Charly

Note: 2.37/5
(2.37/5 pour 19 avis)

Une main brulée. Un chien qui hurle de terreur. Un homme égorgé. Un autre aveuglé. Puis un autre, et un autre encore, foudroyés sans rémission. Dans la ville, inexorablement, la peur s’insinue.. Reste alors à découvrir l’impensable : les artisans de cette horeur ne sont autres que Charly et le Cap’tain Foudre. Un gosse et son jouet. Un jouet d’enfer !


BDs adaptées en film Collection Repérages Denis Lapière Journal Spirou La BD au féminin

Charly, un enfant de 8 ans recoit un cadeau par ses parents : le vaisseau de cap'tain foudre. Mais en l'achetant, ses parents étaient loin de savoir qu'il deviendrait dangereux. Dangereux au point de tuer. Au final, la police arrive à détruire ce jouets mais ce serait-il vraiment cassé ?

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Février 1991
Statut histoire Série abandonnée 13 tomes parus

Couverture de la série Charly © Dupuis 1991
Les notes
Note: 2.37/5
(2.37/5 pour 19 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

18/10/2001 | Fubuki
Modifier


L'avatar du posteur bamiléké

Je suis comme beaucoup d'aviseurs précédents, déçu par cette série. Pourtant je trouve que le tome 1 propose une idée de départ assez sympathique, un peu dans le genre enfant maléfique, façon Carrie, fût-ce par l'intermédiaire d'un jouet. Nous sommes d'emblée dans une proposition fantastique qui devrait accentuer le décalage entre le côté enfantin d'un Charly de 6 ans et l'horreur de son inconscience criminelle façon "enfant-soldat" capable des pires atrocités. Le tome 1 part un peu dans cette direction en faisant de Charly un voleur qui n'hésite pas à blesser grièvement ceux qui se mettent en travers son chemin. Mais voilà, nous sommes chez Spirou et Lapière n'est pas Brian de Palma. Dès le tome 2 c'est machine arrière toute. Charly ne devient plus qu'un sale gosse excusé par un psychiatre compatissant qui a sûrement des vues sur le joli maillot de bain de la maman déjà veuve à cause d'un vilain crabe sorti de nulle part. Exit l'angoisse, exit l'horreur due au pauvre Charly. Cela nous vaut la scène ridicule de Charly et sa mère faisant mumuse avec un "jouet" qui a déjà tué et blessé une ribambelle de passants. Comme il faut bien trouver des méchants, c'est l'institution militaire que l'on va ridiculiser à contre sens. Charly n'étant plus coupable de rien, il faudra bien trouver des faire-valoirs très improbables et incongrus. Autant dire que c'est le type de scénario sans audace que je trouve vraiment plat. J'aime bien ce type de graphisme même s’il est daté. Le trait est plaisant, les détails sont bien travaillés avec des extérieurs agréables et les personnages bien expressifs. Mais je rejoins l'avis de Noirdésir, l'ambiance proposée par le graphisme est à mille lieues du concept initial. À mon avis une série qui part sur un schéma bien trop ambitieux et qui se prend les pieds dans le tapis.

03/03/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

J’ai lu les quatre premiers albums, qui forment un premier cycle. Et je m’arrêterai là de toute façon. Je dois dire qu’il n’y a pas grand-chose qui ait trouvé grâce à mes yeux dans cette histoire. Le dessin de Magda d’abord, ne me convient pas. Très daté, avec des traits de visage trop figés, et une colorisation que je n’ai pas du tout aimée, voilà un premier frein. De plus, si le dessin fait presque série jeunesse, il est inadapté à ce genre de thriller. Pour ce qui est de l’intrigue, je lui trouve de nombreux défauts. D’abord, elle est franchement tirée par les cheveux et, finalement, pas trop originale. En effet, le point de départ est un jouet (réplique du vaisseau d’un héros de dessin animé, Captain Foudre) qui, dans les mains d’un gamin (Charly donc) se transforme en arme redoutable, lui obéissant. Mais voilà, sur cette idée, Lapierre brode, étire l’intrigue au point que de nombreux passages sont franchement ennuyeux, et que l’ensemble se lit sans enthousiasme. De plus, si Charly devient vraiment menaçant lorsqu’il est sous l’emprise de son « ami », le vaisseau du Captain Foudre, ce n’est pas un personnage attachant lorsqu’il redevient un petit garçon « normal ». C’est en effet une tête à claque, colérique et capricieux, franchement antipathique. De plus, certaines incohérences plombent la narration je trouve. Ainsi, dans le deuxième tome, certaines anomalies menacent la famille du héros (le père de Charly meurt tué par un crabe géant !). Sans spoiler sur les causes, on est quand même surpris par l’indifférence avec laquelle ces événements sont accueillis par les protagonistes par la suite (la mort du père de Charly les touche, mais aucune allusion aux animaux géants observés…). Dans le quatrième album, qui clôt le cycle, Lapierre ne s’embarrasse pas de subtilités pour les personnages des militaires, obtus et sûrs d’eux jusqu’à la caricature. Bref, cette histoire est mal construite, mal menée, et sa lecture se révèle franchement dispensable.

