Metro chatelet direction cassiopée, brooklyn station terminus cosmos, les spectres d'Inverloch et Les foudres d'Hypsis représentent pour moi le meilleur de la bd de science fiction.
Dommage que la série s'essouffle d'album en album depuis ces 4 tomes, aussi bien au niveau du scénario... il est ou le Christin qui nous pondait des "sur les terres truquées" ou autres "bienvenue sur alfolfol"... qu'au niveau dessin (depuis 4 ou 5 tomes, ça se dégrade visiblement).
Cette série est reste un petit bijou, à lire de toute urgence.
Bravo Christin et Meziere.
Une athmosphere reellement bien retranscrite, Blueberry est une serie culte que je conseille à chacun, au bout de quelques pages nous sommes captés par l'histoire et sommes obligés de lire la serie complete...tres tres bien
Australie le 06/08/02
Il n'y a pas grand chose à rajouter d'autres sur cette bd !
Eh oui, elle est vraiment top !
Sa grande force, c'est surement son univers décalé, fantasmagorique, qui rappelle celle de certains dessins animés, avec des persos au design surprenant et hilarant !
Les dessins sont magnifiques et parviennent à marier l'ambiance particuliere au scénario survitaminé (quand même, une cité renversée en un seul tome ca veut tout dire !)
J'attends de voir la suite et surtout comment LA trame va se poser dans le second opus !
Eh oui je vous rejoins sur le SPOOGUE ATTITUDE
J'hésite entre le 4/5 et le 5/5, de peur qu'on ne m'accuse de mettre cette note uniquement pour remonter la moyenne. Mais c'est vraiment une excellente BD, LA bd de sf à avoir lu (quoique depuis quelques années, y a aussi UW1... dilemne :))
Les dessins ne m'ont pesonnellement pas génée, les cadrages sont parfois très bons (que ceux qui ne me croient pas admirent la scène du baiser...)
Quant au scénar, il est tout simplement fantastique : bien découpé, intelligent, passionant. Il faudrait que je me procure le roman, ça doit valoir le coup. Mais en tant que telle, la BD est une vraie réusite, à posséder, à lire et à relire.
Véritable témoignage d'un survivant des camps, Maus surpasse le domaine de la bande dessinée pour se poser en temps que véritable livre d'Histoire, constat effroyable de la vie d'un homme juif (Vladek Spiegelman) entrainé à Auschwitz comme des centaines de milliers de ses contemporains.
L'ensemble de l'oeuvre, magistral, est surtout dur psychologiquement. On ressent la frayeur et la douleur au fil des pages de ces deux albums, on a mal, on a peur, on recent une angoisse et une atmosphère très lourde que le peuple juif a enduré durant ces années noires de l'Holocauste.
Bien sûr, tout est traité sur un plan très personnel, et ce du fait de la narration : un survivant raconte, il s'en est donc sorti et semble presque honteux d'avoir survécu alors que tant d'autres sont tombés. C'est justement la force de ce livre, récompensé en 1992 du prix Pulitzer (La seule BD à ma connaissance ?) et du prix Alph'art à Angoulème en 1993. La vision est en effet presque égoiste, dans le sens ou l'on suit le chemin d'un homme et de sa petite famille en oubliant presque le nombre inimaginable de morts qu'a engendré la Shoah.
Le premier tome, qui pose une atmosphère assez dure, nous présente toute la période pré-Auschwitz, ou les juifs se cachaient comme ils le pouvaient dans des bunker artisanaux, redoutant a tout moment de se faire prendre. Mais le second tome quant à lui est bien plus Hard : on sent presque l'odeur des charniers des camps par les descriptions de Art Spiegelman, on comprend (sans comprendre bien sur, car il faut vivre cet enfer pour réaliser l'empleur du cauchemar) les conditions effroyables des différents prisonniers... c'est dur dur !
De par la narration à la premiere personne, Art s'est posé la question de savoir si la redaction de cette oeuvre allait "dans le bon sens", et nous en fait part au début du second tome. Plein d'humilité, il nous fait découvrir la vie brisée d'un homme qui, si il a bel et bien survécut au camp, n'a plus de vie, est détruit psychologiquement, à jamais.
