Voici un manga que l'on lira surtout pour son scénario. Quand on trouve un manga qui fait dans le genre si peu utilisé du thriller, inutile de se faire prier pour le lire. Le premier tome nous met tout de suite dans l'ambiance même s'il fait peu de révélations sur notre héros séquestré. Mais c'est l'objectif de l'auteur qui veut nous faire découvrir des vérités au fur et à mesure de l'avancement de l'histoire. Le scénario ne s'élève peut-être pas au niveau de ceux de Monster mais il vaut largement le détour.
Côté dessins, ceux-ci sont plutôt beau sans pour autant être exceptionnels. L'encrage est parfois trop appuyé surtout au niveau des cheveux et certains pourront être dérangés par les visages des personnages. Cependant il ya des doubles-pages de toute beauté.
Bref une série très prometteuse qui a l'avantage d'être courte (8 tomes). Etudiants en manque d'argent, vous pouvez investir votre budget BD du mois dans cette BD (6,95€ le manga).
Lax nous propose une histoire magnifique sur un jeune homme à la conquète du tour de france. Je n'en dit pas trop sur cette BD pour ne pas frustrer le futur lecteur.
Le scenario met en place une trame épique sur le destin d'un héro commun. Lax associe a l'épopée des protagonistes la construction de l'observatoire du pic du midi ce qui donne naissance à de superbes planches. Le scenario est prenant et se one shot, une fois lu, donne envie d'être relu...
A posséder
Cette bd est un petit bijou au niveau du scénario.
J’ai beaucoup aimé la façon dont l’histoire se met en place et la narration. Il y a aussi ce choix de l’époque qui va plus loin que le simple fait que le scénario fait référence à l’horlogerie.
Le dénouement de cette bd en surprendra plus d’un et j’avoue que c’est l'une des fins les plus réussies que j’ai assisté jusqu’à maintenant ! Et en plus, cet album est one-shot !
Le dessin est assez particulier, j’ai eu l’impression de voir des crayonnés repassés à la couleur. J’aime cet effet car elle apporte une touche de personnalité à l’album et ce trait se révèle finalement vivant. La mise en couleurs est elle-aussi très réussie avec cette ambiance qui rappelle la fin du XIXème siècle et le début de l’industrialisation.
L’ensemble m’est donc apparu excellent aussi bien graphiquement et scénaristiquement. Excellente bd finalement !
Décidément, Paquet est un excellent découvreur de jeunes (bons) talents.
Renaud Dillies fait partie de cette nouvelle génération d’auteurs dont le coup de patte s’apparente aux Blain (Issac le pirate), Sfar (le chat du rabbin) et compagnie. Le style de cet auteur est, à mon avis, très dynamique et possède une excellente faculté à nous transmettre facilement des sentiments. En seulement 2 albums (Betty Blues, sumato), Renaud Dillies est devenu un de mes auteurs préférés, par conséquent, parler de son dessin ne vous serait donc pas assez cohérent à mes yeux !
L’ambiance jazzy qui se dégage en lisant cet album n’est pas ce que j’y ai retenu le plus mais j’avoue avoir été très touché par l’histoire triste de Duck : celle d’un amour déchiré et l’envie ensuite de changer de vie, de tout repartir à zéro.
Certes, les passages où on voit notre canard broyé du noir sont très présents mais certaines séquences arrivent à nous faire arracher un beau sourire (surtout ceux liés au parcours de la trompette). Les personnages secondaires sont attachants et peuvent être assimilés à ceux que l’on rencontre dans notre quotidien avec leurs espoirs, leurs rêves et leurs manies.
L’auteur a utilisé des personnages animaliers et son parti-pris est finalement cohérent, cela nous permet d’identifier rapidement les acteurs et de nous de les rendre attachants.
La mise en page est très simple, elle est composée de 6 cases. Si cette disposition est très lisible, son défaut réside par des vues d’ensemble qui ont été injustement découpés afin de garder cette structure narrative. Les couleurs de A.C. Jouvray sont en adéquation avec le trait de R. Dillies, sobres, elles permettent de mettre en avant le travail en n&B du dessinateur. C’est du beau boulot ! Cependant, je serais assez curieux de voir une version N&B de cet album…
« Betty Blues » est finalement une excellente bédé, très touchante. Une réussite !
Franchement très bien à la limite du culte !
Ce qui m'enchante le plus c'est le scénario, c'est 64 années d’histoire racontées pour faire comprendre au monde ce qu'était ces 113 spéciaux. Straczynski est donc un grand et ça se voit.
