Astérix est vraiment la série la plus fascinante qui existe au monde...Cette série mélange humour aventures et découvertes tout au long des albums...
Les personnages sont très sympathiques et on les prend vraiment pour des personnes qui nous sont familières......INDISPENSABLE!!!!!!!!
Je viens de le finir (je sais je retarde d'une guerre) et j'en suis encore tout retourné, le scénario est béton, meme si le noeud de l'intrigue se révèle un poil trop tot a mon gout, c'est torché d'une manière magnifique digne des plus grands écrivains(enfin bon là je m'enflamme, mais c'est sincère). Les personnages sont magnifiquement développés, on ne tombe pas dans le travers de "Je veux faire un truc mystérieux alors je ne dis rien sur personne, je découpe mes cases comme des plans à la Oliver stone et tout le monde se chope une igraine avant la page 3 sans rien comprendre (sauf si on le relit 10 X)". Très bien documenté comme d'hab avec Cothias.
Au niveau du dessin au début j'ai eu un peu de mal, c'est rugeux, haché, chargé, mais on s'y fait et on finit meme par aimer, c'ést meme plus efficace pour rendre l'ambiance qu'un dessin trop épuré (et ça marche à mort). J'avais d'abord commencé par lire coeur brulé, je comprends désormais pourquoi j'avais du mal à piger, et je le relirai avec un autre oeil. Bien que manifestement moins réussi et moins travaillé (la rançon de la gloire quand on fait une série qui marche???) je m'y remettrai c'est sur.
Je sais que dire de cette BD qu'elle est culte c'est enfoncer une porte ouverte, mais je suis sincère et en général je suis assez exigeant. Enfin Bref de la toute toute grande BD, je peux me vanter d'en avoir lu beaucoup mais celle là rentre directement sur le podium , génial, inoubliable, boulversant.
Mais comment ai-je pu oublié de donner mon avis sur ce chef d'oeuvre de la BD d'Heroic Fantasy auparavant ?? Que tous mes descendants soient damnés sur 666 générations !!!
Légendes des contrées oubliées est une oeuvre à la fois poêtique, originale, épique,... wooaaw :)
Le scénario, qui part assez basiquement et qui à premiere vue ne sort pas trop des sentiers battus "à la Donjon & Dragon" (univers que je n'aime pas des masses), devient très vite une quête passionnante faite de rebondissements originaux et vraiment très prenants.
On ne s'ennuie pas une seconde, le tout est savamment orchestré par Bruno Chevalier qui nous propose sur trois tomes dépaysants une histoire à vous couper le souffle !
Les illustrations de Ségur, vraiment très particulières, sont étonnantes de détail. Un style vraiment bien à lui, dont les références ne sont pas aisée à trouver a premiere vue (Boiscommun, peut être, mais qui joue le rôle de référence dans ce cas ?), qui nous emporte dans un monde très coloré (avec un très bon choix de couleurs pastelles), à la fois sombre et lumineux, angoissant et mystérieux... dépaysant, une fois de plus !!
Le tome 3 est une véritable référence : un dessin à se taper le cul par terre, un scénario du tonnerre et une fin vraiment puissante !
Vraiment, de la très grande HF, que je recommande à tout le monde !!!
Oh la la! les "Soeurs Marie Thérèse", je les ai tous! les 5! j'adore. Maester est super, car on ne s'ennuie pas. Si vous regardez bien, dans chaque image, il y a toujours LE petit truc qui fait marrer.
Bref, c'est à se faire offrir d'office...
C'est sûr que ça donne une vision de l'église assez néfaste, mais faut bien se faire plaisir des fois... (surtout Jésus... il me fait triper, lui...)
Voici un album qui de prime abord promet d'être moyen, voire ennuyeux, voire même chiant : couleurs relativement ternes, dessin pas tape à l'oeil pour un sou, histoire vaguement autobiographique, pas d'action, pas de suspense... Bref, pourquoi lire ce livre ?
A cela, une seule réponse : si vous parvenez à lire les cinq premières pages, vous ne pourrez plus décrocher ! Vous serez embarqués dans les doutes ou certitudes existentielles d'Aloys Clark, vous le verrez réagir de façon fort atypique et là, trop tard, vous vous retrouverez devant la fin de l'album.