Les illustrations sont etonnament particulières. Certains taxeront les dessins de "minimalistes" : c'est ma fois vrai. Et c'est ce qui fait la force de ce livre. Car on s'attarde beaucoup plus ainsi sur le fond de tout cela, se reposant toujours les memes questions, au lieu de s'attarder sur des détails telles qu'une mise en couleur splendide, etc...
Art Spiegelman nous propose donc un trait assez brouillon en noir et blanc, doté d'un charme impressionnant, et mettant tout a fait correctement en situation les divers évenement (et dieu sait si il y en a).
L'idée de représenter les différents personnages en animaux (Le juifs en souris, les Nazis en Chats, les polonais en Cochons, par exemple) est une sacrée bonne idée et permet de nous reperer très simplement dans cet univers froid, effroyable, qui a été le notre il n'y a pas si longtemps, et qui l'est encore dans beaucoup de pays.
Maus : une prise de conscience nécessaire, un chef d'oeuvre de la Bande dessinée que l'on se doit d'avoir lu.
C'est en connaissant notre passé qu'on préparera notre futur.
"à travers le passé, ma mémoire t'embrasse." mais que c'est beau... j'étais tellement été marquée par cette histoire que je me suis amusée à refaire la promenade de stan dans paris lorsqu'il fait sa mystérieuse rencontre. on ne m'ôtera pas l'idée que cet album a des accents de "ballade au bout du monde"... ah si seulement le second tome voyait le jour ! mais c'est pas demain la veille. en attendant, je me régale avec ces décors sublimes, et cette histoire envoûtante.
La guerre comme jamais encore on nous l'avait racontée. Nous sommes loin ici des scènes d'actions et d'horreurs qui sont généralement révélées dans ce genre de récit. Alan I. Cope raconte la guerre telle qu'il l'a vécu. C'est drôle, c'est touchant, et c'est merveilleusement raconté. Le tout est illustré sobrement, mais avec beaucoup de talent par Emmanuel Guibert, celui qui a dessiné La fille du professeur.
Je ne connaissais d'Akira que le film, certes très beau, très bien fait, mais auquel on ne comprend pas grand-chose... Pas assez en tout cas (cf 2001, Odyssée de l'espace, il faut vraiment avoir lu le livre pour comprendre la fin).
Ca m'avait bien bloqué, et certainement pas donné envie de lire le manga. D'autant plus qu'en N&B ça n'est pas ragoûtant.
Eh bien je viens de finir le tome 1 version N&B (soit les deux 1ers tomes couleurs), et... euh, c'est plutôt pas mal. :)
Les dessins sont très mangas, qu'on ne s'y trompe pas ! Si certains décors sont carrément bien faits, la plupart du temps le dessin est au service de l'action. Le fait qu'il soit en N&B ne me dérange absolument pas, tant on est pris par le scénario.
Le décor est très... urbain. Ville, autoroutes, égoûts, immeubles, docks,on est embarqué dans cet univers. Et pourtant, je n'aime en général pas ce genre de paysage.
L'histoire est infiniment plus explicite que dans le film. Ici on comprend sans problème ce qui se passe, et pourquoi. Les motivations des personnages ne sont pas développées outre mesure (dommage), mais leur façon d'être et de faire est bien suffisante pour combler ce manque. Je passe sur le fond de l'histoire, qui met en scène des êtres ayant de dangereux pouvoirs, auxquels l'armée s'intéresse de très très près.
Ce qui pourra lasser nombre de gens (dont éventuellement moi-même !), c'est l'action : il y en a beaucoup. Course à moto, fuite dans les égoûts ou destruction sauvage, ça laisse haletant. Même les moments plus calmes sont dessinés d'une telle façon que le regard ne se repose pas. Et il est vrai (je dis ça avec ma petite connaissance, simplement empirique, de la BD) que le découpage dans Akira est très bien fait : l'oeil glisse sur les images, on a presque l'impression de voir un film ! Etonnant et magistral !
Bref, vous l'aurez compris, pour l'instant je trouve qu'Akira est une excellente BD (manga). A voir, tiendra-t-elle sur la longueur...
Voilà, série finie en un week-end (argl).
