Attention chef-d’œuvre.
Le seul manga du maître et quel manga.
Histoire formidable, c'est une grande épopée écologique.
Bon j'en dis pas plus, Nausicaa, ça se découvre et ça se savoure.
A noter qu'il m'a fallu un certain temps d'adaptation au dessin (un tome en fait mais bon c'est le moins bon car oui en plus Nausicaa ça monte en puissance)
Pour ceux qui râlent que l'édition, c'est du pq, il faut savoir que c'est voulu par l'auteur. A signaler que l’adaptation est excellente, bon boulot de la part de Glenat. (C'est à noter)
La plus belle réussite de Bourgeon accompagné par un Lacroix en pleine forme.Tout est parfait sauf la suite qui ne vient pas.Le HS est lui aussi une véritable merveille.
Je n'ai rien à dire de plus si ce n'est de le conseiller à l'achat.
Les différents ouvrages de la collection Encrage de Delcourt, si ils sont de qualité inégale, possèdent tous cette particularité : des oeuvres d'auteur très personnelles, et qui possèdent une originalité propre.
"Le temps de bombes" n'échappe pas à la rêgle, permettant à Emmanuel Moynot de mettre en image une idée qui lui tiens à coeur : la mise en place d'une communauté anarchiste en pleine Europe victorienne (fin du XIXeme siècle).
La grande force de cette BD : montrer les multiples facettes des anarchistes, qui, s'ils se battent pour une cause commune, ont tous une interprétation de la vérité différente, et donc une méthode personnelle. Alors que certains prônent la communication, par l'édition d'un journal clandestin, d'autres pensent frapper fort en commettant des actions terroristes.
Là où Emmanuel Moynot est fort, c'est qu'il ne prend pas parti. Il analyse les évènements qu'il décrit, par l'intermédiaire de ses personnages, afin de tenter de trouver la solution qui servira au mieux le petit groupe anarchiste.
Pourquoi ma note aussi élevée ? tout simplement parce que j'ai eu le plaisir de lire exactement ce à quoi je m'attendais de la part d'un ouvrage traitant d'un sujet aussi sérieux. On évite ici toutes les idées reçues (genre "Anarchisme = bordel"), pour aller directement à l'essentiel. Pourtant, on comprend à la lecture de ces pages que l'anarchie se doit de rester une utopie, que son application directe est difficilement envisageable... nos héros l'apprendront à leurs dépends.
Et puis, tout cela est si brillamment raconté... on s'écarte parfois de la trame de fond pour vivre au jour le jour les joies et peines des personnages, un véritable voyage :) Les personnages sont attachants, touchants... et surtout, rien de manichéen dans tout cela.
Le dessin, très personnel une fois encore, colle très bien à cette époque victorienne par son trait assez rond, et cet encrage particulier qui donne à l'ensemble un coté véridique, innocent, que j'aime beaucoup. Pas de prouesse technique, pas de cadrage extraordinaire, mais tout simplement un dessin qui va droit au but.
Je ne saurais que vous recommander la lecture de cet album, dont le troisième chapitre (à mon sens le meilleur) a été coscénarisé par Dieter. Maintenant, à vrai dire, il faut que le sujet abordé vous touche un minimum pour profiter à 100% de cette BD, à mon avis...
le tome 22 est un chef d'oeuvre. Un concentré de la philosophie calvinienne et de petites phrases comme lui seul sait les sortir ("un oiseaux quand ça rote, ça doit sentir le ver de terre.")
A mon sens, un des meilleurs de la serie, mais je crois hélas le dernier.
Courez l'acheter.
Igort est un auteur doué, très doué... Et la cerise sur le gâteau, c'est qu'il met tout son talent au service de ses histoires... Oui donc Igort est un alchimiste : capable de transformer une banale histoire de réglements de comptes mafieux en une vision toute particulière de Naples; capable de changer un récit de sang et de vendetta en un formidable hymne à la vie; capable de surprendre le lecteur par un style qui mue, qui s'adapte tel un caméléon perpétuellement aux aguets dans le but de retranscrire au plus juste la moindre émotion, le moindre souvenir; capable par un découpage, un story-telling qui frôle parfois la perfection, de donner une réalité brut à chaque décor, à chaque scène d'action; le tout dans une tonalité bichrome bleue qui nous plonge parfois dans un univers onirique apaisant...
