Cet album commence très doucement, avec les mêmes personnages que «Cercle vicieux», un peu ridicules, un peu archétypaux. Le professeur poursuit ses expériences pour le moins étranges, et celle qu’il est en train de mener est encore plus étrange, puisque c’est l’organisation des planches de l’album qu’elle vient perturber. Ce premier effet donne donc lieu à une première partie intéressante.
Mais c’est après, lorsque Marmouset se retrouve égaré dans un univers étrange, que «Le cycle» devient génial...
** (petit) SPOILER **
L’assistant du professeur se retrouve en effet à devoir traverser de nombreuses planches, chacune tirée d’un ouvrage différent. On retrouvera ainsi entre autres des dessins d’Edika, Sfar, Killofer, De Crécy, Marc-Antoine Mathieu, Goossens, David B., etc.
Chaque planche est extraite de l’album original, avec ses textes, et la personnage de Marmouset y est rajouté, dans le même style graphique que le dessin qui l’entoure !. L’effet crée est assez extraordinaire, et ceux qui croyaient que Lécroart ne savait pas dessiner en seront pour leurs frais.
Cet exercice très OuBaPien est réellement bien mené, avec un talent certain, donnant lieu à une histoire assez excellente.
** FIN (petit) SPOILER **
Mais cela ne finit pas là… Car la fin (la troisième partie) de l’histoire est tout bonnement extraordinaire, utilisant deux autres procédés de façon tout simplement magistrale.
Le tout donne un album au-delà de tout ce qui existe en matière de bande dessinée, au-delà même de toutes les productions OuBaPiennes actuelles.
Bref, un indispensable, non seulement pour les amateurs de l’OuBaPo, mais également pour tous les autres. Marc-Antoine Mathieu n'aurait d'ailleurs pas renié ce genre d'idées pour son excellent «Julius Corentin Acquefacques».
(il semblerait par ailleurs que Lécroart aime bien dissimuler des formes phalliques dans ses couvertures, celle-ci ne fait pas exception).
Le grand braquage c'est avant tout une histoire de confiance... Peut-on avoir confiance en la personne qu'on aime, même si elle vous a déjà trahi par le passé ? Et si l'on renverse le point de vue : peut-on regagner la confiance de quelqu'un qu'on a aimé après lui avoir jouer un si vilain tour ? Peut-être que oui, mais si on attend trop longtemps, le temps risque de vous brûler les ailes de la réconciliation semble dire Cooke...Ce qui ne l'empêche pas de nous livrer un polar haletant sans longueurs ni épilepsies qui nous emmène de la lourdeur exotique de la nuit marocaine, à celle plus froide et pluvieuse de sa consoeur gothamite, en passant par le granitique soleil de la vallée de la mort ou celui plus paillard du ciel de Miami... Bref une nouvelle fois Cooke se surpasse, bien aidé par ce garçon de l'enfer qu'est Hollingsworth aux couleurs. C'est assez fou de voir comment Cooke arrive à allier une narration très fluide avec des prises de vues qui ne sont pas toujours académiques sans parler de la sensualité ou de la dureté dégagé par les personnages qui transsudent des planches... Pour parler de manière plus enthousiaste et moins contrôlée : "Cooke déchire tout dans ce comics, bordel de nom de bleu !"
Humour, castagne et ripaille, rien à redire, c'est culte!
J'aime un peu moins les derniers albums d'Uderzo en solo, mais j'ai adoré tous les autres!
Ce n'est pas du tout réservé aux enfants et je les lis toujours aujourd'hui avec beaucoup de plaisir.
Astérix est un incontournable de la bande dessinée.
Je ne sais pas quoi dire pour donner mon avis sur cet album qui à mes yeux est un chef-d'oeuvre de la BD ou vraiment pas loin.
Le dessin assez simple est agréable, drôle et touchant. Repoussant pour ma part au prime abord, au bout de 3-4 planches on l'oublie et on se laisse transporter dans la vie de Marco.
Marco un type paumé qui après huit ans de psychanalyse décide de
tout arrêter, de partir à la campagne avec son chat Adolf. Là on suit, en passant des rires aux frissons, les multiples remises en questions de Marco. Sur tous les plans, il est un peu paumé, boulot, amour, ami...Il trouve en un petit vieux gentil qui ramasse des mûres et pêche le brochet, un ami avec un rôle proche de la conscience, qui le guide et le conseille....Les dernières planches sont bouleversantes, j'en ai eu des frissons.
