Ah, voilà une très bonne bd, qu’est ce que je dis, culte !
"Candélabres" ne brille pas par son dessin, lisse, simple, pauvre en décors, mais plutôt par son excellent scénario.
Le scénario est original, il est très agréable à lire et très accrochant, j’ai lu les trois tomes qui composent pour l’instant cette série d’un seul coup, sans m’autoriser une pause entre les albums, ce que je fais habituellement. Le scénario est tellement bien qu’après la lecture des trois tomes, j’ai tout de suite voulu me renseigner pour savoir quand paraîtra le tome 4 et puis par la même occasion le tome 5 qui finira la série.
Enfin les couleurs sont un peu fades, le ton est un peu vieux à mon goût, mais cela ne change rien à la lecture.
Cependant, il reste beaucoup de questions essentielles qui restent sans réponses. Qui sont les Candélabres ? Comment sont-ils apparus sur Terre ? Qui est Paul ? J’espère que la scénariste Algésiras saura nous donner des réponses pas bidon, mais vu son imagination, je pense qu’on peut lui faire confiance.
Bref, une série trop méconnue mais extraordinairement bien.
Il en est de certaines illustrations de couverture comme d'un croissant à la frangipane sur le présentoir d'une boulangerie : on craque, sans réfléchir, ça semble si bon. "Où le regard ne porte pas..." s'ouvre sur une toile de Magritte. Ce dessin extraordinaire, bleu comme l'enfer, aux deux enfants suspendus dans le vide, est le plus beau que j'ai vu depuis, peut-être, le premier tome de Blacksad. (attention, l'image fournie pas BDP n'est pas la bonne : le lettrage du titre a changé, et surtout s'inscrit en blanc sur le bleu, petit nuage accroché aux rêves des deux gamins...)
Un album double, déjà, à peine plus cher qu'un format standard... Olivier Pont aux dessins : tiens, c'est lui qui a réalisé cette couverture ? Le mec qui dessine les guides de La Honte, avec ces filles anguleuses qui ont toutes la même tête ? Vous pouvez ricaner, un peu, jusqu'à ce que les décors vous agrippent le regard pour ne plus vous faire penser à autre chose pendant les 90 pages du récit. C'est l'explosion du cadre, les collines italiennes arides et écrasées de soleil qui cherchent à déborder des frontières du livre : Pont est un grand gosse avec une boîte de peinture, qui s'amuse à reproduire la démesure du paysage ouvert devant lui. Toute l'italie paysanne du début du siècle m'a envahi les narines, je me suis retrouvé en plein Carlo Lévi, comme si "Le Christ s'est arrêté à Eboli" avait soudain croisé les collines de Pagnol. La chaleur, le bleu azur de la méditerrannée qui se confond avec celui du ciel, le mode de vie des paysans rudes et incultes, attachés à la terre de leur clan... impression étrange de voir un album de Philippe Francq qui aurait lâché règles et compas pour mettre de la rondeur partout, jusque dans les escarpes rocheuses des petites criques où se baignent les quatre héros.
Un univers foisonnant de personnages secondaires, depuis le père citadin effectuant son "retour à la terre" et persuadé de faire fortune dans la pêche grâce au progrès, dans lequel on ne peut s'empêcher de retrouver Jean de Florette avec qui il partage le même optimisme fanatique et le goût des calculs prévisionnels, jusqu'au chef de clan incapable de raisonner autrement qu'en termes de tradition et d'autarcie, que l'on pourrait croire sorti de Astérix en Corse.
Au coeur de l'histoire de ces adultes qui s'affrontent, moins pour la possession de la terre que pour une question d'incompréhension séculaire, les auteurs m'ont régalé de la naissance d'un amour encore incertain entre deux gamins, William le citadin, venu de Londres avec son père, et Lisa, adorable Lisa aux cheveux noirs qui connaît tous recoins de la garrigue. On pense à Pagnol, une nouvelle fois, pour l'amitié qui se crée entre Marcel et Lili, le coureur des collines... Quelle pudeur dans les regards, dans les sentiments ! Quelle justesse de ton aussi : là où certains font tomber amoureux des personnages le temps d'une page puis passent à autre chose, les auteurs font durer les rapports de tendresse chez ces enfants qui n'ont encore que dix ans. Tout est dans les attitudes, dans le non-dit : c'est dans les silences que l'histoire prend réellement forme, à la manière d'un récit de Larcenet... cet album, c'est Larcenet qui aurait dessiné un scénario de Claude Sautet. Les expressions des enfants, leurs visages, leurs petits gestes presque invisibles aux yeux des autres... C'est scandaleux d'être aussi doué, d'émouvoir à ce point avec une histoire qui n'a pas d'intrigue proprement dite, en dehors du mystère qui semble réunir les quatre enfants. On retiendra de nombreuses scènes déjà cultes, n'en doutez pas : les enfants qui jouent à "GeooOOOoorges" avec des herbes de provence, la tronche fabuleuse de l'âne à qui ont insère un piment rouge dans la rotondité charnue en guise d'épreuve initiatique, ou encore une poignée de main entre deux hommes, si discrète que personne ne la remarque, et qui scelle une amitié au premier regard.