Au niveau du dessin il faut souligner qu'il à plusieurs dessinateurs, mais contrairement à beaucoup de comics il y a une belle unité dans le dessin, en fait on ne s'aperçoit pas que le dessinateur change et ça c'est un vrai plus.
Pour en revenir au scénario, tout comme pour midnight nation, Straczynski va plus loin que les autres scénaristes en ayant une belle réflexion sur le devenir des gens différents et l'importance du devoir.
Une très grande surprise, on est bien loin de ce que fait Rosinski d'habitude, il a dessiné, d'une manière unique.
Il sait peindre et choisir ses couleurs, les visages sont un peu flous mais c'est voulu; et puis les décors, les peintures, Magdalène... c'est sublime ya pas à dire.
Sente aussi se lâche, l'intrique est excellente, quoiqu’on multiplie les rebondissements dans ce premier tome, mais faut se dire que la série n'en comportera que deux, donc ça se justifie, et puis au moins on s'ennuie pas.
La suite à la fin de l'année, j'ai hâte, tant de connaître la fin que d'admirer de nouvelles planches comme celles-ci.
Outlaw est carrément mieux que Alban, des mêmes auteurs.
On retrouve le même humour que dans celle-ci. Mais les aventures de Jason sont beaucoup mieux, et la palette de personnages est vraiment excellente, bien qu'on puisse faire un parallèle avec Alban sur les caractères de certains protagonistes.
Le dessin de Fourquemin que je trouvais assez bof a changé, ça vient aussi des couleurs qui sont superbes, bref tout est un ton au dessus.
Au final on a le droit à un western original, drôle, très esthétique, avec de belles couvertures, que du bon quoi.
Cette Bd est magnifique !!! Les dessins sont grandioses, l'histoire est émouvante, les personnages attachants ! L'auteur nous dessine merveilleusement bien les Pyrénées et la région !!!! Vraiment une belle histoire ! Lax est un auteur que je ne connaissais pas et sur qui je vais garder un oeil ! Bravo
Le speech : Lax est un fou du Tour de France et nous montre combien le cyclisme était bien plus dur au début du siècle ! Ces hommes étaient vraiment des héros. L'histoire d'Amédé qui est porteur et qui se découvre une passion pour le Tour de France est vraiment magique.
Après avoir dessiné et scénarisé « Betty blues », Renaud Dillies nous revient avec une BD dans la même veine que son premier album où le jazz et les déceptions sentimentales sont à l’honneur.
Mais à la différence de « Betty Blues », l’histoire de ce duo de musiciens est un vrai tourbillon de la vie ! Sourires, rigolades, peines, inquiétudes face aux péripéties de Sumato et de son complice ont jalonné ma lecture de cette BD à l’inverse de « Betty Blues » où la tristesse prenait le pas sur les autres considérations de la vie.
Je ne remercierai jamais assez l’auteur d’avoir remis un de mes couples bédéphiles adorés que sont Susan et Peter dans cette histoire !
Merci aussi pour ces purs moments de tendresse, de bonheur et aussi paradoxalement de tristesse.
De gros progrès, à mon avis, ont été réalisés au niveau du dessin. Dans cet album, le coup de crayon semble plus sûr par rapport à celui de « Betty Blues ». La mise en page est un régal avec ses enchaînements de pleines pages et petites cases qui donnent beaucoup de vie à l’album.
Ça fait longtemps que je n’avais pris autant de plaisir à lire une BD, celle-ci m’a marqué, accroché, pris dans mes tripes… bref, un sans-faute ! Comme le dit si bien un autre bédéphile, « Sumato » est une pépite ! Et je suis totalement d’accord avec lui !
Attention les gars, ça c'est du lourd!
Les aventures de Valérian et Laureline, tout lecteur de BD amateur de SF est obligé de connaître. On est en face d'un des piliers fondateurs du genre en France.
Il faut cependant reconnaître que l'ensemble de l'oeuvre est d'une qualité assez inégale. Certains albums sont des purs chefs d'oeuvre (je pense notamment à l'Empire des Mille Planètes, les Héros de l'Equinoxe, l'Ambassadeur des Ombres et surtout, surtout, le diptyque Métro Châtelet et Brooklyn Station) servis par des scénarios brillants et intelligents et des dessins plein de richesse, parfaitement maîtrisés.
Malheureusement, la production récente (disons à partir de Sur les frontières) est franchement en dessous, surtout au niveau du scénario.
Je regrette franchement le temps de Galaxity et de l'empire terrien.
Mais, bien entendu, la série reste incontournable.