Le traitement littéraire de l’holocauste peut paraître en de nombreux points de vue délicat, mais que penser d’une adaptation en bande dessinée. Eh oui, par un art qui en plus d’être mineur n’en est pas vraiment un, comment peut-on parvenir à une œuvre juste et poignante ? De plus, sur un sujet où il y a à la fois une injonction contre le fait de dire et de montrer, et une injonction de dire et de montrer.
Et c’est bien là la réussite de Spiegelman, d’avoir su évoquer l’enfer des camps, sans tomber dans la facilité, le tout malgré des dessins minimalistes et faussement simplistes (qui malheureusement en découragent plus d’un). Ses personnages ont des têtes d’animaux – les Juifs sont des souris, les nazis sont des chats, et les Polonais des cochons – une métaphore « visuelle » pour décrire des rapports déshumanisés et pour caricaturer la vision du Reich. Cependant au cours de la lecture il devient évident qu’il s’agit de masques.
Mais au-delà du témoignage d’un survivant, « Maus » nous apparaît comme une thérapie de l’auteur, il y évoque longuement ses rapports conflictuels avec son père, et c’est peut-être l’un des passages de sa propre vie qui m’a le plus ému, lorsque l’on découvre une Bd dans laquelle Spiegelman raconte le suicide de sa mère (ambiance très noire, très oppressante).
« Maus » n'est pas uniquement une bd sur la Shoa mais aussi sur la mémoire.
Quelle surprise lorsque j'ai ouvert ce tome !
Les dessins sont fabuleux, j'en ai rarement vu d'aussi beaux ! J'aime beaucoup l'idée générale de la b-d, les personnages avec des corps d'Homme mais avec toutes têtes d'animaux. Ces animaux correspondent d'ailleurs tout à fait à la personnalité des personnages.
L'enquète que représente ce tome est très bonne, mais le seul point faible est, à mon gout, qu'un seul tome c'est trop peu pour une enquête...
Mais peut être, apres la lecture du prochain tome, je mettrai la note "Culte" à la série!
Après la lecture du tome 2 : C'est décidé, je met 5/5 à la série !
Le tome 2 est génial : le scénario dépasse mes espérances, les dessins aussi.
TOME 1 /
Ce n'est pas moi qui va faire chuter la moyenne de cette BD .
Tout d'abord les dessin sont magnifiques, tres travaillés . Les persos tres expressifs......Braf de tres beaux dessins !
Ensuite le scenar est tres original et aussi compliqué (po tout compris moi) mais bon on verra la suite !
Parler de sexe et politique n'est pas dereangeant mais surprenant pour une BD mais cela est tellement bien abordé !
Bref vous l'aurez compris cette BD est a lire et a contempler !!
TOME 2 /
Ce second tome confirme ma première pensé, cette série est sublime graphiquement et originale scénaristiquement. Bref que du bonheur !
Je ne partage pas l'avis de tous mes compaires, je trouve ce tome meilleur que le premier.
Les personnages se dévoilent de plus en plus tout en restant dans le flou le plus total, on découvre un Jahu manipulé et obsédé par Ludovique, un Roy completement mis à l'écart de la mission qui n'a d'yeux que pour Noa et qui reste dans le flou le plus total quant à ses croyances religieuses. Noa devient de plus en plus enigmatique, on se demande le lien qu'elle a avec Agape, son role dans l'histoire....Tout ca servi avec des pointes d'humour et des scènes erotiques.
Barbucci et Canepa osent en critiquant les sectes, la religion...Sensationnel scénario de la part des auteurs, scénario plus lent tout du long à part les 10 dernières planches pleines d'actions et de rapidité !
Parlons un peu du dessin, c'est l'un des plus beau qui m'ai été donné de voir, que dis-je contempler. Tout en rondeur et servi par des couleurs acidulés, c'est un régal pour les yeux. Quittant les teintes rose de Papathea pour le bleu d'Aqua (ce qui n'est pas pour me déplaire) soit d'une couleur chaude à une couleur froide, le dessin est encore plus beau et frais, Que du bonheur !
De plus le carnet de croquis est vraiment intéressant et très beau.
Cette BD à la frontière du Culte, encore un tome comme celui-ci et c'est bon ! A LIRE, AVOIR et CONTEMPLER :-)
Si le tome 1 n'est pas exactement de la bande dessinée, il contient en revanche de nombreuses planches et/ou histoires illustrant les concepts exposés. Le tome 3 pour sa part est purement de la BD, puisqu'il regroupe 36 planches ayant chacune un thème de contrainte (morlaque, upside/down, palindrome, etc.)
