Magnifique a tout point de vue. Cette BD rappelle l'univers de Bilal.
Moreno signe là sa première BD, donc "chapeau bas" Monsieur Moreno.
Quand j'entends parler de maladresse dans le dessin, croyez bien que je m'esclaffe de rire
devant de si basses critiques.
Je ne mets pas cinq étoiles à Geluck parce qu'il est Belge, je donne cinq étoiles au Chat parce qu'il me fait mourir de rire. C'est un peu spécial comme humour, c'est volontairement crétin mais au fond, c'est beaucoup plus subtil que cela ne voudrait le faire croire. Je ne sais pas si l'humour de Geluck est typiquement belge, l'expression "humour belge" a été inventée par les français, je remarque en tout cas que cela ne plaît pas toujours aux français.
Oui, oui : 5/5. Culte pour les gens qui, comme moi, jouent au jeu de rôles papier Vampire La Mascarade. L'intrigue de Rapaces se fond tout à fait dans le Monde des Ténèbres de notre jeu favori. La "Famille", les anciens, le "bétail" humain, une malédiction, des personnages au charisme immédiat (stéréotypé même, mais tellement attachants!)... tout est là, mis en valeur par un dessin clair et sanglant. A ne manquer sous aucun prétexte si vous aimez le VRAI mythe du vampire, loin des Buffy et autres produits aseptisés à la mode.
Lorsque je pense au « Grand Pouvoir du Chninkel » je me rappelle surtout d’un très bon moment et surtout d’une longue soirée, très longue car j’ai lu la série en Noir et blanc et qu’il est extrêmement difficile de s’arrêter en pleine lecture de ce chef d’œuvre en tout point ! Le principe de BD en chapitre m’a beaucoup plu et c’est d’ailleurs à cause de ça que j’ai voulu me lancer les yeux fermés dans ce roman : un peu maigre comme cause, mais c’est en fait grâce au découpage qui me permettait de lire quand je le désirai et ne jamais m’arrêter dans un moment fort etc..
A part ce bon point qui n’est pas appréciable par tous on peut aussi choisir ce monument de la BD pour tout d’abord sa réputation et ensuite ses auteurs. Car Jean Van Hamme et Rosinski, couple récidiviste, nous ont déjà prouvé leur talent. Et il faut avouer qu’ils en ont tous les deux, et pas qu’un peu…
Nous voyons ici un Rosinki plus que remarquable grâce à ses traits qu’il arrive à alterner comme il le faut, pour par exemple faire les paysages les décors en arrière plan il utilise des traits épais et on peu même voir que quelques fois il utilise le graphite pour donner un effet vaporeux et flou. Et des traits fins mais des fois confus pour les personnages et les décors de premier plan, je pense notamment aux feuillages et bien sûr à Jon et Gwen. Une patience à toutes épreuves, des dessins détaillés et un découpage vraiment parfait en effet les premières planches là où l’on assiste à la guerre des trois clans sont extrêmement détaillées malgré le noir et blanc qui parfois rend les dessins légèrement brouillons et on arrive même à distinguer les différentes races. Et admirer par la même occasion ce découpage qui se suit de case en case. Ce qui fait, ou plutôt qui faisait, la force du dessin est ce noir et blanc parfaitement utilisé qui a bien des défauts mais les avantages et le résultat est le plus important n’est ce pas ? Comme je l’ai dit précédemment le dessin parfois assez confus mais peu importe lorsque l’on voit comme Rosinski arrive à nuancer ses gris et là aussi cela sert à donner de la perspective aux dessins. On ne peut qu’être ébahi devant la prestation de Monsieur Rosinski !
Et le scénario bien sûr qu’il est tout simplement généralissime, je pense à la narration, au cadre de l’histoire, aux dialogues, aux personnages et à la fin ! Commençons tout de suite par la fin si vous le voulez bien : c’est du jamais vu (en tout cas pour moi) et elle s’affirme très certainement comme étant l’une ou la meilleure de toute la BD franco-belge. J'avais beaucoup aimé le thème de l’histoire mais cette fin je ne m’y attentais pas du tout ! Ce rapprochement avec notre Terre et ce monde en guerre est plus qu’intelligent et nous fait encore plus réfléchir sur le thématique : les religions et les hommes. Aussi on ne peut pas passer outre de cette narration omniprésente qui rythme l’album par ses interventions et par la morale qu’elle donne à la fin, Van Hamme arrive à rendre presque humain ce narrateur, voir même divin !
