"Le Fléau des Dieux", une chronique de l’antiquité galactique...
Le scénario de Mangin allie science fiction et histoire antique. Elle nous fait revivre l’affrontement des Huns et des Romains plus de 4000 ans après l’antiquité dans son univers des Chroniques de l’Antiquité Galactique. J’ai un petit bémol à donner sur cette œuvre magnifique, j’ai trouvé la première lecture du tome 1 assez difficile à suivre, je n’ai pas arrêté de revenir en arrière. Problème de découpage, mise en situation compliqué ??? Quoiqu’il en soit il ne faut surtout pas que ceci vous arrête, la suite est génialissime. Les tomes 2 et 3 repartent du bon pied. Le 4 nous fait vivre une bataille interstellaire orchestrée de main de maître. Jusque là, l’histoire nous a livré quelques rebondissements vraiment bien amenés mais le tome 5 surpasse tous les autres avec sa révélation finale complètement inattendue, du grand art. Et enfin le dernier chapitre termine la chronique sur un affrontement titanesque et à la conclusion la boucle est bouclée, tout colle parfaitement, et l’auteur nous donne rendez vous pour la suite dans sa nouvelle chronique : "Imperator".
A l’image du scénario, le dessin de Gajic n’a pas été pour moi, très facile d’accès bien que le trouvant très beaux mon œil a mis un certain temps à s’habituer à ce style très fin toute en couleurs directes. Mais au bout de deux tomes, je suis devenus complètement accroc. Beaucoup de cases sont dignes d’un tableau de maître.
J'ai attendu cet album, il est enfin là! Et je ne suis pas déçu.
Superman est un personnage que tout le monde connait, il est le plus grand, le plus fort et l'un des tous premiers super-héros. Pour ma part je ne l'aime guère, il n'a quasiment aucune faille, il n'a pas besoin de se battre pour triompher car il est capable de tout encaisser sans broncher, il reste serein et analytique dans des situations propres à dérouter plus d'un homme, bref il est vraiment trop pur, trop froid, trop parfait, trop barbant en fait...
Aussi "Identité secrète" propose une alternative intéressante, et si un jeune homme ordinaire, voir même peu sûr de lui et plutôt faible, avait subitement les pouvoirs de l'homme d'acier?
Superman sort ainsi de son "univers DC" et donc de son cadre comic habituel pour vivre dans un autre monde, le notre.
Les questions que pose l'auteur sur les doutes du personnage principal sont intéressantes, doit-il révéler son identité au public? Doit-il en parler? Doit-il, comme dans la BD, se servir de ses dons pour sauver le monde? Doit-il porter un costume?
Voila parmi d'autres, la foule de questions que se pose ce "Superboy", et pour couronner le tout, c'est un jeune homme solitaire et timide qui fait tout pour sauver la face devant les quolibets dont il est sans cesse victime. Le personnage, Clark donc, me fait beaucoup penser à Peter Parker, comme lui il est sans cesse harcelé par ses "amis" et en particulier Mike, une petite star au lycée, qui déteste Clark et qui ironiquement est le premier à acclamer les exploits de "Superboy". Pour Peter c'était pareil avec Flash Thompson...
J'ai un peu insisté sur ce point, mais cela me paraît important et souligne la détresse que peut éprouver Clark le long du récit, même si l'histoire évolue ensuite. L'autre Clark, lui, se crée un personnage gauche pour se cacher, ici le héros n'a pas cette chance, sa frustration est grande et l'ironie mauvaise qui découle de cette situation se ressent à la lecture.
Le scénariste a été audacieux, car au niveau du parcours, le parallèle avec le Superman du "monde DC" est total: Clark est le fils de simples fermiers, il rencontre des Lois, il ira travailler en tant que journaliste à Manhattan... tout ça peut paraître bien léger, pourtant l'histoire dépourvue de naïveté, qui contient de nombreux moments d'introspection mais qui ne manque pas pour autant de morceaux de bravoure, est vraiment bien menée. De plus, de nombreux clins d'oeil au Superman d'origine sont habilement dipersés dans le récit. L'auteur se réclame "Fanboy" de Superman et il le démontre bien, sa BD redonne un souffle à ce personnage mythique.
