Ne concerne que "L'Art invisible"
Pas grand chose d'autre à ajouter. Eisner, Alan Moore et Spiegelman ont déjà tout dit (voir résumé). Cet ouvrage est tout à fait essentiel. Il est passionant. Le seul regret que nous pouvons avoir nous, lecteurs européens, c'est que pour McCloud, la bd européenne se limite à Hergé ou Astérix. Mais au-delà des différences notables entre Manga, Comics, et BD européenne, auquel l'auteur s'attache quelque peu, cet ouvrage a le mérite de déceler les particularités générales d'un médium au destin universel.
"Inclassable", c'est vraiment le qualificatif le plus approprié à cette BD!
Tout est loufoque : l'intrigue, les personnages, les décors...
Et quels dessins! Il n'y a là que des trouvailles : format, enchaînement, proportion , motifs échappés des vignettes, se baladant sur le fond des pages... inédit!
Les couleurs jouent un rôle fondamental également : bien sur, parce que c'est du beau, du très beau, mais aussi pour ces originalités (pages de rêve, pages rouges du Grand Coordinateur communiquant avec son patron,... Que du surprenant!)
Bref, si on veut sortir des règles et des normes de notre monde et de celui de la BD, rien de tel qu'un voyage dans la Nef des fous...
Un grand classique : enquête policière, humour et aventure. Un moment de distraction de qualité, bien dessiné. Décidément Tillieux nous a quitté bien trop tôt.
Si vous aimez les grands classiques de la bande dessinée franco-belge, il ne faut pas hésiter : lecture hautement recommandée.
Elle a le charme rétro des années 60. Je lis et relis ces bds avec toujours autant de plaisir. Le dessin est classique, les histoires bien ficelées et le tout représente un bon moment de détente.
Cet album est peut-être bien le meilleur de l'auteur. Mais sa complexité risque de le rendre un peu hermétique à ceux qui ne connaissent pas l'auteur et sa série phare "julius Corentin Acquefacques", c'est pourquoi je vous conseille tout d'abord de lire cet série avant de s'attaquer à ce one-shot.
C'est une fable impressionnante sur la communication, la mémoire, la connaissance, des grandes questions que Marc-Antione Mathieu aborde de front sans aucun faux-fuyants, au risque de ne pas se faire comprendre directement. J'avoue qu'il m'a fallu relire l'album deux fois avant de pouvoir lui donner un sens, l'interpréter... Mais ce furent deux lectures passionnantes.
Une série de récits très incisifs, bourrés d’humour noir, s’en prenant à la fois à certains tabous de notre société, à de ridicules travers de l’âme humaine, ou encore flirtant avec le fantastique. Ces petites perles sont portées par un graphisme tout à fait adéquat : à partir visiblement d’une feuille noire grattée, Thomas Ott extrait des visages d’une rare expressivité, et sur lesquels le moindre coup de scalpel semble être un cerne… Se hisse, à mon humble avis, au niveau de Franquin et de ses Idées Noires, voire carrément un peu plus haut. Oui monsieur !
Je crois que culte est bien le mot qui convient.
Je trouve ce deuxième cycle d'Aldébaran encore mieux que le précédent, ce qui n'est pas peu dire.
Les dessins sont il est vrai lisses et clairs, mais cela ne les empèchent pas d'exprimer des émotions. Et les paysages sont tellement magnifiques (ces grands canyons verts au milieu du désert, il fallait y penser).
Beaucoup de critiques disent que ça ressemble à un feuilleton TV pour ados, je ne suis pas d'accord. Il y a des sentiments, et ceux-ci ressemblent plus à la réalité que ceux qu'ont peux voir dans beaucoup de BD.
Et si c'est vrai que Léo garde les mêmes recettes, pourquoi pas ? Tant que celles-ci plaisent, et que la série ne s'essoufle pas, qu'il continue !
(je suis peut-être un peu trop enthousiaste, mais je viens juste de lire le tome 3, alors je suis encore sous le charme)
C'est poétique (des dialogues superbes), c'est beau (la montagne enneigée par Cosey...), c'est émouvant (une belle histoire d'amour pour conclure).