Ben c'est pas mal du tout... Certes, il y a des longueurs. Certes aussi, cet univers de béton, de destruction, d'apocalypse et de surapocalypse peut lasser. Et certes encore, on a l'impression que l'auteur s'embrouille un peu dans ces explications.
MAIS je reste très enthousiaste ! Tenir un scénario si bien fait sur 13 volumes (version couleur; 6 volumes pour la version N&B) sans que ça devienne n'importe quoi, tenir ainsi le lecteur en haleine, ne pas sombrer dans la tentation de la surenchère a tout prix... chapeau.
Je laisse 5/5 malgré les quelques petits défauts précités, parce que... ben, parce qu'Akira les vaut, tout simplement. :)
N.B. : la version noir et blanc est celle qui correspond à l'édition originale japonaise, et elle se compose de 6 volumes d'environ 300 pages.
La version couleur correspond quant à elle, à l'édition américaine, et compte 13 volumes plus un art-book (le 14ème tome). Les couleurs n'ont PAS été faites par Otomo, et si a priori on peut être plus aguiché par cette édition, les puristes préfèreront peut-être le noir et blanc...
Le cycle de Cyann, voilà vraiment de l'excellente SF. Un univers d'une richesse rare, d'une très grande originalité, assez loin des clichés du genre. Les auteurs s'intéressent avec un plaisir évident à décortiquer pour nous une société à l'organisation bien mystérieuse. On sent l'admiration des auteurs pour Jack Vance. De plus, les héroïnes de la série sont également splendides de caractère, et, elles-aussi, bien loin des clichés du genre… Bref, un pur régal.
On avait dû attendre des siècles pour avoir droit à la parution du tome 3, un brin en dessous du reste. Aujourd'hui, avec la parution du tome 4, la série redécole à plein régime.
Vraiment excellentissime !!!
Garulfo est une très bonne bd malgré les tomes 1 et 2 qui sont un peu décevants...Mais cette bd mélange
l' humour l' aventure et la découverte d'une époque intéressante ce qui lui donne un aspect très envoutant
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Valérian
Metro chatelet direction cassiopée, brooklyn station terminus cosmos, les spectres d'Inverloch et Les foudres d'Hypsis représentent pour moi le meilleur de la bd de science fiction. Dommage que la série s'essouffle d'album en album depuis ces 4 tomes, aussi bien au niveau du scénario... il est ou le Christin qui nous pondait des "sur les terres truquées" ou autres "bienvenue sur alfolfol"... qu'au niveau dessin (depuis 4 ou 5 tomes, ça se dégrade visiblement). Cette série est reste un petit bijou, à lire de toute urgence. Bravo Christin et Meziere.
Blueberry
Une athmosphere reellement bien retranscrite, Blueberry est une serie culte que je conseille à chacun, au bout de quelques pages nous sommes captés par l'histoire et sommes obligés de lire la serie complete...tres tres bien Australie le 06/08/02
Spoogue
Il n'y a pas grand chose à rajouter d'autres sur cette bd ! Eh oui, elle est vraiment top ! Sa grande force, c'est surement son univers décalé, fantasmagorique, qui rappelle celle de certains dessins animés, avec des persos au design surprenant et hilarant ! Les dessins sont magnifiques et parviennent à marier l'ambiance particuliere au scénario survitaminé (quand même, une cité renversée en un seul tome ca veut tout dire !) J'attends de voir la suite et surtout comment LA trame va se poser dans le second opus ! Eh oui je vous rejoins sur le SPOOGUE ATTITUDE
La Guerre Eternelle
J'hésite entre le 4/5 et le 5/5, de peur qu'on ne m'accuse de mettre cette note uniquement pour remonter la moyenne. Mais c'est vraiment une excellente BD, LA bd de sf à avoir lu (quoique depuis quelques années, y a aussi UW1... dilemne :)) Les dessins ne m'ont pesonnellement pas génée, les cadrages sont parfois très bons (que ceux qui ne me croient pas admirent la scène du baiser...)
Quant au scénar, il est tout simplement fantastique : bien découpé, intelligent, passionant. Il faudrait que je me procure le roman, ça doit valoir le coup. Mais en tant que telle, la BD est une vraie réusite, à posséder, à lire et à relire.