Manu Larcenet jongle habilement avec le registre comique et tragique. Marco est Monsieur-tout-le-monde, ce qui donne un cet album un coté authentique. Bref un pur moment de bonheur où nous passons des rires aux larmes en une planche. Certaines planches sont à mourir de rire tant elles sont réelles (10/11 et 17...etc.) d'autres sont très émouvantes (38/39 et 53...)
Ce CHEF-d’OEUVRE est A LIRE, on ne le dira jamais assez.
Un album magnifique, un chef d'oeuvre (en un volume, on n'en voit pas souvent) le duo Corbeyran/Berlion réalise ici un album magnifique.
Le scénario est génial, amusant, drôle au début, et il devient vite inquiétant, déroutant. La lecture de cet album est un réel plaisir, si bien que quand on le commence on ne peut le lâcher. Les persos sont attachants, humains.
Le dessin est superbe, rien à redire.
A AVOIR.
Un bon dessin au service de personnages complèxes et attachants. En effet le portrait psychologique des protagonistes est assez élaborés et les femmes, une fois n'est pas coutume, ont d'autres rôles que d'occuper le repos du guerrier. Le scénario est plutôt accrocheur et l'auteur semble bien documenté.De plus, les intrigues sont menées de main de maître et Jarbinet parait être en mesure de nous réserver de nouvelles trouvailles pour le(s) prochain(s) tome(s). Quant aux couleurs, sans êtres exeptionnelles(mes références sont quand même De Cape et de Crocs!), elles servent avec justesse le dessin des paysages du pays d'oc rendus à merveille par la plume de Jarbinet. Une grande fresque historique! Dommage quelle soit si méconnue...
Acheté presque par intérêt historique (Tezuka est en effet célébré unanimement comme l’un des fondateurs du manga tel qu’on le connaît aujourd’hui) et non sans une certaine réticence (les dessins, j’y reviendrai), «Les temps futurs», deuxième tome de cette série qui est une histoire indépendante à lui seul, commence très doucement. (Oui, je n’ai lu qu’un tome pour l’instant, mais le reste ne va pas tarder, je vous le garantis !).
L’entrée en matière façon «prologue» pose rapidement et efficacement les bases de l’histoire, dans laquelle on se retrouve plongé juste après. On entre «en cours de route», mais cela ne pose aucun problème, tant la situation se dévoile avec clarté. Histoire d’amour, de jalousie, de fuite et de poursuite sur fond d’univers futuriste digne de la meilleure science-fiction de l’âge d’or, j’ai été complètement pris dans le flot de ce récit, somme toute un peu classique, mais d’une fluidité absolument extraordinaire, que je limiterai arbitrairement à la fuite de Tamami etYamanobé de la ville de Yamato, et à leur arrivée chez le professeur Salta.
Ce qui frappe également, c’est le dessin. En mal tout d’abord… à vrai dire c’est à cause de ce dessin qui rappelle beaucoup «Astro, le petit robot» que j’étais réticent à lire «Phénix»… Mais je dois avouer que Tezuka non seulement maîtrise parfaitement ce qu’il fait, mais qu’en plus c’est… Raaah, c’est un Dieu ! Ses cités ne sont pas impressionnantes, ses personnages sont souvent kitschs, mais alors ses décors sont beaux !!! Et il utilise des procédés originaux, dont certains que je n’ai vu nulle part ailleurs !!! Représentation en images des pensées d’un personnage p. 18 (classique, mais utilisé parfaitement à propos), caricatures absolument inattendue et d’un comique outrancier qui m’a fait hurler de rire p. 59, zoom progressif superbe p. 64, cadrage absolument inédit et génial p. 79 à 83, superposition des sons p. 88 (une planche de Franquin pour Gaston utilisant un procédé analogue est célèbre), jeu de lumière étourdissant sur les personnages p. 129, etc… Ces procédés sont utilisés avec une parcimonie, une sobriété et une efficacité que je ne peux qualifier que de remarquable et exemplaire.
Alors vous comprendrez que le côté kitsch et rebutant du début est complètement oublié au bout de quelques pages.
Concernant l’histoire, à nouveau, les thèses utilisées sont de la science-fiction issue de son âge d’or. Gaïa, par exemple, les univers dans les atomes, l’univers partie d’un plus grand tout, etc. Je dois dire que même en sachant ces idées fausses, et en les ayant trouvées mal exploitées dans pas mal d’œuvres de science-fiction, elles sont ici très bien utilisées, formant avec les autres éléments de l’album un tout extrêmement cohérent.