Dans un décor magnifique (pour tous ceux qui aiment la montagne), le narrateur poursuit une quête... Celle de son frère mort voici dix ans, mais peut-être aussi une quête de soi, de ce qu'il est, de ce qu'il veut.
Une histoire douce et joyeuse, triste et animée.
Deux amis bien différents trainent derrière eux un passé qui les rapproche et les éloigne à la fois. Et puis un jour, ce passé les rattrappe, et les mets face à eux même, à ce qu'ils sont devenus.
Une histoire secouée par des passages très tristes, et d'autres tellement drôles. La scène du contrat, en particulier, est vraiment inoubliable.
Ce scénario, parfaitement construit et distillé au fil des pages, est admirablement servi par des planches superbes : couleurs magnifiques, travaillées comme des toiles de maître, des formats de vignettes qui contribuent à l'originalité de l'ensemble ainsi qu'une manière rare, sur certains dessins, de positionner le point de vue. Mais cela n'a rien de figures de style maniérées : tout, absolument tout dans ces parti-pris narratologiques et graphiques, tend à amener le lecteur à se perdre et à plonger dans une ambiance typique de ces nouvelles fantastiques chères au XIXème siècle.
Je suis tombée sous le charme de ce premier volume qui vient de paraître en mai 2002 et je me demande déjà comment attendre la suite sans trépigner... Je vais sans doute commencer par relire cette première partie... qui me fait déjà considérer la BD comme culte.
Décidément, un coup de foudre, ça ne se contrôle pas!
Tout bonnement une des meilleures BD que j'ai jamais lu!!! Je la met à la hauteur du Prince de la Nuit (Swolfs) et Rapaces (Dufaux/Marini)... C'est dire, vu que je vous un véritable culte à Swolfs... Lisez le 3ème testament, absolument!
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L'art Invisible
Ne concerne que "L'Art invisible" Pas grand chose d'autre à ajouter. Eisner, Alan Moore et Spiegelman ont déjà tout dit (voir résumé). Cet ouvrage est tout à fait essentiel. Il est passionant. Le seul regret que nous pouvons avoir nous, lecteurs européens, c'est que pour McCloud, la bd européenne se limite à Hergé ou Astérix. Mais au-delà des différences notables entre Manga, Comics, et BD européenne, auquel l'auteur s'attache quelque peu, cet ouvrage a le mérite de déceler les particularités générales d'un médium au destin universel.
La Nef des fous
"Inclassable", c'est vraiment le qualificatif le plus approprié à cette BD! Tout est loufoque : l'intrigue, les personnages, les décors... Et quels dessins! Il n'y a là que des trouvailles : format, enchaînement, proportion , motifs échappés des vignettes, se baladant sur le fond des pages... inédit! Les couleurs jouent un rôle fondamental également : bien sur, parce que c'est du beau, du très beau, mais aussi pour ces originalités (pages de rêve, pages rouges du Grand Coordinateur communiquant avec son patron,... Que du surprenant!) Bref, si on veut sortir des règles et des normes de notre monde et de celui de la BD, rien de tel qu'un voyage dans la Nef des fous...
Gil Jourdan
Un grand classique : enquête policière, humour et aventure. Un moment de distraction de qualité, bien dessiné. Décidément Tillieux nous a quitté bien trop tôt. Si vous aimez les grands classiques de la bande dessinée franco-belge, il ne faut pas hésiter : lecture hautement recommandée. Elle a le charme rétro des années 60. Je lis et relis ces bds avec toujours autant de plaisir. Le dessin est classique, les histoires bien ficelées et le tout représente un bon moment de détente.
