Les derniers avis (7393 avis)

Par amienois
Note: 5/5
Couverture de la série Les Poussières de l'infini
Les Poussières de l'infini

Rien à dire, ça déchire de a à z, peut-etre parce que Zerriouh et Studio 2hb sont d'Amiens. On est vite à fond dans la B.D, ca passe trop vite, ce n'est pas grave, on relit parce qu'on redécouvre toujours des nouveaux trucs cachés dans les décors, fausses pubs, clins d'oeil au cinéma... Conclusion : oui et encore oui !!, vivement le 2

24/03/2004 (modifier)
Par Altaïr
Note: 5/5
Couverture de la série Valérian
Valérian

Ma série culte. Lue en long, en large et en travers depuis près de 20 ans, toujours pas lassée. Côté dessin, c'est hyper inventif. L'imagination de Mézières est impressionnante, tant pour ses décors que pour son bestiaire. Même si on sent qu'il n'aime pas chiader ses dessins, tant pis, l'atmosphère est là et c'est ce qui compte. Les scénarios sont très distrayants, souvent très drôles, et les albums s'avalent d'une traite ! Valérian a un côté loser inattendu dans ce genre de série, ça le rend attachant. Et puis Laureline... ah Laureline ! A mon sens la meilleure héroïne qui ait été créée. Inoubliable ! Malheureusement, les derniers opus ne sont pas au niveau. Ils auraient dû s'arrêter à "Sur les frontières" :o/

24/03/2004 (modifier)
Par Gaendoul
Note: 5/5
Couverture de la série Lone Wolf & Cub
Lone Wolf & Cub

Ogami Itto, ancien exécuteur du shogûn devenu ronin et assasin qui parcourt le Japon avec son fils... Cette histoire toute simple est ici très bien scénarisée, à travers différentes petites histoires. Personnellement j'ai vu les films avant de lire ce manga dont ils sont tirés et je dois dire qu'ils respectent totalement l'univers de celui-ci. Les dessins sont bons (même s'ils ont vieilli) et les différentes histoires bien menées. Bref du tout bon, et si vous êtes fan de Japon médiéval comme moi alors n'hésitez plus, ce manga vaut largement un Vagabond au niveau profondeur(peut-être pas au niveau du dessin mais après tout l'essentiel est de se faire plaisir, ce qui est assurément le cas avec ce manga).

23/03/2004 (modifier)
Par Altaïr
Note: 5/5
Couverture de la série Short program
Short program

Short Program est un petit condensé de bonheur et un bon moyen de découvrir le talent d'Adachi, un des mangakas les plus célèbres au Japon (bien plus que Katsura, ArzaK !), un de ceux qui passeront sans nul doute à la postérité. Adachi écrit pour les adolescents, filles et garçons (chose assez rare au Japon où les 2 publics sont très clairement séparés (shôjô/shônen)). C'est un aspect qu'il ne faut pas perdre de vue quand on lit son oeuvre. Pour avoir découvert cet auteur adolescente (il y a 13 ans), je peux témoigner que ses histoires touchent au coeur à cet âge-là. Il y a une telle sensibilité dans ces histoires toutes en non-dits, dans ces personnages ordinaires et attachants, tellement vrais et loin des stéréotypes, qu'on est obligé de s'identifier à ses personnages ou à "vivre" à leur côté leurs histoires quotidiennes. Mais ma note ne rélève pas de la nostalgie. 13 ans plus tard, même si je m'identifie moins aux personnages, bien sûr, j'aime toujours autant l'oeuvre d'Adachi, dont Short Program est un des exemples les plus réussis (le tome 1 surtout). De cet auteur paraît également Niji-iro Tohgarashi en ce moment chez Glénat, oeuvre assez mineure dans la bibliographie d'Adachi mais très sympathique. Espérons qu'un jour Touch sera traduit, c'est son chef-d'oeuvre, son manga culte qui reste à ce jour un des plus gros succès de librairie au Japon.

