait de quoi surprendre : Van Gogh en poilu censé peindre l'horreur de la guerre... (J'ai regardé mon libraire avec les yeux d'une poule ayant trouvé un couteau). Je me demandais vraiment où cette bd allait m'emmener. Je ne m'attendais pas à un style aussi peu "réaliste" dans le dessin, ce qui ajoutait à mon trouble. Enfin Larcenet avec son "Combat Ordinaire" avait déjà fait mouche alors je me suis lancé. Après lecture, il ne reste qu'un excellent souvenir !!! Les dialogues carrément grandioses et l'humour noir hilarant servent cette bd humaniste et poétique (J'en fais peut-être un peu trop mais vraiment c'est génial). Je viens de lire qu'il y avait un autre tome dans la même collection, je vais me précipiter dessus.
Les Phalanges de l'ordre noir
J'ai lu cette BD il y a déjà quelques années, puis à nouveau récemment, et mon opinion n'a pas changé. A mon avis, un certain nombre des critiques à cette BD viennent de son originalité en tant que récit "politique". On ne peut, en effet, pas comprendre l'action des personnages sans avoir la moindre idée de ce que peut être un engagement politique. C'est ce qui est la cause de certaines mauvaises appréciations. Le rythme quand à lui est assez original avec une alternance d'accélérations et de ralentis rares dans ce qui se fait actuellement et qui se retrouve tant dans l'histoire que dans le dessin. Le dessin en lui-même n'est sans doute pas le meilleure de Bilal, mais est d'un très bon niveau et est plus travaillé que la majorité de ses publications de l'époque. Une grande BD donc, qui me semble mériter sans hésitation ses 5 étoiles.
Les Closh
Max et Nina, c’est bien sympa mais ça ne vaut pas Les Closh, je trouve. En tout cas, pour ce que j'en ai lu... Dodo et Ben Radis y décrivaient le quotidien d’un groupe de rock dans les années 80. Galères, plans foireux, succès, engueulades… Le tralala habituel mais le tout avec un humour et une tendresse auquel il est difficile de résister. Tout comme dans Max et Nina, le dessin est de veine humoristique et tous les personnages ont une tronche d’animal. C’est à découvrir si ce n’est déjà fait… Mais le hic avec cette série, c’est qu’actuellement, seuls les deux derniers tomes (les seuls que j’ai lus) sont encore édités, pour les autres faudra entamer des fouilles dans les bouquineries… A quand une réédition ?
Coq de combat
Le "Pour public averti" m'avait fait doucement rigoler, mais j'en ai très vite compris la vraie signification. Là, rien à dire, c'est amplement mérité ! C'est d'une violence inouïe dès le 1er tome, avec le viol en prison (et finalement, je me demande si ce n'est pas LA scène la plus violente). J'avais peur de tomber sur un manga de Karaté, style Noritaka (l'humour lourd en moins) mais il y a finalement une réelle histoire, presque une quête. Pour le moment, je ne me lasse pas de cette série, mais vu le nombre de tomes encore à paraître, j'ai peur que ça finisse par tourner en rond, genre "je trouve un gars très fort, je m'entraîne, je le bats...". Et ainsi de suite. On verra ça, mais pour le moment, je lis chaque tome sans bouder mon plaisir. Bon, le dessin... C'est typé manga, forcément, mais c'est quand même très fouillé et (je crois) assez personnel et original malgré tout. J'attends la suite avec impatience.
Lone Wolf & Cub
Cette série mérite amplement d'être dans les immanquables mangas, et ça mérite bien également la note maximale même si les premiers tomes ne sont pas si passionnants car c'est une suite d'histoires non chronologiques sur la vie du héros. Au cas où vous ne l'auriez pas compris, ça raconte l'histoire d'un ronin ancien serviteur du shogun et qui ne cherche qu'à se venger. C'est bourré d'événements d'histoire japonaise pas très faciles à aborder pour le novice occidental et surtout de mots en japonais laissés par le traducteur. On est sans cesse obligé de faire appel au lexique de fin, si bien qu'au bout d'un moment, on le fait même plus quitte à ne pas trop bien comprendre un mot. Donc, notre ronin, Ogami Itto, ancien Kaishakunin, c'est-à-dire qu'il était chargé d'achever les hommes qui se faisaient seppuku, armé de son dotanuki prend la voie du meifumado avec son jeune fils nommé daigoro qui a décidé de le suivre :) et je ne suis même pas sûr de l'orthographe des mots. Bref, c'est vraiment passionnant et les combats sont très réalistes. On en est qu'au 5ème tome actuellement en France sur une bonne vingtaine de prévus, ce qui laisse présager encore plein de péripéties à notre lone wolf (un peu stupide d'avoir gardé le nom anglais...). Dommage également car il m'a semblé que le papier devenait plus fin à partir du tome 4 (ce qui ne m'étonnerait puisqu'il a l'air de devenir plus fin pour 20th century boys tome 13 aussi, ils doivent être en rupture de papier chez Génération Comics), sinon l'édition est de bonne qualité et on a près de 300 pages par livre avec quelques éléments historiques et un lexique en fin de volume. Vu que la saga fait environ 7000 pages, on doit avoir une vingtaine de tomes dans cette édition. C'est quand même assez cher mais ça les vaut bien. Le dessin fait vieillot par rapport aux mangas récents, un peu normal vu que c'est une série des années 1970, mais il est très dynamique. Les couvertures de cette édition ont été faites par Frank Miller pour l'édition américaine.
