C'est bien connu, on est tous le beauf de quelqu'un, et ce sont toujours les autres qui ont un comportement de beauf.
Binet est arrivé ici (mon avis porte sur les 12 premiers tomes que j'ai lu et que je possède, pas sur les derniers, inconnus de moi), à décrire un archétype, donc le beauf, l'autre en tout cas. Vu que moi, donc...
Bref, ce n'est pas hargneux, méchant, mais le couple Bidochon, à force de labeur, de persévérance, finit par incarner la bêtise simple et sûre d'elle, qui s'épanouit dans l'exaltation du conformisme.
Si Robert en philosophe de comptoir est royal, avec sa propension à toujours errer entre révolte poujadiste et crédulité stupide qui lui donne une bonne tête de vainqueur, Raymonde, en madame Bovary de banlieue, n'est pas mal non plus, en étalant ses petites frustrations en travers du lyrisme pompier de Robert, sans parvenir à retenir son attention.
Mais je l'ai dit, pas de hargne, la caricature est là, mais au travers de ce couple de "Français moyens", c'est aussi toutes nos petitesses qui sont stigmatisées. Le fait que chaque album ait un thème différent permet aussi à Binet d'utiliser Robert et Raymonde comme révélateurs des hypocrisies quotidiennes, des bravades devant le poste de télévision... Il y a donc bien un peu de tout le monde chez eux, à part nous bien sûr...
Et, détail qui a son importance, c'est drôle ! Et donc, si par hasard vous ne l'avez pas encore fait, n'hésitez pas à découvrir ce couple mythique !
Je mets à jour mon avis en haussant ma note, le côté "culte" de la série se comprenant aussi par l'archétype créé par Binet, Bidochon tombant dans le langage courant, dépassant le cadre de la BD: une preuve de l'impact de cette série.
Même si j’avais déjà lu des Trondheim avant, « Approximativement » est je crois le premier album de lui que j’ai acheté. Une nouvelle relecture confirme la première bonne impression datant d’une petite quinzaine d’années.
Trondheim questionne, se pose des questions, fait mine d’hésiter, s’attache à des bouts d’anecdotes, effleure le banal, pour reprendre son élan.
Peut-on faire de la BD quand on ne sait pas dessiner ? se demande-t-il, faussement ingénu, alors qu’il a probablement, malgré les doutes qui le taraudent, déjà dépassé cette question. (D’ailleurs, il sait dessiner, même si son trait s’écarte des canons de la BD franco-belge : la reconnaissance des lecteurs et de ses pairs est passée par là pour le conforter dans ses choix).
On a là un album autobiographique, construit à partir de bouts de ficelle : malgré les risques, aucun ennui ne pointe à l’horizon. Trondheim a bâti un album sur cette fragilité, sur l’observation des « petits riens » pour reprendre le titre de l’une de ses productions suivantes.
Des questionnements, de l’autodérision (voir le long passage décrivant une soirée chez lui, Trondheim ressemblant presque à un parent surveillant ses enfants, avec un côté presque vieux jeu), des collègues de L’Association croqués de manière naturelle ou caricaturale. Trondheim se montre un homme ordinaire – mais un auteur original.
Un album touchant, simple, que les amoureux du bonhomme doivent lire (les autres aussi d’ailleurs…).
Une bien belle BD, qui m'a beaucoup plu. Et tout particulièrement sur l'adéquation entre la forme et le fond, qui est bien représenté ici.
La biographie de Hans Christian Andersen est en soi déjà intéressante. L'auteur des fameux contes pour enfants bien différents de ces contes de fées traditionnels a eu une vie qui n'est pas banale, il faut bien le reconnaître. D'autant que l'auteur lui-même travestira la vérité pour en tirer une vie plus belle à raconter, et que la dessinatrice en joue dans sa BD.
Mais surtout, j'ai beaucoup apprécié la façon dont l'auteure mêle les contes d'Andersen à sa vie, jouant à la fois sur ce qu'ils représentaient dans la vie de l'auteur (et donc la façon dont il se mettait en scène à travers ces contes), mais aussi sur les épisodes de sa vie et le découpage en chapitre, abordant à chaque fois un autre aspect de ce romancier peu commun.
La BD aborde de nombreux sujets en plus de la vie de Andersen, comme son côté sexualité ou la façon dont il envisageait la vie. C'est bien mené, et jamais lassant. Andersen est représenté comme un personnage attachant, victime du regard des autres et du sien, éternel enfant voulant jouer de sa vie et être artiste. Ce qu'il aura réussi, en fin de compte, au-delà de ses espérances. Le conteur est bien retranscrit, avec sa volonté farouche de raconter des histoires, de distraire et de faire rêver les grands enfants.