23/03/2004 (modifier)
Par dut
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Quartier lointain
Quartier lointain

21h28... Je viens de terminer Quartier Lointain... Je suis encore sous le choc. J'ai commencé à 20h, et je n'ai pas pu décrocher une seconde de cette BD. J'ai littéralement englouti cette BD. Il est pourtant assez rare que je lise aussi longtemps, en général, je me lasse asser vite. Comment exprimer ? Magnifique, génial, extraordinaire, les superlatifs ne sont pas assez nombreux, c'est évident. Je suis complètement sous le charme. Comment ne pas l'être après la lecture d'une si belle histoire ? Ok, il est evident que le thème à deja été abordé mais c'est traité avec une telle perfection, avec une telle classe... La psychologie de Hiroshi est tellement bien abordée, ses sentiments sont parfaitement retranscrits au lecteur que l'on ne peut qu'être absorbé... J'ai vécu comme Hiroshi, j'ai pensé comme Hiroshi, j'ai suivi la vie de cet adulte dans un corp d'un ado... Qui n'a jamais pensé revivre une période de son enfance/adolescence ? "si j'avais fait ci, si j'avais fait ça". La prise de conscience à la fin, cela achève parfaitement l'histoire. En tout cas, l'histoire coule tout seule, c'est fluide, c'est beau tout simplement. Les dessins sont en adéquation parfaite avec l'histoire : simples, fluides, doux, apaisants, tout simplement beaux. Vraiment merci M. Taniguchi, merci.

22/03/2004 (modifier)
Par A.bomba
Note: 5/5
Couverture de la série From Hell
From Hell

Titanesque et magitral, sombre et terrifiant, tous ces mots se bousculent dans mon esprit quand je repense à ce livre. Je devrais dire ce pavé dans la mare de la culture « bédé ». From Hell éclabousse le lecteur par sa noirceur et son découpage dans tous les sens du terme, technique mais également psychique et encore plus physique... Gasp ! Heureusement que c’est du noir & blanc, je n’aurais pu soutenir certaine scènes. De nombreux *liseurs* ont décrié le dessin, pour ma part, je trouve ce style abouti et travaillé, l’architecture du Londres Victorien est de toute beauté et la visite qu'on en fait est savamment orchestrée. Un trait certes sans fioritures, parfois contenu et impénétrable, parfois si chargé en électricité qu’il en devient brûlant. Un graphisme qui convient pleinement à la biographie-autopsie de ce tueur. Il est clair que le scénario se veut favorisé par la suggestion que sous-entend le tracé. Il existe une réelle harmonie entre l’illustration et l’histoire qui peu à peu délivre ses secrets. Le suspens y est intelligemment dosé et dérive comme un supplice de lente aspiration dans l’antre de la folie, celle de tous les acteurs de l’histoire. Cette démence qui s’immisce dans l’esprit des personnages et celui du lecteur laisse perplexe. Ce manuscrit est vraiment très interpellant. La perfection des recherches effectuées par l’auteur est concrète. Au-delà de raconter une histoire, il a su faire voyager dans le temps une part de l’histoire de l’humanité et romancer cela avec une telle verve. Sa passion est tangible, Alan Moore est un sublime conteur, j’en suis convaincue. Une ténébreuse aventure où l’horreur est présente, palpable, brrr... J’en frémis encore mais cela reste une œuvre remarquable à lire.

21/03/2004 (modifier)
Par Gaendoul
Note: 5/5
Couverture de la série Vagabond
Vagabond

En un mot: TERRIBLE L'histoire de Miyamoto Musashi, un vagabond devenu samurai, errant sans but réel autre qu'être fort. Un manga superbe que ce soit au niveau des dessins, de l'histoire tirée d'un roman très connu (La Pierre et le Sabre) ou des personnages, tirés eux aussi de l'histoire de ce samurai célèbre. Un manga culte qu'il faut absolument avoir lu. Le dessin est très dynamique et les mangas se dévorent à une vitesse ! :D

18/03/2004 (modifier)
Par Carcosa
Note: 5/5
Couverture de la série Le Réseau Bombyce
Le Réseau Bombyce

Je ne sais pas ce qui m'a le plus plu dans cette série... Est-ce que ce sont ces personnages atypiques, ou bien la ville et l'univers d'une beauté indescriptible... Et au milieu de cette beauté, une histoire des plus glauques, avec meurtre et viol... C'est tellement bien mené, tellement entraînant jusqu'au point d'aller mettre 5/5... Et oui pour moi c'est du grand art...

18/03/2004 (modifier)
Par Spooky
Note: 5/5
Couverture de la série Où le regard ne porte pas...
Où le regard ne porte pas...