Les dialogues sont en accord avec le reste : sans faute. Le récit, tout à tour raconté par William ou Lisa, se laisse porter par des réflexions enfantines parfaitement écrites, où décidément Pagnol aurait sa place. Ce n'est ni puéril ni infantile : c'est simplement "juste", tel que cela doit l'être, et souvent très drôle, aussi. Qui s'en plaindra ?
Une critique honteusement longue pour un album qui se défend très bien de lui-même. Ces derniers temps Dargaud semble décidé à publier de grandes bandes dessinées de qualité, et après Le Combat Ordinaire, "Où le regard ne porte pas..." est la première à m'émouvoir à ce point. La fin, aussi triste qu'elle est excitante, m'a achevé. Je compte déjà les jours d'ici le deuxième et probablement dernier tome.
Et une éloge de plus! hop... J'ai aimé, beaucoup aimé ce conte.
Je dirais que le grand pouvoir de chninkel est une histoire hautement spirituelle, que tous les personnages, au-delà d'être touchants, sont l'essence même de ce qui vit au fond de nous. Ceci est l'impression que j'ai eu en achevant le récit et en le relisant moultzs fois. La parcelle de l'univers pleine d'une leçon divine est terrifiante d'immensité et de pouvoir absolu.
Il est clair que l'analogie entre l'aventure de ce petit esclave qui devient un symbole mystique et l'histoire d'un élu pas si éloigné de nous est évidente. Quoiqu'il en soit, il existe dans le déroulement et dans la conclusion une fatalité surprenante, et même déroutante.
Les auteurs ont su tracer une originalité dans un thème finalement récurrent dans la bd : des dieux ou entités suprêmes manipulants des êtres inférieurs, des leçons de vies pour des évolutions forcées et libératrices pour nos peurs et nos doutes.
La boucle est bouclée, l'univers est comme comme un cercle infini où tout ce qui a une fin créé un commencement...et ainsi de suite. Voilà donc un bon point, à mon sens, pour le scénario, passons maintenant au dessin.
J'ai lu la version N & B(non, non pas r'n&b!) et j'ai feuilleté la version couleurs... Je préfère de loin la première, je trouve que la simplicité dégagée par ces 2 tons donne l'ambiance du récit. Le lecteur peut se focaliser entiérement sur les personnages et le trait seul, sur leurs visages qui expriment vivement leurs sentiments, surtout les grands yeux noirs des chninkels. Et je n'imagine pas Volga autrement que en noir et blanc. J'ai pu plonger dans le trait directement et laisser mon imagination naviguer. (Pfiou j'sais pas si je vais revenir de là bas moi!)
En bref, j'ai aussi beaucoup apprécié le graphisme parfois très net et parfois plus sombre. Le découpage en courts chapitres facilite la lecture également, car la vie fait que parfois nous avons des tâches à accomplir, donc pas le temps de lire d'une traite (eh oui, les droits zet devoirs...). Par conséquent, on peut interrompre l'aventure sans autre souci que d'y retourner vite.
Cette BD est excellente à tous niveaux, tel est mon avis; je ne suis pas spécialement fan de "Thorgal", mais je trouve que les auteurs ont su différencier leur style pour une oeuvre dans laquelle ils ont mis peu de leur esprit et beaucoup de leur âme.
Alors, merci pour ce moment de lecture bien sympathique que je ne saurais que trop vous conseiller.
Cette épopée fantastique où les personnages sont envoûtants, a été pour moi la découverte du monde H-F. Depuis je suis mordue de chez mordue (j'en ai encore des marques). Trêve de plaisanteries, La quête fut pour moi une révélation, à deux niveau. La première, je dois absolument me procurer un fouet! La seconde, me teindre en rousse! ;)
Bon d'accord, je vous avoue être totalement subjective par rapport à Loisel, comme à mon habitude, je défend tous crocs sortis les auteurs que j'apprécie. Loisel en fait partie, je trouve son graphisme remarquable et coruscant (j'adore ce mot, donc il fallait que je le place). Ce dessinateur a une touche particulière et personnelle, teintée de couleurs chatoyantes, qui ne lasse jamais le regard porté à son oeuvre. Je l'encense me direz-vous!
