Les derniers avis (6776 avis)

Par dut
Note: 5/5
Couverture de la série Les Dingodossiers
Les Dingodossiers

Goscinny était et restera le maitre de la bd... rien à dire, génial, drole... Gotlib le complete parfaitement et chaque dossier est une réussite totale ! A posseder OBLIGATOIREMENT pour tout bdphile qui se respecte !

10/06/2002 (modifier)
Par Arni
Note: 5/5
Couverture de la série Algernon Woodcock
Algernon Woodcock

La couverture attirante m'a conquis! Le scénario est lent, mais le mystère bien réel suffit à concentrer notre attention sur des évènements et des détails fort troublants... Les décors et l'ambiance conviennent parfaitement à cette athmosphère qui frise le fantastique... Une BD à relire plusieurs fois car chaque détail a son importance...C'est en relisant plusieurs fois l'album que l'on perçoit de nouveaux éléments qui rajoutent du mystère à une hitoire bien ficelée... La mise en scène et la réalisation globale surprend mais rien n'est encore dévoilé... J'avoue que je suis un peu perdu, déboussolé par l'intrigue, présente mais bien cachée !!! Si la suite s'annonce aussi passionnante que la première partie, cette série est déjà devenu un incontournable. A ne pas manquer !

06/06/2002 (modifier)
Par Titou
Note: 5/5
Couverture de la série Les Passagers du vent
Les Passagers du vent

Magnifique épopée. Les dessins sont superbes. Les thèmes abordés sont graves et traités de façon intelligente. On y apprend plein de choses : les conditions de vie sur les navires, la condition des femmes, l'horreur de la traite des Noirs, la vie dans les colonies... Et Isa est une magnifique héroïne. Courageuse, émouvante, sensible, elle est à elle seule, par sa liberté d'esprit et son intelligence, un hommage aux femmes.

06/06/2002 (modifier)
Couverture de la série Berceuse assassine
Berceuse assassine

Berceuse Assassine est l’une des meilleures définitions du polar que l’on puisse donner en bande dessinée. Tome (Soda et Spirou) a su innové en racontant une même histoire sous trois points de vu différent, ainsi les deux premiers tomes sont centrés sur la haine qu’éprouve mutuellement Joe (tome 1) et Martha (tome 2), alors que le troisième nous offre la vision d’un indien (Dillon Bowie) que l’on a pu apercevoir dans les précédents albums. (leurs trois destins sont liés) Le scénariste nous propose un thriller digne du grand cinéma, au scénario dur et bien construit nous plongeant dans l’enfer d’un couple trop lâche pour se quitter. L’histoire est simple mais pleine de violence, de dégoût, de lâcheté et c’est toute cette tension que l’auteur a admirablement retransmise dans cette série. Ainsi il nous présente un véritable puzzle que le lecteur doit lui-même reconstruire pour aboutir à un véritable chef d’œuvre du genre. De ce fait on ressent à la suite de le lecture de ces trois albums un véritable attachement à l’un des personnages grâce à leur psychologie des plus travaillée, Berceuse Assassine nous raconte une histoire des plus glauque comme l’on pourrait en lire dans la partie faits divers de n’importe quels journaux. C’est donc dans une ambiance nauséabonde et lourde qu’évoluent nos « héros », comme coupés du monde dans un univers où moral et amoral se côtoient. Ce roman noir (très noir) mené en main de maître par Tome tiendra tout lecteur en haleine au long des trois albums, cependant le troisième et dernier tome ne fait pas réellement progresser l'histoire de Joe et Martha (histoire parallèle aux personnages) mais nous permet de connaître le fin mot de l’histoire, tout en nous proposant une satyre de notre société. Meyer qui signe ici son premier ouvrage, épate par son trait et séduit par son réalisme. Il s’essaye ici à un graphisme audacieux, ainsi au cours de cette série il joue sur trois uniques couleurs (le noir, le jaune et le brun) confortant, par la même occasion, le lecteur dans son idée d’oppression et de lourdeur. Le trait fin de Meyer et l’utilisation, originale et intelligente, des couleurs desservent magnifiquement le scénario de Tome. De plus il nous offre un découpage dynamique et efficace (non sans rappeler des plans cinématographiques) nous donnant de longues pages, vierges de dialogue mais d’une force incroyable. Pour résumer le dessin de Ralph est excellent, très réaliste et retransmet avec brio la violence et la haine de ce thriller sordide. Un bémol cependant sur la représentation très carré de Joe Telenko (bien conservé le vieux, non ?). Berceuse Assassine est un must du genre, de part son scénario et son dessin, et se place au-dessus d’autres polars, à l’ambiance des plus noire. A se procurer, donc !