Mémoire morte
Cet album est peut-être bien le meilleur de l'auteur. Mais sa complexité risque de le rendre un peu hermétique à ceux qui ne connaissent pas l'auteur et sa série phare "julius Corentin Acquefacques", c'est pourquoi je vous conseille tout d'abord de lire cet série avant de s'attaquer à ce one-shot. C'est une fable impressionnante sur la communication, la mémoire, la connaissance, des grandes questions que Marc-Antione Mathieu aborde de front sans aucun faux-fuyants, au risque de ne pas se faire comprendre directement. J'avoue qu'il m'a fallu relire l'album deux fois avant de pouvoir lui donner un sens, l'interpréter... Mais ce furent deux lectures passionnantes.
Exit (Thomas Ott)
Une série de récits très incisifs, bourrés d’humour noir, s’en prenant à la fois à certains tabous de notre société, à de ridicules travers de l’âme humaine, ou encore flirtant avec le fantastique. Ces petites perles sont portées par un graphisme tout à fait adéquat : à partir visiblement d’une feuille noire grattée, Thomas Ott extrait des visages d’une rare expressivité, et sur lesquels le moindre coup de scalpel semble être un cerne… Se hisse, à mon humble avis, au niveau de Franquin et de ses Idées Noires, voire carrément un peu plus haut. Oui monsieur !
Bételgeuse
Je crois que culte est bien le mot qui convient. Je trouve ce deuxième cycle d'Aldébaran encore mieux que le précédent, ce qui n'est pas peu dire. Les dessins sont il est vrai lisses et clairs, mais cela ne les empèchent pas d'exprimer des émotions. Et les paysages sont tellement magnifiques (ces grands canyons verts au milieu du désert, il fallait y penser). Beaucoup de critiques disent que ça ressemble à un feuilleton TV pour ados, je ne suis pas d'accord. Il y a des sentiments, et ceux-ci ressemblent plus à la réalité que ceux qu'ont peux voir dans beaucoup de BD. Et si c'est vrai que Léo garde les mêmes recettes, pourquoi pas ? Tant que celles-ci plaisent, et que la série ne s'essoufle pas, qu'il continue ! (je suis peut-être un peu trop enthousiaste, mais je viens juste de lire le tome 3, alors je suis encore sous le charme)
A la recherche de Peter Pan
C'est poétique (des dialogues superbes), c'est beau (la montagne enneigée par Cosey...), c'est émouvant (une belle histoire d'amour pour conclure). Dans un décor magnifique (pour tous ceux qui aiment la montagne), le narrateur poursuit une quête... Celle de son frère mort voici dix ans, mais peut-être aussi une quête de soi, de ce qu'il est, de ce qu'il veut.
Le Voyage en Italie
Une histoire douce et joyeuse, triste et animée. Deux amis bien différents trainent derrière eux un passé qui les rapproche et les éloigne à la fois. Et puis un jour, ce passé les rattrappe, et les mets face à eux même, à ce qu'ils sont devenus. Une histoire secouée par des passages très tristes, et d'autres tellement drôles. La scène du contrat, en particulier, est vraiment inoubliable.
Algernon Woodcock
Ce scénario, parfaitement construit et distillé au fil des pages, est admirablement servi par des planches superbes : couleurs magnifiques, travaillées comme des toiles de maître, des formats de vignettes qui contribuent à l'originalité de l'ensemble ainsi qu'une manière rare, sur certains dessins, de positionner le point de vue. Mais cela n'a rien de figures de style maniérées : tout, absolument tout dans ces parti-pris narratologiques et graphiques, tend à amener le lecteur à se perdre et à plonger dans une ambiance typique de ces nouvelles fantastiques chères au XIXème siècle. Je suis tombée sous le charme de ce premier volume qui vient de paraître en mai 2002 et je me demande déjà comment attendre la suite sans trépigner... Je vais sans doute commencer par relire cette première partie... qui me fait déjà considérer la BD comme culte. Décidément, un coup de foudre, ça ne se contrôle pas!
Le Troisième Testament
Tout bonnement une des meilleures BD que j'ai jamais lu!!! Je la met à la hauteur du Prince de la Nuit (Swolfs) et Rapaces (Dufaux/Marini)... C'est dire, vu que je vous un véritable culte à Swolfs... Lisez le 3ème testament, absolument!