Une série merveilleuse, drôle sans jamais être vulgaire, sensible sans jamais tomber dans le sentimentalisme à deux balles. D'album en album, la série s'améliore pour atteindre le statut de chef d'oeuvre. A lire également: un hors-série de Monsieur Jean en noir et blanc paru dans la collection Tohu Bohu des humanos et "journal d'un album" paru à l'Association dans lequel les auteurs racontent la création d'un album de la série (le 3e) sur un mode autobiographique.
Souvent copié, rarement égalé!
LE chef-d'oeuvre de la bande dessinée américaine. Une réflexion poussée et passionante sur le personnage du super-héros, une critique sans complaisance de l'idéologie américaine, et une oeuvre d'une richesse formelle absolument ahurissante. Tout bdphile se doit d'avoir lu ce monument!
Le premier album de Z00 est paru en 1994, le second a été édité en 1999. 5 ans, c'est long et il est a espérer que nous ne devrons pas attendre le même nombre d'années avant de voir le troisième et dernier volet de Zoo dans les librairies. Même si c'était le cas, cela vaut la peine d'attendre, largement. Le premier volet me touchait déjà par la sensibilité graphique qui y était exprimée et par la force de ses personnages. Le deuxième tome m'ébranle. J'ai rarement lu une histoire aussi émouvante en bande dessinée. C'est fort, poignant et d'une maîtrise tout à fait exceptionnelle. Parlons du dessin, tout d'abord, Frank est au sommet de son art. Son trait est sensuel, libre de posséder l'espace de la planche comme il l'entends. Les couleurs sépia ajoute leur poésie à un découpage minutieux d'une très grande qualité et d'une très grande invention. Face à une telle qualité graphique, le scénario n'est pas en reste, poignant, il nous offre des personnages dont la puissance de réalité est tout simplement étonnante. C'est bien sûr le troisième qui nous confirmera si oui ou non, cette saga s'imposera comme une œuvre maîtresse du 9e art mais on peut déjà dire que c'est en très bonne voie. Ma conclusion est simple, elle s'adresse d'un lecteur à d'autres lecteurs: ne passez pas à côté de ZOO!
J'irai un peu plus loin que mes prédecesseurs : pour moi, cette série est un des meilleurs polars que j'ai pu lire en bd. Je ne suis pas un fana de David Chauvel mais je trouve qu'il a frappé très fort avec cette série, vraiment très très fort. Pour une raison principale : j'ai ressenti à la lecture de ces trois tomes de telles émotions! La fin du troisième et dernier tome atteint le paroxysme du dramatique, j'en ai pleuré. Mais attention, Chauvel ne tombe jamais ici dans le larmoyant et l'émotion facile et je ne suis pas moi-même du genre à me laisser aller facilement à pleurnicher, mais ici, devant la vérité des personnages, je n'ai pas pu me retenir.
Vous pouvez vous jetez sur la version en noir et blanc, le dessin y est très beau et prouve qu'il n'avait pas besoin de couleurs. Cette édition a aussi l'avantage d'être plus économique. Alors un tel bijou à ce prix-là!
Mmmh... Faut pas exagérer, cela se lit très facilement quand même, on est loin de la bd de super-héros pure, c'est clair. Une bd d'un auteur qui s'interroge sur la bd, sur la création, le succès et la célébrité. Certains trouveront cela emmerdant, moi, j'ai trouvé l'exercice très passionnant et original.
Ces albums sont peuplés d'histoires courtes poétiques et délirantes qui sont parues dans Pilote durant les années septantes. Avant de faire de l'Héroïc fantasy, Caza faisait de la bd psychédélique.
Ces trois tomes sont de véritables petits bijoux. Malheureusement ces albums n'existent plus ni dans le catalogue Dargaud, ni dans celui des Humanos (qui les avaient réédités dans les années 80). Ils ne sont donc trouvables qu'en bouquinerie. Mais qu'attends delcourt pour rééditer cette merveilleuse série ? (Delcourt a déjà réédité Le monde d'Arkadi et L'Âge d'Ombre).
S'il existe un album culte, c'est bien celui-ci. Un graphisme somptueux, des scénarios minimalistes qui sont comme autant de petites énigmes ésotériques. Le tout marié à un humour parfois potache. Cet album est un véritable monument, une déclaration d'amour faite à ce language appelé bande dessinée.
