Les derniers avis (6801 avis)

Couverture de la série Julius Corentin Acquefacques
Julius Corentin Acquefacques

Tome 1 :
Comme pour d'autres séries, les dessins de Marc-Antoine Mathieu ne m'avaient jamais attirés. Mais ayant lu "L'origine", je suis... soufflé !!! C'est absolument fabuleux ! L'histoire (qui en définitive) n'est pas hyper-compliquée est très bien menée, avec ce zeste (même si là ce serait plutôt une louche) d'absurde que j'aime tant, sa construction est vraiment très bien faite, j'adore !!! Cet album est très original, à lire absolument ! (petit bémol : si vous aimez le fantastique-étrange !)
Tome 2 :
Je trouve ce tome plus faible que les autres. Si l'esprit de la série s'y retrouve effectivement, en revanche le contenu est bien proche de la série d'évènements sans rapports entre eux qui arrivent un peu au hasard.
Tome 3 :
Excellent ! "Le processus", c'est l'histoire d'une histoire qui se contient, qui est auto référente, et qui telle un ruban de möbius ne comporte ni début ni fin. On retrouve toute la qualité de la série avec un concept plus nécéssairement très original, mais très bien traité, prenant et imaginatif. Mêlant habilement planches (au sens classique du terme), planches (l'objet planche, c'est-à-dire les feuilles sur lesquelles est dessinée l'histoire), photographies et dessins en-dehors de leur monde (procédé également utilisé par certains auteurs de Fluide Glacial, dont Edika), cette histoire est menée avec talent. A lire ! (N.B. : en bande dessinée, on appelle cela un morlaque)
Tome 4 :
"Le début de la fin" est un livre qui se lit dans les deux sens, mais d'une manière un peu particulière... Il ne s'agit en effet ni d'un palyndrome ni d'un upside-down. (Question palyndrome, lisez "Cercle vicieux", d'Etienne Lécroart, vous serez ébahis !) De fait la forme est assez étrange. Julius Corentin se réveille et... fait tout à l'envers : il se dérase, il marche à l'envers, bref, rien de normal... Si le sujet est très intéressant, je reste quelque peu insatisfait quant au contenu. L'originalité est indéniable, mais cette aventure -- et j'utilise ce mot volontairement -- de notre prisonnier des rêves me paraît moins consistante que les précédentes, et même assez légère. Le dessin reste fidèle au style Marc-Antoine Matthieu (on aime ou on n'aime pas), avec ce même univers absurdement mégalopole entassée sciencefictionnesque et bureaucrate. Au final, peut-être le moins bon album de la série. A mon avis bien sûr.

13/06/2002 (modifier)
Par cryptus
Note: 5/5
Couverture de la série Watchmen
Watchmen

Watchmen est sans nul doute le plus grand comics de tous les temps, mais c’est aussi et surtout une œuvre majeur du neuvième art. Alan Moore bouleverse l’histoire récente des Etats-unis en y intégrant l’existence des super-héros traités, ici, de manière réaliste. A travers le portrait de 6 personnages, l’auteur propose une réflexion politique, sociologique et philosophique des super-héros. De plus Watchmen est aussi une grande BD par sa narration (suspense de l’enquête ), par sa construction (transition parfaite entre les pages et les histoires, symétrie des case), par la relation entre le texte et l’image, et n’oublions pas le trait précis de Dave Gibbons(j’aime beaucoup les expressions des visages). Alan Moore, plus grand scénariste de bande dessiné ? Sans nul doute après la lecture de ce livre. PS : je signale une belle analyse de fond de Watchmen à cette adresse : http://www.chez.com/geryon/watchmen.html

13/06/2002 (modifier)
Par Titou
Note: 5/5
Couverture de la série Les Aventures de Tintin
Les Aventures de Tintin