Eh bien oui car il le mérite totalement, tout ce que j'ai pu lire de lui est superbe et marque vraimant l'esprit.
La quête est une aventure qui est à la base de la bd HF. Elle porte le blason de la réussite car elle séduit aussi bien les adultes que les enfants dès 10 ans.
Par contre le T5, qui ouvre une nouvelle série, m'a beaucoup moins enchanté. Donc je suis définitivement passionnée par les 4 premiers opus.
Et je vous conseille aussi bien la lecture que l'achat ou encore pour l'offrir. Que du bon et du bonheur ici.
Pour moi c'est LA réussite du moment. Dans ces deux premiers tomes, les auteurs maîtrisent à merveille ce qui, à mon avis, fait la qualité d'un récit : créer l'ambiance. Et là, c'est réussi ! Décors crasseux, bars glauque, imperméables et chapeaux mous, gros flingues... On dirait du Raymond Chandler ! Tout y est. J'adore !
Et le dessin... wouaïeaïeaïe le dessin !!! J'ai acheté les deux tomes, rien qu'en regardant la première page du 1. C'est magnifique ! Non seulement Guardino pourrait être peintre animalier (mais à mon avis on y perdrait...) car les animaux sont vraiment très bien représentés, mais en plus il arrive à leur donner des expressions tellement humaines... c'est dingue ! Comment peut-on donner à un taureau ou à un rhinocéros une expression qui fait dire au lecteur "j'ai vu un gars dans le métro, l'autre jour, qui faisait exactement cette tête". Bref, c'est trop fort. Et le choix de l'espèce animale pour chaque personnage est toujours parfait.
Et maintenant... JE VEUX UNE DEDICACE !!!
Parmi les œuvres qui traitent de l’Holocauste, Maus se distingue de plusieurs manières.
D’abord par le support choisi : Spiegelman n’est pas le premier à utiliser la BD pour raconter l’Histoire, mais peu en ont fait le support d’une œuvre majeure, d'un témoignage aussi fondamental. Et pour ne rien gâcher, c’est une très, très bonne BD : le graphisme, qui peut faire reculer au premier abord, est en fait agréable à suivre. Le côté un peu naïf du trait donne aux personnages et à l’histoire un caractère simple et émouvant. Le récit est servi par un découpage clair, encore accentué par la représentation en animaux. Le texte est simple et va droit au but. Pas de fioriture, et pourtant l’émotion de l’auteur transparaît tout au long du récit. Du grand art en matière de BD.
Ensuite, le récit basé sur l’expérience d’un seul personnage. La narration n’a plus rien à voir avec les nombreuses œuvres documentaires sur le sujet. En racontant tantôt la vie, tantôt le témoignage de son père Vladek, Art Spiegelman nous attache à cet homme, et nous oblige à prendre à cœur ce qu’il a subi.
Le contraste entre le jeune homme des années 40 et le petit vieux de la fin des années 70 empêche de perdre de vue qu’il n’a pas survécu parce qu’il était un héros ou un surhomme mais juste parce que la chance l’a porté plus longtemps que d’autres.
Ce que raconte cet homme, avec des phrases et des mots simples, c’est l’hallucinante escalade de la folie des nazis. Des premières maltraitances et rafles du tome 1 aux conditions de vie inhumaines des camps dans le tome 2, l’auteur nous entraîne vers l’atroce « solution finale » : les « salles de douches », les fours, les exécutions massives… Tout ça ressemble à un roman de science-fiction dont l’auteur aurait eu l’imagination particulièrement morbide. Mais il suffit de se rappeler que c’est bien arrivé, en Europe, au 20ème siècle, pour avoir envie de pleurer. Ajoutez à ça quelques chiffres donnés par l’auteur au début du tome 2, dont un des plus marquants est : 100 000 juifs hongrois ont été tués à Auschwitz en mai 1944 en l’espace de 8 jours !!! Là, on a carrément envie de vomir. Cette Histoire-là, on a beau la connaître, ça refait mal à chaque fois.
Maus n’est donc pas vraiment ce qu’on peut appeler une BD divertissante. C’est même plutôt cauchemardesque. Et pourtant, il faut la lire.
En nous offrant ce récit sous forme de BD, et en choisissant de donner la parole à son père (personnage attachant malgré ses défauts), Art Spiegelman permet à un autre public de savoir et de ne pas oublier. Lire Maus, le faire lire à d’autre, en parler, c’est participer au « travail de mémoire » dont on parle tant et qu’il est si important de faire. Parce que même si tous ces évènements nous paraissent à des lieues de notre vie quotidienne, ils ont eu lieu il y a seulement quelques dizaines d’années. Pour la plupart d’entre nous (amis de Bdthèque) ce sont nos grands parents qui ont vécu tout ça « en direct ». Ca fait seulement 2 générations ! Il serait trop facile d’oublier. D’autant plus que si l’on en croit Spiegelman, le génocide a encore des répercutions douloureuses : la culpabilité des survivants, justement parce qu’ils ont survécu, et celle des descendants parce qu’ils n’ont pas vécu les camps à la place de leurs aînés.
