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Couverture de la série Les enquêtes d'Andrew Barrymore
Les enquêtes d'Andrew Barrymore

1er acte : Et bien, en voilà une chouette surprise ! La couverture ne paie pas de mine, même si j’aime cette présentation à l’ancienne (ben oui, on ne se refait pas). Et puis, avec un titre pareil, on se doute de ce sur quoi on va tomber. Et, effectivement, pas de surprise à ce niveau, on a bien droit à une enquête policière dans un univers de far-west. La recette n’est pas des plus originales avec cet adjoint « qui vient de la ville » et qui débarque à Plouc-town (enfin, Old Creek Town, dans le cas présent), petit village dont les personnes influentes sont immédiatement identifiables. D’un autre côté, c’est le genre d’univers que j’apprécie et pour peu que les personnages soient sympathiques, que l’enquête soit originale et joliment menée avec fausses pistes à la clé, qu’il y ait de l’humour, que la galerie des personnages soit intelligemment diversifiée, je me laisse alors facilement convaincre. Je suis convaincu. Ce qui est évident au début, et parait même trop facile, devient en cours d’enquête matière à suspicion. L’humour est continuellement présent sans que l’on puisse parler de gags. La galerie des personnages est très variée (et très classique, les auteurs allant jusqu’à intégrer dans l’histoire un jeune gamin futé qui vient au secours du héros). Et puis, surtout, ce scénario ne cesse de rebondir. Je me méfiais quelque peu du dessin … et puis, non, ce trait moderne, nerveux mais pas trop, usant de la hachure tout en gardant un style clair a même plutôt tendance à me plaire. Un bon premier album, prometteur. Reste à espérer que les auteurs continueront à faire montre d’autant de dynamisme et d’originalité pour que la suite s’avère toujours aussi intéressante. 2ème acte : Décidément, j’aime bien cette série ! Après un premier tome qui m’avait plu par son ton et séduit par son art d’accommoder l’adage selon lequel « il ne faut pas se fier aux apparences », ce deuxième opus est parvenu, à nouveau, à me plaire et à me surprendre. Le ton est toujours aussi bonhomme. Les personnages sont sympathiques et même les méchants ne sont pas foncièrement mauvais. Si vous cherchez une série cynique ou caustique, passez votre chemin. Andrew Barrymore a un petit côté Jérome K Jérome Bloche qui me plait. L’humour a beau être gentil et conventionnel, il est néanmoins présent et, dans ce deuxième tome, une petite fleur m’aura bien fait rire ! L’album est riche. On est loin de la planche à trois cases sans textes mais il n’y a pas surabondance de textes non plus. C’est le parfait équilibre pour moi. Les auteurs sèment quelques indices qui nous permettent de jouer à l’apprenti détective et qui leur permettent… de nous envoyer sur de fausses pistes. Surtout, et j’espère que cette qualité perdurera, il y a dans ces deux enquêtes une manière de jouer sur les évidences qui rafraichit le genre policier. J’en suis à un point tel qu’avec cette série je n’ose me fier aux apparences de peur d’avoir raison… ou pas. 3ème acte : Ce troisième tome, contrairement aux précédents n’offre une enquête qu’en guise de prétexte. En effet, les auteurs profitent surtout de ces planches pour nous révéler une partie du passé d’Andrew. L’ensemble est toujours agréable à lire avec de petites touches d’humour à gauche et à droite et un héros touchant dans sa fragilité (décidemment, la comparaison avec Jerôme K Jérôme Bloche ne cesse de se confirmer). C’eut été un tome transitionnel parfait… si la série avait continué. Malheureusement, faute de succès, ce troisième tome est le dernier. N’empêche ! Je pense encore souvent relire ces trois tomes tant je me suis attaché aux multiples personnages présents, tant j’ai apprécié l’absence de manichéisme (aucun acteur n’est tout blanc ou tout noir), tant le trait de Roderic Valambois a su me séduire.

