Ayant déjà apprécié "Pervenche et Victor" de Lécroart, "Cercle vicieux" me surprend tout autant pour l’exercice de style adopté par l’auteur (même si déjà vu ailleurs). Comme précisé plus bas, la lecture devient clairement plus fluide (donc agréable) à partir de la 2e moitié de l’album avec une fin des plus opportunes pour le sujet traité. Je n’en dirai pas plus pour ne pas gâcher le plaisir de la découverte. Juste ajouter que le dessin de Lécroart, donnant dans la caricature style "gros nez", me plait assez.
A lire !
Enfin, ouf ! J'ai réussi à mettre la main sur trois numéros de la série Simon du Fleuve : le Clan des Centaures, la Cité NWN3 et les Pélerins.
Ces bd ont une valeur que je juge inestimable. Ce sont pratiquement les seules bd qui s'intéressent à notre avenir tel qu'il pourrait effectivement se passer.
En les lisant je suis impressionné par la clairvoyance de l'auteur, surtout au regard de son époque.
J'y vois notre avenir et cela me fait énormément réfléchir sur la technologie qui nous entoure. Elle semble avoir un caractère éphémère au regard des limites physiques de notre monde. Le retour à la terre et à la violence décrit par Auclair semble très réaliste. Quel dommage qu'il n'y a que chez les boutiques de collectionneurs que l'on puisse trouver ce type de BD !
Alors, les aventures de Simon du Fleuve, à lire, relire, méditer, culte quoi !
Eric, 26 ans de Nantes.
Désoeuvré est intitulé "essai". Il faut bien dire que lire cet album en tant que tel risque de provoquer une déception. La réflexion est en effet loin d'être très poussée. Au contraire, cet album montre plusieurs choses. D'une part l'angoisse, le doute, les interrogations de Trondheim face à son travail de créateur, et au "vieillissement" de l'auteur. D'autre part les témoignages (personnels ou rapportés) de nombreux auteurs de bandes dessinées sur ce sujet. En conséquence cet album ressemble nettement plus à un reportage qu'à un essai. Trondheim, en plein dans ses doutes, n'analyse pas tant les données qu'il ne les collecte. Il essaie bien sûr d'élaborer quelques hypothèses, mais il n'est pas convaincu, et de toute façon n'essaie pas d'être convaincant. Comme il essaie de chercher une "vérité" et non de construire une théorie, il parvient toujours à se trouver des contre-exemples, et par conséquent ne peut rien élaborer.
Voilà voilà voilà.
Par contre cet album en tant que reportage est très intéressant. Les témoignages abondent, certains éléments assez... inattendus apparaissent (par exemple -- schématiquement -- auteurs Le Lombard = bons vivants, auteurs Dupuis = dépressifs), les auteurs qui sont présents sont des grands et c'est un bonheur (parfois doux amer, cf Fred) que de les voir, l'ensemble a un goût assez marqué de Carnet de Bord et abonde par endroits de l'humour si caractéristique de Trondheim (ainsi que de lecteurs qui se font jeter, défenestrer, massacrer), et enfin l'album se lit tout simplement d'une traite.
On n'y apprendra donc rien de révolutionnaire, de transcendant, de fondamental. On verra en revanche bien la tournure d'esprit de Trondheim et les raisons qui l'ont poussé à arrêter. Et ce qui chez un autre auteur pourrait être un flop, parvient ici grâce à une forme vraiment réjouissante et à un traitement doux amer à être une petite réussite.
J'ai beaucoup apprécié cet album. Le dessin me fait penser à Trondheim, les personnages sont bien typés, amusants comme les goinfreux par exemple. C’est une série sans prétentions.
J'ai eu quelques temps après cette lecture l'occasion de passer une journée avec les deux auteurs qui sont vraiment attachants. Les planches originales du deuxième opus m'ont plu encore plus que le premier album... A découvrir donc.