Je suis très étonné par cette oeuvre; pas seulement par son sujet, finalement très peu porteur (l'autobiographie, réelle ou romancée, me semble très marginale en BD), pas seulement non plus par la façon de raconter cette histoire, simple et sensible, véritable tranche de vie et grande bouffée d'air pour le lecteur, mais surtout par sa construction. Quand on lit cet album, on est forcé de voir les qualités littéraires dont fait preuve l'auteur, et effectivement, l'auteur a écrit en parallèle un roman correspondant à cette BD. Pour ma part, j'ai envie de saluer cette performance que je trouve très intéressante et -- pour la partie que j'en connais -- très réussie.
Relecture faite, je ne peux que confirmer cette 1ère impression : vraiment rafraîchissant ! D'autre part, ce qui frappe c'est également le souci du détail (éponge sur un lavabo, reflet dans une fenêtre...) et la mise en scène très bien faite : on ne perd pas de vue l'action principale, même dans les cases très fouillées. (également bien fait : les lignes droites qui deviennent tortueuses lorsqu'Aloys Clark est émêché ou imagine)
De plus, la lecture des passages écrits (extraits du roman) à la fin de l'album est franchement sympathique et apporte un réel plus : on peut voir les (certaines) difficultés et choix d'écriture et de mise en scène.
Allez, hop, culte ! :D
Lecture du roman finie, je dois dire que les deux facettes de cette oeuvre sont assez différentes. Certes similaires par le fond, la forme en est assez dissemblable. Si certains passages sont quasi-identiques dans le roman et dans la BD, la narration s'attarde en revanche plus sur certains aspects dans le roman. Non que ce soit "mieux" ou "moins bien", non, le résultat est "différent", et l'on ne peut à mon avis pas dire que les deux oeuvres soient identiques.
Différence dans le développement de certains points, donc, mais aussi dans le rythme, et surtout dans l'impression qui se dégage de la lecture. A ce titre, je préfère la BD, beaucoup plus visuelle et recourant à des ficelles dont le roman ne dispose pas, donnant une plus grande impression de vitalité.
Ayé, enfin relu ( j'avais lu cette série étant plus jeune ) et je peux me faire enfin un avis.
Bah c'est tout bonnement génial, pour moi il s'agit même de la référence en héroic fantasy, je le place un chouia devant la quéte de l'oiseau du temps et pourtant l'oeuvre ( même chef d'oeuvre ) de Loisel fait parti de mes bds cultes.
Le scénario est riche, immense, on a ici une quéte ( retrouver un roi nain ) qui semble simple au depart, mais on découvre tres rapidement plein de subtilité, de personnages, de clans ennemis, qui font énormement évolué l'histoire, enrichissent l'action, qui en définitive demeure sans temps mort, et qui crée un univres et une ambiance auquel on s'attache complétemtnt.
Le dessin peut effectivement choquer un peu, mais pour moi il n'en est rien. Je le trouve superbe, et j'adore le design des personnages.
Les decors sont ultra fouillé, immense, si bien que des fois on se perd dans certaines cases tellement il ya d'élement.
l'univers est magique, dramtique, et fait de cette bd LE culte de l' HF
indispensable
C'est un conte de fées inhabituel, noir et cruel, que Yann livre avec Le Prince des écureuils, illustré par Hausman.
Un conte illustré plus qu'une BD et une réussite de plus pour la collection Aire Libre.
Le titre est trompeur : Le Prince des écureuils (c'est mignon tout plein un écureuil), est beaucoup plus pervers que ne le sont les adaptations, supposées salaces, des chefs-d'oeuvre d'Andersen et de Perrault.
Le rongeur humanisé, sous des dehors enfantins, cache une cruauté et un sadisme à faire rougir un ogre.
Les superbes dessins nous laissent voir ce que le texte de Yann (essentiellement narratif pour une fois) omet de préciser.
Ils noircissent, à dessein, une histoire qui n'en avait pas besoin.
Les couleurs viennent éclairer … « tamiser » ce très bel album.
A découvrir impérativement !
Un pur délice, le scénario de Sfar est délicieusement absurde et son côté gentillet est irrésistible. On craque littéralement pour ces personnages entiers, aux réactions excessives. La tendresse côtoie en permanence un humour décalé, proche de l'humour anglais justement (l'histoire se passe à Londres). Le kidnaping de la Reine d'Angleterre est un moment magnifique, une scène d'anthologie.