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Old Boy
Voici un manga que l'on lira surtout pour son scénario. Quand on trouve un manga qui fait dans le genre si peu utilisé du thriller, inutile de se faire prier pour le lire. Le premier tome nous met tout de suite dans l'ambiance même s'il fait peu de révélations sur notre héros séquestré. Mais c'est l'objectif de l'auteur qui veut nous faire découvrir des vérités au fur et à mesure de l'avancement de l'histoire. Le scénario ne s'élève peut-être pas au niveau de ceux de Monster mais il vaut largement le détour. Côté dessins, ceux-ci sont plutôt beau sans pour autant être exceptionnels. L'encrage est parfois trop appuyé surtout au niveau des cheveux et certains pourront être dérangés par les visages des personnages. Cependant il ya des doubles-pages de toute beauté. Bref une série très prometteuse qui a l'avantage d'être courte (8 tomes). Etudiants en manque d'argent, vous pouvez investir votre budget BD du mois dans cette BD (6,95€ le manga).
L'Aigle sans orteils
Lax nous propose une histoire magnifique sur un jeune homme à la conquète du tour de france. Je n'en dit pas trop sur cette BD pour ne pas frustrer le futur lecteur. Le scenario met en place une trame épique sur le destin d'un héro commun. Lax associe a l'épopée des protagonistes la construction de l'observatoire du pic du midi ce qui donne naissance à de superbes planches. Le scenario est prenant et se one shot, une fois lu, donne envie d'être relu... A posséder
Les mesures du temps
Cette bd est un petit bijou au niveau du scénario. J’ai beaucoup aimé la façon dont l’histoire se met en place et la narration. Il y a aussi ce choix de l’époque qui va plus loin que le simple fait que le scénario fait référence à l’horlogerie. Le dénouement de cette bd en surprendra plus d’un et j’avoue que c’est l'une des fins les plus réussies que j’ai assisté jusqu’à maintenant ! Et en plus, cet album est one-shot ! Le dessin est assez particulier, j’ai eu l’impression de voir des crayonnés repassés à la couleur. J’aime cet effet car elle apporte une touche de personnalité à l’album et ce trait se révèle finalement vivant. La mise en couleurs est elle-aussi très réussie avec cette ambiance qui rappelle la fin du XIXème siècle et le début de l’industrialisation. L’ensemble m’est donc apparu excellent aussi bien graphiquement et scénaristiquement. Excellente bd finalement !
Betty Blues
Décidément, Paquet est un excellent découvreur de jeunes (bons) talents. Renaud Dillies fait partie de cette nouvelle génération d’auteurs dont le coup de patte s’apparente aux Blain (Issac le pirate), Sfar (le chat du rabbin) et compagnie. Le style de cet auteur est, à mon avis, très dynamique et possède une excellente faculté à nous transmettre facilement des sentiments. En seulement 2 albums (Betty Blues, sumato), Renaud Dillies est devenu un de mes auteurs préférés, par conséquent, parler de son dessin ne vous serait donc pas assez cohérent à mes yeux ! L’ambiance jazzy qui se dégage en lisant cet album n’est pas ce que j’y ai retenu le plus mais j’avoue avoir été très touché par l’histoire triste de Duck : celle d’un amour déchiré et l’envie ensuite de changer de vie, de tout repartir à zéro. Certes, les passages où on voit notre canard broyé du noir sont très présents mais certaines séquences arrivent à nous faire arracher un beau sourire (surtout ceux liés au parcours de la trompette). Les personnages secondaires sont attachants et peuvent être assimilés à ceux que l’on rencontre dans notre quotidien avec leurs espoirs, leurs rêves et leurs manies. L’auteur a utilisé des personnages animaliers et son parti-pris est finalement cohérent, cela nous permet d’identifier rapidement les acteurs et de nous de les rendre attachants. La mise en page est très simple, elle est composée de 6 cases. Si cette disposition est très lisible, son défaut réside par des vues d’ensemble qui ont été injustement découpés afin de garder cette structure narrative. Les couleurs de A.C. Jouvray sont en adéquation avec le trait de R. Dillies, sobres, elles permettent de mettre en avant le travail en n&B du dessinateur. C’est du beau boulot ! Cependant, je serais assez curieux de voir une version N&B de cet album… « Betty Blues » est finalement une excellente bédé, très touchante. Une réussite !