Après l’excellent Betty Blues, je me suis jeté sur Sumato dès que je l’ai vu en librairie, persuadé qu’il ne pourrait pas me décevoir.
Bon, je vous avoue : ça m’a déçu. Un peu.
En fait, si je n’avais pas lu Betty Blues avant, j’aurais sans doute trouvé ça excellent ; mais là, j’ai quasiment eu l’impression de relire la même BD. Tous les éléments de Betty Blues sont là, mais mélangés : le petit musicien timide amoureux d’une jolie demoiselle, elle-même déjà sous la coupe d’un amant qui ne la mérite pas… La fuite en avant pour oublier tout ça… Le gros copain sympa… Le drame qui fait pleurer… tout Betty Blues est re-là.
Mais reconnaissons que c’est un peu normal de la part d’un auteur mélomane qui puise son inspiration dans le blues. Les thèmes du blues, c’est un peu toujours la même chose : ma femme s’est tirée avec mon meilleur ami et mes thunes, mon chien a un cancer, ma maison a brûlé… ou bien la maison de mon meilleur ami a le cancer, ma femme a brûlé, mon chien s’est tiré avec mes thunes, vous voyez le topo, quoi.
Cela étant dit, même si rien ne ressemble plus à une chanson de Muddy Waters qu’une autre chanson de Muddy Waters, ça ne veut pas dire que sa 1ère chanson était bien et que toutes les suivantes sont de la merde. Et donc, là, on peut dire qu’objectivement, ça ressemble certes beaucoup à Betty Blues, mais que ce n’est pas mauvais pour autant. Le dessin est toujours aussi chouette et l’histoire plutôt jolie (même si celle de Betty Blues était plus émouvante). Si vous avez aimé l’album précédent vous n’avez pas de raison de ne pas aimer celui-ci, et si vous découvrez Sumato avant les aventures de Rice le canard, c’est encore mieux : là vous vous direz « Déjà que Sumato était très bien, Betty Blues est encore mieux ! ».
Voilà, donc, on va dire 4/5 quand même (j’ai failli mettre 3 rapport à ma déception première, mais finalement, soyons fous) en espérant néanmoins que Dillies, même s’il continue à faire du blues en BD, saura se renouveler un petit peu plus pour son prochain album.
Cette série mérite, à mon humble avis, de figurer dans toutes les bibliothèques. Les graphismes sont réalistes, ce qui est malheureusement loin d'être le cas dans la plupart des bds. L'histoire est bien ficelée pour les 9 premiers tomes et vraiment géniale pour Ange et Une vie éternelle.
A lire et posséder d'urgence!
J'adore le dessin de Risso, et c'est bien ce seul élément qui m'a poussé à lire cet album. Comme d'habitude, il nous régale de ses planches parfaites : les perspectives sont justes, les personnages ont tous une certaine classe, et ses encrages sont magnifiques. Des planches dynamique du début à la fin de l'album, c'est du bonheur.
Le scénario ne fait pas pâle figure. Je n'ai vu aucune faille dans cette intrigue qui mène le lecteur en bateau du début à la fin, sans qu'on se sente floués à la fin (fin qui est tout sauf un happy end) Jonny Double est un personnage qui réussit à devenir attachant alors que c'est une ordure, une petite frappe, un looser. Il m'a presque fait de la peine à la fin...
Un thriller comme j'aimerais en lire plus souvent.
Cet album, a priori, est une petite BD sans grandes intentions, qu’on lit comme ça pour voir et qui sera vite oublié...
Mais non! C’est un très bel album qui a un message à faire passer, et qui marque les esprits.
Le dessin peut sembler froid, d’autant plus qu’il est en noir et blanc, mais il sert bien le récit. Il est très détaillé et on ne peut s’empêcher d’être admiratif.
L’histoire n’est pas très développée, elle se résumerait en très peu de mots, mais elle est profonde. Et puis on suit le personnage dans sa recherche puis dans sa prise de conscience, porté par le récit.
A découvrir.
J’ai beaucoup aimé ce petit album!