Ca alors ?!! Je ne pensais pas trouver ici une telle polémique sur le "politiquement correct" de Tintin !! Sans doute parce que je me suis toujours contentée de la version "quand Hergé a écrit Tintin au Congo, en pleine époque coloniale, ses idées étaient les mêmes que celles de la grande majorité, et personne n'allait chercher plus loin". C'est vrai que je ne peux pas lire les albums concernés sans une énorme gène qui m'empêche de profiter vraiment du scénario. Mais ça ne m'empêche pas de lire et relire les autres albums très régulièrement. Donc, indépendamment des considérations idéologiques, j'attribue à Tintin un "Culte!". En y réfléchissant, je ne peux pas expliquer cette note, sinon par le plaisir que j'ai toujours eu à lire Tintin. C'est vrai, depuis, j'ai découvert des séries dont les dessins et les scénarios sont autrement plus puissants, beaux, étonnants... Mais, bon, ça ne s'explique pas, il m'arrive encore, à intervalles réguliers d'avoir une envie irrésistible de voir les Dupondt avec les cheveux verts dans "On a marché sur la lune", ou le Capitaine Haddock courant après le yéti qui lui a piqué sa dernière bouteille dans "Tintin au Tibet". Comme dans beaucoup de séries, ce sont les personnages secondaires qui donnent aux aventures de Tintin toute leur saveur. A dire vrai, je ne relis jamais les albums qui précèdent "Le crabe aux pinces d'or", dans lequel apparaît pour la première fois le sublimissime personnage du Capitaine Haddock, avec ses insultes improbables, ses colères, son sentimentalisme bourru, sa mauvaise foi et ses excès de boisson. Il est sans doute un des personnages les plus fabuleux de la Bande Dessinée. Culte, donc, parce que quand on a autant de plaisir à lire une série, même quand on ne peut pas l'expliquer, on se doit de mettre 5 étoiles.

12/06/2002 (modifier)
Par Arni
Note: 5/5
Couverture de la série La Trilogie Nikopol
La Trilogie Nikopol

Tous les amateurs de politique-fiction se doivent de posséder cette série incontournable tant pour le dessin hyper complexe et détaillé que pour l'histoire et l'ambiance géniale....

11/06/2002 (modifier)
Par Jidé.
Note: 5/5
Couverture de la série XIII
XIII

Rien à dire,que ce soit au niveau du scénario ou pour les dessins,je me demande vraiment ou JVH trouve toute cette imagination! Et contrairement à beaucoup de témoignage,je souhaite que la bd continue,aucun tôme ne m'a pour l'instant déçu. Par contre,la bd est peut être pas très attirante au premier abord(au dire de certain amis à qui j'ai essayé de faire lire XIII)parce qu'il faut vraiment se "plonger dans la bd pour que on s'y accroche.

10/06/2002 (modifier)
Par dut
Note: 5/5
Couverture de la série Les Dingodossiers
Les Dingodossiers

Goscinny était et restera le maitre de la bd... rien à dire, génial, drole... Gotlib le complete parfaitement et chaque dossier est une réussite totale ! A posseder OBLIGATOIREMENT pour tout bdphile qui se respecte !

10/06/2002 (modifier)
Par Arni
Note: 5/5
Couverture de la série Algernon Woodcock
Algernon Woodcock

La couverture attirante m'a conquis! Le scénario est lent, mais le mystère bien réel suffit à concentrer notre attention sur des évènements et des détails fort troublants... Les décors et l'ambiance conviennent parfaitement à cette athmosphère qui frise le fantastique... Une BD à relire plusieurs fois car chaque détail a son importance...C'est en relisant plusieurs fois l'album que l'on perçoit de nouveaux éléments qui rajoutent du mystère à une hitoire bien ficelée... La mise en scène et la réalisation globale surprend mais rien n'est encore dévoilé... J'avoue que je suis un peu perdu, déboussolé par l'intrigue, présente mais bien cachée !!! Si la suite s'annonce aussi passionnante que la première partie, cette série est déjà devenu un incontournable. A ne pas manquer !

06/06/2002 (modifier)
Par Titou
Note: 5/5
Couverture de la série Les Passagers du vent
Les Passagers du vent

Magnifique épopée. Les dessins sont superbes. Les thèmes abordés sont graves et traités de façon intelligente. On y apprend plein de choses : les conditions de vie sur les navires, la condition des femmes, l'horreur de la traite des Noirs, la vie dans les colonies... Et Isa est une magnifique héroïne. Courageuse, émouvante, sensible, elle est à elle seule, par sa liberté d'esprit et son intelligence, un hommage aux femmes.

