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Couverture de la série Pourquoi je déteste Saturne
Pourquoi je déteste Saturne

C'est pour de tels albums que je regrette de ne pouvoir mettre 4,5. En effet, il est presque génial mais pas tout à fait; dans tous les cas mieux que seulement "franchement bien". Bon, trêve de blabla. Ce livre n'est a priori pas engageant : couverture hideuse, dessins pâlichons (tout au lavis) et peu sophistiqués, texte en-dessous des images, gros pavé et de surcroît relativement cher, bref, il a tout pour ne pas être lu. Et pourtant ! Passé les premières pages on s'aperçoit du charme du dessin, assez subtil, rendant très bien et de façon gentiment caricaturale les expressions des personnages. Le texte pour atypiquement placé qu'il soit ne gêne en rien la lecture, bien au contraire : l'effet de décalage produit entre ce texte et le dessin en est accentué. Il est de plus assez dense, et en tout cas très ironique, pétillant de malice et de cynisme. L'histoire commence lentement, à New-York. On voit Anne et Ricky discuter de choses et d'autres (au hasard le couple, le sexe, le travail). La soeur d'Anne débarque chez elle, blessée. Végétarienne, un peu maniaque, on découvre qu'elle est un peu bizarre (elle croit venir de Saturne, par exemple...), mais tout cela se fait très progressivement, et ce n'est que bien tard que l'on découvre que cette histoire devient un thriller. Absolument savoureux, drôle et décalé, je vous recommande très chaudement cet album ! :) (et en plus on le trouve en solderie)

20/01/2003 (modifier)
Couverture de la série La Quête de l'Oiseau du Temps
La Quête de l'Oiseau du Temps

La même année j'ai découvert dark crystal et le tome 3 de la quete de l'oiseau du temps... et là ça m'a littéralement explosé la tête... Un grand BAOOM...J'ai foncé acheter le 1 et le deux .... grace à cette série,J'ai découvert Frazzetta Rockwell...Trépignant pas mal de temps en attendant le 4... Depuis, je reste mordu des deux auteurs, pour moi,incontournables... Au delà du fait que j'aime cette série... la découverte même de cette série reste un de mes meilleurs moments de BD.

20/01/2003 (modifier)
Par Barz
Note: 5/5
Couverture de la série La Quête de l'Oiseau du Temps
La Quête de l'Oiseau du Temps

Géniale série qu'est "La Quête" ! J'ai trouvé le premier cycle excellent ! Tout est réussi : La Quête, les personnages, attachants, droles ou bouleversants, les lieux ou se déroulent chaque partie de l'histoire. Le plus interessant, je crois, c'est la fin surprenante de cette Quête, mais je n'en dirais pas plus... Lisez la !

19/01/2003 (modifier)
Par ptitloche
Note: 5/5
Couverture de la série Mémoires d'un incapable
Mémoires d'un incapable

L'un des must en BD. Rien que les deux premières planches vous laisse sur le cul. Le scénario est aux p'tis oignons et le dessin magnifique. A ne pas manquer, à lire et à relire. L'histoire : comment un pauvre cadre moyen pete les plombs dans son pavillon. Tout le monde se reconnait dans cette histoire.

17/01/2003 (modifier)
Par Woody
Note: 5/5
Couverture de la série Lincoln
Lincoln

Taxer du pognon a Dieu... Faut quand meme oser!! Lincoln, lui, le fait (et bien d'autres trucs aussi).C'est pour moi THE album de chez Paquet sutout pour les joutes verbales que se livrent Dieu et Lincoln. Jugez plutot:« -Pourquoi tu n’as pas cherché à en finir ? -Si c’est pour me retrouver en ta compagnie pour l’éternité, ça me tente moyennement ! -Tu pourrais te retrouver en enfer ! -Je suis nihiliste pas masochiste ! ». Que dire de plus? Les dessins sont totalement en adéquation avec le ton de l'histoire et la représentation de Dieu (petit bonhomme en poncho et chapeau de paille) est a mourir de rire. Lincoln est donc pour moi la BD du moment.

