Les derniers avis (38984 avis)

Par Pierig
Note: 4/5
Couverture de la série Le Chat Botté
Le Chat Botté

Tout comme Spooky, je trouve cette adaptation du conte de Perrault vraiment réussie ! En à peine une trentaine de pages, Loyer a su préserver l’essence de cette histoire sans user de raccourcis malheureux. Le dessin et plus encore les couleurs interpellent. Personnellement, je suis sous le charme. J’avais déjà remarqué cet auteur à travers l’illustration d’une fable de La Fontaine (parue chez Delcourt également). A lire et à savourer !

21/06/2005 (modifier)
Par Nijal
Note: 5/5
Couverture de la série Astérix
Astérix

Astérix est sans nul doute une BD d'exception, et je ne prends pas beaucoup de risques avec cette affirmation. Cette BD a été éditéedans des dizaines de langues dans un nombre incroyable de pays. Son impact dans les pays francophones a été considérable, elle a influencé et bercé l'enfance de millions de personnes, sur plusieurs générations, et encore aujourd'hui. Bien souvent l'entrée dans le monde de la BD s'est faite par Astérix. Pour ces seules raisons déjà, Astérix mérite le qualificatif de BD culte, au sens noble du terme, c'est-à-dire qu'une quantité impressionnante de fans lui voue un "culte", au même titre que Tintin, si ce n'est plus. Tout du moins quand on parle de BD à quelqu'un en France, l'image d'Astérix et de son compagnon Obélix revient invariablement. Bref, pas besoin d'en rajouter, un monument de la BD française (eh oui! Elle ne nous vient pas de Belgique pour une fois!) Mais quelles sont ces obscures raisons pour lesquelles cette BD a pu conquérir un public si imposant? Tout d'abord Astérix est apparue à une époque où la BD franco-belge, après des décennies de domination incontestable de Tintin, prend véritablement son essor: les années 60, où les grands classiques (Spirou, Luky-Luke...) rencontrent une énorme audience dans la jeunesse. Astérix a donc profité de cette vague porteuse. Il y a aussi le rôle très important de ses créateurs, Uderzo, qui a apporté un dessin généreux, clair, et résolument gai, et surtout Goscinny, monstre sacré, à qui l'on doit entre autres certaines aventures de Luky Luke, et celles d'Iznogoud. Il a su créer des personnages attachants, charismatiques (dont on se souvient), aux noms rigolos. Même les Romains (surtout dirais-je!) sont attachants. Les aventures de nos héros nous emmènent aux quatre coins de l'Empire, des forêts armoricaines aux déserts arabiques en passant par la fastueuse Rome. Les gags séduisent les plus petits. On trouve en outre une quantité incroyable de jeux de mots dans des dialogues pour le moins savoureux mais qui restent simples. Quantités d'anachronismes de même. Si l'on regarde encore de plus près, on s'aperçoit que Goscinny ne se gêne pas pour parodier la politique, ou certains aspects ridicules de la nature humaine. Voilà en effet la grande force d'Astérix: savoir se faire aimer à tout âge. On découvre cette BD tout petit, attiré par toutes ces choses qui plaisentà l'âge, et on continue à la lire plus grand, en s'en délectant, car on redécouvre le plaisir enfantin, et de plus on découvre des aspects inconnus. C'est pour cela qu'elle est intemporelle, indémodable. Je pense en outre que sans Astérix, la BD actuelle ne serait ce qu'elle est, et que l'on n'assisterait pas au renouveau actuel de la BD franco-belge, puisque son influence a largement imprégné, de par sa verve narrative et toutes les qualités précedemment énumérées, les scénaristes actuels. Il reste encore à trouver le successeur à cette grande BD populaire d'aventures, et je souligne le terme "populaire". Ce n'est pas pour demain, par Toutatis!