Le dessin est vraiment splendide! L’utilisation du noir et blanc est vraiment extra! Le dessinateur maîtrise son art. :) Je ne sais pas en dire plus; je pense qu’il vaut mieux que vous ouvrier le livre pour apprécier par vous-mêmes. :)
L’histoire est intéressante et prenante. Il y a une atmosphère un peu glauque, avec l’enfermement des personnages. Le récit est très bien construit.
Et puis le scénario et le dessin se marient parfaitement. Ils se correspondent et se renforcent l’un l’autre.
N’hésitez plus!
Mon avis porte sur la première édition, je n'ai pas eu l'opportunité de lire les nouveaux formats.
Je trouve ça pas mal du tout.
N'étant pas vraiment fan de manga, j'avais quelques appréhensions mais je dois reconnaître que la mélange des genres prend plutôt bien.
Le dessin est talentueux, extrêmement précis et fouillé (j'aime bien) et le design des armes, engins, vaisseaux, costumes, etc.. est vraiment chouette. Je reste plus sceptique sur les visages des persos qui sont un peu trop mangaïens à mon goût.
Au passage, les deux scènes érotiques sont vraiment très chouettes et très réalistes sans sombrer dans le porno. Bravo!
Je regrette que le rythme de l'histoire soit si lent. Le background est chouette et original: l'Axe qui reprend le contrôle de ses anciennes colonies et transforme ses jeunes ressortissants en chair à canon. Bien, mais au bon de 4 tomes, on en est toujours là. L'univers s'est enrichi et a gagné en épaisseur mais l'intrigue de fond n'a pas avancé d'un poil.
Les tribulations du personnage principal valent quand même qu'on s'y intéresse mais je trouve que sa psychologie n'est pas très recherchée, il reste quand même un ado attardé..
Mais dans l'ensemble, cette BD m'a bien plu et je vais guetter la suite avec impatience, c'est plutôt bon signe, non?
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Cercle vicieux
Ayant déjà apprécié "Pervenche et Victor" de Lécroart, "Cercle vicieux" me surprend tout autant pour l’exercice de style adopté par l’auteur (même si déjà vu ailleurs). Comme précisé plus bas, la lecture devient clairement plus fluide (donc agréable) à partir de la 2e moitié de l’album avec une fin des plus opportunes pour le sujet traité. Je n’en dirai pas plus pour ne pas gâcher le plaisir de la découverte. Juste ajouter que le dessin de Lécroart, donnant dans la caricature style "gros nez", me plait assez. A lire !
Simon du fleuve
Enfin, ouf ! J'ai réussi à mettre la main sur trois numéros de la série Simon du Fleuve : le Clan des Centaures, la Cité NWN3 et les Pélerins. Ces bd ont une valeur que je juge inestimable. Ce sont pratiquement les seules bd qui s'intéressent à notre avenir tel qu'il pourrait effectivement se passer. En les lisant je suis impressionné par la clairvoyance de l'auteur, surtout au regard de son époque. J'y vois notre avenir et cela me fait énormément réfléchir sur la technologie qui nous entoure. Elle semble avoir un caractère éphémère au regard des limites physiques de notre monde. Le retour à la terre et à la violence décrit par Auclair semble très réaliste. Quel dommage qu'il n'y a que chez les boutiques de collectionneurs que l'on puisse trouver ce type de BD ! Alors, les aventures de Simon du Fleuve, à lire, relire, méditer, culte quoi ! Eric, 26 ans de Nantes.