On a la sensation, en lisant cet album, que Moebius a réalisé la première bande dessinée de l'histoire tant cet album met en valeur ce qui en fait le fondement. Haaa! Art séquentiel, quand tu nous tiens!
J'ai passé l'âge de la bd guimauve pour enfants. Pourtant cette série me fait fondre comme c'est pas permis.
Les personnages sont mignons (oh! comme j'ai honte), les histoires trépidantes et l'humour succulent (à dix milles lieux du bon enfant façon Boule et Bill).
Mais est-ce vraiment pour enfant? On peut légitimement se le demander. En tout cas, il s'agit d'une série tout public qui, on peut le dire, ravira les lecteurs de 7 à 77 ans. C'est un mélange de conte (un peu héroïc fantasy) et d'humour.
Si vous pensiez que le bd américaine se résume à :
- d'un côté : la bd de super-héros
- et, de l'autre côté, la bd indépendante un peu hermétique...
...détrompez-vous en lisant "Bone", c'est certes de la bd indépendante (l'auteur s'est édité lui-même) mais la plus accessible et la plus universelle qui soit. Une petite merveille d'émotion et de sensibilité!
Je n'aime pas trop les bd violentes mais là, je suis comblé. Tout, dans cet album est tellement démesuré que cela en devient baroque. Une énorme farce, délirante et cathartique, orchestrée de main de maître par le grand Miller qui a bien fait de s'accoupler avec ce dessinateur exubérant qu'est Darrow. Un must de la bd américaine.
Selon moi, le meilleur album de Blutch (même s'il sont tous bons). Je suis ébahi de la capacité de cet auteur à restituer, par un dessin pourtant simple (mais ce n'est qu'une apparence), des "attitudes". Il y a dans certaines cases, tant de vérité, tant de tendresse également.
Sur le plan du scénario (mais faut-il vraiment considérer ici scénario et dessin à part?), je suis autant enthousiaste. A chaque fois que je relis cet album, je suis littéralement emporté par sa douce nostalgie, comme s'il s'agissait de mes propres souvenirs d'enfant. Parler du particulier et atteindre à l'universel (là où chacun de nous arrive à se reconnaître), cela ne peut être que le signe d'un grand talent! Merci, monsieur Blutch.
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Monsieur Jean
Une série merveilleuse, drôle sans jamais être vulgaire, sensible sans jamais tomber dans le sentimentalisme à deux balles. D'album en album, la série s'améliore pour atteindre le statut de chef d'oeuvre. A lire également: un hors-série de Monsieur Jean en noir et blanc paru dans la collection Tohu Bohu des humanos et "journal d'un album" paru à l'Association dans lequel les auteurs racontent la création d'un album de la série (le 3e) sur un mode autobiographique. Souvent copié, rarement égalé!
Watchmen
LE chef-d'oeuvre de la bande dessinée américaine. Une réflexion poussée et passionante sur le personnage du super-héros, une critique sans complaisance de l'idéologie américaine, et une oeuvre d'une richesse formelle absolument ahurissante. Tout bdphile se doit d'avoir lu ce monument!
Zoo
Le premier album de Z00 est paru en 1994, le second a été édité en 1999. 5 ans, c'est long et il est a espérer que nous ne devrons pas attendre le même nombre d'années avant de voir le troisième et dernier volet de Zoo dans les librairies. Même si c'était le cas, cela vaut la peine d'attendre, largement. Le premier volet me touchait déjà par la sensibilité graphique qui y était exprimée et par la force de ses personnages. Le deuxième tome m'ébranle. J'ai rarement lu une histoire aussi émouvante en bande dessinée. C'est fort, poignant et d'une maîtrise tout à fait exceptionnelle. Parlons du dessin, tout d'abord, Frank est au sommet de son art. Son trait est sensuel, libre de posséder l'espace de la planche comme il l'entends. Les couleurs sépia ajoute leur poésie à un découpage minutieux d'une très grande qualité et d'une très grande invention. Face à une telle qualité graphique, le scénario n'est pas en reste, poignant, il nous offre des personnages dont la puissance de réalité est tout simplement étonnante. C'est bien sûr le troisième qui nous confirmera si oui ou non, cette saga s'imposera comme une œuvre maîtresse du 9e art mais on peut déjà dire que c'est en très bonne voie. Ma conclusion est simple, elle s'adresse d'un lecteur à d'autres lecteurs: ne passez pas à côté de ZOO!
