Les dessins sont superbes grâce à leur réalisme à leur finesse et le scénario est génial MALGRE les quelques erreurs des auteurs que j'ai découvertes sur ce formidable site.
Certains personnages sont attachants et d'autres sont haïssable comme la "Mangouste".
Mais ce que j'adore dans cette BD, c'est le suspense qui dure tout au long de la série et les rebondissements qu'il y a dans chaque album.
Je n'ai toujours pas lu les deux derniers albums mais j'attends vivement ce moment malgré les nombreuses critiques les concernant.
Pour finir,je félicite les 2 auteurs et je conseille à tout le monde de lire cette BD culte.
Je ne connaissais pas Delisle, et je dois avouer que ce premier album lu va certainement me pousser à ne pas en rester là.
Les récits autobiographiques peuvent être de deux sortes : mal racontés, ils deviennent rapidement un calvaire intimiste qui ne touche pas le lecteur ou qui lui passe au-dessus ; et bien racontés, ils se transforment en véritable petit bijou de la BD. C'est dans cette deuxième catégorie qu'entre "Pyongyang", avec une force narrative particulièrement brillante.
Le ton est très juste et donne un parfait décalage entre la vie occidentale telle que la connaît Delisle et le quotidien de ce régime totalitaire qu'est la Corée du Nord. Le moindre détail devient le vecteur d'une réflexion humaine qui ne s'embarrasse ni de questions fumeuses ni de théories fantasques : le narrateur est un Homme comme vous et moi. Ses réflexions sont pertinentes et elles ont un écho que tout lecteur partagera à la lecture de cet album. Les pensées décalées de l'auteur apportent un comique qui constitue un violent contraste avec l'univers décrit. De tous petits détails prennent une importance aiguë dans l'analyse sociologique et politique de ce monde si différent du nôtre. Des anecdotes du quotidien revêtent un ton croustillant et joyeux qui invitent le lecteur à s'imprégner complètement de cette ambiance atypique.
C'est tellement mesuré, drôle et bien rapporté qu'on a vraiment l'impression de partir avec lui et de partager sa chambre dans l'hôtel froid et impersonnel où il loge.
Le dessin en nuances de gris s'accorde parfaitement à l'histoire décrite, les bâtiments et les autres signes du régime apparaissent parfois sur des planches d'une page entière très réussies. Le découpage est varié, et participe à la facile lecture de la BD.
Gros pavé, cet album n'est toutefois jamais ennuyeux, et le rythme est savamment dosé. Ces trois mois passés par Delisle à Pyongyang se déroulent devant nos yeux curieux et enthousiastes et je suis littéralement tombé sous le charme de cet univers et de ce ton qui ne tombe ni dans la caricature ni dans le parti pris.
Attention! chef d'oeuvre.
Il n'y a en effet pas d'autre mot pour définir ce comics.
Le scénario est un des meilleurs que j'aie lu. Tout est bien foutu :
- une histoire intéressante
- des personnages profonds (ah Laurel, blasée et cynique à souhait)
- de l'humour subtil
- des questions exsitentielles
- cohérence et facilité de lecture
Au niveau des dessins et des couleurs, rien à redire : tout est vraiment bien.
Alors, même si vous n'êtes pas attiré par les comics (tout comme moi), foncez sur celui-là, il est bien supérieur à beaucoup de BDs...
PS : et non, il n'y a pas de super héros avec des super pouvoirs de la mort qui tue. :)
Par où commencer... Corto c'est :
- l'aventure et les voyages (Mandchourie, Caraïbes, le Brésil, le Mexique, l'Irlande, l'Ethiopie, l'Italie, la Turquie, la Sibérie, Samarkand, l'Argentine... cf. numéro spécial de Géo)
- la découverte de cultures ("caribéenne", maori, chinoise, russe, africaine, celte, helvétique...)
- le rêve et la poésie
- l'histoire (Jack London, Kipling, le baron rouge, Staline, Butch Cassidy & le Kid, le baron "Von Ugern", Hermann Hess...) et l'ésotérisme (vaudou, derviche, francs-maçons...)