Désoeuvré
Désoeuvré est intitulé "essai". Il faut bien dire que lire cet album en tant que tel risque de provoquer une déception. La réflexion est en effet loin d'être très poussée. Au contraire, cet album montre plusieurs choses. D'une part l'angoisse, le doute, les interrogations de Trondheim face à son travail de créateur, et au "vieillissement" de l'auteur. D'autre part les témoignages (personnels ou rapportés) de nombreux auteurs de bandes dessinées sur ce sujet. En conséquence cet album ressemble nettement plus à un reportage qu'à un essai. Trondheim, en plein dans ses doutes, n'analyse pas tant les données qu'il ne les collecte. Il essaie bien sûr d'élaborer quelques hypothèses, mais il n'est pas convaincu, et de toute façon n'essaie pas d'être convaincant. Comme il essaie de chercher une "vérité" et non de construire une théorie, il parvient toujours à se trouver des contre-exemples, et par conséquent ne peut rien élaborer. Voilà voilà voilà. Par contre cet album en tant que reportage est très intéressant. Les témoignages abondent, certains éléments assez... inattendus apparaissent (par exemple -- schématiquement -- auteurs Le Lombard = bons vivants, auteurs Dupuis = dépressifs), les auteurs qui sont présents sont des grands et c'est un bonheur (parfois doux amer, cf Fred) que de les voir, l'ensemble a un goût assez marqué de Carnet de Bord et abonde par endroits de l'humour si caractéristique de Trondheim (ainsi que de lecteurs qui se font jeter, défenestrer, massacrer), et enfin l'album se lit tout simplement d'une traite. On n'y apprendra donc rien de révolutionnaire, de transcendant, de fondamental. On verra en revanche bien la tournure d'esprit de Trondheim et les raisons qui l'ont poussé à arrêter. Et ce qui chez un autre auteur pourrait être un flop, parvient ici grâce à une forme vraiment réjouissante et à un traitement doux amer à être une petite réussite.
Arbreville
J'ai beaucoup apprécié cet album. Le dessin me fait penser à Trondheim, les personnages sont bien typés, amusants comme les goinfreux par exemple. C’est une série sans prétentions. J'ai eu quelques temps après cette lecture l'occasion de passer une journée avec les deux auteurs qui sont vraiment attachants. Les planches originales du deuxième opus m'ont plu encore plus que le premier album... A découvrir donc.
Sumato
Après l’excellent Betty Blues, je me suis jeté sur Sumato dès que je l’ai vu en librairie, persuadé qu’il ne pourrait pas me décevoir. Bon, je vous avoue : ça m’a déçu. Un peu. En fait, si je n’avais pas lu Betty Blues avant, j’aurais sans doute trouvé ça excellent ; mais là, j’ai quasiment eu l’impression de relire la même BD. Tous les éléments de Betty Blues sont là, mais mélangés : le petit musicien timide amoureux d’une jolie demoiselle, elle-même déjà sous la coupe d’un amant qui ne la mérite pas… La fuite en avant pour oublier tout ça… Le gros copain sympa… Le drame qui fait pleurer… tout Betty Blues est re-là. Mais reconnaissons que c’est un peu normal de la part d’un auteur mélomane qui puise son inspiration dans le blues. Les thèmes du blues, c’est un peu toujours la même chose : ma femme s’est tirée avec mon meilleur ami et mes thunes, mon chien a un cancer, ma maison a brûlé… ou bien la maison de mon meilleur ami a le cancer, ma femme a brûlé, mon chien s’est tiré avec mes thunes, vous voyez le topo, quoi. Cela étant dit, même si rien ne ressemble plus à une chanson de Muddy Waters qu’une autre chanson de Muddy Waters, ça ne veut pas dire que sa 1ère chanson était bien et que toutes les suivantes sont de la merde. Et donc, là, on peut dire qu’objectivement, ça ressemble certes beaucoup à Betty Blues, mais que ce n’est pas mauvais pour autant. Le dessin est toujours aussi chouette et l’histoire plutôt jolie (même si celle de Betty Blues était plus émouvante). Si vous avez aimé l’album précédent vous n’avez pas de raison de ne pas aimer celui-ci, et si vous découvrez Sumato avant les aventures de Rice le canard, c’est encore mieux : là vous vous direz « Déjà que Sumato était très bien, Betty Blues est encore mieux ! ». Voilà, donc, on va dire 4/5 quand même (j’ai failli mettre 3 rapport à ma déception première, mais finalement, soyons fous) en espérant néanmoins que Dillies, même s’il continue à faire du blues en BD, saura se renouveler un petit peu plus pour son prochain album.
