Un très joli diptyque, à mi-chemin entre l'enquête policière et le western moderne. On est de suite immergé dans l'ambiance des tribus amérindiennes, avec de nombreux clins d'oeil au passé torturé de ce peuple, aux croyances et rites anciens, etc. L'enquête policière tient aussi tout à fait la route avec un policier navajo taciturne et philosophe, pisteur à ses heures, comme dans un bon western, des personnages secondaires très bien exploités, un dénouement surprenant, que je qualifierais d'intéressant.
Côté dessin, quelques erreurs de proportions m'ont un peu surpris, mais dans l'ensemble, le graphisme colle très bien à l'ambiance générale.
Vraiment une très bonne adaptation, qui m'a tout de suite donné envie de lire un roman de Tony Hillerman.
J'ai dans les mains le troisième tome des Démons d'Alexia.
Les critiques précédentes ne portaient que sur le premier tome (sauf une) et restaient un peu sur leurs réserves. Maintenant que l'histoire s'est développée, je peux franchement dire que c'est une grande série !
Le dessin est nickel, du Dupuis propre et clair, au trait nerveux (en effet ça fait penser à du Mic Mac Adam).
Le point fort, c'est le scenario ! Intrigué au premier tome, gravement accroché au second tome, définitivement perdu au troisième. C'est pour moi une BD culte, et j'achèterai les suivants sans réfléchir. L'intrigue est beaucoup plus complexe qu'il n'y parait et elle est distillée avec maestria !
N'hésitez pas !
"Le Scorpion", le destin a posé sa marque…
Desberg nous raconte une formidable aventure de cape et d’épées avec une pointe d’ésotérisme et de complot politico-religieux. Au 18ème siècle, quand l’église et le Vatican sombre dans la cupidité, le crime et la luxure, un héros romanesque fait face: le Scorpion. Il est fort, intelligent, beau, et tombeur, à l’image d’un Jean Marais de la grande époque. La bohémienne est rusée, espiègle, sauvage et ravissante. Le cardinale est sans pitié et diabolique. Tout ça est très caricatural, mais pour moi, c’est exploité dans le bon sens et ça sert parfaitement le scénario. Oui, cette histoire et ces personnages n’ont rien d’innovent mais c’est fabuleusement plaisant à lire, les albums s’enchaînent les uns derrière les autres, je me suis fait les 6 tomes parus en un week-end sans voir l’horloge tournée. C’est du très très bon divertissement, avec des rebondissements habilement placés, qui n’ont pas manqué d’alimenter mon intérêt pour la série.
Les dessins et les couleurs de Marini sont tout bonnement magnifiques. Chaque case est un tableau de maître. J’aime beaucoup ce style qui consiste à mettre en évidence le premier plan de façon classique (encrage et couleur) tandis que le fond, lui ressemble plus à une peinture (couleur directe). Les personnages sont très réussis, les décors et les paysages sont sublimes. L’auteur a une parfaite maîtrise des mouvements. Les couleurs sont parfaites, ce rouge et ce bleu si caractéristique, du grand art...
Maîtriser le temps qui s’égraine, sujet passionnant s’il en est et déjà traité en bd avec plus ou moins de réussite (Phenomenum, Les mesures du temps). Mais n’existerait-il pas une autre utopie qui susciterait une égale convoitise... comme prévoir les événements les plus improbables, voire même interférer avec le hasard et prendre son contrôle ?
C’est dans cette dernière voie que nous emmène "la métaphore du papillon". Mais un bon sujet ne suffit pas pour faire une bonne bd, faut-il encore qu’il soit traité efficacement... ce qui semble être le cas pour le moment. En effet, la trame originale du récit est appuyée par une narration rythmée qui garde le lecteur en haleine.
Malheureusement, le découpage dynamique du récit est gâché par un graphisme assez moyen.
Génial!!!
Comme Le génie des alpages, une bd archi-délirante et surtout, qui m'a fait vraiment rire!