06/06/2002 (modifier)
Couverture de la série Berceuse assassine
Berceuse assassine

Berceuse Assassine est l’une des meilleures définitions du polar que l’on puisse donner en bande dessinée. Tome (Soda et Spirou) a su innové en racontant une même histoire sous trois points de vu différent, ainsi les deux premiers tomes sont centrés sur la haine qu’éprouve mutuellement Joe (tome 1) et Martha (tome 2), alors que le troisième nous offre la vision d’un indien (Dillon Bowie) que l’on a pu apercevoir dans les précédents albums. (leurs trois destins sont liés) Le scénariste nous propose un thriller digne du grand cinéma, au scénario dur et bien construit nous plongeant dans l’enfer d’un couple trop lâche pour se quitter. L’histoire est simple mais pleine de violence, de dégoût, de lâcheté et c’est toute cette tension que l’auteur a admirablement retransmise dans cette série. Ainsi il nous présente un véritable puzzle que le lecteur doit lui-même reconstruire pour aboutir à un véritable chef d’œuvre du genre. De ce fait on ressent à la suite de le lecture de ces trois albums un véritable attachement à l’un des personnages grâce à leur psychologie des plus travaillée, Berceuse Assassine nous raconte une histoire des plus glauque comme l’on pourrait en lire dans la partie faits divers de n’importe quels journaux. C’est donc dans une ambiance nauséabonde et lourde qu’évoluent nos « héros », comme coupés du monde dans un univers où moral et amoral se côtoient. Ce roman noir (très noir) mené en main de maître par Tome tiendra tout lecteur en haleine au long des trois albums, cependant le troisième et dernier tome ne fait pas réellement progresser l'histoire de Joe et Martha (histoire parallèle aux personnages) mais nous permet de connaître le fin mot de l’histoire, tout en nous proposant une satyre de notre société. Meyer qui signe ici son premier ouvrage, épate par son trait et séduit par son réalisme. Il s’essaye ici à un graphisme audacieux, ainsi au cours de cette série il joue sur trois uniques couleurs (le noir, le jaune et le brun) confortant, par la même occasion, le lecteur dans son idée d’oppression et de lourdeur. Le trait fin de Meyer et l’utilisation, originale et intelligente, des couleurs desservent magnifiquement le scénario de Tome. De plus il nous offre un découpage dynamique et efficace (non sans rappeler des plans cinématographiques) nous donnant de longues pages, vierges de dialogue mais d’une force incroyable. Pour résumer le dessin de Ralph est excellent, très réaliste et retransmet avec brio la violence et la haine de ce thriller sordide. Un bémol cependant sur la représentation très carré de Joe Telenko (bien conservé le vieux, non ?). Berceuse Assassine est un must du genre, de part son scénario et son dessin, et se place au-dessus d’autres polars, à l’ambiance des plus noire. A se procurer, donc !

06/06/2002 (modifier)
Par Titou
Note: 5/5
Couverture de la série Peter Pan
Peter Pan

Le scénario, le dessin, les couleurs, les dialogues, le rythme...dans ce Peter Pan, tout oeuvre pour attirer le lecteur dans le conte, et le faire baigner dans l'ambiance des décors successifs où se déroule l'histoire. Londres d'abord, sordide, impitoyable, froid. Le premier épisode, dont la plus grande partie est tristement réaliste, atteint des sommets de noirceur impressionnants. Les personnages de la mère et du manchot se disputent la première place dans l'abject. Plus tard, l'irréalité du Pays Imaginaire allège le récit, mais celui-ci reste tout de même teinté de violence et d'une charge émotionnelle rare. Tout au long de cette bouleversante série, tant au coeur de la réalité de Londres que dans le Pays Imaginaire, on ressent profondément le malaise latent de Peter, et son urgence à trouver, sinon le bonheur, au moins une vie plus acceptable. J'ai lu cette histoire avec un profond sentiment d'injustice et la conscience de ce que représente la fin de l'enfance, à plus forte raison pour ceux qui n'en ont pas eu. Je suis peut-être particulièrement sensible mais je pense que si Loisel a fait là un véritable chef-d'oeuvre (la force des émotions provoquées en est la preuve), la série n'est cependant pas à mettre entre n'importe quelles mains. Même si l'espoir du bonheur est présent au long de l'histoire, l'ambiance est d'une noirceur presque désespérante (renforcée par les couleurs très sombres). A lire absolument, sauf en période de dépression.

06/06/2002 (modifier)