21/06/2005 (modifier)
Par cry
Note: 4/5
Couverture de la série Nana
Nana

Après 11 volumes, je dois dire que la série s'en tire bien. J'avais peur vers le volume 7 que ca s'enlise un peu, mais finalement ca va. Les persos sont très bien décrits (même les personnages secondaires) et réalistes, le dessin (qui rappelle les stylistes au niveau des formes et des vêtements) est très agréable, l'histoire toute simple (la vie de deux jeunes femmes ayant le même prénom à Tokyo) est sympa à suivre (d' autant plus que le coté réaliste fait que tout ne se passe tjrs comme on le souhaite) A celui en dessous <- étrange, pourtant les dialogues sont assez simples^^ ne te fais pas un avis sur tout un genre avec un seul titre en tout cas, ca serait dommage (du genre ouah Astérix c'est nul, je veux plus lire de bd)

20/06/2005 (modifier)
Par Pierig
Note: 4/5
Couverture de la série Les Entremondes
Les Entremondes

Mon avis ne porte que sur Lazarr, le seul tome de lu et je dois dire que je me suis régalé ! Manu Larcenet propose une satire sur la ségrégation raciale aux USA en unissant bien malgré eux le devenir d’un shérif raciste et d’un jeune noir envoyés dans un monde parallèle. Sur fond grave, l’histoire est traitée avec beaucoup d’esprit et de finesse. En outre, quelques réparties échangées entre les deux "inséparables" valent le détour. Bref, voici une caricature bien sentie de la bêtise humaine. Du tout bon Larcenet !

20/06/2005 (modifier)
Par lameitie
Note: 5/5
Couverture de la série Les Pieds Nickelés
Les Pieds Nickelés

Bonjour. C'est pour moi un excellente BD qui a su traverser le temps et les crises, des tas de générations sont tombées dedans, beaucoup de nos aïeuls lorsqu'ils se promènent qui en remarquent sur les tables des vendeurs disent « holala, je lisais ça dans ma jeunesse ». Pour ma part j'en fais la collection et ça depuis 30 ans, je ne pense pas que cette série soit finie, je pense qu'elle est en attente d'un dessinateur qui sera la faire repartir encore de plus, un qui sera capable de faire des gags qui 20 plus tard ne seront pas démodés.

19/06/2005 (modifier)
Par pigou
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série L'Anatomiste
L'Anatomiste

L'anatomiste est un album sorti dans la collection Latitudes, ce qui signifie pour les connaisseurs : BD grand format, 80 pages (rien que ça), couverture et papier de grande qualité, bref un bien bel objet. Parlons du contenu maintenant (c'est le plus important). L'anatomiste est un one shot à l'univers très sombre. En effet, Nicolas Tackian et Stéphane Miquel nous invitent à suivre la lente descente aux enfers de deux hommes employés par un médecin anatomiste (le professeur Knox) afin de déterrer les morts. Mais bientôt, l'anatomiste ne va plus se contenter de corps inertes depuis trop longtemps pour réaliser ses expériences... Au final, l'album est vraiment bon : bonne ambiance, très bien rythmé, les 80 pages se lisent vraiment d'un trait. Côté dessins, je suis perplexe. Loïc Godart a un style vraiment particulier (notamment pour le dessin des visages). Et il faut avouer qu'au début j'ai eu quelques réticences. Puis en refermant l'album, je l'ai trouvé très beau. Alors, j'aime ou je n'aime pas ce style que j'ai tant de mal à expliquer ? Puisqu'il faut trancher, je vais pencher pour le "j'aime le coup de crayon de Godart" malgré quelques imperfections (notamment sur quelques impressions de mouvement un peu bizarres). Un très bon album, même si j'ai une grosse critique à faire à l'éditeur : 19,5€ c'est cher !!!! Certains albums de la collection Latitudes (même format, même qualité de papier, même nombre de pages) sont à 14,5€, alors pourquoi pas là ? Grrrr !

18/06/2005 (modifier)
Par herve
Note: 4/5
Couverture de la série Clichés Beyrouth 1990
Clichés Beyrouth 1990

Je fais partie de cette génération qui a grandi avec la guerre du Liban tout les soirs au journal télévisé : le célèbre passage du Musée, les milices de Walid Joumblatt (dont on entend encore parler ces jours ci), les frères Gemayel, le général Aoun (toujours lui!), les druzes, les chiites, les enlèvements de journalistes français (déjà à l'époque) comme Seurat, Fontaine ou encore Kaufmann... Tout ceci, je l'ai vécu via la télévision. Alors ce livre des frères Ricard et de Gaultier c'est un retour vers un passé très proche et surtout beaucoup d'émotion. Débutant comme une franche rigolade, quasiment une mission de boy-scouts, l'aventure vire à la découverture d'une réalité dure, celle de la guerre civile ou plutôt de la guerre de religion. Parfaitement maîtrisée sur le plan scénaristique (bien qu'il s'agisse d'une histoire vraie) et sur le plan graphique, je ne peux que conseiller la lecture de cet ouvrage de plus de 150 pages. Après "Banquise", "Kuklos" et "le cirque aléatoire", Ricard et Gaultier signent, à mon humble avis, une de leurs meilleures BD : beaucoup d'humour au rendez vous sur fond de guerre. Un témoignage nécessaire et magnifique, et YALLAH !! (qui deviendra, j'en suis sûr, aussi célèbre que Geooooorges ! et le Boulaouane !). Achetez-le !