Maus est une très grande BD qui réussit à traiter avec beaucoup de force et d’émotion un sujet pénible entre tous. Chef-d’œuvre à lire et à faire lire.
Tout le monde connaît Gaston Lagaffe. c'est à cela que l'on reconnaît une BD culte, non ? C'est sûr, il est peut être sorti d'autres choses au moins aussi bonnes depuis, mais Franquin est vraiment un précurseur et un humoriste génial.
Je n'irai pas jusqu'à conseiller l'achat de la série complète, mais quelques tomes dans la bibliothèque, c'est indispensable!
Voilà un monument du 9ème art !
Je dois dire que j'ai été très surpris par cette BD. Non pas par le sujet, que tout le monde -j'espère- connaît, mais par le traitement. Car c'est bien là que se démarque Maus, par rapport à d'autres BD traitant de l'Holocauste. En effet, Art Spiegelman a décidé de retranscrire non seulement l'expérience extrême qu'a vécue son père dans les camps de la mort, mais également son échange et les conditions dans lesquelles cet échange a eu lieu, sur les vieux jours de Vladek. Ainsi nous avons une mise en miroir des deux époques, des conséquences non seulement physiques mais psychiques de l'emprisonnement à Auschwitz. Vladek en est revenu sauf, ainsi que son épouse Anja, mais celle-ci se suicidera quelques années plus tard. Vladek lui survivra une quinzaine d'années, se remariera, mais son esprit et ses humeurs seront irrémédiablement altérés. Ainsi, sa manie de mégoter sur le moindre bien donne parfois lieu à des scènes cocasses, bienvenues pour dégonfler la lourdeur du climat instillé par le sujet.
Le sujet lui-même. L'Holocauste. Difficile de réaliser un ouvrage sans tomber dans le sentimentalisme excessif, le larmoyant, l'apitoiement ou l'auto-satisfaction. Artie (je peux l'appeler Artie ?) évite tous ces écueils, grâce à une retranscription fidèle au témoignage de son père, une sincérité et une fraîcheur de propos qui rendent la lecture fort agréable. Le dessin est proprement incroyable, faussement naïf mais vraiment inoubliable. Le fait de dessiner tous les membres d'un même peuple sous les traits d'une race animale est un trait de génie.
Vraiment un chef-d'oeuvre.
Une superbe réussite ! Dans le genre, "Le Troisième testament" est la meilleure BD française du moment ! Un dessin somptueux d'Alex Alice (aaaaah, Elisabeth !), allié à une histoire passionnante (j'ai lu les 4 albums d'une traite !), même si elle reprend beaucoup de poncifs et de clichés du genre. Cependant, ceux-ci sont bien utilisés, car Xavier Dorison fait preuve d'une grande érudition (et d'un bon goût cinématographique). Un seul bémol : on aurait aimé savoir ce qu'a fait Conrad de Marbourg (un peu en retrait, je trouve, par rapport à Elisabeth d'Elsenor) pendant ses 20 ans de retraite...
Fantastique, génial, ahurissant, gigantissime !
Les superlatifs manquent pour qualifier cette BD qui est pour moi la meilleure au point de vue aventure, égalant sans aucun doute les aventures d'Astérix.
Les dessins sont fantastiques, les couleurs somptueuses, on passe des scènes de nuits "bleutées" aux verts de la jungle à un coucher de soleil "orangé" ou bien à une scène bleu azur en pleine mer ! Fantastique ! Les persos ne sont pas réaliste et c'est tant mieux, car à leur physique on découvre tout de leur personnalité. Tout y est, l'avare, le Don Juan, le bagarreur, le mercenaire, le pirate, le mignon, extra !
Côté scénario, là aussi c'est superbe, une course au trésor entre des pirates démoniaques, une joyeuse troupe de gai-lurons prêts à tout pour l'amour, et des méchants espagnols (ou italiens je sais pas) à la poursuite de la fortune ...
On rencontre par le récit des corsaires Turcs, une course poursuite avec un cul de jatte en plein coeur de Malte, un savant qui a inventé une machine à voler, un vaisseau fantôme, etc.
A lire, à relire, à rerelire !!!