Maus
Véritable témoignage d'un survivant des camps, Maus surpasse le domaine de la bande dessinée pour se poser en temps que véritable livre d'Histoire, constat effroyable de la vie d'un homme juif (Vladek Spiegelman) entrainé à Auschwitz comme des centaines de milliers de ses contemporains. L'ensemble de l'oeuvre, magistral, est surtout dur psychologiquement. On ressent la frayeur et la douleur au fil des pages de ces deux albums, on a mal, on a peur, on recent une angoisse et une atmosphère très lourde que le peuple juif a enduré durant ces années noires de l'Holocauste. Bien sûr, tout est traité sur un plan très personnel, et ce du fait de la narration : un survivant raconte, il s'en est donc sorti et semble presque honteux d'avoir survécu alors que tant d'autres sont tombés. C'est justement la force de ce livre, récompensé en 1992 du prix Pulitzer (La seule BD à ma connaissance ?) et du prix Alph'art à Angoulème en 1993. La vision est en effet presque égoiste, dans le sens ou l'on suit le chemin d'un homme et de sa petite famille en oubliant presque le nombre inimaginable de morts qu'a engendré la Shoah. Le premier tome, qui pose une atmosphère assez dure, nous présente toute la période pré-Auschwitz, ou les juifs se cachaient comme ils le pouvaient dans des bunker artisanaux, redoutant a tout moment de se faire prendre. Mais le second tome quant à lui est bien plus Hard : on sent presque l'odeur des charniers des camps par les descriptions de Art Spiegelman, on comprend (sans comprendre bien sur, car il faut vivre cet enfer pour réaliser l'empleur du cauchemar) les conditions effroyables des différents prisonniers... c'est dur dur ! De par la narration à la premiere personne, Art s'est posé la question de savoir si la redaction de cette oeuvre allait "dans le bon sens", et nous en fait part au début du second tome. Plein d'humilité, il nous fait découvrir la vie brisée d'un homme qui, si il a bel et bien survécut au camp, n'a plus de vie, est détruit psychologiquement, à jamais. Les illustrations sont etonnament particulières. Certains taxeront les dessins de "minimalistes" : c'est ma fois vrai. Et c'est ce qui fait la force de ce livre. Car on s'attarde beaucoup plus ainsi sur le fond de tout cela, se reposant toujours les memes questions, au lieu de s'attarder sur des détails telles qu'une mise en couleur splendide, etc... Art Spiegelman nous propose donc un trait assez brouillon en noir et blanc, doté d'un charme impressionnant, et mettant tout a fait correctement en situation les divers évenement (et dieu sait si il y en a). L'idée de représenter les différents personnages en animaux (Le juifs en souris, les Nazis en Chats, les polonais en Cochons, par exemple) est une sacrée bonne idée et permet de nous reperer très simplement dans cet univers froid, effroyable, qui a été le notre il n'y a pas si longtemps, et qui l'est encore dans beaucoup de pays. Maus : une prise de conscience nécessaire, un chef d'oeuvre de la Bande dessinée que l'on se doit d'avoir lu. C'est en connaissant notre passé qu'on préparera notre futur.
Sasmira
"à travers le passé, ma mémoire t'embrasse." mais que c'est beau... j'étais tellement été marquée par cette histoire que je me suis amusée à refaire la promenade de stan dans paris lorsqu'il fait sa mystérieuse rencontre. on ne m'ôtera pas l'idée que cet album a des accents de "ballade au bout du monde"... ah si seulement le second tome voyait le jour ! mais c'est pas demain la veille. en attendant, je me régale avec ces décors sublimes, et cette histoire envoûtante.
La guerre d'Alan
La guerre comme jamais encore on nous l'avait racontée. Nous sommes loin ici des scènes d'actions et d'horreurs qui sont généralement révélées dans ce genre de récit. Alan I. Cope raconte la guerre telle qu'il l'a vécu. C'est drôle, c'est touchant, et c'est merveilleusement raconté. Le tout est illustré sobrement, mais avec beaucoup de talent par Emmanuel Guibert, celui qui a dessiné La fille du professeur.