Corto c'est également un homme attachant, intègre et paradoxal à la fois, transpirant l'indépendance et la tolérance, courageux et curieux, un des derniers "gentilhommes de fortune" !
Autrement c'est le plaisir de voir se "densifier une personnalité", de voir évoluer le style d'un dessinateur et d'explorer une des plus belle symbiose entre un homme et sa création.
Un anti-héros russe vraiment attachant. On ne peut éprouver que de la sympathie pour ce poltron ambitieux et vénal, opportuniste et sans scrupule, qui se relève de n'importe quel échec et de toutes les humiliations.
Une période de l'histoire qui a bouleversé plus d'une destinée... et qui crédibilise totalement cette saga.
Des planches magnifiques de Rabaté au service de l'émotion (je me demande si je ne vais pas en faire encadrer ?). Et accessoirement, une édition luxueuse de Vents d'Ouest, avec un coffret offert pour le 4ème volume...
"Dragon Ball" pour moi, est un manga qui malgré ses airs de combat à tout bout de champ, permet d’apprendre des bons préceptes de la vie. J’entends par là que l’on rencontre un cas décrit par Brassens qui dit « qu’au lieu de mettre en joue quelque vague ennemi, il vaut mieux attendre un peu qu’on le change en ami ». Cela se traduit dans Dragon Ball par le fait de savoir pardonner, mais aussi par le fait de tenter toujours la discussion avant de se battre réellement.
"Dragon Ball" véhicule des idées morales que personnellement je considère bonnes, en se servant d’un moyen de communication qui peut toucher les plus jeunes. Car si on regarde bien l’œuvre d’Akira Toriyama on se rendra compte que dans ces manga ("Dr Slump", "Dragon Ball",…) il essaye toujours de faire comprendre au monde que l’on peut vivre tous ensemble quelles que soit les différences qui nous séparent à première vue.
En plus, chose qui ne gâche rien, "Dragon Ball" est drôle. Surtout dans les 12 premiers tomes quand les héros sont jeunes.
Après on entre surtout dans une phase de combat ou personnellement je me rends compte que l’humour à été délaissé mais pas abandonné.
Heureusement l’humour revient en force avec les enfants des héros vers le tome 36 (la période de bou).
Même si comme je le dis l’humour est délaissé, toute apparition de Krilin (personnage attachant par son envie d’aider malgré son écart de force en général) entraîne toujours le rire.
Et puis pour les gens qui aiment (comme moi) tout ce qui est arts martiaux, "Dragon Ball" est tout ce qu’il y a de plus conseillé pour eux. Un petit tome de "Dragon Ball" chaque soir et c’est une bonne soirée en perspective. C’est le docteur yobenny qui vous le dit.
En plus, ajoutez à tout cela le fait que ça se passe dans un univers loufoque et futuriste. Mélangez le tout, ajoutez une pointe de dessinateur de génie, et vous obtiendrez un manga qui pour moi est tout simplement CULTE.
Il est assez drôle de lire certaines critiques concernant les albums de Breccia.
Toutes reconnaissent en cet auteur un des monstres de la bande dessinée, ainsi qu' un talent graphique peut-être jamais égalé.
D'où certains commentaires blasés concernant Breccia : pourquoi s'attacher à lire des albums frôlant la perfection, où il n'y a pas grand chose à redire (en fait rien), quand il est si jouissif de mettre le doigt sur la pauvreté et les lacunes d'une grandes partie des BD actuelles...
Que voulez-vous,le "génie", ça lasse...
Ainsi va "Perramus", génial, fabuleux, grave. A la fois témoignage et réquisitoire, portrait d'une Argentine riche en couleurs (pour un travail en noir et blanc...) refusant d'abdiquer. C'est bien LE chef d'oeuvre de ma BDthèque.
Je plains les pauvres auteurs actuels. Avec un tel héritage, je réfléchirais à deux fois avant de me lancer dans la realisation d'albums.
Un constat S'IMPOSE :
Mieux vaut oublier Breccia, et ce dans l'intérêt général (malheureusement je n'y arrive pas...).