07/03/2019 (modifier)
Par sloane
Note: 2/5
L'avatar du posteur sloane

Disons le franchement : après la lecture de ce premier cycle je dois dire que je suis fort déçu. Pourtant les choses ne démarraient pas si mal que cela. Un jouet animé d'une vie propre et qui tombe entre les mains d'un gosse, pourquoi pas ? Mais là, tout se gâte ! Le gosse est horripilant et même avant sa rencontre avec le jouet, du genre enfant roi à qui une bonne tarte ferait le plus grand bien. Après quelques péripéties, nous voilà au bord de la mer où un mystérieux sous-marin russe vient s'échouer sur la côte. Ouragans, phoques qui grossissent et tutti quanti, le gosse est toujours aussi insupportable mais maintenant on ne peut plus lui en vouloir parce que c'est la faute du vilain joujou. Dans les tomes suivants, nous suivons la suite des pérégrinations du bambin et de sa mère, dépassée par les événements -on le serait à moins- qui sont aux prises avec un très caricatural militaire. A la fin le Cap'tain Foudre se suicide, si, si ! mais le mioche se chope son pouvoir. Il parait qu'il existe un deuxième cycle, s'il est aussi capillotracté que le premier il ne risque pas grand chose de ma part. Comment d'une idée plutôt originale faire un truc qui aligne les clichés et les lieux communs. Le moins que l'on puisse dire est qu'avec ce type de sujet il aurait été essentiel de faire apprécier son héros, alors que là, nib, c'est même tout l'inverse qui se produit. Le dessin réaliste n'est pas mauvais mais à mon sens ne contient pas l'âme nécessaire qui rendrait la chose plus intéressante. Pas forcément à jeter mais un brin trop abracadabrantesque à mon goût.

08/11/2015 (modifier)
L'avatar du posteur eric2vzoul

Bon, j'ai lu le premier cycle de 4 albums (l'histoire abracadabrantesque du “Capitaine Foudre”)… Et je pense que je vais m'arrêter là ! L'idée de départ, un peu naïve et rebattue, du jouet maléfique ne me dérange pas outre mesure, mais 182 planches, c'est long pour un scénario aussi ténu. En plus, je ne suis pas parvenu à éprouver la moindre empathie pour ce merdaillon capricieux de Charly, ni pour sa gourdasse de mère d'ailleurs. Je crois que si le Capitaine Foudre les avait éliminés au terme de ce cycle, j'aurais salué l'audace et la clairvoyance de Denis Lapière… Sur le plan visuel, le travail de Magda est correct, bien propre, réaliste, passe-partout, lisse… comme la mise en couleur, très plate. Rien de rebutant, mais pas de quoi laisser des souvenirs. Bref, un récit vite lu, vite oublié, qui ne me donne pas envie d'aller plus loin. Mais soyons un peu indulgents, il s'agit d'une série publiée dans Spirou, destinée à un public jeune (préadolescent ?). Peut-être qu'un lecteur de 10 ou 11 ans y trouverait son compte… mais je n'en suis pas persuadé car l'ambiance traumatique de la série ne lui est pas destinée. ************** Je n'ai pas tenu mes résolutions et j'ai poursuivi la série. Après lecture du deuxième cycle… Mes pires craintes se confirment ! Le “Capitaine Foudre” est mort (!), mais son esprit survit dans Charly. Du coup, il se met à cauchemarder et passe ses nuits à pleurnicher. Comme il a la prescience de crimes horribles qui se déroulent au Benelux, sa mère l’emmène à Bruxelles pour stopper le meurtrier (on croit rêver). Du coup, tout le monde se retrouve dans la panade, avec un tueur d'enfants givré aux fesses (en même temps, ils cherchent un peu). Scénario invraisemblable, lent et lourd… Je ne parlerai même pas de la conclusion du cycle (album n°7, “L'innocence”), d'une rare niaiserie. Le peu d'intérêt lié au premier cycle s'émousse. Quant aux dessins de Magda, ils n'apportent plus grand chose dans les environnements urbains, dans des villes quasi-désertes, où l'ambiance s'avère particulièrement froide. Ça devient vraiment mauvais. Je me demande ce que les auteurs ont bien pu inventer pour tenir encore 6 albums… Tiens, si on me les prête, je les lirai par curiosité, histoire de décider si je descends la note !