Akira
Je ne connaissais d'Akira que le film, certes très beau, très bien fait, mais auquel on ne comprend pas grand-chose... Pas assez en tout cas (cf 2001, Odyssée de l'espace, il faut vraiment avoir lu le livre pour comprendre la fin). Ca m'avait bien bloqué, et certainement pas donné envie de lire le manga. D'autant plus qu'en N&B ça n'est pas ragoûtant. Eh bien je viens de finir le tome 1 version N&B (soit les deux 1ers tomes couleurs), et... euh, c'est plutôt pas mal. :) Les dessins sont très mangas, qu'on ne s'y trompe pas ! Si certains décors sont carrément bien faits, la plupart du temps le dessin est au service de l'action. Le fait qu'il soit en N&B ne me dérange absolument pas, tant on est pris par le scénario. Le décor est très... urbain. Ville, autoroutes, égoûts, immeubles, docks,on est embarqué dans cet univers. Et pourtant, je n'aime en général pas ce genre de paysage. L'histoire est infiniment plus explicite que dans le film. Ici on comprend sans problème ce qui se passe, et pourquoi. Les motivations des personnages ne sont pas développées outre mesure (dommage), mais leur façon d'être et de faire est bien suffisante pour combler ce manque. Je passe sur le fond de l'histoire, qui met en scène des êtres ayant de dangereux pouvoirs, auxquels l'armée s'intéresse de très très près. Ce qui pourra lasser nombre de gens (dont éventuellement moi-même !), c'est l'action : il y en a beaucoup. Course à moto, fuite dans les égoûts ou destruction sauvage, ça laisse haletant. Même les moments plus calmes sont dessinés d'une telle façon que le regard ne se repose pas. Et il est vrai (je dis ça avec ma petite connaissance, simplement empirique, de la BD) que le découpage dans Akira est très bien fait : l'oeil glisse sur les images, on a presque l'impression de voir un film ! Etonnant et magistral ! Bref, vous l'aurez compris, pour l'instant je trouve qu'Akira est une excellente BD (manga). A voir, tiendra-t-elle sur la longueur... Voilà, série finie en un week-end (argl). Ben c'est pas mal du tout... Certes, il y a des longueurs. Certes aussi, cet univers de béton, de destruction, d'apocalypse et de surapocalypse peut lasser. Et certes encore, on a l'impression que l'auteur s'embrouille un peu dans ces explications. MAIS je reste très enthousiaste ! Tenir un scénario si bien fait sur 13 volumes (version couleur; 6 volumes pour la version N&B) sans que ça devienne n'importe quoi, tenir ainsi le lecteur en haleine, ne pas sombrer dans la tentation de la surenchère a tout prix... chapeau. Je laisse 5/5 malgré les quelques petits défauts précités, parce que... ben, parce qu'Akira les vaut, tout simplement. :) N.B. : la version noir et blanc est celle qui correspond à l'édition originale japonaise, et elle se compose de 6 volumes d'environ 300 pages. La version couleur correspond quant à elle, à l'édition américaine, et compte 13 volumes plus un art-book (le 14ème tome). Les couleurs n'ont PAS été faites par Otomo, et si a priori on peut être plus aguiché par cette édition, les puristes préfèreront peut-être le noir et blanc...
Le Cycle de Cyann
Le cycle de Cyann, voilà vraiment de l'excellente SF. Un univers d'une richesse rare, d'une très grande originalité, assez loin des clichés du genre. Les auteurs s'intéressent avec un plaisir évident à décortiquer pour nous une société à l'organisation bien mystérieuse. On sent l'admiration des auteurs pour Jack Vance. De plus, les héroïnes de la série sont également splendides de caractère, et, elles-aussi, bien loin des clichés du genre… Bref, un pur régal. On avait dû attendre des siècles pour avoir droit à la parution du tome 3, un brin en dessous du reste. Aujourd'hui, avec la parution du tome 4, la série redécole à plein régime. Vraiment excellentissime !!!
Garulfo
Garulfo est une très bonne bd malgré les tomes 1 et 2 qui sont un peu décevants...Mais cette bd mélange l' humour l' aventure et la découverte d'une époque intéressante ce qui lui donne un aspect très envoutant