Le tout est servi par un dessin de qualité, qui allie de bonnes couleurs avec une expressivité qui donne à l'ensemble une ambiance à mi-chemin entre le conte de fée et la biographie. C'est très bien fait.
En somme, une BD qui arrive à lier une biographie très intéressante et bien menée avec une belle idée sur le conte et les histoires. On sent un grand sentiment de tendresse envers ce conteur malheureux, et l'auteure arrive à nous donner envie de relire de ses histoires. C'est plaisant et la lecture est recommandée !
3.5
Une bonne série de Trillo.
Le dessin de Mandrafina est superbe et je pense que de tous les dessinateurs qui ont collaborés plusieurs fois avec Trillo, il est mon préféré. Son noir et blanc est superbe et il sait dessiné les femmes de manière sexy (et ça tombe bien il y a plusieurs scènes de nues dans ses deux tomes !).
Le scénario est plutôt prenant, il y a une galerie de personnages hauts en couleurs comme le sait si bien faire Trillo et le dessin retranscrit bien l'atmosphère de polar tropical du récit. Dommage que la fin gâché un peu le tout. J'ai trouvé que cela se terminait un peu abruptement et je fus d'ailleurs surpris de voir l'histoire se terminer au premier tome vu que je pensais que c'était un récit en deux tomes.
En faite, le deuxième tome tourne autour d'un des personnages du premier récit, Iguane et on voit un peu ce qui se passe après les événements du premier tome. Iguane est le meilleur personnage de la série selon moi et j'ai trouvé ce second album intéressant, mais encore une fois la fin ne m'a pas trop convaincue.
Au final, c'est un bon divertissement si on aime bien les polars un peu tordu.
J’ai lu les 6 tomes de la série et je ressorts vraiment content de ma lecture.
Dans un quartier populaire d’Abidjan à la fin des années 70, nous suivons les péripéties de la belle Aya et de tout son entourage dans leur quotidien, style « mes amis, mes amours, mes emmerdes ». Les très nombreux personnages sont vraiment sympas et attachants, d’autant que les auteurs ont vraiment cherché à bien tous les développer, en multipliant les interactions les uns avec les autres.
Le ton est à la fois tendre, bienveillant et réaliste où l’humour (très présent) fait toujours mouche. Marguerite Abouet a réussi à écrire une histoire drôle et humaine loin des clichés et du misérabilisme. L’intrigue où plutôt les multiples intrigues sont passionnantes à suivre du début à la fin de la série, même si j’aurais apprécié un épilogue plus long.
L’autre grande force de la saga est incontestablement ses dialogues, drôles, justes et immersifs.
Le dessin moderne, expressif et dynamique colle tout à fait à la l’ambiance joyeuse et chaotique du récit.
Je quitte Aya avec regret et je ne peux que conseiller à ceux qui ne la connaissent pas encore d’aller rapidement faire sa connaissance.
Un avis????
Faut-il être aveugle, sourd et muet pour ne pas installer Gibrat au panthéon des dessinateurs, et sur le trône des scénaristes !!!
Artiste majeur et complet, ils sont peu nombreux...
Nul besoin de spoiler, ou de teaser, laissez vous emporter!
Comme le posteur précédent, je suis étonné qu’il n’y ait pas eu davantage de publications de ce genre de dessins. Mais certains auteurs s’y sont quand même essayés. Pour ne citer que lui, c’est le cas d’Etienne Lécroart, dans le cadre de publications de l’Oubapo (voir mon avis sur la « série », en particulier sur l’oupus 6).
Je suis surtout étonné qu’il n’y ait pas eu plus d’avis (de lecteurs ?) sur cet album, qui reprend ce qui est sans doute l’une des premières publications (cela paraissait initialement dans des journaux il y a plus d'un siècle) d’upside-downs, et le plus grand ensemble du genre.
Cet album, très « moisi » (dessins et commentaires en appoint [pas de bulles] sentent bon leur centenaire) est d’une lecture toujours aussi rafraîchissante. Même si tout n’est pas réussi, il faut dire que l’ensemble est vraiment bon, ne fait pas trop « forcé » dans l’utilisation d’un procédé extrêmement ludique.
Alors, c’est sûr, il faut accepter cette poésie un peu datée, mais les aventures (au rythme certes peu trépidant) de Lovekins et de Muffaroo méritent qu’on y jette un coup d’œil. J’ai mis un certain temps à mettre la main sur cette création originale, et je m’y suis depuis plusieurs fois replongé, avec bonheur.