04/05/2015 (MAJ le 27/05/2015) (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
L'avatar du posteur Gaston

J'ai abandonné après le quatrième tome. Pourtant, je trouve que le scénariste a de bonnes idées, mais malheureusement plusieurs facteurs ont fait en sorte que j'ai trouvé cette série oubliable. Je trouve que le scénario est étiré et pourtant je n'ai même pas lu la moitié de la série ! La plupart des péripéties m'ont laissé indifférent et je n'aime pas trop Charly. J'aime comment Lapière montre à quel point un enfant peut être égoïste, mais en même temps cela me donne envie de frapper Charly, mais peut-être que je l'aurais trouvé plus sympathique si je l'avais vu lorsqu'il est plus vieux. Le dessin ne m'attire pas du tout. Les visages sont moches et pratiquement figés et les couleurs ne me donnent pas envie de lire la série.

23/02/2014 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
L'avatar du posteur Erik

Le premier tome de Charly s'avérait prometteur car l'idée de départ est assez originale. Cela raconte l'histoire d'un petit garçon dénommé Charly qui est confronté à des phénomènes surnaturels. Cependant, la suite se révèlera bien décevante utilisant à chaque fois le même ressort dramatique à travers un jouet maléfique. Il s'agit d'un cadeau d'un papa souvent absent en l'occurrence un vaisseau spatial tiré du dessin animée "le Cap'tain Foudre". Ce jouet n'est pas comme les autres car il vît et surtout il sème la destruction autour de lui. Je suis réellement surpris par le nombre impressionnant de tomes pour une telle histoire. Pourtant, dès le premier tome, on pouvait déjà sentir les défauts inhérents à la série. Un dessin réellement figé qui m'avait déjà rebuté dans la série Luka du même auteur. Puis et surtout, un scénario à dormir debout. On ne s'embarrasse pas de détails. Cela en devient ridicule surtout le second épisode avec le crabe géant. Puis ensuite, la résurrection de ce jouet qu'on croyait cassé... Les auteurs se montrent avares d'explications. Cela va s'avérer fatale à cette série si on ajoute les quelques erreurs scénaristiques. L'enfant capricieux et colérique au départ va devenir un adolescent calme et solitaire tout au fil des tomes. Bref, il va falloir également s'accrocher pour croire à une telle transformation. Il est vrai que Charly n'était pas un héros des plus sympathiques au commencement de cette intrigue abracadabrantesque. C'est dur à croire mais il y a même eu une adaptation cinématographique de cette bd en 2005 sous le titre "l'avion". Cela n'a pas été un succès non pas parce que le vaisseau spatial s'est transformé en avion mais pour sa piteuse mièvrerie.