Rising Stars
Franchement très bien à la limite du culte ! Ce qui m'enchante le plus c'est le scénario, c'est 64 années d’histoire racontées pour faire comprendre au monde ce qu'était ces 113 spéciaux. Straczynski est donc un grand et ça se voit. Au niveau du dessin il faut souligner qu'il à plusieurs dessinateurs, mais contrairement à beaucoup de comics il y a une belle unité dans le dessin, en fait on ne s'aperçoit pas que le dessinateur change et ça c'est un vrai plus. Pour en revenir au scénario, tout comme pour midnight nation, Straczynski va plus loin que les autres scénaristes en ayant une belle réflexion sur le devenir des gens différents et l'importance du devoir.
La Vengeance du Comte Skarbek
Une très grande surprise, on est bien loin de ce que fait Rosinski d'habitude, il a dessiné, d'une manière unique. Il sait peindre et choisir ses couleurs, les visages sont un peu flous mais c'est voulu; et puis les décors, les peintures, Magdalène... c'est sublime ya pas à dire. Sente aussi se lâche, l'intrique est excellente, quoiqu’on multiplie les rebondissements dans ce premier tome, mais faut se dire que la série n'en comportera que deux, donc ça se justifie, et puis au moins on s'ennuie pas. La suite à la fin de l'année, j'ai hâte, tant de connaître la fin que d'admirer de nouvelles planches comme celles-ci.
Outlaw
Outlaw est carrément mieux que Alban, des mêmes auteurs. On retrouve le même humour que dans celle-ci. Mais les aventures de Jason sont beaucoup mieux, et la palette de personnages est vraiment excellente, bien qu'on puisse faire un parallèle avec Alban sur les caractères de certains protagonistes. Le dessin de Fourquemin que je trouvais assez bof a changé, ça vient aussi des couleurs qui sont superbes, bref tout est un ton au dessus. Au final on a le droit à un western original, drôle, très esthétique, avec de belles couvertures, que du bon quoi.
L'Aigle sans orteils
Cette Bd est magnifique !!! Les dessins sont grandioses, l'histoire est émouvante, les personnages attachants ! L'auteur nous dessine merveilleusement bien les Pyrénées et la région !!!! Vraiment une belle histoire ! Lax est un auteur que je ne connaissais pas et sur qui je vais garder un oeil ! Bravo Le speech : Lax est un fou du Tour de France et nous montre combien le cyclisme était bien plus dur au début du siècle ! Ces hommes étaient vraiment des héros. L'histoire d'Amédé qui est porteur et qui se découvre une passion pour le Tour de France est vraiment magique.
Sumato
Après avoir dessiné et scénarisé « Betty blues », Renaud Dillies nous revient avec une BD dans la même veine que son premier album où le jazz et les déceptions sentimentales sont à l’honneur. Mais à la différence de « Betty Blues », l’histoire de ce duo de musiciens est un vrai tourbillon de la vie ! Sourires, rigolades, peines, inquiétudes face aux péripéties de Sumato et de son complice ont jalonné ma lecture de cette BD à l’inverse de « Betty Blues » où la tristesse prenait le pas sur les autres considérations de la vie. Je ne remercierai jamais assez l’auteur d’avoir remis un de mes couples bédéphiles adorés que sont Susan et Peter dans cette histoire ! Merci aussi pour ces purs moments de tendresse, de bonheur et aussi paradoxalement de tristesse. De gros progrès, à mon avis, ont été réalisés au niveau du dessin. Dans cet album, le coup de crayon semble plus sûr par rapport à celui de « Betty Blues ». La mise en page est un régal avec ses enchaînements de pleines pages et petites cases qui donnent beaucoup de vie à l’album. Ça fait longtemps que je n’avais pris autant de plaisir à lire une BD, celle-ci m’a marqué, accroché, pris dans mes tripes… bref, un sans-faute ! Comme le dit si bien un autre bédéphile, « Sumato » est une pépite ! Et je suis totalement d’accord avec lui !
Valérian
Attention les gars, ça c'est du lourd! Les aventures de Valérian et Laureline, tout lecteur de BD amateur de SF est obligé de connaître. On est en face d'un des piliers fondateurs du genre en France. Il faut cependant reconnaître que l'ensemble de l'oeuvre est d'une qualité assez inégale. Certains albums sont des purs chefs d'oeuvre (je pense notamment à l'Empire des Mille Planètes, les Héros de l'Equinoxe, l'Ambassadeur des Ombres et surtout, surtout, le diptyque Métro Châtelet et Brooklyn Station) servis par des scénarios brillants et intelligents et des dessins plein de richesse, parfaitement maîtrisés. Malheureusement, la production récente (disons à partir de Sur les frontières) est franchement en dessous, surtout au niveau du scénario. Je regrette franchement le temps de Galaxity et de l'empire terrien. Mais, bien entendu, la série reste incontournable.