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Couverture de la série Star Wars - La Guerre des Clones (Clone Wars)
Star Wars - La Guerre des Clones (Clone Wars)

Il y a une grosse production comics Star Wars, et malheureusement ce n'est souvent pas terrible. Cette série est sûrement ce qu'il y a de mieux en série française Star Wars récente. Les graphismes atteignent parfois le très bon, et les scénarios tiennent la route. Bien sûr, si cela n'était pas Star Wars, cela n'atteindrait pas 4 étoiles. Pour les volumes avec Quinlan Vos, cette série se complète bien avec la série Star Wars - Jedi, de qualité similaire.

13/08/2006 (modifier)
Couverture de la série Les Mauvaises Gens
Les Mauvaises Gens

Bon, Davodeau, à priori je suis plutôt fan. J'ai adoré Quelques jours avec un menteur et Chute de Vélo, et presque autant Le réflexe de survie. Mais cette fois, j'ai eu une petite appréhension, et j'ai commencé ma lecture un peu à reculons. Comme j'avais tort ! En fait, c'est passionnant dès le début. On découvre l'histoire sociale récente, le développement des mouvements syndicaux, le quotidien des ouvriers issus du milieu rural, de la Libération à l'élection de Mitterrand aux présidentielles de 1981, à travers le parcours de deux militants qui nous sont très vite sympathiques. En contre-point du récit, des repères historiques, permettent de le situer dans son contexte national et international. Le moins que l'on puisse dire c'est que le parents de l'auteur ont eu un parcours pas ordinaire, qui méritait bien que leur fils y consacre un album. A ce sujet, les conversations entre Davodeau junior et ses parents sont vraiment savoureuses. C'est l'une des forces de cet album : l'intense chaleur humaine qui se dégage des personnages, le naturel des dialogues, renforcé par le dessin. Et ça, c'est la grande force de Davodeau : des personnages rendus très vite attachants par la simplicité du texte et un trait qui restitue toutes les nuances des sentiments humains. C'est magique. Bon, il faut dire que ses personnages, réels, ont aussi parfois bien du talent, ce qui donne lieu à des passages vraiment excellents, comme lorsque cet ex-prêtre conclut sa réflexion en disant "Dieu est une hypothèse". De plus, comme on peut s'y attendre, à partir d'un certain moment du récit, Davodeau lui-même fait son apparition, ce qui nous vaut d'autres scènes assez sympas et nous permet ainsi de mieux le connaître. Vous l'aurez compris, Davodeau étant un conteur et un dessinateur extrêmement talentueux, c'est à la fois instructif, sans jamais être rébarbatif, et souvent plein d'humour. J'ai donc pris un immense plaisir à lire cet album, j'ai découvert une page de l'histoire sociale récente de la France, mieux saisi le sens qu'à pu revêtir, pour tous ces gens, l'accession de François Mitterrand au pouvoir, et c'est avec enthousiasme que je lui donne 4 étoiles, et qu'à la question "achat conseillé ?" je réponds : oui ! :)

13/08/2006 (modifier)
Par kerosene
Note: 4/5
Couverture de la série Typhaon
Typhaon

Comme à son accoutumé, Sorel participe à une série hors normes. Pas de héros aux gros bras, pas de bimbos à forte poitrine, pas d'épées, de haches, d'armes à feu... mais une ambiance, des sentiments, des sensations. Nous sommes plus au contact d'un univers littéraire que véritablement "BD". D'ailleurs l'expression "Roman graphique" serait probablement plus adaptée pour qualifiée ce genre d'oeuvre...

12/08/2006 (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Collectionneur
Le Collectionneur

"Le Collectionneur" s'apparente plus à un conte moral qu'à une banale suite de récits d'aventures, aussi intéressants soient-ils. Ainsi notre héros ne s'intéresse t’il, dans ses pérégrinations autour du monde, qu'à des objets qui ont une histoire, un vécu, ce qui le démarque radicalement de la plupart des collectionneurs classiques. Ainsi se retrouve-t-il souvent dans la gueule du loup, en fâcheuse posture, et parfois au coeur de l'action, devenant un rouage essentiel, mais discret, de l'Histoire. Ses voyages l'ont amené à sympathiser avec des représentants de nombre d'ethnies, ce qui lui vaut souvent des aides bien pratiques de se sortir de fâcheuses situations. Bien sûr, les histoires de Toppi sont des prétextes. Sous couvert de nous faire admirer sa remarquable technique graphique tout en hachures de noir et blanc, il nous permet de réfléchir sur la simplicité de certains petits plaisirs, et de repousser les mesquineries. Quel que soit le décor, quelle que soit l'ethnie représentée dans ses histoires, le dessin est toujours sublime, un peu figé dans certains cas, mais il ne peut laisser insensible. A noter que le quatrième tome, non conclusif, permet de prendre la mesure, sinon exacte, du moins plus juste de la série réalisée par Toppi. Une série à dévorer et à méditer.