Le gag du renard et de Brahms qui lui fait écrouler sa maison est génial, et il revient souvent à toutes les sauces (même si Brahms veut que ça soit un igloo).
Bien sur, c'est de l'humour non-sens, tout le monde n'aime pas et je le comprends très bien. Mais bon, jetez quand même un coup d'oeil sur le dernier gag présenté en galerie... ça y'est? Bon, si vous avez aimé ce gag, achetez "Tartine de clous", sinon tant pis!
Les dessins de F'murr sont à mon goût moins bons que dans l'autre série soulignée au début de l'avis, mais bon... génial quand même!
Mon avis sur Peter Pan
Cette BD m'a beaucoup plu par son graphisme et l'originalité de l'histoire. Le détournement (néanmoins fidèle) du conte de Peter Pan en fable pour adulte mêlant cruauté, humour, tendresse, cynisme est tout à fait réussi. Tous les fondamentaux du conte sont là (le crocodile tic-tac, l'envol de Peter Pan et des enfants, les indiens, etc..) mais tout cela se mêle tout naturellement à une cruauté et un cynisme très surprenant sur des éléments inattendus (cruauté de la fée clochette, etc...)
Très jolie fable, à lire absolument
Petite devinette : qui est Jack The Ripper ?
Surprenant !
La couverture de l'album ne laisse en rien présager de son contenu. Hormis sur le plan graphique. La mangaka Fumiyo Kouno a bel et bien un style "naïf", printanier, presque à l'état d'ébauche. A tel point que ses personnages ont tous l'air d'enfants. Mais ce choix n'est peut-être pas étonnant, puisque face à la mort, nous sommes tous impuissants, fragiles et, parfois, indécis. Dix ans après la bombe, les habitants survivants font comme si de rien n'était, ils veulent, malgré la malédiction qui les poursuit, plutôt que survivre, tout simplement vivre, jouir de l'existence. Ainsi Minami trouve-t-elle l'amour avec un gentil collègue, sa mère reprend-elle espoir en l'avenir... Pourtant l'horreur est là. Quand Minami ferme les yeux, elle revoit la rivière charriant des centaines, des milliers de cadavres, elle revoit sa mère gonflant comme une baudruche dans un abri de fortune juste après le bombardement, ces corps qui jonchaient les rues, et qu'elle enjambait sans plus même les voir au bout de quelques jours...
L'horreur est également présente dans la seconde histoire, qui donne son nom à l'album, où une jeune fille suit son père au travers des fantômes du passé d'Hiroshima...
Difficile de rester insensible à tout ça. L'émotion submerge rapidement le lecteur, qui suit les calvaires de ces deux jeunes filles. Mais le tableau n'est cependant pas tout noir. L'humour est présent par petites touches, fines, légères, comme une brise qui fait bruisser les cerisiers d'Hiroshima. La mort n'a pas tout anéanti, il faut continuer à vivre malgré tout...
Une très belle histoire dramatique contée d’une main de maître. Les dessins en noir et blanc accentuent vraiment l’atmosphère qui se dégage de ce récit qui traite bien sûr des difficultés d’intégration que peuvent éprouver certaines personnes lorsqu’ils décident d’apporter leur pierre à un édifice qui ne les désire pas à priori, mais c’est avant tout une très belle histoire d’amour et une véritable leçon de vie.
Si Pagnol avait été auteur de BD, il aurait peut-être écrit Erminio le milanais.
Bravo
D’abord, merci à Bdthèque car, sans ce site, je n’aurais jamais eu l’envie d’acheter cette série, qui est absolument géniale !!!
Que du délirant et du très bon !!! Le premier tome « La chemise de la nuit » m’a vraiment plu. D’abord, les personnages comme les lutins ou les brous sont vraiment sympas. Ensuite, j’aime bien le personnage principal Hyacinthe, et quand il se transforme en justicier nocturne. Et enfin, il y a des petits détails vraiment irrésistibles, comme la pipe du bon Dieu et les tabacs spéciaux.