Blues 46
Une histoire agréable à lire (pour l'instant) avec un dessin réaliste du style La Maison Dieu ou "Gil St André", vivement le deuxième et dernier tome !!!
Agrippine
Mon Dieu, où va le monde ? C'est tout à fait génialissime Agrippine ! Bon, je suis bien contente que vous ne vous retrouviez pas en elle les zamis, parce qu'elle est complètement cinglée. M'enfin, est-ce pour ça que ce n'est pas drôle ? Moi, je ne trouve pas. "L'ancêtre" est tout à fait culte ! (Je ne mets que 4 parce que les autres tomes sont moins cultes je trouve). Enfin, manifestement, cette bd est plutôt controversée... Alors je crois que ce que vous avez de mieux à faire est de vous faire votre propre avis et la lire, héhé ;-)
Les Formidables Aventures de Lapinot
Lapinot... J'ai été tellement déconcerté par cette série que je les ai tous relu une fois pour être bien sur de ce que j'allais dire. Comme "Donjon", "Lapinot" ne m'a pas séduit outre mesure lors de mes premières lectures. Il faut dire que j'ai commencé par "Slaloms" (version noir et blanc) et "Walter". J'avais trouvé ça sympa mais vraiment pas transcendant. Puis est arrivé la lecture de "Pichenettes": le choc. Fin, drôlissime, riche, surprenant, remplis de dialogues extraordinaires ("La compassion est ce qui sépare l'homme de l'animal" dit Lapinot. "Ah, bon, je croyais que c'était sa capacité à faire la guerre themonucléaire" lui répond Richard), cet album m'a fait pénétrer de plein pied dans l'univers de Lapinot et de sa bande. A ma grande surprise j'ai une nette tendance à préférer les albums comptemporains: "Pichenettes", "Amours et intérims", "La couleur de l'enfer" et "La vie comme elle vient" étant de formidables albums auxquels je mettrais la note maximale. A peine en dessous "Slaloms" (dont la version couleur redessinée me parait plus efficace), "Blacktown" (Richard amenant l'art de la réthorique à des sommets jamais atteints dans un western), "Si c'était vrai" et "L'accélérateur atomique", dans des genres très différents sont également de franches réussites. Finalement seuls "Walter" et surtout "Contes de printemps" sont en dessous, ce dernier étant même franchement mauvais et ennuyeux. J'ai un peu hésité sur la note à donner: un ou deux albums assez moyens, un dessin parfois un peu imprécis font que je me serais orienté vers un bon 4,5. Ceci dit la richesse de l'oeuvre, l'imagagination fertile et débordante de Trondheim, son tact et sa finesse font de ce 5 une note loin d'être usurpée. Une excellente série, entre franches rigolades et chroniques douce-amères. Les quatrièmes de couverture sont de plus les meilleurs qu'il m'ait été donné de lire. Bien que l'ayant découvert assez tardivement, "Lapinot" va bien me manquer.
Complainte des landes perdues
Une bonne petite série de Fantasy, je trouve que le dessin de Rosinski est mis en valeur par une colorisation moins sec que dans "Thorgal". Le premier cycle est vraiment bien, bonne histoire, beaux dessins. Le deuxième cycle est certes un peu en dessous mais se laisse lire.
Les Chroniques de Magon
Voici un premier tome assez intéressant tant du point de vue graphique que scénaristique. Certes, le récit n’est pas des plus original dans sa conception avec un univers post-apocalyptique qui ressemble à tant d’autres. Mais le tout est correctement réalisé avec un découpage judicieux, une intrigue qui tient la route et un rapport "action/suspense" bien dosé. Je sais pas pourquoi mais, en lisant "les chroniques de Magon", j’ai eu un peu l’impression de me replonger dans l’univers de "Fées et tendres automates", sans doute grâce au superbe travail de Brants. Bref, un bon premier album qui augure le meilleur pour la suite ... :) A suivre avec intérêt !