Les dessins sont classieux, ils ont un aspect crayonné qui s'éloigne du style comic habituel et sont légerement figés, les couleurs sont chaudes et il y a un joli effet de flou, l'ensemble est très agréable.
En plus, quelques dessins en double page sont magnifiques, c'est très contemplatif.
Donc je conseille fortement la lecture de cette BD, même si vous avez une aversion pour Superman et les super-héros de comics, cette BD nous fait voir cet univers à partir d'un angle différent et ça vaut vraiment le coup d'oeil.
Franchement, j'ai acheté cette BD un peu par hasard (le thème me semblait accrocheur) et je ne regrette nullement cette dépense.
Narration parfaitement maitrisée, une mise en scène entre cinéma (pour la précision des cadres) et manga (pour le dynamisme), un dessin noir et blanc très sympa, des perso accrocheurs, des dialogues et des situations poilantes, du suspens... Sans parler du côté instructif de l'histoire! :-)
Bref, je crois que je suivrai avec attention les prochains ouvrages de Nicolas Juncker tant le capital sympathie apporté par ce livre est énorme.
Chaudement recommandé!
Quel délicieux moment que celui passé hier après-midi en compagnie du vent dans les sables... Le dessin, les personnages, les ambiances sont toujours aussi sympathiques, et l'humour fait mouche chez moi à tous les coups. En plus, rechercher les clins d'oeils est très ludique pour une fan de BD et d'art comme moi !
Plessix a pris manifestement énormément de plaisir à faire cette BD, et c'est communicatif.
C'est drôle, spirituel, poétique, joyeux et tout simplement beau.
Une BD extrêmement attachante, à la hauteur du vent dans les saules !
J'ai déjà lu avant Le vent dans les Saules (qui est génial) et je trouve cette BD-ci très bien aussi. Bien que je la trouve un peu moins prenante.
Le dessin est toujours aussi bien, avec les mêmes personnages.
Le scénario est du même genre que Le vent dans les Saules, ils rêvent d'aventures et c'est Crapaud qui les y emmenent. C'est toujours aussi poétique et marrant.
Bref, que ceux qui on adoré Le vent dans les Saules lisent celui-ci.
Rien que pour les dessins, cette bd vaut le détour, des paysages de fou, une mise en scène cinématographique... Pour ce qui est de l'histoire c'est vrai qu'il n'y a rien de très originale mais c'est très bien mené et je ne me suis pas ennuyé. Je n'ai pas acheté le dernier tome car apparemment tout le monde est unanime pour dire qu'il est très en dessous des 2 premiers.
Une série rondement menée en 5 tomes.
L'histoire est passionnante et le scénario très bien construit, la fin au cinquième tome évite des épilogues commerciaux à rallonge. La psychologie de chacun des personnages et extrêmement travaillée, et la plupart sont à la fois très gentils et très méchants (lisez pour comprendre).
J'ai tout de même un peu de mal avec les dessins, même si une fois que je suis plongé dedans cela ne me gène plus.
Une série qu'on voudrait plus fournie. Deux tomes déjà : deux chefs d'oeuvres.
Le rythme est bon, les dessins captivants, l'ambiance un peu glauque nous plonge dans le policier. Le fait que chaque histoire tienne sur un tome en fait une très bonne BD de salon à faire essayer aux amis.
La psychologie du personnage principal passée au peigne fin laisse toutefois de la place à des personnages secondaires construits et intéressants.
Une petite pointe d'humour avec un coup de crayon rayonnant apporte une touche supplémentaire à un tableau déjà excellent.
La psychologie des personnages est très approfondie, le coté flash-back pour chaque personnage est toujours très bien mené, pour une fois on a plusieurs personnages principaux (sur seulement 5 tomes), l'histoire n'est pas banale et la fin courageuse. C'est tout bon pour moi.