11/08/2006 (modifier)
Par Chalybs
Note: 4/5
Couverture de la série Juan Solo
Juan Solo

Un très bon premier tome. Bien sombre bien sordide. Un antihéros. Méchant, haineux, résistant à la douleur, vicieux sans remords ni scrupule. Abandonné par tous, il sombre dans tout ce qui l’a fait souffrir étant enfant. Les ghettos ont fait une victime de plus. L’histoire reste assez classique par elle-même, mais c’est la manière dont elle est traitée, le cynisme qui l’entoure qui en fait une BD originale. Le premier ministre protégée par une armée de bandits ayant tous des gueules et des surnoms dignes des plus grands Audiard ! Et puis la queue de Juan Solo, on se demande bien où cela va nous mener. Dans tous les cas avec le début de l’album, on devine qu’un jour Juan va se repentir. Et cela donne vraiment envie de voir comment. Quel chemin a-t-il parcouru pour en arriver là ? Le dessin n’est pas fabuleux, classique et bien maîtrisé. Les couleurs souvent ocre, presque monochromes donnent cette sensation de chaleur, étouffante de sable que l’on retrouve dans le désert. Le désert dans lequel nous sommes seul, personne pour nous aider. Abandonné de Dieu. Juan Solo continue son chemin de garde du corps sadique, vicieux, froid et efficace. Dans le genre antihéros on fait difficilement mieux ! Un vrai pourri, une vraie ordure. Jodorowski crée ici une BD rageuse, dans les dictatures militaires malheureusement trop connues des pays sud américains. Une BD à prendre à un degré supérieur, au risque de ne pas savoir apprécier si l’on ne prend pas une distance suffisante par rapport au contexte et au récit. Jodorowski a-t-il tenté une critique de ce pouvoir dégénéré, de cette lutte pour la survie dans ces pays oubliés par le reste du monde ? En tout cas, si le premier niveau est violent, choquant presque, le deuxième crée une atmosphère lourde, mais enthousiasmante. Un troisième album au scénario et au devenir de Juan Solo aux antipodes des précédents. Juan Solo qui dominait le monde se retrouve moins que rien dans une maison de passe encore trop loin de la frontière mexicaine. Le hasard fait parfois mal les choses, et ici, l’histoire inventée par Jodorowski m’a vraiment déçue. Pas d’originalité dans le passé et les origines de Juan. Ca tombe tout d’un coup, trop mauvais. Le hasard extraordinaire a cassé cette partie de l’histoire. Je suis sûr que l’on aurait pu trouver beaucoup mieux. Bref passons ce chapitre que je ne vous dévoilerai pas pour parler de la suite. Juan Solo après avoir tout obtenu, puissance, gloire et beauté, sombre dans la déchéance la plus complète ! Surprenant revirement de situation surtout avec les personnages qui l’accompagne. Sur ce point, en revanche, Jodorowski fait très fort et rattrape sa faiblesse scénaristique précédente. On sent poindre la fin du scénario, telle que présentée dans le tome 1, on sent que Jodorowski va boucler la boucle et cela n’est que plus attirant. Dommage que la déchéance sexuelle soit elle aussi montré de la sorte. Encore quelques images racoleuses. M’enfin, ça passe encore. Jodorowski va dans tous les excès et c’est ce qui fait la force, le liant, le crédible de cette histoire très bien menée. Le succès, la déchéance et bientôt la rédemption. Coté dessin, toujours pareil. Un trait maîtrisé mais manquant de finesse. Des couleurs d’époque (1998 ) qui passent malgré tout très bien et renforcent l’ambiance lourde de la série. Un dernier tome de folie ! Comme l’on s’y attendait, Juan joue ici sa rédemption. C’est grandiose, c’est beau, c’est triste, ça tient du géni. Jodorowski réalise ici une fin d’exception pour une série qui chahute tous les tabous, qui brise les codes bien écrits du bienséant. Juan Solo, enfin, se tourne vers les autres afin de se tourner vers lui-même. Saint Salaud ou Saint sauveur ? Réussira t il à sauver tous les pêcheurs qui l’entourent ? Profitera t il de leur crédulité ou profiteront-ils de la sienne ? Le scénario béton nous laisse haletant jusqu’au dénouement final. Maestro un jour, maestro toujours. Si le dessin n’est toujours pas exceptionnel, les couleurs sable, ocre et rouge continuent à nous plonger dans cet univers de Soleil et de désert. On est pris à la gorge pas cette ambiance brûlante qui se dégage de chacune des planches. Une aventure qui se termine dans une véritable apothéose ! APOTHÉOSE n. f. XVIe siècle, au sens 1 ; XVIIe siècle, au sens 2. Emprunté du latin apotheôsis, du grec apotheôsis, dérivé de theos, « dieu ». 1. ANTIQ. Action de mettre au rang des dieux