C'est franchement un manga comme je les aime et qui s'inscrit dans une réalité historique. On est tout de suite plongé dans le cœur de l'action au travers d'une bataille. On fait la connaissance d'un jeune combattant dans l'univers des Vikings. Celui-ci a été embarqué de force dans l'équipage d'un chef de guerre qui a tué son père. Il ne rêve que de vengeance.
Au-delà de cette intrigue plutôt basique, il y en aura une autre beaucoup plus passionnante qui se profile : celle de la découverte de l'Amérique du Nord par les Vikings d'un territoire surnommé "Vinland". Nous savons que c'est Leif Ericson, le fils d'Erik le Rouge, qui fut le premier européen à explorer les terres de l'Amérique du Nord (notamment la région qui deviendra Terre-Neuve au Canada). Bref, tous les ingrédients sont réunis pour nous faire passer un très agréable moment.
Je suis également émerveillé par le style graphique de très bonne qualité. Le dessin est soigné avec ce fourmillement de détails qui confère au réalisme. Par ailleurs, l'enchaînement entre les cases est d'une très bonne fluidité que je ne retrouve malheureusement pas dans tous les mangas. La lecture demeure très agréable sans aucune lourdeur avec une action rapide. C'est quand même assez rare pour le souligner.
Le second volume n'a fait que confirmer la bonne impression laissée par le premier. C'est "Le" manga du moment ! J'achète également scrupuleusement chaque numéro à sa sortie ce qui est plutôt rare. C'est bien un de mes mangas préférés. On se rend compte au fil des volumes que l'intensité de l'histoire monte à chaque fois d'un cran.
Cependant, je dois bien avouer que passer 7 tomes, le soi-disant héros que nous suivons depuis le début nous tape un peu sur les nerfs et le méchant de service se révèle sous un aspect nouveau et inattendu. On s'aperçoit que les personnages évoluent en gagnant en puissance. Cela nous réserve encore de très bons moments en perspective.
Et puis, vient ce fameux 8ème tome qui bouleverse totalement les données de cette histoire. C'était assez inattendu pour le lecteur d'où le coup de génie de l'auteur. On découvre en effet que tout ceci n’était qu’un prélude où notre jeune garçon en quête de vengeance se fait littéralement voler la vedette par un méchant hors pair comme on en rencontre peu dans le monde de la bande dessinée. On se rend compte que l’auteur nous a littéralement manipulés pour nous emmener là où il voulait. Oui, c’est véritable un coup de maître !
Le 9ème et 10ème tome semble marquer une pause dans la progression de l'histoire avec un passage dans le monde des paysans et des esclaves qui nous apprendra beaucoup de choses intéressantes. Cette série s'avère également assez instructive sur la vie de l'époque dans les pays nordiques. Il est dommage que certains passages qui sont censés être plus légers copient sur les mangas nippons au lieu de rester sur le terrain de la crédibilité.
Vinland Saga se révèle une passionnante histoire de Viking avec un graphisme impeccable. Que demander de plus ? Espérons que cela ne soit pas trop long ... Pour autant, j'en redemande à chaque fois car l'auteur s'est s'y prendre pour faire durer le plaisir. On trépigne d'impatience pour découvrir la suite !
Il faudra pourtant attendra 14 mois entre le tome 10 et le tome 11. On se pose légitimement la question des raisons d'une si longue attente qui est assez inhabituelle pour un manga qui semble s'inscrire comme une longue série. J'avoue avoir des craintes sur la pérennité surtout quand on a déjà investi sur 10 tomes. Et puis la qualité de cette série ne mériterait pas un arrêt brutal. Il va falloir s'accrocher !
Ayant pris note que c'est bien le passage d'un tsunami sur le Japon qui a retardé les publications mondiales notamment de ce manga, j'ai enfin découvert ce 11ème tome. On revoit le roi Knut qui a désormais un tout autre visage. Visiblement, il n'échappera pas à l'influence néfaste de la figure du père. Cela en devient pathologique. J'aurais espéré une plus grande avancée du récit pour nous mener sur la route du Vinland mais il faudra encore patienter.
Après un interlude à la ferme danoise, nous voilà plonger enfin dans la recherche du financement d’une exploration des terres du Vinland. On croit se rapprocher mais le cap sera mis sur la Grêce afin de vendre des cornes de narval. Je veux bien mais on a le sentiment que le Vinland s’éloigne de plus en plus. Par ailleurs, je ne supporte pas l’humour qui est de mise dans le tome 15. Là encore, on a l’impression que la série se ringardise.
Les personnages ont fait connaissance, ils ont vécu des aventures éprouvantes avec beaucoup de violence et là, ils se relâchent littéralement. On se croirait dans One Piece ! Or, c’est assez artificiel dans le principe. La rigueur devrait être de mise. Le héros est enfin débarrassé de ses démons intérieurs. Il a même une nouvelle coupe de cheveux. Bref, c’est un certain renouveau.