Le tome 1 est très intéressant dans la mesure où il s'agit d'un des très rares (le seul ?) ouvrages expliquant certains concepts et en donnant des exemples. Ouvrage de recherche à mon avis très incomplet, parfois insipide, il a cependant l'immense mérite d'exister et de proposer une réflexion intéressante sur le support de la bande dessinée et des façons atypiques et potentiellement intéressantes de l'utiliser. Il est tout de même quelque peu aride, puisqu'essentiellement théorique, et on a parfois l'impression que les "exercices" exposés sont à la portée du premier venu...
Le tome 3 est donc bien plus intéressant, puisqu'il propose non plus de la théorie, mais la mise en oeuvre des principes précédemment exposés. Disons-le tout de suite, certaines planches sont plus réussies que d'autres, et certains auteurs se débrouillent mieux sous certaines contraintes que d'autres.
Cet album permet de véritablement voir quelques possibilités offertes par l'OuBaPo et si on a parfois un peu de mal (il faut tourner et retourner l'album, plier des pages), on sera souvent surpris et on ne pourra que réfléchir à d'autres possibilités.
Albums très intéressants, ils ne passionneront probablement que l'amateur féru de BD indépendante. Si vous commencez tout juste à vous intéresser au comment de la BD, lisez plutôt d'abord L'Art Invisible.
NB : si vous voulez un excellent avis, lisez celui d'Arzak, quelle prose ...
Cette album est un petit bijoux, Blutch nous promène dans son univers fantasque. Il se joue de la réalité, et son histoire, excellement rythmée, n'est là que pour servir sa passion à dessiner les femmes.
La Lola de sa Bd est la Lola Rastaquouère de Gainsbourg, elle est gracieuse, volcanique , une merveille. Mais sa Bd ne se résume pas à une éloge de la femme, il transporte les émotions, et la folie d'un monde Parisien déconnecté (voyait ce passage pathétique avec Omar Sharif).
Quand au trait et à la mis en case de Blutch, elle est tout simplement somptueuse, et dénote non seulement une maitrise implacable, mais aussi un style capable de faire passer une émotion.
Je le dis tout haut cette BD m'a mis une claque, dont je ne suis pas près de me relever.
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Nausicaä de la vallée du vent
Attention chef-d’œuvre. Le seul manga du maître et quel manga. Histoire formidable, c'est une grande épopée écologique. Bon j'en dis pas plus, Nausicaa, ça se découvre et ça se savoure. A noter qu'il m'a fallu un certain temps d'adaptation au dessin (un tome en fait mais bon c'est le moins bon car oui en plus Nausicaa ça monte en puissance) Pour ceux qui râlent que l'édition, c'est du pq, il faut savoir que c'est voulu par l'auteur. A signaler que l’adaptation est excellente, bon boulot de la part de Glenat. (C'est à noter)
Le Cycle de Cyann
La plus belle réussite de Bourgeon accompagné par un Lacroix en pleine forme.Tout est parfait sauf la suite qui ne vient pas.Le HS est lui aussi une véritable merveille. Je n'ai rien à dire de plus si ce n'est de le conseiller à l'achat.
Le Temps des Bombes
Les différents ouvrages de la collection Encrage de Delcourt, si ils sont de qualité inégale, possèdent tous cette particularité : des oeuvres d'auteur très personnelles, et qui possèdent une originalité propre. "Le temps de bombes" n'échappe pas à la rêgle, permettant à Emmanuel Moynot de mettre en image une idée qui lui tiens à coeur : la mise en place d'une communauté anarchiste en pleine Europe victorienne (fin du XIXeme siècle). La grande force de cette BD : montrer les multiples facettes des anarchistes, qui, s'ils se battent pour une cause commune, ont tous une interprétation de la vérité différente, et donc une méthode personnelle. Alors que certains prônent la communication, par l'édition d'un journal clandestin, d'autres pensent frapper fort en commettant des actions terroristes. Là où Emmanuel Moynot est fort, c'est qu'il ne prend pas parti. Il analyse les évènements qu'il décrit, par l'intermédiaire de ses personnages, afin de tenter de trouver la solution qui servira au mieux le petit groupe anarchiste. Pourquoi ma note aussi élevée ? tout simplement parce que j'ai eu le plaisir de lire exactement ce à quoi je m'attendais de la part d'un ouvrage traitant d'un sujet aussi sérieux. On évite ici toutes les idées reçues (genre "Anarchisme = bordel"), pour aller directement à l'essentiel. Pourtant, on comprend à la lecture de ces pages que l'anarchie se doit de rester une utopie, que son application directe est difficilement envisageable... nos héros l'apprendront à leurs dépends. Et puis, tout cela est si brillamment raconté... on s'écarte parfois de la trame de fond pour vivre au jour le jour les joies et peines des personnages, un véritable voyage :) Les personnages sont attachants, touchants... et surtout, rien de manichéen dans tout cela. Le dessin, très personnel une fois encore, colle très bien à cette époque victorienne par son trait assez rond, et cet encrage particulier qui donne à l'ensemble un coté véridique, innocent, que j'aime beaucoup. Pas de prouesse technique, pas de cadrage extraordinaire, mais tout simplement un dessin qui va droit au but. Je ne saurais que vous recommander la lecture de cet album, dont le troisième chapitre (à mon sens le meilleur) a été coscénarisé par Dieter. Maintenant, à vrai dire, il faut que le sujet abordé vous touche un minimum pour profiter à 100% de cette BD, à mon avis...