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Candélabres
Ah, voilà une très bonne bd, qu’est ce que je dis, culte ! "Candélabres" ne brille pas par son dessin, lisse, simple, pauvre en décors, mais plutôt par son excellent scénario. Le scénario est original, il est très agréable à lire et très accrochant, j’ai lu les trois tomes qui composent pour l’instant cette série d’un seul coup, sans m’autoriser une pause entre les albums, ce que je fais habituellement. Le scénario est tellement bien qu’après la lecture des trois tomes, j’ai tout de suite voulu me renseigner pour savoir quand paraîtra le tome 4 et puis par la même occasion le tome 5 qui finira la série. Enfin les couleurs sont un peu fades, le ton est un peu vieux à mon goût, mais cela ne change rien à la lecture. Cependant, il reste beaucoup de questions essentielles qui restent sans réponses. Qui sont les Candélabres ? Comment sont-ils apparus sur Terre ? Qui est Paul ? J’espère que la scénariste Algésiras saura nous donner des réponses pas bidon, mais vu son imagination, je pense qu’on peut lui faire confiance. Bref, une série trop méconnue mais extraordinairement bien.
Où le regard ne porte pas...
Il en est de certaines illustrations de couverture comme d'un croissant à la frangipane sur le présentoir d'une boulangerie : on craque, sans réfléchir, ça semble si bon. "Où le regard ne porte pas..." s'ouvre sur une toile de Magritte. Ce dessin extraordinaire, bleu comme l'enfer, aux deux enfants suspendus dans le vide, est le plus beau que j'ai vu depuis, peut-être, le premier tome de Blacksad. (attention, l'image fournie pas BDP n'est pas la bonne : le lettrage du titre a changé, et surtout s'inscrit en blanc sur le bleu, petit nuage accroché aux rêves des deux gamins...) Un album double, déjà, à peine plus cher qu'un format standard... Olivier Pont aux dessins : tiens, c'est lui qui a réalisé cette couverture ? Le mec qui dessine les guides de La Honte, avec ces filles anguleuses qui ont toutes la même tête ? Vous pouvez ricaner, un peu, jusqu'à ce que les décors vous agrippent le regard pour ne plus vous faire penser à autre chose pendant les 90 pages du récit. C'est l'explosion du cadre, les collines italiennes arides et écrasées de soleil qui cherchent à déborder des frontières du livre : Pont est un grand gosse avec une boîte de peinture, qui s'amuse à reproduire la démesure du paysage ouvert devant lui. Toute l'italie paysanne du début du siècle m'a envahi les narines, je me suis retrouvé en plein Carlo Lévi, comme si "Le Christ s'est arrêté à Eboli" avait soudain croisé les collines de Pagnol. La chaleur, le bleu azur de la méditerrannée qui se confond avec celui du ciel, le mode de vie des paysans rudes et incultes, attachés à la terre de leur clan... impression étrange de voir un album de Philippe Francq qui aurait lâché règles et compas pour mettre de la rondeur partout, jusque dans les escarpes rocheuses des petites criques où se baignent les quatre héros. Un univers foisonnant de personnages secondaires, depuis le père citadin effectuant son "retour à la terre" et persuadé de faire fortune dans la pêche grâce au progrès, dans lequel on ne peut s'empêcher de retrouver Jean de Florette avec qui il partage le même optimisme fanatique et le goût des calculs prévisionnels, jusqu'au chef de clan incapable de raisonner autrement qu'en termes de tradition et d'autarcie, que l'on pourrait croire sorti de Astérix en Corse. Au coeur de l'histoire de ces adultes qui s'affrontent, moins pour la possession de la terre que pour une question d'incompréhension séculaire, les auteurs m'ont régalé de la naissance d'un amour encore incertain entre deux gamins, William le citadin, venu de Londres avec son père, et Lisa, adorable Lisa aux cheveux noirs qui connaît tous recoins de la garrigue. On pense à Pagnol, une nouvelle fois, pour l'amitié qui se crée entre Marcel et Lili, le coureur des collines... Quelle pudeur dans les regards, dans les sentiments ! Quelle justesse de ton aussi : là où certains font tomber amoureux des personnages le temps d'une page puis passent à autre chose, les auteurs font durer les rapports de tendresse chez ces enfants qui n'ont encore que dix ans. Tout est dans les attitudes, dans le non-dit : c'est dans les silences que l'histoire prend réellement forme, à la manière d'un récit de Larcenet... cet album, c'est Larcenet qui aurait dessiné un scénario de Claude Sautet. Les expressions des enfants, leurs visages, leurs petits gestes presque invisibles aux yeux des autres... C'est scandaleux d'être aussi doué, d'émouvoir à ce point avec une histoire qui n'a pas d'intrigue proprement dite, en dehors du mystère qui semble réunir les quatre enfants. On retiendra de nombreuses scènes déjà cultes, n'en doutez pas : les enfants qui jouent à "GeooOOOoorges" avec des herbes de provence, la tronche fabuleuse de l'âne à qui ont insère un piment rouge dans la rotondité charnue en guise d'épreuve initiatique, ou encore une poignée de main entre deux hommes, si discrète que personne ne la remarque, et qui scelle une amitié au premier regard. Les dialogues sont en accord avec le reste : sans faute. Le récit, tout à tour raconté par William ou Lisa, se laisse porter par des réflexions enfantines parfaitement écrites, où décidément Pagnol aurait sa place. Ce n'est ni puéril ni infantile : c'est simplement "juste", tel que cela doit l'être, et souvent très drôle, aussi. Qui s'en plaindra ? Une critique honteusement longue pour un album qui se défend très bien de lui-même. Ces derniers temps Dargaud semble décidé à publier de grandes bandes dessinées de qualité, et après Le Combat Ordinaire, "Où le regard ne porte pas..." est la première à m'émouvoir à ce point. La fin, aussi triste qu'elle est excitante, m'a achevé. Je compte déjà les jours d'ici le deuxième et probablement dernier tome.
