Les derniers avis (8407 avis)

Par BEYLARD
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Ruistre
Le Ruistre

Cette série mérite la note maximum. Dessins, couleurs, textes, scénario, réalisme des moeurs de l'époque, tout est parfait. Bravo !!! Et vivement la suite. J'ai déjà lu plusieurs fois les 2 premiers tomes et dès les premières pages on est littéralement transportés au moyen âge, c'est le mariage parfait de la BD et de l'Histoire pour ceux qui comme moi sont passionnés des 2. Que dire de plus...

30/04/2008 (MAJ le 30/04/2008) (modifier)
Par Ems
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Alex Clément est mort
Alex Clément est mort

Une excellente découverte suite à un emprunt "à l'aveugle" à la bibliothèque. J'ai vraiment aimé ce one shot pour son dessin magnifique en nuances de gris, pour son scénario superbement découpé et maîtrisé de bout en bout, pour l'ambiance, les personnages différents et pourtant si complémentaires, etc.... En lisant cette BD je voyais presqu'un film tant c'est bien ficelé. Une adaptation serait assez facile mais je pense qu'il faudrait éviter la couleur pour conserver le charme de ce thriller où la manipulation et la psychologie des personnages sont des atouts premiers. Je m'étonne de ne pas avoir entendu parler de cette BD auparavant !!! Autre atout non négligeable : 128 pages, ça permet de bien développer l'intrigue et de mettre en place les personnages comme il se faut. Je conseille vivement la lecture.

30/04/2008 (modifier)
Par Cassidy
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série La Face karchée de Sarkozy
La Face karchée de Sarkozy

S'attaquer sérieusement à Nicolas Sarkozy est devenu risqué : entre un livre qui était imprimé et prêt à sortir, et que son éditeur a finalement dû pilonner suite aux menaces de Monsieur le Ministre, et un autre dont les auteurs n'ont pu faire aucune promo dans les médias parce que ce même ministre a prévenu toutes les radios et télés que ceux qui les recevraient pour les laisser faire de la pub à leur bouquin anti-Sarko auraient des sérieux comptes à rendre, il n'y a plus guère que Charlie Hebdo qui peut se permettre d'imprimer de méchantes choses sur ce petit homme. Il faut dire que Charlie, c'est des rigolos, et le peuple n'aime pas qu'on embête ses rigolos, alors que faire taire des journalistes, ça peut se faire discrètement et sans vagues. Du coup, brillante idée qu'a eu Philippe Cohen : plutôt qu'un livre sérieux qui aurait été censuré ou passé sous silence, il a fait publier les fruits de son enquête sur le phénomène Sarko sous forme de BD d'anticipation (puisque ça se passe en 2098 ) comico-satirique illustrée par un dessinateur de Charlie. Voir qu'on en est arrivé là, c'est un peu triste quand même pour qui est attaché à la liberté d'expression, mais ça fait néanmoins plaisir de voir que, grâce à cette petite ruse, le bouquin est en vente libre jusque dans les maisons de la presse qui doivent le prendre pour un aimable recueil de petits dessins d'humour à la Plantu, et non une violente charge, très sérieusement documentée, contre le Napoléon de Neuilly. Et puis il faut bien le reconnaître : pour un gros branleur irresponsable comme moi, qui en temps normal ne suit l'actualité politique que d'assez loin et ne se donnera jamais la peine de lire un vrai livre sérieux sur le sujet, le média BD est idéal. Son enfance, sa scolarité, ses échecs, ses coups de poignard dans le dos, tout est passé au crible (parfois un peu rapidement c'est vrai), et si l'album contient une bonne dose d'humour, ce n'est pas de la caricature ou de l'invention : c'est un documentaire, qui relate des faits authentiques, cite des propos véridiques, analyse le "phénomène" sans en rajouter. Alors évidemment, c'est quand même clairement anti-sarko, et donc pas toujours impartial. Il y a beaucoup de faits, et peu d'extrapolation, mais il y a parfois une façon un peu limite de présenter certains faits. Ainsi par exemple certains hommes politiques condamnés pour fraudes diverses et variées semblent presque absous de leurs méfaits par Cohen, Malka et Riss, sous prétexte que c'est Sarko qui les a dénoncés pour se débarrasser d'eux en tant que rivaux. Faut pas déconner : ce n'est pas parce que celui qui les a dénoncés a agi par intérêt personnel plutôt que par souci de justice qu'ils n'étaient pas, à la base, coupables de toutes façons ! Et c'est un exemple, mais c'est avec ce genre de choses que le livre risque de ne prêcher qu'à des convertis. Je serai bien le dernier à défendre le personnage, mais le présenter comme un nain d'intelligence médiocre, mais tout à fait diabolique et doté d'aussi peu de scrupules que de convictions réelles, et dont toutes les réussites sont basées sur des coups fourrés, peut apparaître un peu "facile". Du coup, il est à craindre que ceux qui s'apprêtent à voter pour lui, loin de se dire "Ah oui quand même il est dangereux à ce point, ce type, finalement je vais réfléchir avant de le prendre comme président", voient le bouquin comme de la grosse déconnade ou de la vulgaire diffamation. Cela étant dit, personnellement, ça m'a passionné, et pourtant à la base je suis pas super porté sur les documentaires et surtout pas en BD. C'est souvent drôle, parfois effrayant, toujours instructif. On a beau se douter que la politique est un monde de chacals, le parcours et le personnage présentés par cet album laissent pantois. Une lecture fortement conseillée avant d'aller mettre votre bulletin dans l'urne. MISE A JOUR du 29/07/07 : la suite, Sarko 1er, sent en revanche le bouquin bâclé à la va-vite pour surfer sur la vague du succès du 1er livre (et l'actualité). Sans être mauvais, le livre est très court et n'apprend rien de vraiment nouveau à qui aura un peu suivi la campagne présidentielle. Je ne baisse pas la note générale mais l'achat du tome 2 est assez superflu à mes yeux.