Le voyage se poursuit pour un nouveau cycle tout en étant retardé. On n'est pas près encore d'arriver au Vinland où notre héros rêve de construire une terre d'amour et de paix. A noter une certaine constance dans le graphisme qui demeure d'excellente qualité.
Au final, c’est un manga que je possède et que je suis attentivement même si le rythme de parution est très lent (avec une moyenne actuelle d'un tome par an). C’est tout de même l’une des meilleures séries du moment car atypique dans la production actuelle.
Note Dessin : 4.5/5 – Note Scénario : 4.5/5 – Note Globale : 4.5/5
C'est clair qu'en cette période de crise, les grandes maisons d'édition préfèrent miser sur des valeurs sûres que de se lancer dans de nouvelles créations. On prend un héros mythique comme Thorgal et on lui invente une jeunesse digne de ce nom. Pour la démarche, on ne pourra pas souligner le courage.
On constatera que Yann a su conserver l'univers crée par Jean Van Hamme à merveille. On retrouve avec plaisir les différents personnages qui composent cette merveilleuse saga. Pour les fans, le cahier de charges semble rempli.
On regrettera juste un peu la mise en couleur qui reste très terne tout le long de l'album. Cela m'a un peu choqué mais on rentre très vite dans l'histoire pour en oublier le reste. Il s'agit d'une histoire de cétacés qu'on n'est pas près d'oublier. En conclusion, on a droit à la genèse d'un héros dans la plus pure tradition thorgalienne entre aventure et mysticisme.
Le second tome ne fera que confirmer tout le bien que je pense de cette série. On retrouve le souffle épique de la saga. C'est une incontestable réussite à bien des niveaux. Les péripéties mélangent réalisme et fantastique en s'appuyant sur la mythologie nordique.
Le troisième tome ira en améliorant la qualité de cette série dérivé. Il y a toute une nouvelle dimension à l'intrigue qu'on suit avec le plus grand plaisir. J'ai même retrouvé un peu le souffle des tout premiers Thorgal.
Le tome 4 confirme tout le bien qu'on pensait sur cette série. Je n'ai pas été déçu par l'histoire, ni par le graphisme. La saga se poursuit toujours avec autant de passion et d'intérêts.
Avec le tome 5, on retrouve le personnage de Slive pour un diptyque qui s'avère assez passionnant. On pourra cependant regretter un bourrage de références à tel dieu ou à tel tome.
Bref, cela demeure un divertissement de bonne qualité avec un excellent récit d'aventure. De l'avis général, c'est la meilleure série de celle qui gravite autour de l'univers thorgalien. C'est dire !
Note Dessin: 4/5 - Note Scénario: 4/5 - Note Globale: 4/5
Le nouveau cycle (avant la quête de l'oiseau du temps) qui conte la jeunesse de Bragon s’avère être beaucoup plus plaisant à mes yeux que le premier. Cela se confirme d'ailleurs avec le tome 2 où l'ombre du Rige plane véritablement. Avec le tome 3, on retrouve enfin ce personnage emblématique pour notre plus grand plaisir. Et puis, il y a surtout ce couple mythique à savoir Bragon et Mara qui va connaître un destin mitigé.
On notera également la succession de différents dessinateurs (Lidwine, Aouamri, Mallié, Etien) mais cela ne nuit pas à la cohérence graphique de la série fort heureusement. Je dirais que c'est presque un miracle mais passons.
Cette nouvelle série a débuté en 1998 soit près de 10 ans après la fin du premier cycle. C'était au départ le 5ème tome mais qui est devenu le premier d'une nouvelle série avec la parution du second. Il est vrai qu'on s'est un peu embrouillé les pinceaux. Il y a également le rythme de parution qui est très lent. Il faut parfois attendre 5 ans entre chaque tome ce qui ne favorise pas la compréhension de l'histoire. Cela ne va pas dans le sens de servir l'œuvre bien au contraire !
Pour autant, on retiendra de l'émotion, de l'amitié, des aventures et ou tout semble parfaitement dosé dans ce nouveau cycle. La qualité de l'ensemble demeure satisfaisante. C'est de la vraie héroïc fantasy loin des niaiseries actuelles ! On replonge avec plaisir dans cet univers qui a marqué à tout jamais la bd européenne. Cela reste culte pour beaucoup de lecteur et il faut le respecter.