Le dessin en lavis de Guibert est très beau, la mise en couleurs féérique. Un must.
Arf "Culte!" Bien sûr !! Quand j'étais petit, je trouvais que les Snoopy était des BDs très "sobres"... ça me plaisait, mais je ne savais pas encore pourquoi.
Ensuite, il y a eu Mafalda. En cours d'espagnol, mais pas seulement. A côté également... L'art de faire passer les messages les plus engagés par la bouche d'une enfant innocente. Puissant.
Quelques années plus tard, je rouvre un Snoopy. Puissant également, mais beaucoup plus subtil que la petite fille de Quino, dont le discours reste trop axé sur les moeurs, la politique en Argentine.
Snoopy, c'est mon cabot préféré (là, mon Gromit en peluche a les oreilles qui siffle)... depuis toujours, en fait, mais encore plus depuis que j'ai pris conscience de toute la dimension philosophique qu'il y a dans certains strips...
...et puis, cet univers, je le trouve attachant, tous les gamins sont sympas à leur manière, et le plus cool de tous, c'est Woodstock, l'oiseau jaune qui parle avec des traits que seul Snoopy comprend.
J'ai trouvé la traduction remarquable (tout du moins dans les tomes que j'ai, il parait que d'autres sont moins bons) pour une BD américaine. La plupart des gags à base de jeux de mots sont rendus correctement en Français... c'est loin d'être gagné d'avance !
Quant au dessin, ma foi, je trouve qu'il suffit à l'environnement, minimaliste lui aussi, qui se résume le plus souvent à la niche de notre cabot...
Je pense qu'on ne peut que sortir rafraichi de la lecture d'un album de Snoopy... c'est souvent surréaliste, assurément poétique, et indubitablement atemporel... C'est vrai, quoi, il ne prend pas une ride, ce chien-là...
Un homme à la recherche de sa mémoire. Une quête émouvante, du Vandhamme extraordinaire, une bd culte avec des dessins qui se perfectionnent au fil de la bd. Parfois un peu complex mais très attachant avec la fabuleusse Jones.
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Astérix
Astérix est vraiment la série la plus fascinante qui existe au monde...Cette série mélange humour aventures et découvertes tout au long des albums... Les personnages sont très sympathiques et on les prend vraiment pour des personnes qui nous sont familières......INDISPENSABLE!!!!!!!!
Les 7 vies de l'épervier
Je viens de le finir (je sais je retarde d'une guerre) et j'en suis encore tout retourné, le scénario est béton, meme si le noeud de l'intrigue se révèle un poil trop tot a mon gout, c'est torché d'une manière magnifique digne des plus grands écrivains(enfin bon là je m'enflamme, mais c'est sincère). Les personnages sont magnifiquement développés, on ne tombe pas dans le travers de "Je veux faire un truc mystérieux alors je ne dis rien sur personne, je découpe mes cases comme des plans à la Oliver stone et tout le monde se chope une igraine avant la page 3 sans rien comprendre (sauf si on le relit 10 X)". Très bien documenté comme d'hab avec Cothias. Au niveau du dessin au début j'ai eu un peu de mal, c'est rugeux, haché, chargé, mais on s'y fait et on finit meme par aimer, c'ést meme plus efficace pour rendre l'ambiance qu'un dessin trop épuré (et ça marche à mort). J'avais d'abord commencé par lire coeur brulé, je comprends désormais pourquoi j'avais du mal à piger, et je le relirai avec un autre oeil. Bien que manifestement moins réussi et moins travaillé (la rançon de la gloire quand on fait une série qui marche???) je m'y remettrai c'est sur. Je sais que dire de cette BD qu'elle est culte c'est enfoncer une porte ouverte, mais je suis sincère et en général je suis assez exigeant. Enfin Bref de la toute toute grande BD, je peux me vanter d'en avoir lu beaucoup mais celle là rentre directement sur le podium , génial, inoubliable, boulversant.