Calvin et Hobbes
le tome 22 est un chef d'oeuvre. Un concentré de la philosophie calvinienne et de petites phrases comme lui seul sait les sortir ("un oiseaux quand ça rote, ça doit sentir le ver de terre.") A mon sens, un des meilleurs de la serie, mais je crois hélas le dernier. Courez l'acheter.
5 est le numéro parfait
Igort est un auteur doué, très doué... Et la cerise sur le gâteau, c'est qu'il met tout son talent au service de ses histoires... Oui donc Igort est un alchimiste : capable de transformer une banale histoire de réglements de comptes mafieux en une vision toute particulière de Naples; capable de changer un récit de sang et de vendetta en un formidable hymne à la vie; capable de surprendre le lecteur par un style qui mue, qui s'adapte tel un caméléon perpétuellement aux aguets dans le but de retranscrire au plus juste la moindre émotion, le moindre souvenir; capable par un découpage, un story-telling qui frôle parfois la perfection, de donner une réalité brut à chaque décor, à chaque scène d'action; le tout dans une tonalité bichrome bleue qui nous plonge parfois dans un univers onirique apaisant...
Maus
Le traitement littéraire de l’holocauste peut paraître en de nombreux points de vue délicat, mais que penser d’une adaptation en bande dessinée. Eh oui, par un art qui en plus d’être mineur n’en est pas vraiment un, comment peut-on parvenir à une œuvre juste et poignante ? De plus, sur un sujet où il y a à la fois une injonction contre le fait de dire et de montrer, et une injonction de dire et de montrer. Et c’est bien là la réussite de Spiegelman, d’avoir su évoquer l’enfer des camps, sans tomber dans la facilité, le tout malgré des dessins minimalistes et faussement simplistes (qui malheureusement en découragent plus d’un). Ses personnages ont des têtes d’animaux – les Juifs sont des souris, les nazis sont des chats, et les Polonais des cochons – une métaphore « visuelle » pour décrire des rapports déshumanisés et pour caricaturer la vision du Reich. Cependant au cours de la lecture il devient évident qu’il s’agit de masques. Mais au-delà du témoignage d’un survivant, « Maus » nous apparaît comme une thérapie de l’auteur, il y évoque longuement ses rapports conflictuels avec son père, et c’est peut-être l’un des passages de sa propre vie qui m’a le plus ému, lorsque l’on découvre une Bd dans laquelle Spiegelman raconte le suicide de sa mère (ambiance très noire, très oppressante). « Maus » n'est pas uniquement une bd sur la Shoa mais aussi sur la mémoire.
Blacksad
Quelle surprise lorsque j'ai ouvert ce tome ! Les dessins sont fabuleux, j'en ai rarement vu d'aussi beaux ! J'aime beaucoup l'idée générale de la b-d, les personnages avec des corps d'Homme mais avec toutes têtes d'animaux. Ces animaux correspondent d'ailleurs tout à fait à la personnalité des personnages. L'enquète que représente ce tome est très bonne, mais le seul point faible est, à mon gout, qu'un seul tome c'est trop peu pour une enquête... Mais peut être, apres la lecture du prochain tome, je mettrai la note "Culte" à la série! Après la lecture du tome 2 : C'est décidé, je met 5/5 à la série ! Le tome 2 est génial : le scénario dépasse mes espérances, les dessins aussi.