Les personnages sont attachants malgré la quête dans laquelle ils sont et la petitesse de celle-là ! Un scénariste qui a eu l’intelligence de rajouter quelque fois une petite touche d’humour ce qui rend la BD beaucoup moins sérieuse ! Van Hamme sait pour une fois quitter ses personnages quand il le faut et dose très bien cette quête qui n’a besoin de rien de plus.
Donc, on peut décidément affirmer que Rosinki et Van Hamme font un très bon couple malgré le fait qu’ils fassent mener la vie dure à Thorgal et sa famille. Un vrai chef d’œuvre dont on ne peut pas passer à côté !
Bon, c'est ma première critique sur ce site et je ne pouvais faire autrement que de commencer par les arcanes du Midi-Minuit. Pourquoi ? Eh bien tout simplement parce que cette bd a été mon gros coup de coeur de cette première moitié d'année 2002. Je l'avais déjà repérée en feuilletant Lanfeust Mag et je dois dire que je n'ai pas été déçu. Loin de là !
Je connaissais déjà Marlysa et Garous, de Gaudin, que je trouve très sympas à lire. Mais pour les Arcanes, j'ai vraiment été plongé dans la bd. Un univers assez nouveau (oui, je trouve, moi, que ça change des autres Soleil), des personnages attachant (on ne peut quand même pas cracher sur Jenna !!!). Mais aussi un scénario qui m'a tenu en haleine jusqu'au bout (même si l'intrigue est dévoilé au fur et à mesure). L'idée du double est bien évidemment l'intérêt principal et ça m'a de suite interpellé. Au niveau des dessins, je ne vois rien à redire, c'est tout à fait le genre que j'aime, clair, lisible, tout en couleurs. Il y a de l'humour par-ci par-là. Et, ce qui m'a vraiment plu et que je trouve vraiment bien venu de temps en temps, l'enquête se finit à la fin du tome 1. Donc pas de frustation en fin de lecture (enfin presque !!!)
Non, vraiment, j'ai été conquis par cette nouvelle série que je classe d'ores et déjà parmi mes "séries cultes". un excellent moment de détente.
Il faut d’abord préciser que c’est vraiment une BD à part. Certes le format nous est bien connu, cases et bulles, mais pas le style d’histoire. D’ailleurs c’est pas vraiment une histoire, mais plutôt un reportage, un documentaire, une enquête. Alors soyez prévenu, il n’y a pas de héros, pas de but, pas de vraie fin.
Bon ceci étant dit, que c’est intéressant ! On a tout simplement un documentaire BD sur la vie de tous les jours de 3 fermiers ! Ca parle de quoi ? Ben de taches quotidiennes, traite, vêlage, récolte, … mais aussi de sujets plus graves, comme le passage d’une autoroute en plus milieu de l’exploitation, ou encore l’arnaque des supermarchés sur la bouffe biologique. En clair les fermiers revendent un litre de lait biologique à peine plus cher qu’un litre de lait normal, et votre Carrefour favori vous le refourgue le double !!! Bonjour le bénef ! Vous le saviez ça ? Moi pas…
Les élus locaux sont aussi montrés du doigts et critiqués sur leur façon de communiquer et gérer le « fléau autoroute ». Et attention, tous est vrai, les faits, les dates, les noms. Le tout est documenté d’extraits de journaux d’époque et autres cartes. Je vous rassure, leur lecture n’est pas nécessaire du tout à la compréhension de l’histoire.
Il y a aussi un passage poignant sur ce couple de jeunes qui ont racheté une vieille ferme, et l’ont remis sur pieds à coup d ‘argent, d’années, de travaux et d’efforts. Oui mais voila, le tracé de l’autoroute passe pile poil dessus. Dur. Très dur. Suivez leur combat, leur détresse, leur désespoir, et finalement leur abandon face à une administration sourde et sans cœur. Et gardez toujours en tête que ces gens existent. Cette maison existe. La BD vous explique d’ailleurs comment reconnaître ses restes en passant sur l’autoroute en question!
Plus que tout, cette BD, car ça en est finalement une, nous montre la vie de nos paysans. Leur soucis, leurs craintes. Moi ça m’a vraiment ému, car je me suis toujours senti proche de ces gens qui bossent tellement dur pour nous nourrir, et sans qui on serait totalement incapable de survivre. Je pense qu’ils devraient être admirés au même titre que ces chirurgiens ou autres scientifiques dont on entend tant parler. Cette œuvre nous sensibilise à l’amour de la nature, de notre terre, pour nous, et nos enfants à venir. C’est beau, très beau. Ok, parfois la limite entre reportage et propagande est un peu floue. Peut être est elle parfois franchie. Mais sans jamais vraiment aller trop loin.