Bon, c'est vrai, c'est pas évident a lire. Mais c'est fini le temps où on vous lisait les histoires... Faut faire un effort pour apprécier les belles choses. Un album sans concessions, ça fait pas du bien?
Quand on voit toutes ces bd qui se ressemblent, qui se copient les unes sur les autres, toutes formatées... et qu'on voit le psychopompe... ouf !
Y a de l'espoir.
Merci delmas. Merci delcourt.
Que ça plaise ou pas, c'est un superbe travail.
Les dessins sont superbes, les couleurs aussi. Mais ce qui m'a le plus impressionné c'est le réalisme des personnages, chaque animal choisi correspond parfaitement au caractère du personnage qu'il représente. Par exemple pour le tome 1 l'éléphant de mer (gueulant) pour le producteur de cinéma ; un lézard pour un tueur perfide et silencieux...
La qualité des histoires n'est pas en reste, toutes les qualités d'un excellent polar sont réunies, énigme, disparition, bagarre...
Bref pour moi c'est une des meilleures BD de ma collection et je conseille vivement de la lire !
Sur le conseil d'un ami je me suis décidé à acheter cette BD malgré la mauvaise impression que me donnait la couverture.
Mais même si le dessin n'est pas très bon, à première vue, on s’habitue et on plonge dans une histoire rondement menée.
Plusieurs choses m'ont beaucoup plu (tellement que je ne sais pas si je pourrais toutes les citer).
La façon de revenir sur les événements anciens à travers le récit du héros est bien trouvée, l'évolution de ce dernier, du pauvre gosse auquel un formidable pouvoir apparaît au personnage réfléchi et déterminé de la fin. La représentation du rythme cardiaque qui s’accélère, signe de l'utilisation du pouvoir, est sympa.
La fin est très originale et laisse augurer d'une suite que j'attends avec impatience (je ne suis pas le seul) !
Un conseil : à lire !!!
P.S : le dessin n'est pas si mal, et on appréciera les nombreux détails et les couleurs.
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Les dessins sont superbes grâce à leur réalisme à leur finesse et le scénario est génial MALGRE les quelques erreurs des auteurs que j'ai découvertes sur ce formidable site. Certains personnages sont attachants et d'autres sont haïssable comme la "Mangouste". Mais ce que j'adore dans cette BD, c'est le suspense qui dure tout au long de la série et les rebondissements qu'il y a dans chaque album. Je n'ai toujours pas lu les deux derniers albums mais j'attends vivement ce moment malgré les nombreuses critiques les concernant. Pour finir,je félicite les 2 auteurs et je conseille à tout le monde de lire cette BD culte.
Pyongyang
Je ne connaissais pas Delisle, et je dois avouer que ce premier album lu va certainement me pousser à ne pas en rester là. Les récits autobiographiques peuvent être de deux sortes : mal racontés, ils deviennent rapidement un calvaire intimiste qui ne touche pas le lecteur ou qui lui passe au-dessus ; et bien racontés, ils se transforment en véritable petit bijou de la BD. C'est dans cette deuxième catégorie qu'entre "Pyongyang", avec une force narrative particulièrement brillante. Le ton est très juste et donne un parfait décalage entre la vie occidentale telle que la connaît Delisle et le quotidien de ce régime totalitaire qu'est la Corée du Nord. Le moindre détail devient le vecteur d'une réflexion humaine qui ne s'embarrasse ni de questions fumeuses ni de théories fantasques : le narrateur est un Homme comme vous et moi. Ses réflexions sont pertinentes et elles ont un écho que tout lecteur partagera à la lecture de cet album. Les pensées décalées de l'auteur apportent un comique qui constitue un violent contraste avec l'univers décrit. De tous petits détails prennent une importance aiguë dans l'analyse sociologique et politique de ce monde si différent du nôtre. Des anecdotes du quotidien revêtent un ton croustillant et joyeux qui invitent le lecteur à s'imprégner complètement de cette ambiance atypique. C'est tellement mesuré, drôle et bien rapporté qu'on a vraiment l'impression de partir avec lui et de partager sa chambre dans l'hôtel froid et impersonnel où il loge. Le dessin en nuances de gris s'accorde parfaitement à l'histoire décrite, les bâtiments et les autres signes du régime apparaissent parfois sur des planches d'une page entière très réussies. Le découpage est varié, et participe à la facile lecture de la BD. Gros pavé, cet album n'est toutefois jamais ennuyeux, et le rythme est savamment dosé. Ces trois mois passés par Delisle à Pyongyang se déroulent devant nos yeux curieux et enthousiastes et je suis littéralement tombé sous le charme de cet univers et de ce ton qui ne tombe ni dans la caricature ni dans le parti pris.