On retrouve bien sûr également des thèmes chers à Asimov, comme les robots, les villes souterraines, la colonisation spatiale, mais aussi la décadence, le gouvernement par un ordinateur. Tout cela est présent pour ainsi dire en arrière-plan, jamais lourd, jamais imposé au lecteur, renforçant ainsi l’impression donnée.
Tout cela remplit environ 100 pages sur 285.
On arrive en effet à une guerre entre ordinateurs des mégalopoles, et… les cinq dernières cités sont détruites… C’est là qu’intervient le Phénix, qui désigne Yamanobé pour recréer une humanité, sans lui préciser comment. Pour cela, il le rend immortel.
Seul sur la Terre et immortel, le suicide lui est interdit… Le désespoir s’abat sur lui, mais quel choix a-t-il ?
Cet album est un chef d’œuvre absolu à lui seul qui, si je peux me permettre ces comparaisons, enfonce de très loin même l’excellent «Le grand pouvoir du Chninkel», même le superbe «Cromwel Stone», même le génial «Nausicäa» !!!
Complètement atypique, se démarquant totalement de tout ce que j’ai lu jusqu’à présent, il ne ressemble même pas aux mangas actuels. Le style de Tezuka est tout simplement… personnel. Œuvre d’une fluidité incroyable, d’un découpage à mon avis imaginatif et intéressant, parfois très original, l’ampleur du récit qu’elle développe est incroyable, et aborde de nombreux thèmes réellement intéressants.
Alors même si elle ne plaira pas à tout le monde du fait par exemple du dessin, d’une apparente futilité, d’interventions un peu miraculeuses du Phénix, des relations quelques peu ambiguës qui existent entre les personnages (même si cette ambiguïté fait à mon avis partie de la force de cet album !), je la trouve absolument sublime, et je ne peux que dire :
«Mon dieu ! Je viens de lire la meilleure bd que j’aie jamais lue !»
Tome 3 : «Yamato - Un monde étrange»
Tezuka fait encore une fois preuve d’une grande originalité, non seulement par ses scénarios complètement atypiques, au développements tout à fait inattendus, par son dessin et son découpage, extrêmement lisibles et souvent d’une originalité inégalée, et par ses préoccupations, profondes et étranges.
Ces deux histoires font preuve d’un certain cynisme, car comme vous pourrez le constater, l’espoir n’y a de place que pour être déçu, et le dessin, profondément caricatural, typique du style de Tezuka, n’y change rien.
Le ton général est plutôt sérieux, mais bascule souvent sans prévenir dans le burlesque, le grotesque, léger contrepoint au côté sérieux et tragique. On a même droit (p. 25 et 26) à une parodie de mangas pour filles, très réussie. :)
Comme d’habitude, Tezuka joue avec ses personnages, avec les codes du manga, mais aussi avec le lecteur ; ses personnages sont toujours aussi ambigus, tiraillés entre devoir, amitié, haine et envies. Certains personnages sont récurrents dans les différents albums du Phénix, mais on ne comprendra pas encore leur rôle ici.
La deuxième histoire, enfin, au ton très sombre, est un très bon morlaque, d’une force indéniable.
Cet album très particulier est vraiment superbe, et figure dignement dans cette très bonne série.
Comment dire ? La première lecture de ce tome m'a laissé un peu perplexe, mais je n'ai cependant pu m'empêcher de le relire très vite.
L'histoire est en effet particulière, même pour cette série qui est déjà bien particulière. Les deux personnages principaux sont un bandit et un sculpteur. Le bandit a souffert d'une chute à sa naissance, qui l'a laissé borgne et manchot. Souffrant pendant son enfance des quolibets des gens de son village, il ne tarde pas à devenir un terrible bandit, tuant et mutilant sans pitié. C'est d'ailleurs juste avant de devenir ce terrible personnage qu'il rencontre un sculpteur, Akanemaru, tranquille, serein et heureux, et le mutile, en lui blessant cruellement le bras droit, l'empêchant ainsi d'exercer son art.
Ce qui est extraordinaire dans ce tome, ce sont les incroyables changements (évolutions) des personnages. Aucun n'est noir ou blanc ! Ils sont noir, puis blanc, puis gris, etc. C'est assez confondant et incroyable, le manque de manichéisme est ici poussé à l'extrême...