Sky-Doll
TOME 1 / Ce n'est pas moi qui va faire chuter la moyenne de cette BD . Tout d'abord les dessin sont magnifiques, tres travaillés . Les persos tres expressifs......Braf de tres beaux dessins ! Ensuite le scenar est tres original et aussi compliqué (po tout compris moi) mais bon on verra la suite ! Parler de sexe et politique n'est pas dereangeant mais surprenant pour une BD mais cela est tellement bien abordé ! Bref vous l'aurez compris cette BD est a lire et a contempler !! TOME 2 / Ce second tome confirme ma première pensé, cette série est sublime graphiquement et originale scénaristiquement. Bref que du bonheur ! Je ne partage pas l'avis de tous mes compaires, je trouve ce tome meilleur que le premier. Les personnages se dévoilent de plus en plus tout en restant dans le flou le plus total, on découvre un Jahu manipulé et obsédé par Ludovique, un Roy completement mis à l'écart de la mission qui n'a d'yeux que pour Noa et qui reste dans le flou le plus total quant à ses croyances religieuses. Noa devient de plus en plus enigmatique, on se demande le lien qu'elle a avec Agape, son role dans l'histoire....Tout ca servi avec des pointes d'humour et des scènes erotiques. Barbucci et Canepa osent en critiquant les sectes, la religion...Sensationnel scénario de la part des auteurs, scénario plus lent tout du long à part les 10 dernières planches pleines d'actions et de rapidité ! Parlons un peu du dessin, c'est l'un des plus beau qui m'ai été donné de voir, que dis-je contempler. Tout en rondeur et servi par des couleurs acidulés, c'est un régal pour les yeux. Quittant les teintes rose de Papathea pour le bleu d'Aqua (ce qui n'est pas pour me déplaire) soit d'une couleur chaude à une couleur froide, le dessin est encore plus beau et frais, Que du bonheur ! De plus le carnet de croquis est vraiment intéressant et très beau. Cette BD à la frontière du Culte, encore un tome comme celui-ci et c'est bon ! A LIRE, AVOIR et CONTEMPLER :-)
L'OuBaPo
Si le tome 1 n'est pas exactement de la bande dessinée, il contient en revanche de nombreuses planches et/ou histoires illustrant les concepts exposés. Le tome 3 pour sa part est purement de la BD, puisqu'il regroupe 36 planches ayant chacune un thème de contrainte (morlaque, upside/down, palindrome, etc.) Le tome 1 est très intéressant dans la mesure où il s'agit d'un des très rares (le seul ?) ouvrages expliquant certains concepts et en donnant des exemples. Ouvrage de recherche à mon avis très incomplet, parfois insipide, il a cependant l'immense mérite d'exister et de proposer une réflexion intéressante sur le support de la bande dessinée et des façons atypiques et potentiellement intéressantes de l'utiliser. Il est tout de même quelque peu aride, puisqu'essentiellement théorique, et on a parfois l'impression que les "exercices" exposés sont à la portée du premier venu... Le tome 3 est donc bien plus intéressant, puisqu'il propose non plus de la théorie, mais la mise en oeuvre des principes précédemment exposés. Disons-le tout de suite, certaines planches sont plus réussies que d'autres, et certains auteurs se débrouillent mieux sous certaines contraintes que d'autres. Cet album permet de véritablement voir quelques possibilités offertes par l'OuBaPo et si on a parfois un peu de mal (il faut tourner et retourner l'album, plier des pages), on sera souvent surpris et on ne pourra que réfléchir à d'autres possibilités. Albums très intéressants, ils ne passionneront probablement que l'amateur féru de BD indépendante. Si vous commencez tout juste à vous intéresser au comment de la BD, lisez plutôt d'abord L'Art Invisible.
Vitesse moderne
NB : si vous voulez un excellent avis, lisez celui d'Arzak, quelle prose ... Cette album est un petit bijoux, Blutch nous promène dans son univers fantasque. Il se joue de la réalité, et son histoire, excellement rythmée, n'est là que pour servir sa passion à dessiner les femmes. La Lola de sa Bd est la Lola Rastaquouère de Gainsbourg, elle est gracieuse, volcanique , une merveille. Mais sa Bd ne se résume pas à une éloge de la femme, il transporte les émotions, et la folie d'un monde Parisien déconnecté (voyait ce passage pathétique avec Omar Sharif). Quand au trait et à la mis en case de Blutch, elle est tout simplement somptueuse, et dénote non seulement une maitrise implacable, mais aussi un style capable de faire passer une émotion. Je le dis tout haut cette BD m'a mis une claque, dont je ne suis pas près de me relever.