15/01/2003 (modifier)
Couverture de la série De Cape et de Crocs
De Cape et de Crocs

Une histoire magnifique, empruntant aux films et romans de cape et d'épée mais aussi à La Fontaine et à Molière. De l'humour, de l'aventure, des personnages attachant (voir 'trop mignon' ;-)) des méchants excellents, etc... Et en plus tout cela est servi par un dessin magnifique et bien dynamique. Bref tout pour plaire. Mais j'ai la vague impression que plein de monde avant moi a dit ça. :-) Pas grâve, je veux l'avoir dit moi même... c'est un monument de la BD moderne que cette BD là !

14/01/2003 (modifier)
Par EXJulien
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Spirale
Spirale

Si comme moi vous avez été du genre (époque hélas révolue à cause du DVD) à fouiller les vidéothèques en quête de films d'horreur improbables; si vous pensez que le plus gros mérite du seigneur des anneaux est de faire ressortir Bad taste en DVD.... pas besoin de lire ce qui suit, ruez vous chez votre libraire! L'adjectif culte est sans doute usurpé, "coup de coeur" aurait été plus indiqué, mais je suis incapable de ne pas mettre 5 à une bd qui m’a fait passer un aussi bon moment. Son gros problème (qui me pousse à mettre mon avis, tout le reste ayant déjà été dit -et bien dit- plus bas.) se situe au niveau de la narration et je soupçonne l'hebdomadaire "big spirit" d'en être en partie responsable. Je m'explique. Il ne faut pas être spécialiste manga pour savoir que la bd la bas, n'a pas acquis ses lettres de noblesse comme en Europe (sauf exceptions biiiien sur), et qu'elle reste un produit de consommation ultrarapide (suffit de regarder les énooooormes recueils imprimés sur papier recyclé). On peut facilement imaginer que cette série était à la base une commande dudit magazine, consistant en une série de petites histoires d'horreur, chacune se suffisant à elle même (ce n'est pas le cas des deux premiers chapitres, ok, mais l'écart de parution entre le premier et le second est beaucoup plus court que les écarts entre les suivants. Les deux premiers chapitres forment en quelque sorte le pilote de la série.). Junji Ito a probablement eu par la suite, succès aidant, plus de liberté pour faire évoluer son récit et développer ses idées. (Théorie peut être complètement foireuse mais qui me parait tenir la route) Bref, la narration semble étrangement perturbée! Au lieu d'avoir une narration en spirale, qui se rapprocherait graduellement de l'horreur finale, on a quelque chose d'assez chaotique avec tantôt une histoire qui semble venir trop tard (l'épisode du phare par exemple, qui aurait du arriver plus vite de par son coté 'soft' ) tantôt une autre qui semble complètement inutile (boite a malices, l'hôpital [épisode qui trouve grâce à mes yeux car fabuleusement gore]ou la cabane du démon)... Un manque de cohésion qui est pour moi le gros problème de cette bd. Rien de dramatique à mes yeux mais je comprends que certains éprouvent une certaine lassitude à la lecture des deux premiers tomes... Sinon, c'est un récit résolument gore... assez classique à la base mais comportant de réels moments d'anthologie! ; Le tout servi avec l'humour propre au genre! Attention, comprenons nous bien, un humour subtil plus proche de "massacre à la tronçonneuse" que celui, potache, de "Brain dead". Moi j'adore. Ca ne plaira pas à tout le monde, c'est évident, mais ne fut-ce que parce que je ne vois pas d'autre bd de ce genre, ça mérite que vous vous penchiez dessus... J'étais ultra emballé lors de l'achat, à la fin du dernier tome (de loin le meilleur d'après moi) je peux vous dire que je suis loin d'être déçu! 6 mois après sa découverte, Spirale reste pour moi une des meilleures bds que je connaisse. Vraiment un petit bijou à découvrir sans tarder!

13/01/2003 (modifier)
Par esse
Note: 5/5
Couverture de la série Le Triangle Secret
Le Triangle Secret

Les dessins ne sont pas d'une grande beauté, mais l'histoire découle bien et suit les faits historiques. Théories avancées des plus audacieuses voir possible. 48 pages, mais les mots dans chaque bulle sont pesés, et donc ne se lit pas si rapidement que cela. De préférence lire dans l'ordre et cadeau à offrir, sans hésiter.