Midnight Nation
Attention! chef d'oeuvre. Il n'y a en effet pas d'autre mot pour définir ce comics. Le scénario est un des meilleurs que j'aie lu. Tout est bien foutu : - une histoire intéressante - des personnages profonds (ah Laurel, blasée et cynique à souhait) - de l'humour subtil - des questions exsitentielles - cohérence et facilité de lecture Au niveau des dessins et des couleurs, rien à redire : tout est vraiment bien. Alors, même si vous n'êtes pas attiré par les comics (tout comme moi), foncez sur celui-là, il est bien supérieur à beaucoup de BDs... PS : et non, il n'y a pas de super héros avec des super pouvoirs de la mort qui tue. :)
Corto Maltese
Par où commencer... Corto c'est : - l'aventure et les voyages (Mandchourie, Caraïbes, le Brésil, le Mexique, l'Irlande, l'Ethiopie, l'Italie, la Turquie, la Sibérie, Samarkand, l'Argentine... cf. numéro spécial de Géo) - la découverte de cultures ("caribéenne", maori, chinoise, russe, africaine, celte, helvétique...) - le rêve et la poésie - l'histoire (Jack London, Kipling, le baron rouge, Staline, Butch Cassidy & le Kid, le baron "Von Ugern", Hermann Hess...) et l'ésotérisme (vaudou, derviche, francs-maçons...) Corto c'est également un homme attachant, intègre et paradoxal à la fois, transpirant l'indépendance et la tolérance, courageux et curieux, un des derniers "gentilhommes de fortune" ! Autrement c'est le plaisir de voir se "densifier une personnalité", de voir évoluer le style d'un dessinateur et d'explorer une des plus belle symbiose entre un homme et sa création.
Ibicus
Un anti-héros russe vraiment attachant. On ne peut éprouver que de la sympathie pour ce poltron ambitieux et vénal, opportuniste et sans scrupule, qui se relève de n'importe quel échec et de toutes les humiliations. Une période de l'histoire qui a bouleversé plus d'une destinée... et qui crédibilise totalement cette saga. Des planches magnifiques de Rabaté au service de l'émotion (je me demande si je ne vais pas en faire encadrer ?). Et accessoirement, une édition luxueuse de Vents d'Ouest, avec un coffret offert pour le 4ème volume...
Dragon Ball
"Dragon Ball" pour moi, est un manga qui malgré ses airs de combat à tout bout de champ, permet d’apprendre des bons préceptes de la vie. J’entends par là que l’on rencontre un cas décrit par Brassens qui dit « qu’au lieu de mettre en joue quelque vague ennemi, il vaut mieux attendre un peu qu’on le change en ami ». Cela se traduit dans Dragon Ball par le fait de savoir pardonner, mais aussi par le fait de tenter toujours la discussion avant de se battre réellement. "Dragon Ball" véhicule des idées morales que personnellement je considère bonnes, en se servant d’un moyen de communication qui peut toucher les plus jeunes. Car si on regarde bien l’œuvre d’Akira Toriyama on se rendra compte que dans ces manga ("Dr Slump", "Dragon Ball",…) il essaye toujours de faire comprendre au monde que l’on peut vivre tous ensemble quelles que soit les différences qui nous séparent à première vue. En plus, chose qui ne gâche rien, "Dragon Ball" est drôle. Surtout dans les 12 premiers tomes quand les héros sont jeunes. Après on entre surtout dans une phase de combat ou personnellement je me rends compte que l’humour à été délaissé mais pas abandonné. Heureusement l’humour revient en force avec les enfants des héros vers le tome 36 (la période de bou). Même si comme je le dis l’humour est délaissé, toute apparition de Krilin (personnage attachant par son envie d’aider malgré son écart de force en général) entraîne toujours le rire. Et puis pour les gens qui aiment (comme moi) tout ce qui est arts martiaux, "Dragon Ball" est tout ce qu’il y a de plus conseillé pour eux. Un petit tome de "Dragon Ball" chaque soir et c’est une bonne soirée en perspective. C’est le docteur yobenny qui vous le dit. En plus, ajoutez à tout cela le fait que ça se passe dans un univers loufoque et futuriste. Mélangez le tout, ajoutez une pointe de dessinateur de génie, et vous obtiendrez un manga qui pour moi est tout simplement CULTE.