06/09/2010 (MAJ le 04/09/2012) (modifier)
Couverture de la série Paul à Québec
Paul à Québec

Quand je lis Paul, le dessin disparaît, je ne vois que son expression, la justesse des émotions exprimées, les personnages finement saisis, des petites inventions de rien pour rendre avec humour les petites choses de tous les jours. La série souligne dans notre quotidien tout ce que nous voyons ou vivons mal, parce qu'on ne peut pas s'y attarder ou parce qu'on n'y fait pas attention sur le coup ; l'auteur lui les fige dans ses cases, ces moments précieux. Je ne lis pas Paul, je le vis. Paul à Québec est le mieux structuré des albums que j'ai lu, tournant autour de la mort, avançant tranquillement vers un final où on touche Dieu du bout des yeux. Un chef d'oeuvre.

03/09/2012 (modifier)
Par pol
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Lorna
Lorna

Cet album est une petite merveille. C’est à ce jour le meilleur de Bruno, qui en plus des dessins signe également le scénario. Il nous livre un bon gros délire déjanté en 150 pages. Son dessin au style inimitable est un vrai régal. L’histoire est loufoque à souhait et lui permet de se lâcher et de se faire plaisir dans les illustrations. Et pour ça il est très fort. On trouve de tout : des personnages hauts en couleur, comme une star du porno ou des scientifiques en blouse de recherche, mais aussi des monstres, des bagnoles, des parodies d’affiches de films de cul. Bref tout et n’importe quoi. Mais l’essentiel est que ce bon gros délire se tient. Car voilà le tour de force, offrir au lecteur une histoire improbable, mais dans laquelle on plonge pleinement et qui séduit le lecteur dès les premières pages. Voire même dès la couverture, car la jaquette autour de l’album cache un poster de Big Boobs Hospital, un film pour adulte … Bien sûr, tout le monde n’accrochera pas à ce délire. C’est assez trash, parfois grossier, parfois sexuellement explicite, parfois tout ça en même temps. Mais moi je me suis régalé. C’est décalé, c’est drôle, c’est un truc qu’on a jamais lu et qui surprend régulièrement tout au long de la lecture. L’auteur nous embarque avec lui dans son délire. Il pourrait se passer n’importe quoi, on y croirait. Si par exemple une femme robot extraterrestre de 40 mètres de haut débarquait au milieu de l’histoire ça ne choquerait même pas. Bref un album qui ne se lit pas, mais un album qui se déguste page après page. Chaudement recommandé. J’attends de le relire pour voir s’il ne mérite pas 5 étoiles.

03/09/2012 (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Havre
Havre

Le roman graphique post-apocalyptique est un sous-genre aux frontières mouvantes, où il est facile de s’enliser ; mais il y a aussi des exemples de belle réussite, comme Walking Dead. Sans être du niveau de celui-ci, Havre constitue une belle et réelle surprise. D’abord parce qu’il est écrit par Isabelle Bauthian, qui n’avait jusque-là réalisé que deux albums, dans des genres différents, même si l’éphémère Anathème touchait au fantastique. Havre constitue une évolution remarquable. D’abord de par son ampleur. Certes, l’intrigue se passe dans un désert post-apocalyptique (post-atomique ?), mais elle implique plusieurs personnages aux personnalités très marquées, mais aussi des pouvoirs mentaux aussi diversifiés que balisés. Ces pouvoirs vont bien sûr impliquer fortement les relations entre les personnages. Même si le récit va se concentrer sur quelques personnages, les plus intrigants, à savoir les monstres, vont faire l’objet d’une nouvelle à la fin du premier album. Le second tome nous emmène dans un cadre différent, puisque nos héros arrivent dans une communauté. A charge pour eux de se trouver une place, au sein de ce groupe où des factions se créent pour contrôler des rednecks. Ce second tome est forcément plus bavard, moins centré sur l'action. je n'ai pas trouvé toutes les conversations bien menées, certaine sauraient peut-être gagné à avoir plus de clarté, de simplicité. Isabelle Bauthian densifie un peu plus son récit, l'éloignant un peu du survival pour l'emmener vers une étude de moeurs (enfin, tout est relatif, on reste dans un contexte post-apocalyptique). La fin du second tome amène une nouvelle dimension, et le troisième apportera quelques précisions quant à l'origine du cataclysme. Il s'agit d'une origine cynique, et on ne pouvait pas en attendre moins de la part d'un récit dont il est parsemé. Cependant la fin propose, outre, une scène "définitive", une ouverture vers l'espoir. Un petit mot par rapport aux personnages ; aucun n'est tout blanc ou tout noir, on sent qu'ils ont tous, du moins les personnages principaux, une fêlure, une blessure qu'ils comblent à leur façon. Aucun ne porte de nom, ils sont plus à rapprocher des "caractères" que de véritables personnages de fiction. Cela donne une portée universelle à l'histoire, ambition plutôt bien remplie. De même, ceux qui ont des pouvoirs particuliers ne les utilisent pas à tort et à travers, mais seulement lorsqu'ils sont acculés ou pour satisfaire leurs besoins particuliers. Il y a déjà de la recherche dans les cadrages, le découpage est lui aussi réussi. L’encrage a réussi à gommer certaines hésitations que j’avais cru discerner dans les crayonnés. Certes, il y a encore des choses à corriger, comme ces corps humains extrêmement minces sur certaines vues de face, ou des cases encore hésitantes (peut-être pas révisées par la dessinatrice ou son éditeur) ; les ambiances, les lumières sont bien posées, par contre. Le tome 3 propose une belle évolution, on sent que la jeune dessinatrice progresse à grands pas. Une réussite incontestable.