22/02/2009 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Cette série se compose d'un premier cycle qui se termine avec ''Le Piège'', d'un deuxième qui débute avec "Cauchemars" et se termine avec "l'Innocence", et après ce dernier, d'histoires en un volume pour, enfin, recommencer un cycle avec "Assassin !". Je pense que chaque époque mérite une chronique séparée. Dont acte : - La première époque tourne autour d'un jouet que Charly a reçu de son père. Cet engin spatial se révèle très vite "habité". L'idée n'est pas la plus originale qui soit mais la façon dont elle est traitée est intéressante. En effet, rien n'est épargnée au héros, pas même la perte d'un être cher. Ce qui, dans une série grand public comme celle-ci, est assez rare. De plus, Charly ne présente pas que des bons cotés, il peut se révéler caractériel ou cruel, comme tout enfant de cet âge. Le dessin de Magda, réaliste et très doux, est une vraie bénédiction. Le scénario, quant à lui, multiplie les pistes au risque de parfois s'égarer. L'ensemble reste cependant cohérent, rythmé et surprenant. Un très bon premier cycle. - La deuxième époque voit Charly essayer de se défaire de ses démons. L'enfant évolue et devient adolescent. C'est très intéressant car peu de séries font réellement vieillir leur héros (sans parler d’un Michel Vaillant). Ce cycle est cependant, à mon avis, une façon pour ses auteurs de tirer la page et ne me convainc pas totalement. Il fallait sans doute en passer par là pour voir Charly devenir adolescent et pour refermer définitivement certaines portes ouvertes dans le premier cycle mais j'ai failli décrocher après l’Innocence. Le dessin reste cependant très bon et le scénario n'est pas vraiment mauvais. Il déçoit surtout parce qu’il est inférieur au premier cycle. Une période transitionnelle donc, comme l’adolescence de Charly. - La suite voit Charly grandir et entretenir ce "don" dont il se serait bien passé. Il essaye d'en faire bon usage et de rester en accord avec ses sentiments et son éducation. Les intrigues sont toujours teintées de fantastique mais le héros, plutôt que de subir les événements, comme dans le premier cycle, ou d’en souffrir, comme dans le deuxième, devient de plus en plus actif. Il ne se transforme pas en super héros pour la cause et demeure profondément humain. Je ne peux m’empêcher de penser à un film comme « le 6ème sens » à l’occasion de l’un ou l’autre titre. Les histoires gagnent en diversité sans s’écarter du canevas initial. Le dessin reste égal à lui-même, c’est-à-dire excellent de réalisme et de lisibilité. - Quatrième époque et nouveau cycle : Charly s’interroge de plus en plus sur ce don et ce qu’il peut en faire. Assisterions-nous à la naissance d’un super-héros à l’européenne ? Voilà qui serait audacieux. Voici donc une série qui voit au fil des albums son héros évoluer tant mentalement que physiquement. Un parti pris courageux qui aura posé quelques difficultés scénaristiques mais qui, au final, aura enrichi Charly d’une part de vérité, d’humanité qui offre un contrepoids à une série avant tout dédiée au fantastique. C’est, à mes yeux, la plus grande réussite de cette série. Les périodes sont inégales et, personnellement, je préfère le premier cycle et les histoires en un volume, mais l’ensemble est de qualité. Un bon 3,5/5.

04/02/2009 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5

Un chouette postulat de Lapierre et Magda qui, ici, ont construit une série, originale qui mêle le fantastique et une certaine... angoisse. L'histoire est pourtant simple : un petit garçon reçoit un jouet ; mais celui-ci se révèle capable de tuer et -également- d'influencer les réactions du gamin. J'ai -ci plus haut- écrit "angoisse" car il est vrai que le papa du gamin disparaît assez violemment au troisième opus. Bon, c'est vrai qu'une fois l'effet de surprise passé, cette réplique d'un vaisseau spatial -baptisée Captain Foudre- n'est plus qu'une sorte de jouet maléfique dont le comportement "tueur" ne m'émeut plus. Mais l'ensemble est quand même bien balancé par des scénarios à rebondissements. Le graphisme ?... là, j'aime beaucoup. Dû au talent réel de Magda (Magda Seron) il révèle ici un trait fin, réaliste, au service d'une histoire qui -tout compte fait- se révèle fort humaine.

18/02/2007 (modifier)
Par cec
Note: 5/5

Cette série mérite, à mon humble avis, de figurer dans toutes les bibliothèques. Les graphismes sont réalistes, ce qui est malheureusement loin d'être le cas dans la plupart des bds. L'histoire est bien ficelée pour les 9 premiers tomes et vraiment géniale pour Ange et Une vie éternelle. A lire et posséder d'urgence!

04/03/2005 (modifier)
Par djoh
Note: 4/5

Franchement, Charly, à mon avis, mérite d’être lu. Il faut juste se plonger dans l’univers. Les vignettes sont assez jolies, l’histoire est assez imaginative mais bien. Tome après tome, on comprend l’attachement qu’a Charly pour son jouet, malgré, je dirais, quelques petites erreurs scénaristiques. Bref, à lire. Qui n’a jamais rêvé, étant jeune, d’avoir un jouet (qui est là un vaisseau) qui possède une "âme" ?

27/01/2005 (modifier)