Rien que pour ça, ce tome est exceptionnel, mais en plus il est complètement fascinant, et traite d'une histoire (de plusieurs histoires, même) s'étalant sur une longue période (une quarantaine d'années environ). Bien sûr, ça peut donner une impression de désordre, et de fait certains éléments paraissent mal exploités. Mais je reste néanmoins sous le charme étrange... Et en plus on a ici l'origine des Salta, une explication de leur nez étrange, et de leur réapparition récurrente au fil des tomes.
Tomes 8 et 9 : «Temps de trouble»
Ces deux tomes racontent une même histoire, se déroulant au 12ème siècle. Apparemment fortement basée sur des faits historiques (lutte entre deux clans pour le pouvoir impérial ; créateur de Miyamoto Musashi...), l'histoire est tout de même, selon l'habitude de Tezuka, très romancée, et se lit sans problème aucun.
Le découpage en actes, façon pièce de théâtre apporte un petit plus, et le prologue aide à mieux comprendre un scénario très touffu... en effet, en deux volumes de 300 pages, il se passe pas mal de choses...
On retrouve le personnage du Tengû du tome 4 (l'ancêtre des Salta), ainsi que bien sûr la préoccupation du Phénix... qui ici n'apparaît pas du tout. C'est bel et bien la préoccupation du Phénix qui dirige tout l'album, montrant en filigrane l'obsession (et la bêtise) dont sont capables les hommes.
Comme très souvent avec Tezuka, les personnages ne sont pas manichéens : même les très méchants ont leur motivation, et les gentils n'agissent pas toujours de la façon la meilleure qui soit. La cruauté également est au rendez-vous... Et d'ailleurs les personnages meurent les uns après les autres, c'est... effarant. :(
Diptyque un peu fouillis, très dense, demandant peut-être une petite connaissance de l'époque pour mieux l'apprécier, "Temps de trouble" est également très prenant : prévoyez quelques heures avant de commencer à le lire. :)
Pas besoin de s'étendre sur les commentaires, les statistiques parlent d'elles mêmes...
Après avoir lu les 5 tomes (plusieurs fois pour le plupart), je continue à m'émerveiller comme un gosse devant l'univers, le dessin, les personnages et je continue à me poiler devant l'humour omniprésent!!!
Bref, cette série est incontournable!!!
Je dois dire que c'est un peu par hasard si j'ai eu cette bd entre les mains. Et donc j'avoue avoir commencé la lecture de L'Autoroute du Soleil avec une certaine appréhension car il faut reconnaître que le dessin de Baru est assez particulier.
A ma grande surprise, le scénario est vraiment très bien écrit et je ne regrette pas mon acquisition car j'ai passé un moment très agréable en lisant cette brique de 430 pages. ( L'édition original est en un seul volume )
Karim et Alexandre, les deux personnages principaux sont très convaincants et on s'attache très vite à eux. L’approche à caractère social de cette fable m’a, d’ailleurs, fait un peu penser au style d'Étienne Davodeau.
A travers son récit, Baru mets en valeur la haine et la violence que les mouvements d'extrême droite peuvent parfois engendrer. C’est, bien sûr, raconté avec une bonne dose d’humour, ce qui fait que l'on ne s'ennuie pas un seul instant. La narration est fluide et très aérée. Aucune lourdeur est à noter et le ton est direct et juste.
Voici donc une histoire qui ne manque pas de caractère . Celle-ci nous fait voyager à travers la France en compagnie d'une galerie de personnages plus qu’intéressants. Du facho au dragueur en passant par le dealer et bien sûr........Véronique. Tous les acteurs du récit ont un rôle important. Celui-ci contribue à donner de la densité à cet album et on ne s'en plaindra pas.
Au niveau du dessin, comme je l'ai dit plus haut, il faut avouer qu'il est assez spécial mais on s'habitue très vite au trait de cet auteur qui finalement colle totalement au récit. On peut donc dire que ce style graphique est efficace, un peu comme le scénario, d’ailleurs.
L'absence de couleur ne gâche en rien la lecture et certaines pages sans textes parlent d'elles-mêmes tellement Baru a réussi à créer une ambiance particulière.
Voilà donc une bd que je qualifierais de convaincante et il est évident que je ne peux que vous la conseiller car cette histoire vaut vraiment la peine d'être lue.
Génial !
Excellent !!!
Vraiment, rien à dire... Un humour rappelant celui de "Pierre Tombal", une originalité sans faille... et deux Napoléons pour le prix d'un !!!
Un incitation à l'évasion... et à la bouffonerie... J'adore.
A vous de voir !!