Note Dessin: 4/5 - Note Scénario: 4.5/5 - Note Globale: 4.25/5
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Les Bidochon
C'est bien connu, on est tous le beauf de quelqu'un, et ce sont toujours les autres qui ont un comportement de beauf. Binet est arrivé ici (mon avis porte sur les 12 premiers tomes que j'ai lu et que je possède, pas sur les derniers, inconnus de moi), à décrire un archétype, donc le beauf, l'autre en tout cas. Vu que moi, donc... Bref, ce n'est pas hargneux, méchant, mais le couple Bidochon, à force de labeur, de persévérance, finit par incarner la bêtise simple et sûre d'elle, qui s'épanouit dans l'exaltation du conformisme. Si Robert en philosophe de comptoir est royal, avec sa propension à toujours errer entre révolte poujadiste et crédulité stupide qui lui donne une bonne tête de vainqueur, Raymonde, en madame Bovary de banlieue, n'est pas mal non plus, en étalant ses petites frustrations en travers du lyrisme pompier de Robert, sans parvenir à retenir son attention. Mais je l'ai dit, pas de hargne, la caricature est là, mais au travers de ce couple de "Français moyens", c'est aussi toutes nos petitesses qui sont stigmatisées. Le fait que chaque album ait un thème différent permet aussi à Binet d'utiliser Robert et Raymonde comme révélateurs des hypocrisies quotidiennes, des bravades devant le poste de télévision... Il y a donc bien un peu de tout le monde chez eux, à part nous bien sûr... Et, détail qui a son importance, c'est drôle ! Et donc, si par hasard vous ne l'avez pas encore fait, n'hésitez pas à découvrir ce couple mythique ! Je mets à jour mon avis en haussant ma note, le côté "culte" de la série se comprenant aussi par l'archétype créé par Binet, Bidochon tombant dans le langage courant, dépassant le cadre de la BD: une preuve de l'impact de cette série.
Approximativement
Même si j’avais déjà lu des Trondheim avant, « Approximativement » est je crois le premier album de lui que j’ai acheté. Une nouvelle relecture confirme la première bonne impression datant d’une petite quinzaine d’années. Trondheim questionne, se pose des questions, fait mine d’hésiter, s’attache à des bouts d’anecdotes, effleure le banal, pour reprendre son élan. Peut-on faire de la BD quand on ne sait pas dessiner ? se demande-t-il, faussement ingénu, alors qu’il a probablement, malgré les doutes qui le taraudent, déjà dépassé cette question. (D’ailleurs, il sait dessiner, même si son trait s’écarte des canons de la BD franco-belge : la reconnaissance des lecteurs et de ses pairs est passée par là pour le conforter dans ses choix). On a là un album autobiographique, construit à partir de bouts de ficelle : malgré les risques, aucun ennui ne pointe à l’horizon. Trondheim a bâti un album sur cette fragilité, sur l’observation des « petits riens » pour reprendre le titre de l’une de ses productions suivantes. Des questionnements, de l’autodérision (voir le long passage décrivant une soirée chez lui, Trondheim ressemblant presque à un parent surveillant ses enfants, avec un côté presque vieux jeu), des collègues de L’Association croqués de manière naturelle ou caricaturale. Trondheim se montre un homme ordinaire – mais un auteur original. Un album touchant, simple, que les amoureux du bonhomme doivent lire (les autres aussi d’ailleurs…).
Andersen, les ombres d'un conteur
Une bien belle BD, qui m'a beaucoup plu. Et tout particulièrement sur l'adéquation entre la forme et le fond, qui est bien représenté ici. La biographie de Hans Christian Andersen est en soi déjà intéressante. L'auteur des fameux contes pour enfants bien différents de ces contes de fées traditionnels a eu une vie qui n'est pas banale, il faut bien le reconnaître. D'autant que l'auteur lui-même travestira la vérité pour en tirer une vie plus belle à raconter, et que la dessinatrice en joue dans sa BD. Mais surtout, j'ai beaucoup apprécié la façon dont l'auteure mêle les contes d'Andersen à sa vie, jouant à la fois sur ce qu'ils représentaient dans la vie de l'auteur (et donc la façon dont il se mettait en scène à travers ces contes), mais aussi sur les épisodes de sa vie et le découpage en chapitre, abordant à chaque fois un autre aspect de ce romancier peu commun. La BD aborde de nombreux sujets en plus de la vie de Andersen, comme son côté sexualité ou la façon dont il envisageait la vie. C'est bien mené, et jamais lassant. Andersen est représenté comme un personnage attachant, victime du regard des autres et du sien, éternel enfant voulant jouer de sa vie et être artiste. Ce qu'il aura réussi, en fin de compte, au-delà de ses espérances. Le conteur est bien retranscrit, avec sa volonté farouche de raconter des histoires, de distraire et de faire rêver les grands enfants. Le tout est servi par un dessin de qualité, qui allie de bonnes couleurs avec une expressivité qui donne à l'ensemble une ambiance à mi-chemin entre le conte de fée et la biographie. C'est très bien fait. En somme, une BD qui arrive à lier une biographie très intéressante et bien menée avec une belle idée sur le conte et les histoires. On sent un grand sentiment de tendresse envers ce conteur malheureux, et l'auteure arrive à nous donner envie de relire de ses histoires. C'est plaisant et la lecture est recommandée !