Légendes des Contrées Oubliées
Mais comment ai-je pu oublié de donner mon avis sur ce chef d'oeuvre de la BD d'Heroic Fantasy auparavant ?? Que tous mes descendants soient damnés sur 666 générations !!! Légendes des contrées oubliées est une oeuvre à la fois poêtique, originale, épique,... wooaaw :) Le scénario, qui part assez basiquement et qui à premiere vue ne sort pas trop des sentiers battus "à la Donjon & Dragon" (univers que je n'aime pas des masses), devient très vite une quête passionnante faite de rebondissements originaux et vraiment très prenants. On ne s'ennuie pas une seconde, le tout est savamment orchestré par Bruno Chevalier qui nous propose sur trois tomes dépaysants une histoire à vous couper le souffle ! Les illustrations de Ségur, vraiment très particulières, sont étonnantes de détail. Un style vraiment bien à lui, dont les références ne sont pas aisée à trouver a premiere vue (Boiscommun, peut être, mais qui joue le rôle de référence dans ce cas ?), qui nous emporte dans un monde très coloré (avec un très bon choix de couleurs pastelles), à la fois sombre et lumineux, angoissant et mystérieux... dépaysant, une fois de plus !! Le tome 3 est une véritable référence : un dessin à se taper le cul par terre, un scénario du tonnerre et une fin vraiment puissante ! Vraiment, de la très grande HF, que je recommande à tout le monde !!!
Soeur Marie-Thérèse des Batignolles
Oh la la! les "Soeurs Marie Thérèse", je les ai tous! les 5! j'adore. Maester est super, car on ne s'ennuie pas. Si vous regardez bien, dans chaque image, il y a toujours LE petit truc qui fait marrer. Bref, c'est à se faire offrir d'office... C'est sûr que ça donne une vision de l'église assez néfaste, mais faut bien se faire plaisir des fois... (surtout Jésus... il me fait triper, lui...)
Quelques Mois à l'Amélie
Voici un album qui de prime abord promet d'être moyen, voire ennuyeux, voire même chiant : couleurs relativement ternes, dessin pas tape à l'oeil pour un sou, histoire vaguement autobiographique, pas d'action, pas de suspense... Bref, pourquoi lire ce livre ? A cela, une seule réponse : si vous parvenez à lire les cinq premières pages, vous ne pourrez plus décrocher ! Vous serez embarqués dans les doutes ou certitudes existentielles d'Aloys Clark, vous le verrez réagir de façon fort atypique et là, trop tard, vous vous retrouverez devant la fin de l'album. Je suis très étonné par cette oeuvre; pas seulement par son sujet, finalement très peu porteur (l'autobiographie, réelle ou romancée, me semble très marginale en BD), pas seulement non plus par la façon de raconter cette histoire, simple et sensible, véritable tranche de vie et grande bouffée d'air pour le lecteur, mais surtout par sa construction. Quand on lit cet album, on est forcé de voir les qualités littéraires dont fait preuve l'auteur, et effectivement, l'auteur a écrit en parallèle un roman correspondant à cette BD. Pour ma part, j'ai envie de saluer cette performance que je trouve très intéressante et -- pour la partie que j'en connais -- très réussie. Relecture faite, je ne peux que confirmer cette 1ère impression : vraiment rafraîchissant ! D'autre part, ce qui frappe c'est également le souci du détail (éponge sur un lavabo, reflet dans une fenêtre...) et la mise en scène très bien faite : on ne perd pas de vue l'action principale, même dans les cases très fouillées. (également bien fait : les lignes droites qui deviennent tortueuses lorsqu'Aloys Clark est émêché ou imagine) De plus, la lecture des passages écrits (extraits du roman) à la fin de l'album est franchement sympathique et apporte un réel plus : on peut voir les (certaines) difficultés et choix d'écriture et de mise en scène. Allez, hop, culte ! :D Lecture du roman finie, je dois dire que les deux facettes de cette oeuvre sont assez différentes. Certes similaires par le fond, la forme en est assez dissemblable. Si certains passages sont quasi-identiques dans le roman et dans la BD, la narration s'attarde en revanche plus sur certains aspects dans le roman. Non que ce soit "mieux" ou "moins bien", non, le résultat est "différent", et l'on ne peut à mon avis pas dire que les deux oeuvres soient identiques. Différence dans le développement de certains points, donc, mais aussi dans le rythme, et surtout dans l'impression qui se dégage de la lecture. A ce titre, je préfère la BD, beaucoup plus visuelle et recourant à des ficelles dont le roman ne dispose pas, donnant une plus grande impression de vitalité.