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Le Cycle
Cet album commence très doucement, avec les mêmes personnages que «Cercle vicieux», un peu ridicules, un peu archétypaux. Le professeur poursuit ses expériences pour le moins étranges, et celle qu’il est en train de mener est encore plus étrange, puisque c’est l’organisation des planches de l’album qu’elle vient perturber. Ce premier effet donne donc lieu à une première partie intéressante. Mais c’est après, lorsque Marmouset se retrouve égaré dans un univers étrange, que «Le cycle» devient génial... ** (petit) SPOILER ** L’assistant du professeur se retrouve en effet à devoir traverser de nombreuses planches, chacune tirée d’un ouvrage différent. On retrouvera ainsi entre autres des dessins d’Edika, Sfar, Killofer, De Crécy, Marc-Antoine Mathieu, Goossens, David B., etc. Chaque planche est extraite de l’album original, avec ses textes, et la personnage de Marmouset y est rajouté, dans le même style graphique que le dessin qui l’entoure !. L’effet crée est assez extraordinaire, et ceux qui croyaient que Lécroart ne savait pas dessiner en seront pour leurs frais. Cet exercice très OuBaPien est réellement bien mené, avec un talent certain, donnant lieu à une histoire assez excellente. ** FIN (petit) SPOILER ** Mais cela ne finit pas là… Car la fin (la troisième partie) de l’histoire est tout bonnement extraordinaire, utilisant deux autres procédés de façon tout simplement magistrale. Le tout donne un album au-delà de tout ce qui existe en matière de bande dessinée, au-delà même de toutes les productions OuBaPiennes actuelles. Bref, un indispensable, non seulement pour les amateurs de l’OuBaPo, mais également pour tous les autres. Marc-Antoine Mathieu n'aurait d'ailleurs pas renié ce genre d'idées pour son excellent «Julius Corentin Acquefacques». (il semblerait par ailleurs que Lécroart aime bien dissimuler des formes phalliques dans ses couvertures, celle-ci ne fait pas exception).
Catwoman - Le dernier braquage (Le grand braquage)
Le grand braquage c'est avant tout une histoire de confiance... Peut-on avoir confiance en la personne qu'on aime, même si elle vous a déjà trahi par le passé ? Et si l'on renverse le point de vue : peut-on regagner la confiance de quelqu'un qu'on a aimé après lui avoir jouer un si vilain tour ? Peut-être que oui, mais si on attend trop longtemps, le temps risque de vous brûler les ailes de la réconciliation semble dire Cooke...Ce qui ne l'empêche pas de nous livrer un polar haletant sans longueurs ni épilepsies qui nous emmène de la lourdeur exotique de la nuit marocaine, à celle plus froide et pluvieuse de sa consoeur gothamite, en passant par le granitique soleil de la vallée de la mort ou celui plus paillard du ciel de Miami... Bref une nouvelle fois Cooke se surpasse, bien aidé par ce garçon de l'enfer qu'est Hollingsworth aux couleurs. C'est assez fou de voir comment Cooke arrive à allier une narration très fluide avec des prises de vues qui ne sont pas toujours académiques sans parler de la sensualité ou de la dureté dégagé par les personnages qui transsudent des planches... Pour parler de manière plus enthousiaste et moins contrôlée : "Cooke déchire tout dans ce comics, bordel de nom de bleu !"
Astérix
Humour, castagne et ripaille, rien à redire, c'est culte! J'aime un peu moins les derniers albums d'Uderzo en solo, mais j'ai adoré tous les autres! Ce n'est pas du tout réservé aux enfants et je les lis toujours aujourd'hui avec beaucoup de plaisir. Astérix est un incontournable de la bande dessinée.
Le combat ordinaire
Je ne sais pas quoi dire pour donner mon avis sur cet album qui à mes yeux est un chef-d'oeuvre de la BD ou vraiment pas loin. Le dessin assez simple est agréable, drôle et touchant. Repoussant pour ma part au prime abord, au bout de 3-4 planches on l'oublie et on se laisse transporter dans la vie de Marco. Marco un type paumé qui après huit ans de psychanalyse décide de tout arrêter, de partir à la campagne avec son chat Adolf. Là on suit, en passant des rires aux frissons, les multiples remises en questions de Marco. Sur tous les plans, il est un peu paumé, boulot, amour, ami...Il trouve en un petit vieux gentil qui ramasse des mûres et pêche le brochet, un ami avec un rôle proche de la conscience, qui le guide et le conseille....Les dernières planches sont bouleversantes, j'en ai eu des frissons. Manu Larcenet jongle habilement avec le registre comique et tragique. Marco est Monsieur-tout-le-monde, ce qui donne un cet album un coté authentique. Bref un pur moment de bonheur où nous passons des rires aux larmes en une planche. Certaines planches sont à mourir de rire tant elles sont réelles (10/11 et 17...etc.) d'autres sont très émouvantes (38/39 et 53...) Ce CHEF-d’OEUVRE est A LIRE, on ne le dira jamais assez.