S'il y a une série dans laquelle j'avais vraiment du mal à me lancer, c'est bien celle-ci. Ca doit faire un an ou deux que j'ai les tomes chez moi et que je ne les lisais pas. Surement les dessins assez peu avenants. Et bien j'avais tort, le scénario de Convard est effectivement, comme j'avais pu l'entendre, extrêmement prenant et formidablement documenté. Oui Convard prend quelques libertés avec l'histoire, quelles que soient les époques traitées, pas seulement celle de "Jésus", mais il le fait avec un tel talent que tout passe avec une facilité déconcertante auprès du lecteur; à moins qu'il ne soit Franc-Maçon, auquel cas il découvrira qu'il appartient en fait au MI-5 des confréries.
Le scénar de Convard est donc superbement documenté tout en restant très lisible. Son enquête policière et de plus totalement haletante même si l'on peut effectivement regretter quelques longueurs. Je suis assez d'accord avec Ro qui s'étonne du temps qu'il a fallu pour explorer un bout de marais mais bon, qu'importe, ça fonctionne quand même pas mal et la fin est de toute beauté.
Le seul vrai point négatif de cette série, sans surprise, c'est le dessin et surtout la période comptemporaine de Falque. Ce dernier doit dessiner à une vitesse effarante; sans doute est-ce cela qui a retenu l'attention de l'éditeur; mais à quel prix! Le dessin est d'un moche rarement vu, rempli d'approximations; à croire que Falque dessinait toute la sainte journée pour tenir ses délais, qu'il fût à la cuisine à préparer la tambouille ou perché sur un escabeau à changer une ampoule. Oui il est rapide, mais pour un résultat vraiment faible. A moins que le talent n'y soit un peu pour quelque chose également; y a qu'à voir les couvertures de Juillard.
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Le Fléau des Dieux
"Le Fléau des Dieux", une chronique de l’antiquité galactique... Le scénario de Mangin allie science fiction et histoire antique. Elle nous fait revivre l’affrontement des Huns et des Romains plus de 4000 ans après l’antiquité dans son univers des Chroniques de l’Antiquité Galactique. J’ai un petit bémol à donner sur cette œuvre magnifique, j’ai trouvé la première lecture du tome 1 assez difficile à suivre, je n’ai pas arrêté de revenir en arrière. Problème de découpage, mise en situation compliqué ??? Quoiqu’il en soit il ne faut surtout pas que ceci vous arrête, la suite est génialissime. Les tomes 2 et 3 repartent du bon pied. Le 4 nous fait vivre une bataille interstellaire orchestrée de main de maître. Jusque là, l’histoire nous a livré quelques rebondissements vraiment bien amenés mais le tome 5 surpasse tous les autres avec sa révélation finale complètement inattendue, du grand art. Et enfin le dernier chapitre termine la chronique sur un affrontement titanesque et à la conclusion la boucle est bouclée, tout colle parfaitement, et l’auteur nous donne rendez vous pour la suite dans sa nouvelle chronique : "Imperator". A l’image du scénario, le dessin de Gajic n’a pas été pour moi, très facile d’accès bien que le trouvant très beaux mon œil a mis un certain temps à s’habituer à ce style très fin toute en couleurs directes. Mais au bout de deux tomes, je suis devenus complètement accroc. Beaucoup de cases sont dignes d’un tableau de maître.