Charly
Cette série mérite, à mon humble avis, de figurer dans toutes les bibliothèques. Les graphismes sont réalistes, ce qui est malheureusement loin d'être le cas dans la plupart des bds. L'histoire est bien ficelée pour les 9 premiers tomes et vraiment géniale pour Ange et Une vie éternelle. A lire et posséder d'urgence!
Jonny Double
J'adore le dessin de Risso, et c'est bien ce seul élément qui m'a poussé à lire cet album. Comme d'habitude, il nous régale de ses planches parfaites : les perspectives sont justes, les personnages ont tous une certaine classe, et ses encrages sont magnifiques. Des planches dynamique du début à la fin de l'album, c'est du bonheur. Le scénario ne fait pas pâle figure. Je n'ai vu aucune faille dans cette intrigue qui mène le lecteur en bateau du début à la fin, sans qu'on se sente floués à la fin (fin qui est tout sauf un happy end) Jonny Double est un personnage qui réussit à devenir attachant alors que c'est une ordure, une petite frappe, un looser. Il m'a presque fait de la peine à la fin... Un thriller comme j'aimerais en lire plus souvent.
Le Dessin
Cet album, a priori, est une petite BD sans grandes intentions, qu’on lit comme ça pour voir et qui sera vite oublié... Mais non! C’est un très bel album qui a un message à faire passer, et qui marque les esprits. Le dessin peut sembler froid, d’autant plus qu’il est en noir et blanc, mais il sert bien le récit. Il est très détaillé et on ne peut s’empêcher d’être admiratif. L’histoire n’est pas très développée, elle se résumerait en très peu de mots, mais elle est profonde. Et puis on suit le personnage dans sa recherche puis dans sa prise de conscience, porté par le récit. A découvrir.
Le phalanstère du bout du monde
J’ai beaucoup aimé ce petit album! Le dessin est vraiment splendide! L’utilisation du noir et blanc est vraiment extra! Le dessinateur maîtrise son art. :) Je ne sais pas en dire plus; je pense qu’il vaut mieux que vous ouvrier le livre pour apprécier par vous-mêmes. :) L’histoire est intéressante et prenante. Il y a une atmosphère un peu glauque, avec l’enfermement des personnages. Le récit est très bien construit. Et puis le scénario et le dessin se marient parfaitement. Ils se correspondent et se renforcent l’un l’autre. N’hésitez plus!
HK
Mon avis porte sur la première édition, je n'ai pas eu l'opportunité de lire les nouveaux formats. Je trouve ça pas mal du tout. N'étant pas vraiment fan de manga, j'avais quelques appréhensions mais je dois reconnaître que la mélange des genres prend plutôt bien. Le dessin est talentueux, extrêmement précis et fouillé (j'aime bien) et le design des armes, engins, vaisseaux, costumes, etc.. est vraiment chouette. Je reste plus sceptique sur les visages des persos qui sont un peu trop mangaïens à mon goût. Au passage, les deux scènes érotiques sont vraiment très chouettes et très réalistes sans sombrer dans le porno. Bravo! Je regrette que le rythme de l'histoire soit si lent. Le background est chouette et original: l'Axe qui reprend le contrôle de ses anciennes colonies et transforme ses jeunes ressortissants en chair à canon. Bien, mais au bon de 4 tomes, on en est toujours là. L'univers s'est enrichi et a gagné en épaisseur mais l'intrigue de fond n'a pas avancé d'un poil. Les tribulations du personnage principal valent quand même qu'on s'y intéresse mais je trouve que sa psychologie n'est pas très recherchée, il reste quand même un ado attardé.. Mais dans l'ensemble, cette BD m'a bien plu et je vais guetter la suite avec impatience, c'est plutôt bon signe, non?