Le Grand Pouvoir du Chninkel
Et une éloge de plus! hop... J'ai aimé, beaucoup aimé ce conte. Je dirais que le grand pouvoir de chninkel est une histoire hautement spirituelle, que tous les personnages, au-delà d'être touchants, sont l'essence même de ce qui vit au fond de nous. Ceci est l'impression que j'ai eu en achevant le récit et en le relisant moultzs fois. La parcelle de l'univers pleine d'une leçon divine est terrifiante d'immensité et de pouvoir absolu. Il est clair que l'analogie entre l'aventure de ce petit esclave qui devient un symbole mystique et l'histoire d'un élu pas si éloigné de nous est évidente. Quoiqu'il en soit, il existe dans le déroulement et dans la conclusion une fatalité surprenante, et même déroutante. Les auteurs ont su tracer une originalité dans un thème finalement récurrent dans la bd : des dieux ou entités suprêmes manipulants des êtres inférieurs, des leçons de vies pour des évolutions forcées et libératrices pour nos peurs et nos doutes. La boucle est bouclée, l'univers est comme comme un cercle infini où tout ce qui a une fin créé un commencement...et ainsi de suite. Voilà donc un bon point, à mon sens, pour le scénario, passons maintenant au dessin. J'ai lu la version N & B(non, non pas r'n&b!) et j'ai feuilleté la version couleurs... Je préfère de loin la première, je trouve que la simplicité dégagée par ces 2 tons donne l'ambiance du récit. Le lecteur peut se focaliser entiérement sur les personnages et le trait seul, sur leurs visages qui expriment vivement leurs sentiments, surtout les grands yeux noirs des chninkels. Et je n'imagine pas Volga autrement que en noir et blanc. J'ai pu plonger dans le trait directement et laisser mon imagination naviguer. (Pfiou j'sais pas si je vais revenir de là bas moi!) En bref, j'ai aussi beaucoup apprécié le graphisme parfois très net et parfois plus sombre. Le découpage en courts chapitres facilite la lecture également, car la vie fait que parfois nous avons des tâches à accomplir, donc pas le temps de lire d'une traite (eh oui, les droits zet devoirs...). Par conséquent, on peut interrompre l'aventure sans autre souci que d'y retourner vite. Cette BD est excellente à tous niveaux, tel est mon avis; je ne suis pas spécialement fan de "Thorgal", mais je trouve que les auteurs ont su différencier leur style pour une oeuvre dans laquelle ils ont mis peu de leur esprit et beaucoup de leur âme. Alors, merci pour ce moment de lecture bien sympathique que je ne saurais que trop vous conseiller.
La Quête de l'Oiseau du Temps
Cette épopée fantastique où les personnages sont envoûtants, a été pour moi la découverte du monde H-F. Depuis je suis mordue de chez mordue (j'en ai encore des marques). Trêve de plaisanteries, La quête fut pour moi une révélation, à deux niveau. La première, je dois absolument me procurer un fouet! La seconde, me teindre en rousse! ;) Bon d'accord, je vous avoue être totalement subjective par rapport à Loisel, comme à mon habitude, je défend tous crocs sortis les auteurs que j'apprécie. Loisel en fait partie, je trouve son graphisme remarquable et coruscant (j'adore ce mot, donc il fallait que je le place). Ce dessinateur a une touche particulière et personnelle, teintée de couleurs chatoyantes, qui ne lasse jamais le regard porté à son oeuvre. Je l'encense me direz-vous! Eh bien oui car il le mérite totalement, tout ce que j'ai pu lire de lui est superbe et marque vraimant l'esprit. La quête est une aventure qui est à la base de la bd HF. Elle porte le blason de la réussite car elle séduit aussi bien les adultes que les enfants dès 10 ans. Par contre le T5, qui ouvre une nouvelle série, m'a beaucoup moins enchanté. Donc je suis définitivement passionnée par les 4 premiers opus. Et je vous conseille aussi bien la lecture que l'achat ou encore pour l'offrir. Que du bon et du bonheur ici.