La Grande Arnaque
3.5 Une bonne série de Trillo. Le dessin de Mandrafina est superbe et je pense que de tous les dessinateurs qui ont collaborés plusieurs fois avec Trillo, il est mon préféré. Son noir et blanc est superbe et il sait dessiné les femmes de manière sexy (et ça tombe bien il y a plusieurs scènes de nues dans ses deux tomes !). Le scénario est plutôt prenant, il y a une galerie de personnages hauts en couleurs comme le sait si bien faire Trillo et le dessin retranscrit bien l'atmosphère de polar tropical du récit. Dommage que la fin gâché un peu le tout. J'ai trouvé que cela se terminait un peu abruptement et je fus d'ailleurs surpris de voir l'histoire se terminer au premier tome vu que je pensais que c'était un récit en deux tomes. En faite, le deuxième tome tourne autour d'un des personnages du premier récit, Iguane et on voit un peu ce qui se passe après les événements du premier tome. Iguane est le meilleur personnage de la série selon moi et j'ai trouvé ce second album intéressant, mais encore une fois la fin ne m'a pas trop convaincue. Au final, c'est un bon divertissement si on aime bien les polars un peu tordu.
Aya de Yopougon
J’ai lu les 6 tomes de la série et je ressorts vraiment content de ma lecture. Dans un quartier populaire d’Abidjan à la fin des années 70, nous suivons les péripéties de la belle Aya et de tout son entourage dans leur quotidien, style « mes amis, mes amours, mes emmerdes ». Les très nombreux personnages sont vraiment sympas et attachants, d’autant que les auteurs ont vraiment cherché à bien tous les développer, en multipliant les interactions les uns avec les autres. Le ton est à la fois tendre, bienveillant et réaliste où l’humour (très présent) fait toujours mouche. Marguerite Abouet a réussi à écrire une histoire drôle et humaine loin des clichés et du misérabilisme. L’intrigue où plutôt les multiples intrigues sont passionnantes à suivre du début à la fin de la série, même si j’aurais apprécié un épilogue plus long. L’autre grande force de la saga est incontestablement ses dialogues, drôles, justes et immersifs. Le dessin moderne, expressif et dynamique colle tout à fait à la l’ambiance joyeuse et chaotique du récit. Je quitte Aya avec regret et je ne peux que conseiller à ceux qui ne la connaissent pas encore d’aller rapidement faire sa connaissance.
Mattéo
Un avis???? Faut-il être aveugle, sourd et muet pour ne pas installer Gibrat au panthéon des dessinateurs, et sur le trône des scénaristes !!! Artiste majeur et complet, ils sont peu nombreux... Nul besoin de spoiler, ou de teaser, laissez vous emporter!
Dessus-dessous
Comme le posteur précédent, je suis étonné qu’il n’y ait pas eu davantage de publications de ce genre de dessins. Mais certains auteurs s’y sont quand même essayés. Pour ne citer que lui, c’est le cas d’Etienne Lécroart, dans le cadre de publications de l’Oubapo (voir mon avis sur la « série », en particulier sur l’oupus 6). Je suis surtout étonné qu’il n’y ait pas eu plus d’avis (de lecteurs ?) sur cet album, qui reprend ce qui est sans doute l’une des premières publications (cela paraissait initialement dans des journaux il y a plus d'un siècle) d’upside-downs, et le plus grand ensemble du genre. Cet album, très « moisi » (dessins et commentaires en appoint [pas de bulles] sentent bon leur centenaire) est d’une lecture toujours aussi rafraîchissante. Même si tout n’est pas réussi, il faut dire que l’ensemble est vraiment bon, ne fait pas trop « forcé » dans l’utilisation d’un procédé extrêmement ludique. Alors, c’est sûr, il faut accepter cette poésie un peu datée, mais les aventures (au rythme certes peu trépidant) de Lovekins et de Muffaroo méritent qu’on y jette un coup d’œil. J’ai mis un certain temps à mettre la main sur cette création originale, et je m’y suis depuis plusieurs fois replongé, avec bonheur.