11/08/2006 (modifier)
Par Chalybs
Note: 4/5
Couverture de la série M.99
M.99

Info, cette série est prévue en 4 tomes. Une série qui commence sympathiquement. Ca bouge, il y a de l'action, des rebondissements, des surprises. L'auteur n'hésite pas à utiliser un brin de démence afin de commencer une histoire bien étrange. En parallèle de cette histoire, nous suivons un centre de recherche hyper moderne, bien science-fiction, avec des incubateurs, des lumières vertes, des mots que je ne comprends pas en rapport avec, si j'ai bien compris, de la bio génétique. Quel lien entre ce labo et les enfants ? Quels sont ces étranges objets découverts dans la malle cachée sous la grande bâche verte ? Pourquoi tant de secrets et de mystères ? Vous avez l'impression que je vous cache des choses dans mes commentaires ? Non point. Mais le premier tome est ainsi fait qu'il nous entraîne avec lui dans une suite de questions qui pose les bases d'une histoire qui pourrait devenir fort intéressante. Un bon scénario, un bon premier tome. Le deuxième tome est tout aussi sympathique et mêle les époques afin de nous apporter des semblant de réponses. Pourtant, tout est toujours bien flou. Ca bouge toujours énormément. La série prend des allures de science-fiction, matinée d'extraterrestre, mais les multiples fils directeurs, me laisse comprendre que ce n'est pas aussi simple et qu'il pourrait bien s'agir d'interaction dans l'espace et le temps où seuls les humains seraient impliqués. Un très bon deuxième tmoe, parfaitement dans la veine du premier. Les dessins en revanche sont sans grand caractère dans les deux tomes. Le trait est correct, légèrement imprécis, mais j'ai bien l'impression qu'il s'agit de son premier travail. Je prends les paris pour que très vite, ce monsieur nous fasse de l'excellent travail. Ca sent le tout bon bientôt. Laissons au temps le temps de faire son chemin. Les couleurs sont en revanche sans faute, sans mauvais goût, rendant bien les différentes ambiances et gommant les défauts du trait. Une série à suivre de près.

11/08/2006 (modifier)
Par Chalybs
Note: 4/5
Couverture de la série Le Cercle de Minsk
Le Cercle de Minsk

Voici une BD qui commence très bien ! Perso je vais attendre la suite avec impatience ! Le dessin est bon sans être original, classique, les couleurs parfois décevantes. Mais parait il le coloriste a lui même reconnu une certaine déception concernant cet album. Espérons qu'il s'appliquera encore plus pour les suivants ! Le scénario, finalement c'est lui que je retiens le plus. Il démarre vraiment très bien. Pas de longueur, des personnes atypiques sans être caricaturales, plein de rebondissements, rythme soutenu. Sans en dévoiler plus, notre héro et sa soeur se retrouvent en possession d'un fragment de tissu, pièce d'un puzzle dont nous avons bien du mal à tracer les contours. Il s'agirait d'une reproduction (ou d'un original ?) datant de l'époque romaine et porteur d'une forte signification suivant la torah juive. On sent poindre la cabale, les templiers, tant de choses possibles…D’ailleurs, j’espère sincèrement me tromper et que le scénariste réussira à me surprendre ! En tout cas cette intro et cette approche présage un très très bon scénario. A la fin de ce premier tome, nous avons des questions et encore des questions... A suivre vite !