21/03/2010 (MAJ le 02/09/2012) (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série L'Or et le Sang
L'Or et le Sang

J'ai été véritablement bluffé par les trois premiers tomes de cette série. C'est un peu l'occasion qui a fait le larron, une séance de dédicace pas trop loin de chez moi, les bonnes notes sur bdtheque, et hop ! En feuilletant l'album je trouvais le dessin un peu étrange, "pas fini", brouillon... Mais à la lecture le sentiment change du tout au tout. Comme dans Magasin général, le mariage entre les storyboards de Bedouel et l'encrage et la minutie de Merwan Chabane est une excellente idée... C'est d'une efficacité assez incroyable par moments. La scène du pilonnage du trou d'obus m'a laissé sans voix. J'ai vraiment vu la séquence s'animer devant mes yeux... C'est du bon. La suite emmène nos deux compères sous d'autres cieux, et les transporter dans une autre dimension, celle de l'Histoire. Je n'ai pas pu lâcher le tome 3, stupéfait par l'audace narrative des deux coscenaristes. Cette histoire de hérisson alcoolique, quelle idée de génie ! D'ores et déjà un classique.

26/08/2010 (MAJ le 31/08/2012) (modifier)
Couverture de la série Minas Taurus
Minas Taurus

En couverture, un soldat grec, le regard injecté de sang tandis qu’un démon se reflète dans la lame de son glaive… et tout est dit… mais rien ne sera comme vous l’imaginez… Tout d’abord, la technique employée pour réaliser cette couverture diffère grandement de celle employée au sein même de l’album. En effet, David Cerqueira est à ranger dans la même mouvance qu’un Eric Liberge ou un Jean-Michel Ponzio. Comme eux, il emploie des décors issus de photographies et retouchés par ordinateur sur lesquels il « plaque » ses personnages. Je reprocherai toujours à ce procédé le manque de naturel qui en résulte, le côté figé des scènes d’action et cette désagréable impression d’avoir devant soi un « collage » et non une planche dessinée. Ceci dit, pour peu qu’on apprécie ce style, David Cerqueira maîtrise son sujet. Les personnages sont bien posés (ils ne semblent jamais flotter au-dessus du sol), les décors sont cohérents. Ce n’est donc pas à mon goût mais c’est bien fait. D’autant plus que Thomas Mosdi use intelligemment de la narration en voix off pour atténuer cette impression d’un dessin figé. Les dialogues, s’ils sont présents, passent souvent au second plan face à ce narratif et donc chaque case devient un instantané. Le côté décousu, le manque de fluidité qui découle souvent de l’emploi de ce type de technique est donc totalement annihilé grâce au savoir-faire du scénariste. Passons ensuite au thème même de la série. Si nous sommes bien dans la Grèce antique, comme nous le laissait croire la couverture, si le personnage présent sur celle-ci est bien un farouche guerrier et le héros de ces aventures, la série ne sera pas pour autant pleinement guerrière. En effet, nous découvrons le personnage alors qu’il a perdu la mémoire. Tout ce premier tome sera donc une quête d’identité nourrie par des souvenirs furtifs surgissant au gré des actes de notre héros. Cet emploi de l’amnésie est certes très classique (faut-il vous parler de XIII ou de Jonathan ?) mais bien maîtrisé. Le profil de Minas Taurus (puisque tel est son nom) s’enrichit à chaque souvenir et ne correspond pas, de prime abord, à celui auquel je m’attendais. Enfin, ce reflet démoniaque dans le glaive, qui nous laissait augurer d’une dimension fantastique dans le récit, s’il trouve bel et bien un écho au sein de l’album, influence le récit d’une toute autre manière que celle à laquelle on aurait pu s’attendre. Je l’avoue : j’ai entamé ma lecture avec certaines appréhensions. Mais dès la première page tournée, je n’ai plus su lâcher l’album. Le récit est prenant et même si, pour les auteurs, il s’agit ici surtout de poser les bases de la série, l’album se révèle riche avec d’une part ce profil psychologique qui se dessine au fil des pages et d’autre