J’ai vraiment adoré cette petite BD, c’est rempli de joie de vivre et de nature. Je mets culte. C’est peut être exagéré, mais c’est ma réaction après lecture. A lire, mais à ne pas mettre en toutes les mains. De toute façon je pense que vous devez bien vous douter si un tel sujet vous intéressera ou pas.
Moi, ça me passionne.
PS : Je tiens à préciser que même si le sujet traité est grave, le ton est plutôt drôle, et on rigole souvent ! Si si… l’auteur me fait notamment marrer en décrivant la vie des vaches. « Ca bouffe, ça chie, ça bouffe, ça chie ». Bref, vous en faites pas, si certains passages sont tristounets, d’autres sont carrément drôles ! Voilà qui est dit... :)
Ne manquez pas ce monument de Gotlib! Dessin immédiatemment attachant, un gag minimum par case, un humour décalé à se tordre. J'apprécie beaucoup moins les excès sexe-déprime de l'auteur dans ses autres séries plus récentes (Rhaa Lovely ou Gai-Luron) mais la RAB (pour les intimes) est un INCONTOURNABLE de la BD française. Plein de nostalgie (ah! les années 60!), plein de bon sens... que du bonheur!
Voici, pour mon avis, la série culte parmis les cultes. Si on était autorisé à mettre 6 étoiles pour une seule et unique série, c'est bien aux aventures d'Astérix que que je les mettrai. La richesse de cette BD est unique. La multtitude de personnages dont nous connaissons l'identité, le caractère, les défaults et les qualités ne se retrouvent dans aucune autre série. C'est là la force de la réussite de cette BD. La foule de détails et de jeu de mots permet une lecture perpetuelles des différents tomes, sans lassitude. Chaque album se redécouvre toujours avec le même plaisir. Le duo Uderzo Goscinny restera la référence de la complémentarité entre un dessinateur et un scénariste. Même si ce dernier à disparu, j'ai beaucoup de respect pour le travail qu'accompli aujourd'hui Uderzo. Le grand fossé, La rose et le glaive, L'odyssé d'Astérix méritent de rentrer au panthéon des chefs d''oeuvres fait par le duo. C'est pourquoi, contrairement à beaucoup de lecteurs, j'attend toujours la parussion d'une autre histoire avec autant de plaisirs. N'en déplaise à certains d'entre vous, mais c'est bien là mon avis, qui reste personnel.
Un peu de poésie dans ce monde de brute!!!
Vite résumé, mais c'est tout à fait cela que l'on peut ressentir tout en lisant cette histoire, qui ravira tout ceux qui ont gardé une partie de leur âme d'enfant ou qui sont resté sensible aux choses simples, ou petits plaisirs, comme manger un gateau fait maison au coin du feu...
Vous me direz que je fais dans la sensiblerie exagérée, peut-être, mais sur les 430 BD que je possède, Le Vent dans les Saules est unique, un brin de soleil à savouré dans le confort pour un petit voyage romantique.
Certain m'ont dit qu'il ne se passai rien, qu'il s'enuyait, peut-être... Mais je ne répondrai que calme, douceur, et grosse envie de s'endormir après la lecture dans les bras de ça dulciné pour prolonger le rêve...
Trop sérieux et terre à terre, s'abstenir.
Un des univers les plus forts jamais créés en bd! C'est du moins mon avis. Chaque album présente une cité obscure. C'est chaque fois une ville régie par une autre organisation qui est mise en scène. Il y a tant d'idées dans chaque album que l'on en reste émerveillé et pour longtemps. Les histoires de Peeters sont très subtiles et partent souvent de questions philosophiques et métaphysiques. Des exemples? "La tour" est une réflexion sur l'histoire et le sens de l'histoire. "La fièvre d'Urbicande" est une réflexion sur la connaissance de monde et la vision de l'infiniment grand et l'infiniment petit...
Si tous les cours de philo pouvaient être aussi captivants, on serait tous philosophes...
Et l'ensemble, c'est une vraie gageure, reste très accessible et amusant.
Chaque album peut être lu séparément. Des hors-série viennent réunir les différentes cités entre elles (je pense au "Guide des cités" et à "l'Echo des cités", à lire une fois les autres albums lus). INDISPENSABLE!!!