11/08/2006 (modifier)
Par Chalybs
Note: 4/5
Couverture de la série Azrayen'
Azrayen'

Pendant la guerre d'Algérie, en Kabylie, Messonier dirige une section au prêt-franc. Problème, lui et ses 22 hommes ont disparu depuis 8 jours sans laisser de traces. Le capitaine Valéra et son unité sont chargés de les retrouver. Entre croyances, superstitions, préjugés et opinions toutes faites, la violence des hommes vient de leur bêtise. Une histoire non sur la guerre d'Algérie (bien qu'elle soit un support parfait) mais sur les hommes et leurs convictions. Superbe. Splendide. Des protagonistes Humains, Vivants, des questions qui tuent. Le dessin est superbement servi par Lax. Son trait tortueux sert magistralement à refléter l'esprit et l'ambiance de cette BD. Les couleurs chaudes et pastel à la fois rendent parfaitement les paysages magnifiques de cette guerre épouvantable. Le deuxième tome conclut en beauté cette aventure incroyable. La bêtise humaine explose à notre face. L'inutilité, la cruauté de la guerre nous sont amenées de façon sublime par Giroud. L'auteur a osé prendre un parti et nous montrer les atrocités des deux camps. Certainement l'une des BDs qui m'a le plus marqué.

11/08/2006 (modifier)
Par Chalybs
Note: 4/5
Couverture de la série L'Autre Monde
L'Autre Monde

Lorsque Jan, pilote d'avion de chasse spatial se réveille en clinique, tout a changé. Même le monde. Il est dans l'autre monde (Ca parait bête comme ça hein ?). Il semble a première vue revenu en 1910 à l'époque des vieilles autos et des avions à pédales... Et quels sont ces pays qui possèdent chacun leur propre saison ? Et comment le ciel peut il nous tomber sur la tête, lentement mais sûrement ? Et la mort se tromper de numéro ? Rêve, réalité ? Ou les dieux sont ils fous ? Et bien, une série en deux tomes, moi j'aime. Et pourtant que de choses racontées en seulement deux volumes ! Un univers incroyablement dense et exubérant ! Un scénario lyrique, rempli d'une poésie joviale et lumineuse. Ce tome nous fait découvrir un univers incroyablement riche et complexe. Magique. Que dire des dessins de Florence Magnin ? Je suis Fan de son art. Une vraie artiste qui se sert de vrais crayons. Alors que l'on se laisse doucement porter tout au long du premier tome et au début du deuxième en se demandant où l'on se trouve, rêve ou réalité, le dénouement est incroyable de facilité, de logique, de cohérence et on referme le livre sans s'en apercevoir. On reste encore trois heures assis bêtement à rêver à cet univers pourtant si réel dans l'imaginaire de Rodolphe. Un gouffre de poésie et de tendresse. Et pour tous ceux qui se plaignent qu'il n'y a pas d'action, moi je ne trouve pas. Je lis ces deux tomes encore et toujours avec le même plaisir, sans une once de pensée négative.

11/08/2006 (modifier)
Par Chalybs
Note: 4/5
Couverture de la série Cryozone
Cryozone

Vous avez aimé la "nuit des morts-vivants" ? Alors vous aimerez Cryozone ! Obligé de réveiller tous les êtres vivants cryogénisés en quelques minutes au lieu de plusieurs heures suite à des grosses avaries sur leur vaisseau, les séquelles ne sont pas vraiment celles attendues par l'équipage ! Perso, je trouve cette BD bien pensée, sans faire (trop) de clichés et réveille le genre et m'a fait aller de surprises en surprises ! Les dessins sont très bons, même si effectivement Bajram va encore s'améliorer dans sa série culte UW1. Les couleurs sont bonnes aussi. Je vais éviter de comparer à UW1 pour rester objectif ! Bref, moi qui râle souvent que les séries s'éternisent ou que les scénarios courts sont mauvais, cette fois ci je n'ai rien à dire ! Amateurs du genre, déchaînez-vous !

11/08/2006 (modifier)