16/06/2005 (modifier)
Par Monu
Note: 4/5
Couverture de la série Pilules bleues
Pilules bleues

Je ne vois pas grand chose à rajouter de plus que ce qui a déjà été dit. Le thème du sida est ici traité d'une façon positive, sans apitoiement. Les personnages se posent des questions, ont des angoisses liées à cette maladie mais pour autant ils continuent à vivre et à être heureux. Le point de vue est différent de tout ce qu'on a l'habitude de voir et de toutes les images qui nous viennent quand on pense à ce virus, c'est un des points forts. C'est simple, c'est drôle, c'est touchant, c'est instructif, le format est cool et le dessin me plait beaucoup. Que demander de plus?

16/06/2005 (modifier)
Par iannick
Note: 4/5
Couverture de la série Clichés Beyrouth 1990
Clichés Beyrouth 1990

Super témoignage des deux auteurs (les frères Ricard) pendant leur séjour au Liban en 1990, « Clichés Beyrouth » est une bédé qui devrait intéresser tous ceux qui sont passionnés par la géopolitique. Les autres lecteurs y trouveront aussi leur compte grâce à la grande efficacité du découpage de l’album et à la diversité des situations auxquelles se retrouvent les deux frères. Plus que les « Ricards », ce sont les personnages secondaires comme les sœurs ou encore leurs amis libanais qui se révéleront très attachants. Je pense notamment aux passages où deux de leurs copains libanais expriment leurs « joies du Christ » en sautant en l’air : hilarant ! J’ai même éprouvé de la tendresse pour les sœurs avec lesquelles les « Ricards » leur donneront des surnoms fantaisistes. Cette diversité des situations fait que j’ai lu ce livre en une seule traite avec enthousiasme. Une chose qui est un peu dommage, c’est lorsque nos deux héros se retrouvent sans rien faire et qu’ils attendent qu’on leur donne un travail (ils sont partis en Liban en espérant donner des premiers secours aux victimes de la guerre dans un hôpital), j’aurais aimé que les auteurs nous fassent davantage ressentir cette attente. Sinon, en lisant cet album, j’ai mieux compris la situation dans ce pays même si certaines choses restent assez confuses en moi. A ce sujet, la dernière lettre de leur tante m’a vraiment fait l’effet d’une bombe en partant du principe que je pensais la guerre finie depuis longtemps là-bas ! Le dessin est nerveux et simpliste à l’image de la représentation des avions, ils s’apparentent à des premiers coups de crayon. Le dessinateur n’hésite pas à nous montrer des paysages de ruine et d’ensemble du Beyrouth de l’époque aidé -il est vrai- grâce aux photos ramenées par les « Ricards ». « Clichés Beyrouth 1990 » est donc une bédé que je vous recommande vivement.

16/06/2005 (modifier)
Par iannick
Note: 5/5
Couverture de la série L'Histoire d'une mère
L'Histoire d'une mère

Cet album aurait bien pu se faire oublier au beau milieu d’une « montagne » de bds du même éditeur si un avis extrêmement positif d’un lecteur ne m’avait pas encouragé à le chercher ! « L’histoire d’une mère » est une adaptation d’un conte d’Andersen par un auteur… danois. Ce qui frappe en premier lieu dans cet album, c’est la très grande beauté graphique et cette mise en ambiance particulièrement réussie ! Des séquences sont très touchantes et je pense qu’elles me resteront inoubliables, je me remémore notamment celle avec l’horloge. Pour ceux qui n’ont jamais lu ce conte d’Andersen, sachez que ce dernier raconte le combat d’une mère pour que son fils échappe à la mort… c’est très émouvant. La détermination, le courage, la colère de cette mère sont à l’image de l’amour qu’elle porte à son enfant : énorme ! « L’histoire d’une mère » est donc un super conte somptueusement mis en image par Madsen.

16/06/2005 (modifier)