part une première aventure certes peu originale mais bien construite et plaisante à suivre. Le ton dramatique employé et la qualité d’écriture sont des maîtres atouts pour cette série tandis que Minas Taurus, principal protagoniste de ce récit, se révèle incroyablement charismatique tant sa personnalité peut être contradictoire (à la limite de la schizophrénie). Une très agréable surprise ! Si le deuxième tome offre une aventure un peu plus complexe que ce premier récit (où la majeure partie de l’espace était réquisitionné, justement, pour dresser le profil du personnage), il est fort possible que je remonte encore ma cote d’un cran ! Mais rien que ce premier tome est déjà pas mal du tout !!

30/08/2012 (modifier)
Par Jérem
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Atar Gull ou le destin d'un esclave modèle
Atar Gull ou le destin d'un esclave modèle

Très belle découverte pour moi ! Le dessin de Brüno, que je trouvais trop stylisé, a longtemps freiné ma lecture. Quelle erreur ! On est immédiatement plongé dans cet univers graphique original et parfaitement maitrisé. Côté scénar, Nury fait une fois de plus un excellent boulot. La narration est fluide, l’action claire et les personnages très charismatiques. Les mécanismes et l’horreur du commerce triangulaire sont justement et intelligemment évoqués. Bref, Atar Gull m’a beaucoup plu et je le recommande vivement.

29/08/2012 (modifier)
Par Pasukare
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Courtney Crumrin
Courtney Crumrin

En voilà une héroïne de BD pas banale avec son cynisme chevillé au corps, sa curiosité maladive et son regard complètement désabusé sur sa famille et ses semblables. Courtney Crumrin débarque un jour avec ses parents dans la maison d'un vieil oncle taciturne et découvre alors qu'elle est la descendante d'une famille de sorciers, évoluant dans un monde où l'on croise à chaque coin de forêt des créatures de la nuit plus ou moins sympathiques, des chats qui parlent, des vampires, des gobelins et des loups-garous pour ne citer qu'eux. Jeune fille quasi incapable de cohabiter avec ses semblables, attachée à mais parfois accablée par sa solitude, elle se découvre alors une affinité bienvenue pour ce nouvel univers, qu'elle va chercher à explorer et à comprendre en bravant tous les interdits et dangers pouvant se dresser sur sa route (au grand dam de son oncle, qui apprécie l'arrivée de cette nièce dans sa vie, mais beaucoup moins sa témérité…). Gare à qui se met en travers de son chemin (humain ou pas) ! Les histoires mettent en scène des monstres pour la plupart peu sympathiques (c'est le moins que l'on puisse dire) et parfois sanguinaires mais ne sont pas dénuées d'humour pour autant (noir ou pas). Le fort (et sale) caractère de Courtney rend le personnage très attachant et les personnages secondaires récurrents (comme le tonton ou Butterworm le gobelin) ne sont pas en reste non plus. L'arrivée en ville d'une jeune fille au caractère aussi bien trempé que le sien au T5 est une nouveauté presqu'aussi surprenante pour Courtney que de croiser un gobelin sanguinaire au fond d'une mare putride… Trois petits bémols cependant : dans le T4, la lecture des dialogues avec l'accent teuton, amusante au début, finit par être lassante et lourdingue à la longue… Dans le T5, mis à part le personnage de la gamine nouvelle venue, l'histoire n'est pas très intéressante. Le spin-off sur l'oncle A est sans grand intérêt non plus. Le dessin est un très joli noir et blanc sans nuance ou presque, assez anguleux, torturé ; au premier abord je n'aurais pas spécialement été attirée mais il faut reconnaître à Monsieur Naifeh un talent certain pour la mise en scène d'ambiances pour le moins lugubres. Certaines créatures de la nuit sont d'une beauté saisissante, tant par leur physique atypique que par leur sinistre expressivité. Un coup de cœur pour le sale caractère de Courtney et pour le ténébreux et silencieux Skarrow.