Vinland Saga
C'est franchement un manga comme je les aime et qui s'inscrit dans une réalité historique. On est tout de suite plongé dans le cœur de l'action au travers d'une bataille. On fait la connaissance d'un jeune combattant dans l'univers des Vikings. Celui-ci a été embarqué de force dans l'équipage d'un chef de guerre qui a tué son père. Il ne rêve que de vengeance. Au-delà de cette intrigue plutôt basique, il y en aura une autre beaucoup plus passionnante qui se profile : celle de la découverte de l'Amérique du Nord par les Vikings d'un territoire surnommé "Vinland". Nous savons que c'est Leif Ericson, le fils d'Erik le Rouge, qui fut le premier européen à explorer les terres de l'Amérique du Nord (notamment la région qui deviendra Terre-Neuve au Canada). Bref, tous les ingrédients sont réunis pour nous faire passer un très agréable moment. Je suis également émerveillé par le style graphique de très bonne qualité. Le dessin est soigné avec ce fourmillement de détails qui confère au réalisme. Par ailleurs, l'enchaînement entre les cases est d'une très bonne fluidité que je ne retrouve malheureusement pas dans tous les mangas. La lecture demeure très agréable sans aucune lourdeur avec une action rapide. C'est quand même assez rare pour le souligner. Le second volume n'a fait que confirmer la bonne impression laissée par le premier. C'est "Le" manga du moment ! J'achète également scrupuleusement chaque numéro à sa sortie ce qui est plutôt rare. C'est bien un de mes mangas préférés. On se rend compte au fil des volumes que l'intensité de l'histoire monte à chaque fois d'un cran. Cependant, je dois bien avouer que passer 7 tomes, le soi-disant héros que nous suivons depuis le début nous tape un peu sur les nerfs et le méchant de service se révèle sous un aspect nouveau et inattendu. On s'aperçoit que les personnages évoluent en gagnant en puissance. Cela nous réserve encore de très bons moments en perspective. Et puis, vient ce fameux 8ème tome qui bouleverse totalement les données de cette histoire. C'était assez inattendu pour le lecteur d'où le coup de génie de l'auteur. On découvre en effet que tout ceci n’était qu’un prélude où notre jeune garçon en quête de vengeance se fait littéralement voler la vedette par un méchant hors pair comme on en rencontre peu dans le monde de la bande dessinée. On se rend compte que l’auteur nous a littéralement manipulés pour nous emmener là où il voulait. Oui, c’est véritable un coup de maître ! Le 9ème et 10ème tome semble marquer une pause dans la progression de l'histoire avec un passage dans le monde des paysans et des esclaves qui nous apprendra beaucoup de choses intéressantes. Cette série s'avère également assez instructive sur la vie de l'époque dans les pays nordiques. Il est dommage que certains passages qui sont censés être plus légers copient sur les mangas nippons au lieu de rester sur le terrain de la crédibilité. Vinland Saga se révèle une passionnante histoire de Viking avec un graphisme impeccable. Que demander de plus ? Espérons que cela ne soit pas trop long ... Pour autant, j'en redemande à chaque fois car l'auteur s'est s'y prendre pour faire durer le plaisir. On trépigne d'impatience pour découvrir la suite ! Il faudra pourtant attendra 14 mois entre le tome 10 et le tome 11. On se pose légitimement la question des raisons d'une si longue attente qui est assez inhabituelle pour un manga qui semble s'inscrire comme une longue série. J'avoue avoir des craintes sur la pérennité surtout quand on a déjà investi sur 10 tomes. Et puis la qualité de cette série ne mériterait pas un arrêt brutal. Il va falloir s'accrocher ! Ayant pris note que c'est bien le passage d'un tsunami sur le Japon qui a retardé les publications mondiales notamment de ce manga, j'ai enfin découvert ce 11ème tome. On revoit le roi Knut qui a désormais un tout autre visage. Visiblement, il n'échappera pas à l'influence néfaste de la figure du père. Cela en devient pathologique. J'aurais espéré une plus grande avancée du récit pour nous mener sur la route du Vinland mais il faudra encore patienter. Après un interlude à la ferme danoise, nous voilà plonger enfin dans la recherche du financement d’une exploration des terres du Vinland. On croit se rapprocher mais le cap sera mis sur la Grêce afin de vendre des cornes de narval. Je veux bien mais on a le sentiment que le Vinland s’éloigne de plus en plus. Par ailleurs, je ne supporte pas l’humour qui est de mise dans le tome 15. Là encore, on a l’impression que la série se ringardise. Les personnages ont fait connaissance, ils ont vécu des aventures