Superman - Identité secrète
J'ai attendu cet album, il est enfin là! Et je ne suis pas déçu. Superman est un personnage que tout le monde connait, il est le plus grand, le plus fort et l'un des tous premiers super-héros. Pour ma part je ne l'aime guère, il n'a quasiment aucune faille, il n'a pas besoin de se battre pour triompher car il est capable de tout encaisser sans broncher, il reste serein et analytique dans des situations propres à dérouter plus d'un homme, bref il est vraiment trop pur, trop froid, trop parfait, trop barbant en fait... Aussi "Identité secrète" propose une alternative intéressante, et si un jeune homme ordinaire, voir même peu sûr de lui et plutôt faible, avait subitement les pouvoirs de l'homme d'acier? Superman sort ainsi de son "univers DC" et donc de son cadre comic habituel pour vivre dans un autre monde, le notre. Les questions que pose l'auteur sur les doutes du personnage principal sont intéressantes, doit-il révéler son identité au public? Doit-il en parler? Doit-il, comme dans la BD, se servir de ses dons pour sauver le monde? Doit-il porter un costume? Voila parmi d'autres, la foule de questions que se pose ce "Superboy", et pour couronner le tout, c'est un jeune homme solitaire et timide qui fait tout pour sauver la face devant les quolibets dont il est sans cesse victime. Le personnage, Clark donc, me fait beaucoup penser à Peter Parker, comme lui il est sans cesse harcelé par ses "amis" et en particulier Mike, une petite star au lycée, qui déteste Clark et qui ironiquement est le premier à acclamer les exploits de "Superboy". Pour Peter c'était pareil avec Flash Thompson... J'ai un peu insisté sur ce point, mais cela me paraît important et souligne la détresse que peut éprouver Clark le long du récit, même si l'histoire évolue ensuite. L'autre Clark, lui, se crée un personnage gauche pour se cacher, ici le héros n'a pas cette chance, sa frustration est grande et l'ironie mauvaise qui découle de cette situation se ressent à la lecture. Le scénariste a été audacieux, car au niveau du parcours, le parallèle avec le Superman du "monde DC" est total: Clark est le fils de simples fermiers, il rencontre des Lois, il ira travailler en tant que journaliste à Manhattan... tout ça peut paraître bien léger, pourtant l'histoire dépourvue de naïveté, qui contient de nombreux moments d'introspection mais qui ne manque pas pour autant de morceaux de bravoure, est vraiment bien menée. De plus, de nombreux clins d'oeil au Superman d'origine sont habilement dipersés dans le récit. L'auteur se réclame "Fanboy" de Superman et il le démontre bien, sa BD redonne un souffle à ce personnage mythique. Les dessins sont classieux, ils ont un aspect crayonné qui s'éloigne du style comic habituel et sont légerement figés, les couleurs sont chaudes et il y a un joli effet de flou, l'ensemble est très agréable. En plus, quelques dessins en double page sont magnifiques, c'est très contemplatif. Donc je conseille fortement la lecture de cette BD, même si vous avez une aversion pour Superman et les super-héros de comics, cette BD nous fait voir cet univers à partir d'un angle différent et ça vaut vraiment le coup d'oeil.
Malet
Franchement, j'ai acheté cette BD un peu par hasard (le thème me semblait accrocheur) et je ne regrette nullement cette dépense. Narration parfaitement maitrisée, une mise en scène entre cinéma (pour la précision des cadres) et manga (pour le dynamisme), un dessin noir et blanc très sympa, des perso accrocheurs, des dialogues et des situations poilantes, du suspens... Sans parler du côté instructif de l'histoire! :-) Bref, je crois que je suivrai avec attention les prochains ouvrages de Nicolas Juncker tant le capital sympathie apporté par ce livre est énorme. Chaudement recommandé!
Le Vent dans les Sables
Quel délicieux moment que celui passé hier après-midi en compagnie du vent dans les sables... Le dessin, les personnages, les ambiances sont toujours aussi sympathiques, et l'humour fait mouche chez moi à tous les coups. En plus, rechercher les clins d'oeils est très ludique pour une fan de BD et d'art comme moi ! Plessix a pris manifestement énormément de plaisir à faire cette BD, et c'est communicatif. C'est drôle, spirituel, poétique, joyeux et tout simplement beau. Une BD extrêmement attachante, à la hauteur du vent dans les saules !