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Le Régulateur
Magnifique a tout point de vue. Cette BD rappelle l'univers de Bilal. Moreno signe là sa première BD, donc "chapeau bas" Monsieur Moreno. Quand j'entends parler de maladresse dans le dessin, croyez bien que je m'esclaffe de rire devant de si basses critiques.
Le Chat
Je ne mets pas cinq étoiles à Geluck parce qu'il est Belge, je donne cinq étoiles au Chat parce qu'il me fait mourir de rire. C'est un peu spécial comme humour, c'est volontairement crétin mais au fond, c'est beaucoup plus subtil que cela ne voudrait le faire croire. Je ne sais pas si l'humour de Geluck est typiquement belge, l'expression "humour belge" a été inventée par les français, je remarque en tout cas que cela ne plaît pas toujours aux français.
Rapaces
Oui, oui : 5/5. Culte pour les gens qui, comme moi, jouent au jeu de rôles papier Vampire La Mascarade. L'intrigue de Rapaces se fond tout à fait dans le Monde des Ténèbres de notre jeu favori. La "Famille", les anciens, le "bétail" humain, une malédiction, des personnages au charisme immédiat (stéréotypé même, mais tellement attachants!)... tout est là, mis en valeur par un dessin clair et sanglant. A ne manquer sous aucun prétexte si vous aimez le VRAI mythe du vampire, loin des Buffy et autres produits aseptisés à la mode.
Le Grand Pouvoir du Chninkel
Lorsque je pense au « Grand Pouvoir du Chninkel » je me rappelle surtout d’un très bon moment et surtout d’une longue soirée, très longue car j’ai lu la série en Noir et blanc et qu’il est extrêmement difficile de s’arrêter en pleine lecture de ce chef d’œuvre en tout point ! Le principe de BD en chapitre m’a beaucoup plu et c’est d’ailleurs à cause de ça que j’ai voulu me lancer les yeux fermés dans ce roman : un peu maigre comme cause, mais c’est en fait grâce au découpage qui me permettait de lire quand je le désirai et ne jamais m’arrêter dans un moment fort etc.. A part ce bon point qui n’est pas appréciable par tous on peut aussi choisir ce monument de la BD pour tout d’abord sa réputation et ensuite ses auteurs. Car Jean Van Hamme et Rosinski, couple récidiviste, nous ont déjà prouvé leur talent. Et il faut avouer qu’ils en ont tous les deux, et pas qu’un peu… Nous voyons ici un Rosinki plus que remarquable grâce à ses traits qu’il arrive à alterner comme il le faut, pour par exemple faire les paysages les décors en arrière plan il utilise des traits épais et on peu même voir que quelques fois il utilise le graphite pour donner un effet vaporeux et flou. Et des traits fins mais des fois confus pour les personnages et les décors de premier plan, je pense notamment aux feuillages et bien sûr à Jon et Gwen. Une patience à toutes épreuves, des dessins détaillés et un découpage vraiment parfait en effet les premières planches là où l’on assiste à la guerre des trois clans sont extrêmement détaillées malgré le noir et blanc qui parfois rend les dessins légèrement brouillons et on arrive même à distinguer les différentes races. Et admirer par la même occasion ce découpage qui se suit de case en case. Ce qui fait, ou plutôt qui faisait, la force du dessin est ce noir et blanc parfaitement utilisé qui a bien des défauts mais les avantages et le résultat est le plus important n’est ce pas ? Comme je l’ai dit précédemment le dessin parfois assez confus mais peu importe lorsque l’on voit comme Rosinski arrive à nuancer ses gris et là aussi cela sert à donner de la perspective aux dessins. On ne peut qu’être ébahi devant la prestation de Monsieur Rosinski ! Et le scénario bien sûr qu’il est tout simplement généralissime, je pense à la narration, au cadre de l’histoire, aux dialogues, aux personnages et à la fin ! Commençons tout de suite par la fin si vous le voulez bien : c’est du jamais vu (en tout cas pour moi) et elle s’affirme très certainement comme étant l’une ou la meilleure de toute la BD franco-belge. J'avais beaucoup aimé le thème de l’histoire mais cette fin je ne m’y attentais pas du tout ! Ce rapprochement avec notre Terre et ce monde en guerre est plus qu’intelligent et nous fait encore plus réfléchir sur le thématique : les religions et les hommes. Aussi on ne peut pas passer outre de cette narration omniprésente qui rythme l’album par ses interventions et par la morale qu’elle donne à la fin, Van Hamme arrive à rendre presque humain ce narrateur, voir même divin ! Les personnages sont attachants malgré la quête dans laquelle ils sont et la petitesse de celle-là ! Un scénariste qui a eu l’intelligence de rajouter quelque fois une petite touche d’humour ce qui rend la BD beaucoup moins sérieuse ! Van Hamme sait pour une fois quitter ses personnages quand il le faut et dose très bien cette quête qui n’a besoin de rien de plus. Donc, on peut décidément affirmer que Rosinki et Van Hamme font un très bon couple malgré le fait qu’ils fassent mener la vie dure à Thorgal et sa famille. Un vrai chef d’œuvre dont on ne peut pas passer à côté !