06/06/2002 (modifier)
Par Titou
Note: 5/5
Couverture de la série Peter Pan
Peter Pan

Le scénario, le dessin, les couleurs, les dialogues, le rythme...dans ce Peter Pan, tout oeuvre pour attirer le lecteur dans le conte, et le faire baigner dans l'ambiance des décors successifs où se déroule l'histoire. Londres d'abord, sordide, impitoyable, froid. Le premier épisode, dont la plus grande partie est tristement réaliste, atteint des sommets de noirceur impressionnants. Les personnages de la mère et du manchot se disputent la première place dans l'abject. Plus tard, l'irréalité du Pays Imaginaire allège le récit, mais celui-ci reste tout de même teinté de violence et d'une charge émotionnelle rare. Tout au long de cette bouleversante série, tant au coeur de la réalité de Londres que dans le Pays Imaginaire, on ressent profondément le malaise latent de Peter, et son urgence à trouver, sinon le bonheur, au moins une vie plus acceptable. J'ai lu cette histoire avec un profond sentiment d'injustice et la conscience de ce que représente la fin de l'enfance, à plus forte raison pour ceux qui n'en ont pas eu. Je suis peut-être particulièrement sensible mais je pense que si Loisel a fait là un véritable chef-d'oeuvre (la force des émotions provoquées en est la preuve), la série n'est cependant pas à mettre entre n'importe quelles mains. Même si l'espoir du bonheur est présent au long de l'histoire, l'ambiance est d'une noirceur presque désespérante (renforcée par les couleurs très sombres). A lire absolument, sauf en période de dépression.

06/06/2002 (modifier)
Par titpaul
Note: 5/5
Couverture de la série Blueberry
Blueberry

Juste un mot pour dire que je suis entièrement d'accord avec ArzaK. Je ne suis pas un "vieux" (19ans) donc lorsque j'ai commencé Blueberry il y a 2 ans, j'avais tout pour croire, en lisant les premiers tomes, que cette serie était vieille et démodée. Je me suis pourtant un peu "forcé" à lire les premiers tomes et au fur et à mesure des lectures, mon plaisir a grandi jusqu'à faire de moi un fan inconditionnel. Je conseille donc à Kael de ne pas rester sur l'avis qu'il s'est fait en lisant seulement les trois premiers tomes: il faut savoir faire un effort de temps en temps pour pouvoir vraiment apprecier. Blueberry est une serie mythique, malgré près de 40 tomes, elle ne tire pas sur la longueur. Kael, je te conseillerai donc de lire le cycle Le spectre aux balles d'or/La mine de l'allemand perdu pour te faire une idée de ce qu'est un scenario de Charlier; et de regarder Geronimo pour apprecier un dessin de Giraud. A bonne entendeur salut ;-)

05/06/2002 (modifier)
Couverture de la série Les Mangeurs de Cailloux
Les Mangeurs de Cailloux

J'ai découvert "Les mangeurs de cailloux" dans une petite bouquinerie. Livre de la collection Encrages, il me paraissait sympathique mais un peu cucul (regardez la couverture). En commencçant à le lire, cependant, j'ai été tout simplement conquis par cet album. L'histoire commence très simplement, un petit (un tiot) garçon de 8 ans qui va faire les courses avec son chien, dans un décor de corons. La mise en forme narrative et graphique est simple et efficace : le dessin noir et blanc est très expressif, il n'y a aucune longueur dans les textes. Me laissant emporter donc dans cet univers d'enfant, avec ses questions, sa vision des choses très particulière, ses rêves et ses peurs, j'arrivai très vite (subjectivement !) à la fin. Et voici mon appréciation générale... Ce livre est simple, touchant et empli d'une sensibilité rare, en un mot : beau ! Les seules explosions que vous verrez sont celles de pétards, les seules disputes celles (racontées) de deux mineurs, les seuls "effets spéciaux" des rêves, la seule quête celle d'un chien, la seule philosophie celle de la vie... Ayant découvert en postant cette série que le tome 2 existe, je vais le chercher dans les plus brefs délais ! Des chefs d'oeuvre comme ça, il ne faut pas les laisser passer ! (en plus il s'agit là du 1er album de cet auteur. Respect, Monsieur Loyer !)