Les dessins de Blain n'ont pas l'air terrible à première vue, mais après un début où j'ai eu du mal, je suis tombé littéralement amoureux de ces dessins. C'est vrai que c'est un style particulier, mais bon personnellement j'aime beaucoup: les traits sont très nombreux, mais tellement bien ordonnés que le rendu est absolument magnifique. Et dans le tome -84, Blain arrive au sommet de son art: les décors, principalement ceux de villes, sont sublimes, les personnages très expressifs, bref, c'est super beau!
Les tomes 5 et 6 sont sortis presque coup sur coup, je me lance! J'ai acheté ce manga d'après les conseils avisés de ma libraire. N'accrochant pas immédiatement au dessin, j'ai hésité un long moment avant de me plonger tête baissée dans cette aventure tumultueuse du petit Ki-itchi.
Comme je l'ai déjà dit, le dessin ne m'a pas du tout séduit. Je le trouve assez grossier, trouble, inégal... ce qui, à vrai dire, pourrait très bien être des qualités dans certains contextes! Et d'ailleurs, ça l'est. Dans les moments intenses, dans lesquels le dessinateur exprime une rare violence intérieure et émotionnelle, ça fonctionne très bien.
Par contre, ce qui m'a emballé, c'est l'histoire de ce gamin qui frappé de plein fouet par le destin développe une faculté de survie pour le moins surprenante. Je ne saurais pas dire exactement comment cette histoire a su m'agripper. Ce n'est sûrement pas la mise en page ou la qualité du papier, peut-être le sujet, le rythme narratif...
Cette série est à conseiller, car elle se distingue fortement du genre. Toutefois, je m'inquiète : On m'avait dit que la série serait complète après le 4ème ou 5ème tome. Alors QUID?
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Là où dansent les morts
Un très joli diptyque, à mi-chemin entre l'enquête policière et le western moderne. On est de suite immergé dans l'ambiance des tribus amérindiennes, avec de nombreux clins d'oeil au passé torturé de ce peuple, aux croyances et rites anciens, etc. L'enquête policière tient aussi tout à fait la route avec un policier navajo taciturne et philosophe, pisteur à ses heures, comme dans un bon western, des personnages secondaires très bien exploités, un dénouement surprenant, que je qualifierais d'intéressant. Côté dessin, quelques erreurs de proportions m'ont un peu surpris, mais dans l'ensemble, le graphisme colle très bien à l'ambiance générale. Vraiment une très bonne adaptation, qui m'a tout de suite donné envie de lire un roman de Tony Hillerman.
Les Démons d'Alexia
J'ai dans les mains le troisième tome des Démons d'Alexia. Les critiques précédentes ne portaient que sur le premier tome (sauf une) et restaient un peu sur leurs réserves. Maintenant que l'histoire s'est développée, je peux franchement dire que c'est une grande série ! Le dessin est nickel, du Dupuis propre et clair, au trait nerveux (en effet ça fait penser à du Mic Mac Adam). Le point fort, c'est le scenario ! Intrigué au premier tome, gravement accroché au second tome, définitivement perdu au troisième. C'est pour moi une BD culte, et j'achèterai les suivants sans réfléchir. L'intrigue est beaucoup plus complexe qu'il n'y parait et elle est distillée avec maestria ! N'hésitez pas !