éprouvantes avec beaucoup de violence et là, ils se relâchent littéralement. On se croirait dans One Piece ! Or, c’est assez artificiel dans le principe. La rigueur devrait être de mise. Le héros est enfin débarrassé de ses démons intérieurs. Il a même une nouvelle coupe de cheveux. Bref, c’est un certain renouveau. Le voyage se poursuit pour un nouveau cycle tout en étant retardé. On n'est pas près encore d'arriver au Vinland où notre héros rêve de construire une terre d'amour et de paix. A noter une certaine constance dans le graphisme qui demeure d'excellente qualité. Au final, c’est un manga que je possède et que je suis attentivement même si le rythme de parution est très lent (avec une moyenne actuelle d'un tome par an). C’est tout de même l’une des meilleures séries du moment car atypique dans la production actuelle. Note Dessin : 4.5/5 – Note Scénario : 4.5/5 – Note Globale : 4.5/5
Les Mondes de Thorgal - La jeunesse de Thorgal
C'est clair qu'en cette période de crise, les grandes maisons d'édition préfèrent miser sur des valeurs sûres que de se lancer dans de nouvelles créations. On prend un héros mythique comme Thorgal et on lui invente une jeunesse digne de ce nom. Pour la démarche, on ne pourra pas souligner le courage. On constatera que Yann a su conserver l'univers crée par Jean Van Hamme à merveille. On retrouve avec plaisir les différents personnages qui composent cette merveilleuse saga. Pour les fans, le cahier de charges semble rempli. On regrettera juste un peu la mise en couleur qui reste très terne tout le long de l'album. Cela m'a un peu choqué mais on rentre très vite dans l'histoire pour en oublier le reste. Il s'agit d'une histoire de cétacés qu'on n'est pas près d'oublier. En conclusion, on a droit à la genèse d'un héros dans la plus pure tradition thorgalienne entre aventure et mysticisme. Le second tome ne fera que confirmer tout le bien que je pense de cette série. On retrouve le souffle épique de la saga. C'est une incontestable réussite à bien des niveaux. Les péripéties mélangent réalisme et fantastique en s'appuyant sur la mythologie nordique. Le troisième tome ira en améliorant la qualité de cette série dérivé. Il y a toute une nouvelle dimension à l'intrigue qu'on suit avec le plus grand plaisir. J'ai même retrouvé un peu le souffle des tout premiers Thorgal. Le tome 4 confirme tout le bien qu'on pensait sur cette série. Je n'ai pas été déçu par l'histoire, ni par le graphisme. La saga se poursuit toujours avec autant de passion et d'intérêts. Avec le tome 5, on retrouve le personnage de Slive pour un diptyque qui s'avère assez passionnant. On pourra cependant regretter un bourrage de références à tel dieu ou à tel tome. Bref, cela demeure un divertissement de bonne qualité avec un excellent récit d'aventure. De l'avis général, c'est la meilleure série de celle qui gravite autour de l'univers thorgalien. C'est dire ! Note Dessin: 4/5 - Note Scénario: 4/5 - Note Globale: 4/5
La Quête de l'Oiseau du Temps - Avant la Quête
Le nouveau cycle (avant la quête de l'oiseau du temps) qui conte la jeunesse de Bragon s’avère être beaucoup plus plaisant à mes yeux que le premier. Cela se confirme d'ailleurs avec le tome 2 où l'ombre du Rige plane véritablement. Avec le tome 3, on retrouve enfin ce personnage emblématique pour notre plus grand plaisir. Et puis, il y a surtout ce couple mythique à savoir Bragon et Mara qui va connaître un destin mitigé. On notera également la succession de différents dessinateurs (Lidwine, Aouamri, Mallié, Etien) mais cela ne nuit pas à la cohérence graphique de la série fort heureusement. Je dirais que c'est presque un miracle mais passons. Cette nouvelle série a débuté en 1998 soit près de 10 ans après la fin du premier cycle. C'était au départ le 5ème tome mais qui est devenu le premier d'une nouvelle série avec la parution du second. Il est vrai qu'on s'est un peu embrouillé les pinceaux. Il y a également le rythme de parution qui est très lent. Il faut parfois attendre 5 ans entre chaque tome ce qui ne favorise pas la compréhension de l'histoire. Cela ne va pas dans le sens de servir l'œuvre bien au contraire ! Pour autant, on retiendra de l'émotion, de l'amitié, des aventures et ou tout semble parfaitement dosé dans ce nouveau cycle. La qualité de l'ensemble demeure satisfaisante. C'est de la vraie héroïc fantasy loin des niaiseries actuelles ! On replonge avec plaisir dans cet univers qui a marqué à tout jamais la bd européenne. Cela reste culte pour beaucoup de lecteur et il faut le respecter. Note Dessin: 4/5 - Note Scénario: 4.5/5 - Note Globale: 4.25/5