Le Vent dans les Sables
J'ai déjà lu avant Le vent dans les Saules (qui est génial) et je trouve cette BD-ci très bien aussi. Bien que je la trouve un peu moins prenante. Le dessin est toujours aussi bien, avec les mêmes personnages. Le scénario est du même genre que Le vent dans les Saules, ils rêvent d'aventures et c'est Crapaud qui les y emmenent. C'est toujours aussi poétique et marrant. Bref, que ceux qui on adoré Le vent dans les Saules lisent celui-ci.
Bouncer
Rien que pour les dessins, cette bd vaut le détour, des paysages de fou, une mise en scène cinématographique... Pour ce qui est de l'histoire c'est vrai qu'il n'y a rien de très originale mais c'est très bien mené et je ne me suis pas ennuyé. Je n'ai pas acheté le dernier tome car apparemment tout le monde est unanime pour dire qu'il est très en dessous des 2 premiers.
Le Pouvoir des innocents
Une série rondement menée en 5 tomes. L'histoire est passionnante et le scénario très bien construit, la fin au cinquième tome évite des épilogues commerciaux à rallonge. La psychologie de chacun des personnages et extrêmement travaillée, et la plupart sont à la fois très gentils et très méchants (lisez pour comprendre). J'ai tout de même un peu de mal avec les dessins, même si une fois que je suis plongé dedans cela ne me gène plus.
Blacksad
Une série qu'on voudrait plus fournie. Deux tomes déjà : deux chefs d'oeuvres. Le rythme est bon, les dessins captivants, l'ambiance un peu glauque nous plonge dans le policier. Le fait que chaque histoire tienne sur un tome en fait une très bonne BD de salon à faire essayer aux amis. La psychologie du personnage principal passée au peigne fin laisse toutefois de la place à des personnages secondaires construits et intéressants. Une petite pointe d'humour avec un coup de crayon rayonnant apporte une touche supplémentaire à un tableau déjà excellent.
Le Pouvoir des innocents
La psychologie des personnages est très approfondie, le coté flash-back pour chaque personnage est toujours très bien mené, pour une fois on a plusieurs personnages principaux (sur seulement 5 tomes), l'histoire n'est pas banale et la fin courageuse. C'est tout bon pour moi.
Le Triangle Secret
S'il y a une série dans laquelle j'avais vraiment du mal à me lancer, c'est bien celle-ci. Ca doit faire un an ou deux que j'ai les tomes chez moi et que je ne les lisais pas. Surement les dessins assez peu avenants. Et bien j'avais tort, le scénario de Convard est effectivement, comme j'avais pu l'entendre, extrêmement prenant et formidablement documenté. Oui Convard prend quelques libertés avec l'histoire, quelles que soient les époques traitées, pas seulement celle de "Jésus", mais il le fait avec un tel talent que tout passe avec une facilité déconcertante auprès du lecteur; à moins qu'il ne soit Franc-Maçon, auquel cas il découvrira qu'il appartient en fait au MI-5 des confréries. Le scénar de Convard est donc superbement documenté tout en restant très lisible. Son enquête policière et de plus totalement haletante même si l'on peut effectivement regretter quelques longueurs. Je suis assez d'accord avec Ro qui s'étonne du temps qu'il a fallu pour explorer un bout de marais mais bon, qu'importe, ça fonctionne quand même pas mal et la fin est de toute beauté. Le seul vrai point négatif de cette série, sans surprise, c'est le dessin et surtout la période comptemporaine de Falque. Ce dernier doit dessiner à une vitesse effarante; sans doute est-ce cela qui a retenu l'attention de l'éditeur; mais à quel prix! Le dessin est d'un moche rarement vu, rempli d'approximations; à croire que Falque dessinait toute la sainte journée pour tenir ses délais, qu'il fût à la cuisine à préparer la tambouille ou perché sur un escabeau à changer une ampoule. Oui il est rapide, mais pour un résultat vraiment faible. A moins que le talent n'y soit un peu pour quelque chose également; y a qu'à voir les couvertures de Juillard.