Les Arcanes du Midi-minuit
Bon, c'est ma première critique sur ce site et je ne pouvais faire autrement que de commencer par les arcanes du Midi-Minuit. Pourquoi ? Eh bien tout simplement parce que cette bd a été mon gros coup de coeur de cette première moitié d'année 2002. Je l'avais déjà repérée en feuilletant Lanfeust Mag et je dois dire que je n'ai pas été déçu. Loin de là ! Je connaissais déjà Marlysa et Garous, de Gaudin, que je trouve très sympas à lire. Mais pour les Arcanes, j'ai vraiment été plongé dans la bd. Un univers assez nouveau (oui, je trouve, moi, que ça change des autres Soleil), des personnages attachant (on ne peut quand même pas cracher sur Jenna !!!). Mais aussi un scénario qui m'a tenu en haleine jusqu'au bout (même si l'intrigue est dévoilé au fur et à mesure). L'idée du double est bien évidemment l'intérêt principal et ça m'a de suite interpellé. Au niveau des dessins, je ne vois rien à redire, c'est tout à fait le genre que j'aime, clair, lisible, tout en couleurs. Il y a de l'humour par-ci par-là. Et, ce qui m'a vraiment plu et que je trouve vraiment bien venu de temps en temps, l'enquête se finit à la fin du tome 1. Donc pas de frustation en fin de lecture (enfin presque !!!) Non, vraiment, j'ai été conquis par cette nouvelle série que je classe d'ores et déjà parmi mes "séries cultes". un excellent moment de détente.
Rural !
Il faut d’abord préciser que c’est vraiment une BD à part. Certes le format nous est bien connu, cases et bulles, mais pas le style d’histoire. D’ailleurs c’est pas vraiment une histoire, mais plutôt un reportage, un documentaire, une enquête. Alors soyez prévenu, il n’y a pas de héros, pas de but, pas de vraie fin. Bon ceci étant dit, que c’est intéressant ! On a tout simplement un documentaire BD sur la vie de tous les jours de 3 fermiers ! Ca parle de quoi ? Ben de taches quotidiennes, traite, vêlage, récolte, … mais aussi de sujets plus graves, comme le passage d’une autoroute en plus milieu de l’exploitation, ou encore l’arnaque des supermarchés sur la bouffe biologique. En clair les fermiers revendent un litre de lait biologique à peine plus cher qu’un litre de lait normal, et votre Carrefour favori vous le refourgue le double !!! Bonjour le bénef ! Vous le saviez ça ? Moi pas… Les élus locaux sont aussi montrés du doigts et critiqués sur leur façon de communiquer et gérer le « fléau autoroute ». Et attention, tous est vrai, les faits, les dates, les noms. Le tout est documenté d’extraits de journaux d’époque et autres cartes. Je vous rassure, leur lecture n’est pas nécessaire du tout à la compréhension de l’histoire. Il y a aussi un passage poignant sur ce couple de jeunes qui ont racheté une vieille ferme, et l’ont remis sur pieds à coup d ‘argent, d’années, de travaux et d’efforts. Oui mais voila, le tracé de l’autoroute passe pile poil dessus. Dur. Très dur. Suivez leur combat, leur détresse, leur désespoir, et finalement leur abandon face à une administration sourde et sans cœur. Et gardez toujours en tête que ces gens existent. Cette maison existe. La BD vous explique d’ailleurs comment reconnaître ses restes en passant sur l’autoroute en question! Plus que tout, cette BD, car ça en est finalement une, nous montre la vie de nos paysans. Leur soucis, leurs craintes. Moi ça m’a vraiment ému, car je me suis toujours senti proche de ces gens qui bossent tellement dur pour nous nourrir, et sans qui on serait totalement incapable de survivre. Je pense qu’ils devraient être admirés au même titre que ces chirurgiens ou autres scientifiques dont on entend tant parler. Cette œuvre nous sensibilise à l’amour de la nature, de notre terre, pour nous, et nos enfants à venir. C’est beau, très beau. Ok, parfois la limite entre reportage et propagande est un peu floue. Peut être est elle parfois franchie. Mais sans jamais vraiment aller trop loin. J’ai vraiment adoré cette petite BD, c’est rempli de joie de vivre et de nature. Je mets culte. C’est peut être exagéré, mais c’est ma réaction après lecture. A lire, mais à ne pas mettre en toutes les mains. De toute façon je pense que vous devez bien vous douter si un tel sujet vous intéressera ou pas. Moi, ça me passionne. PS : Je tiens à préciser que même si le sujet traité est grave, le ton est plutôt drôle, et on rigole souvent ! Si si… l’auteur me fait notamment marrer en décrivant la vie des vaches. « Ca bouffe, ça chie, ça bouffe, ça chie ». Bref, vous en faites pas, si certains passages sont tristounets, d’autres sont carrément drôles ! Voilà qui est dit... :)