Perramus
Il est assez drôle de lire certaines critiques concernant les albums de Breccia. Toutes reconnaissent en cet auteur un des monstres de la bande dessinée, ainsi qu' un talent graphique peut-être jamais égalé. D'où certains commentaires blasés concernant Breccia : pourquoi s'attacher à lire des albums frôlant la perfection, où il n'y a pas grand chose à redire (en fait rien), quand il est si jouissif de mettre le doigt sur la pauvreté et les lacunes d'une grandes partie des BD actuelles... Que voulez-vous,le "génie", ça lasse... Ainsi va "Perramus", génial, fabuleux, grave. A la fois témoignage et réquisitoire, portrait d'une Argentine riche en couleurs (pour un travail en noir et blanc...) refusant d'abdiquer. C'est bien LE chef d'oeuvre de ma BDthèque. Je plains les pauvres auteurs actuels. Avec un tel héritage, je réfléchirais à deux fois avant de me lancer dans la realisation d'albums. Un constat S'IMPOSE : Mieux vaut oublier Breccia, et ce dans l'intérêt général (malheureusement je n'y arrive pas...).
Le Psychopompe
Bon, c'est vrai, c'est pas évident a lire. Mais c'est fini le temps où on vous lisait les histoires... Faut faire un effort pour apprécier les belles choses. Un album sans concessions, ça fait pas du bien? Quand on voit toutes ces bd qui se ressemblent, qui se copient les unes sur les autres, toutes formatées... et qu'on voit le psychopompe... ouf ! Y a de l'espoir. Merci delmas. Merci delcourt. Que ça plaise ou pas, c'est un superbe travail.
Blacksad
Les dessins sont superbes, les couleurs aussi. Mais ce qui m'a le plus impressionné c'est le réalisme des personnages, chaque animal choisi correspond parfaitement au caractère du personnage qu'il représente. Par exemple pour le tome 1 l'éléphant de mer (gueulant) pour le producteur de cinéma ; un lézard pour un tueur perfide et silencieux... La qualité des histoires n'est pas en reste, toutes les qualités d'un excellent polar sont réunies, énigme, disparition, bagarre... Bref pour moi c'est une des meilleures BD de ma collection et je conseille vivement de la lire !
Phenomenum
Sur le conseil d'un ami je me suis décidé à acheter cette BD malgré la mauvaise impression que me donnait la couverture. Mais même si le dessin n'est pas très bon, à première vue, on s’habitue et on plonge dans une histoire rondement menée. Plusieurs choses m'ont beaucoup plu (tellement que je ne sais pas si je pourrais toutes les citer). La façon de revenir sur les événements anciens à travers le récit du héros est bien trouvée, l'évolution de ce dernier, du pauvre gosse auquel un formidable pouvoir apparaît au personnage réfléchi et déterminé de la fin. La représentation du rythme cardiaque qui s’accélère, signe de l'utilisation du pouvoir, est sympa. La fin est très originale et laisse augurer d'une suite que j'attends avec impatience (je ne suis pas le seul) ! Un conseil : à lire !!! P.S : le dessin n'est pas si mal, et on appréciera les nombreux détails et les couleurs.