11/01/2007 (MAJ le 30/04/2008) (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Dans les cordes
Dans les cordes

Une BD sympathique, qui ouvre un nouveau style chez les Enfants rouges. Rompant avec les récits intimistes que j'ai pu lire jusqu'à présent, "Dans les cordes" propose des petits récits nerveux, dynamiques, dans des milieux un peu louches. Des personnages un peu à la marge, une situation qui les met en péril, puis un renversement de situation final, tels sont les éléments communs de ces trois récits. Chacun est illustré par un dessinateur (ou illustrateur, dans le cas de Soluto) différent, chacun apportant sa vision particulière de l'univers particulier d'Incardona. Comme je l'ai dit, ce sont des récits à l'ambiance un peu glauque, mais la narration est très réussie, particulièrement dans la dernière histoire, qui se présente sous forme de nouvelle illustrée. J'ai eu un peu de mal avec la construction de Mariolle, où le commentaire jouxte le dessin classique. L'ancrage dans le temps des nouvelles permet de leur donner plus de force, les rendant vraiment prenantes. Attention à la maquette, qui peut faire penser à la collection Contrebande chez Delcourt ou KSTR.

30/04/2008 (modifier)
Par oliv
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série L'Enfant de l'Orage
L'Enfant de l'Orage

Histoire sympa, dessins excellents, très bonne coloration, je n'ai pas grand chose à dire de négatif sur cette série... si ce n'est que j'aimerais bien qu'elle continue !! En fait je poste ce mot en forme de "coup de gueule", en effet souvent certaines séries s'arrêtent parce qu'elles ont peu de succès, je ne sais pas si c'est le cas pour celle-ci, mais depuis le 1er tome en 2003, ce ne serait pas mal qu'il y ait un tome 3 ?! non ?... si quelqu'un m'entend... Allez, amitiés bédèsques. oliv.