Le Scorpion
"Le Scorpion", le destin a posé sa marque… Desberg nous raconte une formidable aventure de cape et d’épées avec une pointe d’ésotérisme et de complot politico-religieux. Au 18ème siècle, quand l’église et le Vatican sombre dans la cupidité, le crime et la luxure, un héros romanesque fait face: le Scorpion. Il est fort, intelligent, beau, et tombeur, à l’image d’un Jean Marais de la grande époque. La bohémienne est rusée, espiègle, sauvage et ravissante. Le cardinale est sans pitié et diabolique. Tout ça est très caricatural, mais pour moi, c’est exploité dans le bon sens et ça sert parfaitement le scénario. Oui, cette histoire et ces personnages n’ont rien d’innovent mais c’est fabuleusement plaisant à lire, les albums s’enchaînent les uns derrière les autres, je me suis fait les 6 tomes parus en un week-end sans voir l’horloge tournée. C’est du très très bon divertissement, avec des rebondissements habilement placés, qui n’ont pas manqué d’alimenter mon intérêt pour la série. Les dessins et les couleurs de Marini sont tout bonnement magnifiques. Chaque case est un tableau de maître. J’aime beaucoup ce style qui consiste à mettre en évidence le premier plan de façon classique (encrage et couleur) tandis que le fond, lui ressemble plus à une peinture (couleur directe). Les personnages sont très réussis, les décors et les paysages sont sublimes. L’auteur a une parfaite maîtrise des mouvements. Les couleurs sont parfaites, ce rouge et ce bleu si caractéristique, du grand art...
La Métaphore du Papillon
Maîtriser le temps qui s’égraine, sujet passionnant s’il en est et déjà traité en bd avec plus ou moins de réussite (Phenomenum, Les mesures du temps). Mais n’existerait-il pas une autre utopie qui susciterait une égale convoitise... comme prévoir les événements les plus improbables, voire même interférer avec le hasard et prendre son contrôle ? C’est dans cette dernière voie que nous emmène "la métaphore du papillon". Mais un bon sujet ne suffit pas pour faire une bonne bd, faut-il encore qu’il soit traité efficacement... ce qui semble être le cas pour le moment. En effet, la trame originale du récit est appuyée par une narration rythmée qui garde le lecteur en haleine. Malheureusement, le découpage dynamique du récit est gâché par un graphisme assez moyen.
Tartine de clous
Génial!!! Comme Le génie des alpages, une bd archi-délirante et surtout, qui m'a fait vraiment rire! Le gag du renard et de Brahms qui lui fait écrouler sa maison est génial, et il revient souvent à toutes les sauces (même si Brahms veut que ça soit un igloo). Bien sur, c'est de l'humour non-sens, tout le monde n'aime pas et je le comprends très bien. Mais bon, jetez quand même un coup d'oeil sur le dernier gag présenté en galerie... ça y'est? Bon, si vous avez aimé ce gag, achetez "Tartine de clous", sinon tant pis! Les dessins de F'murr sont à mon goût moins bons que dans l'autre série soulignée au début de l'avis, mais bon... génial quand même!
Peter Pan
Mon avis sur Peter Pan Cette BD m'a beaucoup plu par son graphisme et l'originalité de l'histoire. Le détournement (néanmoins fidèle) du conte de Peter Pan en fable pour adulte mêlant cruauté, humour, tendresse, cynisme est tout à fait réussi. Tous les fondamentaux du conte sont là (le crocodile tic-tac, l'envol de Peter Pan et des enfants, les indiens, etc..) mais tout cela se mêle tout naturellement à une cruauté et un cynisme très surprenant sur des éléments inattendus (cruauté de la fée clochette, etc...) Très jolie fable, à lire absolument Petite devinette : qui est Jack The Ripper ?