Lie-de-vin
Un album magnifique, un chef d'oeuvre (en un volume, on n'en voit pas souvent) le duo Corbeyran/Berlion réalise ici un album magnifique. Le scénario est génial, amusant, drôle au début, et il devient vite inquiétant, déroutant. La lecture de cet album est un réel plaisir, si bien que quand on le commence on ne peut le lâcher. Les persos sont attachants, humains. Le dessin est superbe, rien à redire. A AVOIR.
Mémoire de cendres
Un bon dessin au service de personnages complèxes et attachants. En effet le portrait psychologique des protagonistes est assez élaborés et les femmes, une fois n'est pas coutume, ont d'autres rôles que d'occuper le repos du guerrier. Le scénario est plutôt accrocheur et l'auteur semble bien documenté.De plus, les intrigues sont menées de main de maître et Jarbinet parait être en mesure de nous réserver de nouvelles trouvailles pour le(s) prochain(s) tome(s). Quant aux couleurs, sans êtres exeptionnelles(mes références sont quand même De Cape et de Crocs!), elles servent avec justesse le dessin des paysages du pays d'oc rendus à merveille par la plume de Jarbinet. Une grande fresque historique! Dommage quelle soit si méconnue...
Phénix - L'oiseau de feu
De Cape et de Crocs
Pas besoin de s'étendre sur les commentaires, les statistiques parlent d'elles mêmes... Après avoir lu les 5 tomes (plusieurs fois pour le plupart), je continue à m'émerveiller comme un gosse devant l'univers, le dessin, les personnages et je continue à me poiler devant l'humour omniprésent!!! Bref, cette série est incontournable!!!
L'Autoroute du soleil
Je dois dire que c'est un peu par hasard si j'ai eu cette bd entre les mains. Et donc j'avoue avoir commencé la lecture de L'Autoroute du Soleil avec une certaine appréhension car il faut reconnaître que le dessin de Baru est assez particulier. A ma grande surprise, le scénario est vraiment très bien écrit et je ne regrette pas mon acquisition car j'ai passé un moment très agréable en lisant cette brique de 430 pages. ( L'édition original est en un seul volume ) Karim et Alexandre, les deux personnages principaux sont très convaincants et on s'attache très vite à eux. L’approche à caractère social de cette fable m’a, d’ailleurs, fait un peu penser au style d'Étienne Davodeau. A travers son récit, Baru mets en valeur la haine et la violence que les mouvements d'extrême droite peuvent parfois engendrer. C’est, bien sûr, raconté avec une bonne dose d’humour, ce qui fait que l'on ne s'ennuie pas un seul instant. La narration est fluide et très aérée. Aucune lourdeur est à noter et le ton est direct et juste. Voici donc une histoire qui ne manque pas de caractère . Celle-ci nous fait voyager à travers la France en compagnie d'une galerie de personnages plus qu’intéressants. Du facho au dragueur en passant par le dealer et bien sûr........Véronique. Tous les acteurs du récit ont un rôle important. Celui-ci contribue à donner de la densité à cet album et on ne s'en plaindra pas. Au niveau du dessin, comme je l'ai dit plus haut, il faut avouer qu'il est assez spécial mais on s'habitue très vite au trait de cet auteur qui finalement colle totalement au récit. On peut donc dire que ce style graphique est efficace, un peu comme le scénario, d’ailleurs. L'absence de couleur ne gâche en rien la lecture et certaines pages sans textes parlent d'elles-mêmes tellement Baru a réussi à créer une ambiance particulière. Voilà donc une bd que je qualifierais de convaincante et il est évident que je ne peux que vous la conseiller car cette histoire vaut vraiment la peine d'être lue. Génial !
Napoléon et Bonaparte
Excellent !!! Vraiment, rien à dire... Un humour rappelant celui de "Pierre Tombal", une originalité sans faille... et deux Napoléons pour le prix d'un !!! Un incitation à l'évasion... et à la bouffonerie... J'adore. A vous de voir !!