Nuit Noire
J'irai un peu plus loin que mes prédecesseurs : pour moi, cette série est un des meilleurs polars que j'ai pu lire en bd. Je ne suis pas un fana de David Chauvel mais je trouve qu'il a frappé très fort avec cette série, vraiment très très fort. Pour une raison principale : j'ai ressenti à la lecture de ces trois tomes de telles émotions! La fin du troisième et dernier tome atteint le paroxysme du dramatique, j'en ai pleuré. Mais attention, Chauvel ne tombe jamais ici dans le larmoyant et l'émotion facile et je ne suis pas moi-même du genre à me laisser aller facilement à pleurnicher, mais ici, devant la vérité des personnages, je n'ai pas pu me retenir. Vous pouvez vous jetez sur la version en noir et blanc, le dessin y est très beau et prouve qu'il n'avait pas besoin de couleurs. Cette édition a aussi l'avantage d'être plus économique. Alors un tel bijou à ce prix-là!
Hicksville
Mmmh... Faut pas exagérer, cela se lit très facilement quand même, on est loin de la bd de super-héros pure, c'est clair. Une bd d'un auteur qui s'interroge sur la bd, sur la création, le succès et la célébrité. Certains trouveront cela emmerdant, moi, j'ai trouvé l'exercice très passionnant et original.
Scènes de la vie de banlieue
Ces albums sont peuplés d'histoires courtes poétiques et délirantes qui sont parues dans Pilote durant les années septantes. Avant de faire de l'Héroïc fantasy, Caza faisait de la bd psychédélique. Ces trois tomes sont de véritables petits bijoux. Malheureusement ces albums n'existent plus ni dans le catalogue Dargaud, ni dans celui des Humanos (qui les avaient réédités dans les années 80). Ils ne sont donc trouvables qu'en bouquinerie. Mais qu'attends delcourt pour rééditer cette merveilleuse série ? (Delcourt a déjà réédité Le monde d'Arkadi et L'Âge d'Ombre).
Arzach
S'il existe un album culte, c'est bien celui-ci. Un graphisme somptueux, des scénarios minimalistes qui sont comme autant de petites énigmes ésotériques. Le tout marié à un humour parfois potache. Cet album est un véritable monument, une déclaration d'amour faite à ce language appelé bande dessinée. On a la sensation, en lisant cet album, que Moebius a réalisé la première bande dessinée de l'histoire tant cet album met en valeur ce qui en fait le fondement. Haaa! Art séquentiel, quand tu nous tiens!
Bone
J'ai passé l'âge de la bd guimauve pour enfants. Pourtant cette série me fait fondre comme c'est pas permis. Les personnages sont mignons (oh! comme j'ai honte), les histoires trépidantes et l'humour succulent (à dix milles lieux du bon enfant façon Boule et Bill). Mais est-ce vraiment pour enfant? On peut légitimement se le demander. En tout cas, il s'agit d'une série tout public qui, on peut le dire, ravira les lecteurs de 7 à 77 ans. C'est un mélange de conte (un peu héroïc fantasy) et d'humour. Si vous pensiez que le bd américaine se résume à : - d'un côté : la bd de super-héros - et, de l'autre côté, la bd indépendante un peu hermétique... ...détrompez-vous en lisant "Bone", c'est certes de la bd indépendante (l'auteur s'est édité lui-même) mais la plus accessible et la plus universelle qui soit. Une petite merveille d'émotion et de sensibilité!
Hard Boiled
Je n'aime pas trop les bd violentes mais là, je suis comblé. Tout, dans cet album est tellement démesuré que cela en devient baroque. Une énorme farce, délirante et cathartique, orchestrée de main de maître par le grand Miller qui a bien fait de s'accoupler avec ce dessinateur exubérant qu'est Darrow. Un must de la bd américaine.
Le Petit Christian
Selon moi, le meilleur album de Blutch (même s'il sont tous bons). Je suis ébahi de la capacité de cet auteur à restituer, par un dessin pourtant simple (mais ce n'est qu'une apparence), des "attitudes". Il y a dans certaines cases, tant de vérité, tant de tendresse également. Sur le plan du scénario (mais faut-il vraiment considérer ici scénario et dessin à part?), je suis autant enthousiaste. A chaque fois que je relis cet album, je suis littéralement emporté par sa douce nostalgie, comme s'il s'agissait de mes propres souvenirs d'enfant. Parler du particulier et atteindre à l'universel (là où chacun de nous arrive à se reconnaître), cela ne peut être que le signe d'un grand talent! Merci, monsieur Blutch.