Légendes des Contrées Oubliées
Ayé, enfin relu ( j'avais lu cette série étant plus jeune ) et je peux me faire enfin un avis. Bah c'est tout bonnement génial, pour moi il s'agit même de la référence en héroic fantasy, je le place un chouia devant la quéte de l'oiseau du temps et pourtant l'oeuvre ( même chef d'oeuvre ) de Loisel fait parti de mes bds cultes. Le scénario est riche, immense, on a ici une quéte ( retrouver un roi nain ) qui semble simple au depart, mais on découvre tres rapidement plein de subtilité, de personnages, de clans ennemis, qui font énormement évolué l'histoire, enrichissent l'action, qui en définitive demeure sans temps mort, et qui crée un univres et une ambiance auquel on s'attache complétemtnt. Le dessin peut effectivement choquer un peu, mais pour moi il n'en est rien. Je le trouve superbe, et j'adore le design des personnages. Les decors sont ultra fouillé, immense, si bien que des fois on se perd dans certaines cases tellement il ya d'élement. l'univers est magique, dramtique, et fait de cette bd LE culte de l' HF indispensable
Le Prince des Ecureuils
C'est un conte de fées inhabituel, noir et cruel, que Yann livre avec Le Prince des écureuils, illustré par Hausman. Un conte illustré plus qu'une BD et une réussite de plus pour la collection Aire Libre. Le titre est trompeur : Le Prince des écureuils (c'est mignon tout plein un écureuil), est beaucoup plus pervers que ne le sont les adaptations, supposées salaces, des chefs-d'oeuvre d'Andersen et de Perrault. Le rongeur humanisé, sous des dehors enfantins, cache une cruauté et un sadisme à faire rougir un ogre. Les superbes dessins nous laissent voir ce que le texte de Yann (essentiellement narratif pour une fois) omet de préciser. Ils noircissent, à dessein, une histoire qui n'en avait pas besoin. Les couleurs viennent éclairer … « tamiser » ce très bel album. A découvrir impérativement !
La fille du professeur
Un pur délice, le scénario de Sfar est délicieusement absurde et son côté gentillet est irrésistible. On craque littéralement pour ces personnages entiers, aux réactions excessives. La tendresse côtoie en permanence un humour décalé, proche de l'humour anglais justement (l'histoire se passe à Londres). Le kidnaping de la Reine d'Angleterre est un moment magnifique, une scène d'anthologie. Le dessin en lavis de Guibert est très beau, la mise en couleurs féérique. Un must.
Snoopy
Arf "Culte!" Bien sûr !! Quand j'étais petit, je trouvais que les Snoopy était des BDs très "sobres"... ça me plaisait, mais je ne savais pas encore pourquoi. Ensuite, il y a eu Mafalda. En cours d'espagnol, mais pas seulement. A côté également... L'art de faire passer les messages les plus engagés par la bouche d'une enfant innocente. Puissant. Quelques années plus tard, je rouvre un Snoopy. Puissant également, mais beaucoup plus subtil que la petite fille de Quino, dont le discours reste trop axé sur les moeurs, la politique en Argentine. Snoopy, c'est mon cabot préféré (là, mon Gromit en peluche a les oreilles qui siffle)... depuis toujours, en fait, mais encore plus depuis que j'ai pris conscience de toute la dimension philosophique qu'il y a dans certains strips... ...et puis, cet univers, je le trouve attachant, tous les gamins sont sympas à leur manière, et le plus cool de tous, c'est Woodstock, l'oiseau jaune qui parle avec des traits que seul Snoopy comprend. J'ai trouvé la traduction remarquable (tout du moins dans les tomes que j'ai, il parait que d'autres sont moins bons) pour une BD américaine. La plupart des gags à base de jeux de mots sont rendus correctement en Français... c'est loin d'être gagné d'avance ! Quant au dessin, ma foi, je trouve qu'il suffit à l'environnement, minimaliste lui aussi, qui se résume le plus souvent à la niche de notre cabot... Je pense qu'on ne peut que sortir rafraichi de la lecture d'un album de Snoopy... c'est souvent surréaliste, assurément poétique, et indubitablement atemporel... C'est vrai, quoi, il ne prend pas une ride, ce chien-là...
XIII
Un homme à la recherche de sa mémoire. Une quête émouvante, du Vandhamme extraordinaire, une bd culte avec des dessins qui se perfectionnent au fil de la bd. Parfois un peu complex mais très attachant avec la fabuleusse Jones.