30/04/2008 (modifier)
Par Erik
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Journal de mon père
Le Journal de mon père

BD en noir et blanc réalisé par Jiro Taniguchi que j’ai découvert grâce à ma lecture de Quartier lointain. Quelle ne fut pas ma stupéfaction devant la découverte de ce second chef d’œuvre ! Yoichi Yamashit travaille à Tokyo. Apprenant la mort de son père, il revient après une très longue absence à Tottori, la ville qui l'a vu grandir. Au cours d'une veillée funèbre, le passé des années 50 et 60 resurgit : l'incendie qui a ravagé la ville et la maison familiale, le dur labeur pour la reconstruction, le divorce de ses parents, ses souffrances d'enfant... Lors de cette veillée, chaque membre de la famille apporte un éclairage nouveau sur la personnalité de ce père que Yoichi tenait jusque-là pour responsable du désastre familial. Le fils réalise finalement, mais trop tard, qu'il a sans doute été le seul responsable de leur douloureuse incompréhension. J’aime le style de l’auteur, la profondeur de ses personnages sensibles et touchant. On vit intensément dans la peau du personnage central tout en découvrant les traditions japonaises. C’est du grand art ! Sublime dans tous les sens du terme ! Même le trait du dessin permet de décalquer les émotions ressenties par les personnages. Jamais encore une BD ne m’avait laissé échapper quelques larmes.:((Cela renvoi incontestablement à des moments de vie que nous pourrions personnellement vivre. Note Dessin : 4.5/5 – Note Scénario : 5/5 – Note Globale : 4.75/5

14/02/2007 (MAJ le 29/04/2008) (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Mon Gras et moi
Mon Gras et moi

J'avais entendu parler du fameux blog d'une grosse, encore un phénomène internet. J'étais allé voir, et j'avais bien aimé le ton décalé, sans concession, mais aussi rempli d'humour de Gally. Et puis les éditions Diantre !, chez qui elle a publié récemment Sale morveuse !, ont emporté le morceau pour la publier. Pour notre plus grand plaisir. Pourquoi parler de plaisir si on est devant un album disponible gratuitement sur internet ? Parce que ce n'est justement pas le cas ! plus de la moitié des planches sont inédites, et l'on a droit en bonus à 3 pages réalisées par le compagnon de Gally, Obion (qui travaille sur "Donjon" après avoir réalisé Le Déserteur, par exemple). L'ensemble des planches est réalisé en trois couleurs : noir, blanc, et rose. mais ce n'est pas un rose sirupeux, qui eût pu donner des envies de vomir au lectorat. Non, c'est un rose assez atténué, très agréable. Gally nous raconte donc ses soucis de poids, et c'est souvent assez drôle, mais aussi plutôt attendrissant par moments. Surtout ses anecdotes ont le goût du vécu (comme par exemple la peur viscérale du regard des autres), même si à mon avis elle extrapole certaines situations. C'est fin, intelligent, et on ne s'ennuie pas du tout à la lecture, puisque l'auteur a un style très sûr, clair, et fortement lisible. A déguster à toute heure.

29/04/2008 (modifier)
Par Chelmi
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Du plomb dans la tête
Du plomb dans la tête