Blacksad
Pour moi c'est LA réussite du moment. Dans ces deux premiers tomes, les auteurs maîtrisent à merveille ce qui, à mon avis, fait la qualité d'un récit : créer l'ambiance. Et là, c'est réussi ! Décors crasseux, bars glauque, imperméables et chapeaux mous, gros flingues... On dirait du Raymond Chandler ! Tout y est. J'adore ! Et le dessin... wouaïeaïeaïe le dessin !!! J'ai acheté les deux tomes, rien qu'en regardant la première page du 1. C'est magnifique ! Non seulement Guardino pourrait être peintre animalier (mais à mon avis on y perdrait...) car les animaux sont vraiment très bien représentés, mais en plus il arrive à leur donner des expressions tellement humaines... c'est dingue ! Comment peut-on donner à un taureau ou à un rhinocéros une expression qui fait dire au lecteur "j'ai vu un gars dans le métro, l'autre jour, qui faisait exactement cette tête". Bref, c'est trop fort. Et le choix de l'espèce animale pour chaque personnage est toujours parfait. Et maintenant... JE VEUX UNE DEDICACE !!!
Maus
Parmi les œuvres qui traitent de l’Holocauste, Maus se distingue de plusieurs manières. D’abord par le support choisi : Spiegelman n’est pas le premier à utiliser la BD pour raconter l’Histoire, mais peu en ont fait le support d’une œuvre majeure, d'un témoignage aussi fondamental. Et pour ne rien gâcher, c’est une très, très bonne BD : le graphisme, qui peut faire reculer au premier abord, est en fait agréable à suivre. Le côté un peu naïf du trait donne aux personnages et à l’histoire un caractère simple et émouvant. Le récit est servi par un découpage clair, encore accentué par la représentation en animaux. Le texte est simple et va droit au but. Pas de fioriture, et pourtant l’émotion de l’auteur transparaît tout au long du récit. Du grand art en matière de BD. Ensuite, le récit basé sur l’expérience d’un seul personnage. La narration n’a plus rien à voir avec les nombreuses œuvres documentaires sur le sujet. En racontant tantôt la vie, tantôt le témoignage de son père Vladek, Art Spiegelman nous attache à cet homme, et nous oblige à prendre à cœur ce qu’il a subi. Le contraste entre le jeune homme des années 40 et le petit vieux de la fin des années 70 empêche de perdre de vue qu’il n’a pas survécu parce qu’il était un héros ou un surhomme mais juste parce que la chance l’a porté plus longtemps que d’autres. Ce que raconte cet homme, avec des phrases et des mots simples, c’est l’hallucinante escalade de la folie des nazis. Des premières maltraitances et rafles du tome 1 aux conditions de vie inhumaines des camps dans le tome 2, l’auteur nous entraîne vers l’atroce « solution finale » : les « salles de douches », les fours, les exécutions massives… Tout ça ressemble à un roman de science-fiction dont l’auteur aurait eu l’imagination particulièrement morbide. Mais il suffit de se rappeler que c’est bien arrivé, en Europe, au 20ème siècle, pour avoir envie de pleurer. Ajoutez à ça quelques chiffres donnés par l’auteur au début du tome 2, dont un des plus marquants est : 100 000 juifs hongrois ont été tués à Auschwitz en mai 1944 en l’espace de 8 jours !!! Là, on a carrément envie de vomir. Cette Histoire-là, on a beau la connaître, ça refait mal à chaque fois. Maus n’est donc pas vraiment ce qu’on peut appeler une BD divertissante. C’est même plutôt cauchemardesque. Et pourtant, il faut la lire. En nous offrant ce récit sous forme de BD, et en choisissant de donner la parole à son père (personnage attachant malgré ses défauts), Art Spiegelman permet à un autre public de savoir et de ne pas oublier. Lire Maus, le faire lire à d’autre, en parler, c’est participer au « travail de mémoire » dont on parle tant et qu’il est si important de faire. Parce que même si tous ces évènements nous paraissent à des lieues de notre vie quotidienne, ils ont eu lieu il y a seulement quelques dizaines d’années. Pour la plupart d’entre nous (amis de Bdthèque) ce sont nos grands parents qui ont vécu tout ça « en direct ». Ca fait seulement 2 générations ! Il serait trop facile d’oublier. D’autant plus que si l’on en croit Spiegelman, le génocide a encore des répercutions douloureuses : la culpabilité des survivants, justement parce qu’ils ont survécu, et celle des descendants parce qu’ils n’ont pas vécu les camps à la place de leurs aînés. Maus est une très grande BD qui réussit à traiter avec beaucoup de force et d’émotion un sujet pénible entre tous. Chef-d’œuvre à lire et à faire lire.