29/08/2012 (modifier)
Par fab11
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Alamo
Alamo

Avec ce diptyque Dobbs réussit à nous remémorer cette partie de l'Histoire américaine en incluant dans le scénario une interprétation de l'histoire qui réhausse la réputation controversée de Louis Rose(qui est en fait le héros de cette série) . Ce personnage historique est, pour les Américains , considéré comme le "lâche d'Alamo", car d'aprés la légende c'est le seul défenseur d'Alamo qui aurait refusé de se battre et aurait quitté le fort avant la bataille finale. Dobbs lui en fait un agent double , à la solde de Sam Houston , un général politicien, qui veut se débarrasser de ses rivaux , à savoir le lieutenant-colonel Travis et le fameux Davy Crockett. Bien sûr au départ de notre lecture on ne peut s'empêcher de penser au film portant le même titre, qui a berçé notre enfance avec John Wayne dans le rôle de Davy Crockett. Par contre Dobbs se rapproche plus de la vérité historique ( sauf peut-être ce qui concerne Louis Rose)que de ce classique du cinéma qui mettait en scène des personnages sympathiques comme Jim Bowie qui en fait n'était pas si fréquentable que cela( il était , il faut le rappeler, un marchand d'esclaves). Le scénariste se base plus sur l'adaptation cinématographique de 2004 avec Billy Bob Thornton dans le rôle de Crockett. En tout cas dans l'une ou l'autre des versions cinématographiques on s'aperçoit qu'on ne fait pas mention de Louis . Est ce que les Américains méprisent à ce point ce personnage au point de ne pas le faire apparaître dans leurs films ? Pour en revenir à cette bd je dirai qu'on ne s'ennuie pas une seconde tout au long de ce diptyque car l'action y est omniprésente . Toute l'histoire d'Alamo est en fait le rapport de Louis Rose à son supérieur, ce qui permet au lecteur de se demander quel fut le rôle de ce personnage controversé. Le dessin est trés agréable et s'adapte particulièrement bien au récit . On peut donc que conseiller la lecture de cette nouvelle adaptation de la bataille d'Alamo qui est trés surprenante et spectaculaire. Bonne lecture.

28/08/2012 (modifier)
Par Yannis
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Les Sentinelles
Les Sentinelles

Mon avis va être court et je vous renvoie à celui de Jetjet juste en dessous car il a résumé admirablement cette série et je suis en parfait accord avec son avis. Sentinelles c'est avant tout un bon scénario. Un héros crédible, des second couteaux intéressants et, ce qui fait le plus de cette histoire, un contexte passionnant. Alors en plus on y ajoute un dessin superbe qui fait très début 20ème siècle et notamment les affiches de propagandes de l'époque et vous avez un quasi chef d'oeuvre. Pourquoi quasi ? Tout simplement parce que la série est en cours. A lire absolument.

28/08/2012 (modifier)