13/01/2003 (modifier)
Par miya
Note: 5/5
Couverture de la série Au Temps de Botchan
Au Temps de Botchan

>>Avis Tome 1 : Un vrai coup de cœur, en trois étapes. Un, la couverture et la qualité de l'édition m’ont immédiatement attiré le regard ; deux, le dessin de Taniguchi toujours aussi superbe ; trois, la lecture. Le rythme de "Au Temps de Botchan (vol.1 )" est lent. On prend le temps de faire connaissance avec les nombreux personnages. De s’habituer à la désillusion de Natsume Soseki, le personnage principal. Puis toujours lentement, le récit prend corps. On comprend mieux la désillusion de Soseki sur le présent et l’avenir du japon, sentiment partagé par grand nombre de ses contemporains. Le japon vit une période très importante de son évolution. Sous l’ère Meiji (1853 / 1945) le pays s’ouvre aux étrangers après des années d'isolement (sous la pression des Américains). Une partie de la population se trouvent confronté à un paradoxe culturel, du fait du choix d’accepter la modernité occidentale au détriment d’une culture ancestrale. Décision prise sous la peur d’être colonisé comme d’autre pays. C’est dans ce contexte historique et culturel que Natsuo Sekikawa met en scène l’histoire de Soseki et de ses amis dans un japon en pleine mutation. Le récit est construit par subtile imbrication de scène autour de l’écriture du roman de Botchan. Ecriture que Soseki entreprend comme une thérapie, entre rêve et réalité. Taniguchi et Sekikawa nous offre une lecture marquée par une ambiance nostalgique, une ambiance automnale. Le dessin proche de la ligne clair joue magnifiquement sur les nuances lumineuses. Les blancs très présents participe grandement à l’atmosphère si particulière du récit. « Au temps de Botchan » est une bande dessinée riche, poétique. Je conçois que sa lecture puisse laisser certains lecteurs sceptiques. On est de plus, loin de l’univers de « Quartier Lointain », mais l’émotion et le plaisir de lecture sont aussi intense.

12/01/2003 (modifier)
Couverture de la série Le Journal de mon père
Le Journal de mon père

Tout d’abord, quelques petites remarques sur la forme de ce manga : publié chez Casterman, le grand format est vraiment bienvenu, donnant une ampleur appréciable au dessin. Le papier est de bonne qualité, tant mieux. Par contre, ce que je trouve absolument déplorable, c’est le fait d’avoir changé le sens de lecture, et pour ce faire d’avoir retourné certaines cases et pas les autres. On se retrouve à devoir lire parfois de gauche à droite et parfois de droite à gauche, c’est confus, c’est lamentable ! En plus certains éléments sont orientés tantôt dans un sens, tantôt dans l’autre, l’exemple le plus frappant étant probablement le cercueil de Takeshi dans le tome 3. En plus les quelques premières pages du tome 1 sont pixellisées, ce qui ne donne franchement pas envie de commencer la lecture lorsqu’on ne connaît pas la série… Bon, à part ça… Après avoir lu « Quartier Lointain », on ne peut que penser que Jiro Taniguchi a un talent certain, non seulement pour le dessin, non seulement pour raconter des histoires, mais aussi pour faire passer des sentiments. « Le journal de mon père » fait montre de toutes ces qualités et de bien d’autres encore. Le dessin tout d’abord, fin et précis, est splendide. L’histoire ensuite, si elle n’est pas spécialement originale, comporte en revanche un goût prononcé de vécu, de sincérité, de vérité. La façon dont elle est racontée, tout en nuances et en touches subtiles et fines, est à mon avis tout simplement admirable : sans jamais se presser et sans cependant traîner dans des longueurs lassantes, Taniguchi nous fait vivre l’histoire de Yochan et de sa famille, non seulement l’histoire personnelle de Yochan, celle dont il se souvient, mais aussi la véritable histoire, que l’on découvre au fur et à mesure. Ce qui me frappe tout particulièrement dans ce chef d’oeuvre, ce sont les visages des personnages : feuilletez les albums, vous ne verrez pour ainsi dire jamais de visage en colère, inquiet, ou déformé par le rire. Taniguchi fait passer à travers ces visages une sérénité si dense qu’elle en est palpable, reflet d’une paix intérieure, d’une façon de vivre, d’un esprit empreint de respect, d’humilité et d’un bonheur tout simple. Je reste profondément admiratif devant cette œuvre, apparemment simple, très touchante, probablement parce que je m’y reconnais un peu. Et quant aux accents de vérité, il suffit de lire la postface pour savoir qu’ils ne relèvent pas que de l’imagination.

12/01/2003 (modifier)