05/06/2002 (modifier)
Par ArzaK
Note: 5/5
Couverture de la série La Débauche
La Débauche

Il fallait bien que ces deux-là se rencontrent. Tardi avait déjà illustré la plupart des couvertures des éditions de poche des romans de Pennac. Voilà que Pennac offre à Tardi un scénario de bd. Un échange de bons procédés, en quelque sorte. En apprennant l'existence de cet album, quelques inquiétudes se sont faites en moi. Amateur de l'oeuvre de tardi et des romans de Pennac, je me demandais bien ce que leur collaboration pouvait donner et surtout dans quelle mesure Pennac serait un bon scénariste. Certains romanciers, par ailleurs talentueux, se sont déjà cassés les dents en essayant de faire de la bd : Patrick Cauvin, Bernard Werber, Van Cauweleart... Mais dès les premières pages, mes inquiétudes se dissipent. Pennac a évité le premier piège : aucun abondant récitatif ne vient encombrer les planches. Son talent d'écriture se fait bien par l'image et dans les dialogues, domaine où il a toujours excellé. Deuxième bonne surprise, ce scénario est tout bonnement excellent : il est non seulement drôle mais s'impose par son propos comme une satire violente et mordante de notre état de société. C'est caustique, acide et d'une justesse de ton rare. Si bien que cet album est le plus actuel des albums de Tardi. Tardi quitte la simple nostalgie, auquel il s'est tant adonné et aborde de front le monde d'aujourd'hui. Un grand Tardi. Espérons que cet album ne sera pas la seule collaboration de ces deux-là. Ils vont si bien ensemble.

05/06/2002 (modifier)
Couverture de la série Universal War One
Universal War One

J'ai pas mal hésité avant de commencer à lire cette série. En fait, les dessins ne me plaisaient pas trop, la couverture ne m'attirait pas. Mais je viens de lire le tome 1 : - dessins : pas mon style préféré, mais ils sont quand même très biens. - scénario : pas maaaal ! Un très bon sujet d'intrigue, de quoi faire quelque chose de très intéressant par la suite. - histoire : Pfouh ! J'ai trouvé ça très dense ! A tel point que j'ai mis du temps à le finir cet album ! Graphiquement, c'est très riche, et il y a plein de renseignements sur les personnages. Très bon. Bref, globalement, la lecture du 1er tome est de très bonne augure pour la suite. A voir quand je les aurai lus ! :) Tomes 2 et 3 : excellents ! Ils tiennent toutes les promesses faites dans le 1er. L'intrigue ne se développe pas trop rapidement, mais sans lenteur. On est tenu en haleine d'un bout à l'autre, c'est vraiment très bien fait ! Le tome 3 est peut être un peu... chiant ? long ? à lire, du fait des théories exposées sur le temps, mais ça n'est pas pire qu'un "Retour vers le futur". Tome 4 lu... Mouais, je le trouve assez... on va dire différent des autres (pour éviter le mot "mou"). Ben il se lit bien, certes, mais il m'a bien moins plu que les trois premiers. :( Probablement le côté un peu trop policier de la chose... Bof, que 3/5. Par contre, la fin est terrible, dans tous les sens du terme !!! MAIS QUE VA-T-IL DONC SE PASSER DONC DANS LE TOME 5 (DONC) ?!?! Mais malgré toutes mes réticences initiales, "Universal War One" est une très très bonne série.

04/06/2002 (modifier)
Par Spooky
Note: 5/5
Couverture de la série La Nef des fous
La Nef des fous

Difficile en effet de mettre la Nef des Fous dans une case. Mais lors d'une première lecture, il est impossible de ne pas reconnaître les énormes qualités de cette oeuvre à part de la BD contemporaine. Comme par exemple, la verve incroyable, proche d'un Molière sans être typiquement théâtrale, déversant la logorrhée virtuose de Turf, un garçon qui a assurément beaucoup de choses à dire ; comme aussi le dessin, pas tout à fait réaliste, mais comment résister à ces "gueules", à ces passages oniriques absolument incroyables, où les personnages se croisent dans un maëlstrom multicolore délirant... Que dire de l'idée de génie de faire du logo de Delcourt le symbole de la société secrète dirigée par le Grand Coordinateur, Ordinateur, manipulateur... Et quel est donc ce robot (très drôle) qui est à la recherche de Chlorenthe et son ami le fou ? Les personnages sont nombreux, touffus, Turf tisse sa toile dans laquelle nous sommes irrémédiablement tenus prisonniers... On ne veut pas en sortir.

03/06/2002 (modifier)