Gaston Lagaffe
Tout le monde connaît Gaston Lagaffe. c'est à cela que l'on reconnaît une BD culte, non ? C'est sûr, il est peut être sorti d'autres choses au moins aussi bonnes depuis, mais Franquin est vraiment un précurseur et un humoriste génial. Je n'irai pas jusqu'à conseiller l'achat de la série complète, mais quelques tomes dans la bibliothèque, c'est indispensable!
Maus
Voilà un monument du 9ème art ! Je dois dire que j'ai été très surpris par cette BD. Non pas par le sujet, que tout le monde -j'espère- connaît, mais par le traitement. Car c'est bien là que se démarque Maus, par rapport à d'autres BD traitant de l'Holocauste. En effet, Art Spiegelman a décidé de retranscrire non seulement l'expérience extrême qu'a vécue son père dans les camps de la mort, mais également son échange et les conditions dans lesquelles cet échange a eu lieu, sur les vieux jours de Vladek. Ainsi nous avons une mise en miroir des deux époques, des conséquences non seulement physiques mais psychiques de l'emprisonnement à Auschwitz. Vladek en est revenu sauf, ainsi que son épouse Anja, mais celle-ci se suicidera quelques années plus tard. Vladek lui survivra une quinzaine d'années, se remariera, mais son esprit et ses humeurs seront irrémédiablement altérés. Ainsi, sa manie de mégoter sur le moindre bien donne parfois lieu à des scènes cocasses, bienvenues pour dégonfler la lourdeur du climat instillé par le sujet. Le sujet lui-même. L'Holocauste. Difficile de réaliser un ouvrage sans tomber dans le sentimentalisme excessif, le larmoyant, l'apitoiement ou l'auto-satisfaction. Artie (je peux l'appeler Artie ?) évite tous ces écueils, grâce à une retranscription fidèle au témoignage de son père, une sincérité et une fraîcheur de propos qui rendent la lecture fort agréable. Le dessin est proprement incroyable, faussement naïf mais vraiment inoubliable. Le fait de dessiner tous les membres d'un même peuple sous les traits d'une race animale est un trait de génie. Vraiment un chef-d'oeuvre.
Le Troisième Testament
Une superbe réussite ! Dans le genre, "Le Troisième testament" est la meilleure BD française du moment ! Un dessin somptueux d'Alex Alice (aaaaah, Elisabeth !), allié à une histoire passionnante (j'ai lu les 4 albums d'une traite !), même si elle reprend beaucoup de poncifs et de clichés du genre. Cependant, ceux-ci sont bien utilisés, car Xavier Dorison fait preuve d'une grande érudition (et d'un bon goût cinématographique). Un seul bémol : on aurait aimé savoir ce qu'a fait Conrad de Marbourg (un peu en retrait, je trouve, par rapport à Elisabeth d'Elsenor) pendant ses 20 ans de retraite...
De Cape et de Crocs
Fantastique, génial, ahurissant, gigantissime ! Les superlatifs manquent pour qualifier cette BD qui est pour moi la meilleure au point de vue aventure, égalant sans aucun doute les aventures d'Astérix. Les dessins sont fantastiques, les couleurs somptueuses, on passe des scènes de nuits "bleutées" aux verts de la jungle à un coucher de soleil "orangé" ou bien à une scène bleu azur en pleine mer ! Fantastique ! Les persos ne sont pas réaliste et c'est tant mieux, car à leur physique on découvre tout de leur personnalité. Tout y est, l'avare, le Don Juan, le bagarreur, le mercenaire, le pirate, le mignon, extra ! Côté scénario, là aussi c'est superbe, une course au trésor entre des pirates démoniaques, une joyeuse troupe de gai-lurons prêts à tout pour l'amour, et des méchants espagnols (ou italiens je sais pas) à la poursuite de la fortune ... On rencontre par le récit des corsaires Turcs, une course poursuite avec un cul de jatte en plein coeur de Malte, un savant qui a inventé une machine à voler, un vaisseau fantôme, etc. A lire, à relire, à rerelire !!!