Le Pays des Cerisiers
Surprenant ! La couverture de l'album ne laisse en rien présager de son contenu. Hormis sur le plan graphique. La mangaka Fumiyo Kouno a bel et bien un style "naïf", printanier, presque à l'état d'ébauche. A tel point que ses personnages ont tous l'air d'enfants. Mais ce choix n'est peut-être pas étonnant, puisque face à la mort, nous sommes tous impuissants, fragiles et, parfois, indécis. Dix ans après la bombe, les habitants survivants font comme si de rien n'était, ils veulent, malgré la malédiction qui les poursuit, plutôt que survivre, tout simplement vivre, jouir de l'existence. Ainsi Minami trouve-t-elle l'amour avec un gentil collègue, sa mère reprend-elle espoir en l'avenir... Pourtant l'horreur est là. Quand Minami ferme les yeux, elle revoit la rivière charriant des centaines, des milliers de cadavres, elle revoit sa mère gonflant comme une baudruche dans un abri de fortune juste après le bombardement, ces corps qui jonchaient les rues, et qu'elle enjambait sans plus même les voir au bout de quelques jours... L'horreur est également présente dans la seconde histoire, qui donne son nom à l'album, où une jeune fille suit son père au travers des fantômes du passé d'Hiroshima... Difficile de rester insensible à tout ça. L'émotion submerge rapidement le lecteur, qui suit les calvaires de ces deux jeunes filles. Mais le tableau n'est cependant pas tout noir. L'humour est présent par petites touches, fines, légères, comme une brise qui fait bruisser les cerisiers d'Hiroshima. La mort n'a pas tout anéanti, il faut continuer à vivre malgré tout...
Erminio le Milanais
Une très belle histoire dramatique contée d’une main de maître. Les dessins en noir et blanc accentuent vraiment l’atmosphère qui se dégage de ce récit qui traite bien sûr des difficultés d’intégration que peuvent éprouver certaines personnes lorsqu’ils décident d’apporter leur pierre à un édifice qui ne les désire pas à priori, mais c’est avant tout une très belle histoire d’amour et une véritable leçon de vie. Si Pagnol avait été auteur de BD, il aurait peut-être écrit Erminio le milanais. Bravo
Donjon Potron-minet
D’abord, merci à Bdthèque car, sans ce site, je n’aurais jamais eu l’envie d’acheter cette série, qui est absolument géniale !!! Que du délirant et du très bon !!! Le premier tome « La chemise de la nuit » m’a vraiment plu. D’abord, les personnages comme les lutins ou les brous sont vraiment sympas. Ensuite, j’aime bien le personnage principal Hyacinthe, et quand il se transforme en justicier nocturne. Et enfin, il y a des petits détails vraiment irrésistibles, comme la pipe du bon Dieu et les tabacs spéciaux. Les dessins de Blain n'ont pas l'air terrible à première vue, mais après un début où j'ai eu du mal, je suis tombé littéralement amoureux de ces dessins. C'est vrai que c'est un style particulier, mais bon personnellement j'aime beaucoup: les traits sont très nombreux, mais tellement bien ordonnés que le rendu est absolument magnifique. Et dans le tome -84, Blain arrive au sommet de son art: les décors, principalement ceux de villes, sont sublimes, les personnages très expressifs, bref, c'est super beau!
Ki-itchi
Les tomes 5 et 6 sont sortis presque coup sur coup, je me lance! J'ai acheté ce manga d'après les conseils avisés de ma libraire. N'accrochant pas immédiatement au dessin, j'ai hésité un long moment avant de me plonger tête baissée dans cette aventure tumultueuse du petit Ki-itchi. Comme je l'ai déjà dit, le dessin ne m'a pas du tout séduit. Je le trouve assez grossier, trouble, inégal... ce qui, à vrai dire, pourrait très bien être des qualités dans certains contextes! Et d'ailleurs, ça l'est. Dans les moments intenses, dans lesquels le dessinateur exprime une rare violence intérieure et émotionnelle, ça fonctionne très bien. Par contre, ce qui m'a emballé, c'est l'histoire de ce gamin qui frappé de plein fouet par le destin développe une faculté de survie pour le moins surprenante. Je ne saurais pas dire exactement comment cette histoire a su m'agripper. Ce n'est sûrement pas la mise en page ou la qualité du papier, peut-être le sujet, le rythme narratif... Cette série est à conseiller, car elle se distingue fortement du genre. Toutefois, je m'inquiète : On m'avait dit que la série serait complète après le 4ème ou 5ème tome. Alors QUID?