J’ai découvert "Du plomb dans la tête" un peu par hasard... Les petites intégrales Casterman me font de l’œil. Je feuillette celle-ci. Je ne suis pas plus emballé que ça par le graphisme, mais le titre finalement assez anodin, attire tout de même mon attention. Et je ne sais pas pourquoi, chose que je fais rarement en librairie, je lis assidument les dix premières pages. Le ton est tout de suite donné : deux tueurs professionnels discutent pompes à deux milles dollars et merde de chien, le dialogue est décalé, les répliques sont cinglantes et assez jouissives. On dirait du Tarantino, et moi, le -tarantinesque- j’adore ça, bref j’achète... ... Et je ne regrette pas car le scénario de Matz est excellent, tout à fait dans le ton de ma première impression et vraiment bien ficelé. Au-delà de cette ambiance Pulp fiction, on a droit à un bon polar noir rondement mené, et des personnages stéréotypés mais c’est le genre qui veut ça. Flingueurs philosophes de bas étages, flics plus ou moins intègres, politiciens véreux, et journalistes ambitieux, voilà la brochette de personnages qui peuplent cette histoire qui ne donne pas dans le politiquement correct. J’ai eu un peu peur au milieu du tome 2, aux vues de la tournure des évènements. Fausse alerte, la série négocie un virage avec l’association contre-nature de circonstance de deux personnages, mais finalement l’intrigue y gagne en intérêt. Côté illustration, comme je l’ai déjà évoqué au début, je ne suis pas spécialement séduit par le dessin réaliste de Wilson. Je trouve son encrage trop épais. En revanche, son découpage est vraiment efficace, très énergique avec une lisibilité très agréable. Mais finalement, ce que j’aime le moins, ce sont les couleurs numériques de Blythe : trop brillantes et lisses, pas assez rugueuses à mon goût. Ce n’est pas moche mais très quelconque, ça manque de caractère pour un tel récit.

29/04/2008 (MAJ le 29/04/2008) (modifier)
Par pol
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Jazz Maynard
Jazz Maynard

Après la lecture du tome 1, j’avais été un peu déçu et mis seulement 3/5. La narration et ses différents Flashes-back m’avait un peu gêné. J’avais conclu mon avis par : Une première impression mitigée mais qui évoluera sans aucun doute (en mieux ou en pire) avec la suite, que j’attends quand même avec impatience. Avec la sortie du tome 2, j’en ai profité pour relire le tome 1 et le moins qu’on puisse dire c’est que j’ai un avis bien plus enthousiaste ! J’ai vraiment accroché. Plus de gêne avec les flashes-back, j’ai mieux compris l’histoire, j’ai bien cerné tous les personnages et l’intrigue se révèle super prenante. Il y a effectivement un coté Tarantino dans cette série. Le dessin et la colorisation frappent par leur originalité, bref que du bon. Il ne faut parfois pas s’arrêter à une première impression.

27/12/2007 (MAJ le 29/04/2008) (modifier)
Par Chelmi
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série La Caste des Méta-barons
La Caste des Méta-barons

"La caste des Méta-Barons" de pères en fils... J’ai pris un grand plaisir à suive cette saga galactique d’aventures épiques en suivant l’arbre généalogique des Méta-Barons chapitre par chapitre ; et ce, en dépit de tous les défauts assez flagrants de la narration de l’histoire scénarisé par Jodorowsky: trop bavard, des dialogues poussifs, des personnages caricaturaux, une mise en scène théâtrale, des retournements de situation et des coups du sort faciles. Mais cependant, oui, j’ai adoré, si bien que je me suis fait l’intégrale des 8 tomes en une après-midi. La plupart de ces points m’aurait normalement un peu refroidit ; mais ici, ils font parti d’un tout qui donne vie à un ton et un univers à part auxquels on ne reste pas indifférent. Les aventures ne sont pas particulièrement palpitantes mais la chute de chaque tome appelle viscéralement la suite. Pour moi, c’est une série à part dont la force réside principalement dans l’univers mis en place et cet espèce de lyrisme singulier auquel on adhère ou pas. Bref, une série pas facile à conseiller même si elle mérite amplement qu’on s’y intéresse au moins pour se faire une opinion. Côté dessin, le travail de Gimenez est très chouette, et ses couleurs sont magnifiques. Il a un style réaliste avec un trait très fin et une palette de couleurs froides qui sied parfaitement à l’ambiance de la série. Ces personnages sont sévères voire quelques fois grimaçants, mais ça va de paire avec le côté poussif du scénario. Les différents bestiaires, technologies et mondes sont bien pensés et très réussis. Autant le scénar peut porter à discutions, autant les illustrations mettront tout le monde d’accord, car même si on n’est pas fan du style, on ne peut que constater ses qualités.

29/04/2008 (modifier)