Rubrique-à-Brac
Ne manquez pas ce monument de Gotlib! Dessin immédiatemment attachant, un gag minimum par case, un humour décalé à se tordre. J'apprécie beaucoup moins les excès sexe-déprime de l'auteur dans ses autres séries plus récentes (Rhaa Lovely ou Gai-Luron) mais la RAB (pour les intimes) est un INCONTOURNABLE de la BD française. Plein de nostalgie (ah! les années 60!), plein de bon sens... que du bonheur!
Astérix
Voici, pour mon avis, la série culte parmis les cultes. Si on était autorisé à mettre 6 étoiles pour une seule et unique série, c'est bien aux aventures d'Astérix que que je les mettrai. La richesse de cette BD est unique. La multtitude de personnages dont nous connaissons l'identité, le caractère, les défaults et les qualités ne se retrouvent dans aucune autre série. C'est là la force de la réussite de cette BD. La foule de détails et de jeu de mots permet une lecture perpetuelles des différents tomes, sans lassitude. Chaque album se redécouvre toujours avec le même plaisir. Le duo Uderzo Goscinny restera la référence de la complémentarité entre un dessinateur et un scénariste. Même si ce dernier à disparu, j'ai beaucoup de respect pour le travail qu'accompli aujourd'hui Uderzo. Le grand fossé, La rose et le glaive, L'odyssé d'Astérix méritent de rentrer au panthéon des chefs d''oeuvres fait par le duo. C'est pourquoi, contrairement à beaucoup de lecteurs, j'attend toujours la parussion d'une autre histoire avec autant de plaisirs. N'en déplaise à certains d'entre vous, mais c'est bien là mon avis, qui reste personnel.
Le Vent dans les Saules
Un peu de poésie dans ce monde de brute!!! Vite résumé, mais c'est tout à fait cela que l'on peut ressentir tout en lisant cette histoire, qui ravira tout ceux qui ont gardé une partie de leur âme d'enfant ou qui sont resté sensible aux choses simples, ou petits plaisirs, comme manger un gateau fait maison au coin du feu... Vous me direz que je fais dans la sensiblerie exagérée, peut-être, mais sur les 430 BD que je possède, Le Vent dans les Saules est unique, un brin de soleil à savouré dans le confort pour un petit voyage romantique. Certain m'ont dit qu'il ne se passai rien, qu'il s'enuyait, peut-être... Mais je ne répondrai que calme, douceur, et grosse envie de s'endormir après la lecture dans les bras de ça dulciné pour prolonger le rêve... Trop sérieux et terre à terre, s'abstenir.
Les Cités obscures
Un des univers les plus forts jamais créés en bd! C'est du moins mon avis. Chaque album présente une cité obscure. C'est chaque fois une ville régie par une autre organisation qui est mise en scène. Il y a tant d'idées dans chaque album que l'on en reste émerveillé et pour longtemps. Les histoires de Peeters sont très subtiles et partent souvent de questions philosophiques et métaphysiques. Des exemples? "La tour" est une réflexion sur l'histoire et le sens de l'histoire. "La fièvre d'Urbicande" est une réflexion sur la connaissance de monde et la vision de l'infiniment grand et l'infiniment petit... Si tous les cours de philo pouvaient être aussi captivants, on serait tous philosophes... Et l'ensemble, c'est une vraie gageure, reste très accessible et amusant. Chaque album peut être lu séparément. Des hors-série viennent réunir les différentes cités entre elles (je pense au "Guide des cités" et à "l'Echo des cités", à lire une fois les autres albums lus). INDISPENSABLE!!!