OU LE REGARD NE PORTE PAS… L’invitation au voyage commence dès la couverture. Un paysage dépouillé, où Lisa et William nous invitent à les suivre dans cet album exceptionnel. Une intention louable apparaît dès cette couverture magnifique : celle de l’humilité. Le nom des auteurs n’apparaît pas, laissant un maximum de place à la beauté intemporelle de l’image. Dargaud avait déjà fait le coup un an plus tôt pour le tome 1 de Kabbale, de Grégory Charlet. Alors on est intrigué, on aimerait savoir qui se cache derrière cette couverture à la fois spartiate et fascinante. Et on ouvre la BD. Une ambiance de vacances, un cadre enchanteur qui charmerait n’importe qui. L’ensorcellement agit à plusieurs niveaux. Le dessin, sans être exceptionnel, est empreint d’une poésie des formes, tout en rondeurs. La plupart des cases sont extrêmement travaillées, certaines sont incroyablement belles. Les corps ont subi l’influence de l’ »Ecole Vatine », comme je l’ai lu quelque part, c'est-à-dire une décontraction apparente dans le trait, qui dégage une impression primesautière, quasi enfantine. Les visages des personnages sont très expressifs, ce qui est logique, car Olivier Pont a fait ses armes dans la BD d’humour, chez Vents d’Ouest. Les décors sont à couper le souffle, comme en témoigne l’à-pic de la couverture. Rajoutons un travail très soigné sur les couleurs chaudes, des dégradés fort impressionnants, et l’on obtient un album à la picturalité incroyable. Le scénario. Sur fond d’histoire pagnolesque (des « étrangers » tentent de s’intégrer dans une petite communauté méridionale), on suit une intrigue doucement teintée de fantastique, avec des séquences oniriques –pour l’heure- absconses. Le récit coule de (Manon de la) source, on se laisse bercer par les couleurs chaudes, le rythme lénifiant, ces moments de pure joie enfantine sur les pas de Lisa et William. Mais les séquences (oniriques ?) dessinées dans un style plus brut et narrées de manière hachée ne peuvent qu’entraîner des interrogations : qui « rêve » ? Pourquoi l’acteur semble-t-il être une personne différente d’une fois sur l’autre ? Et, pour revenir à l’intrigue principale, quels sont les réels pouvoirs de Lisa ? D’où elle et son père viennent-ils réellement ? Où va-t-elle à la fin de ce premier tome ? Que signifie ce puma que voient les quatre enfants ? Que de questions alléchantes qui devraient trouver leur réponse dans le second tome, conclusif. Parlons du titre, à présent, et de sa… portée. A l’évidence, il désigne un lieu. Véritable, fantasmé, imaginaire ? S’agit-il, comme le suggère la couverture, d’un lieu simplement hors de vue, ou plus prosaïquement hors des bords (physiques) de la BD ? Ou s’agit-il du lieu où la mixture préparée par Lisa emmène les quatre enfants, un lieu où se trouve peut-être la clé de leur lien si particulier (et pourtant non encore dévoilé) ? Serait-ce le lieu où Lisa part, au-delà des mers ? Un autre questionnement apparaît en arrivant à la fin de ce tome 1 ; à côté de la signature des auteurs se trouve la mention « 1999 ». Est-ce à dire que ceux-ci ont mis près de cinq ans pour trouver un éditeur ? Ou alors, ont-ils voulu peaufiner leur œuvre –jusqu’ici- maîtresse afin de la sortir dans les meilleures conditions éditoriales possibles ? Encore une question que j’aimerais poser aux auteurs… En bref, un pur bijou qui m’a inspiré ces modestes épîtres :

Ô toi Barellito Petit port bien au chaud Savais-tu qu’en ton sein Se trouvaient des gamins Nés le même jour Liés en secret pour toujours ? Des hommes au destin tragique Des rites chamaniques Des images chimériques Autour de cette petite crique Des hommes au grand cœur Qui se rêvent pêcheurs Finiront par partir Dans la peau de martyrsVenez par ici Ô conteurs En ces temps maussades De bouffonnerie arlestonienne Vous avez su enchanter Nos yeux et nos goûts Avec Lisa et William Au cœur du drame Nous irons jusqu’au bout Laissant nos cœurs chavirer Au fil de cette ballade italienne Savourée à la régalade. Du fond du cœur Infiniment merci.

18/03/2004 (modifier)
Par Carcosa
Note: 5/5
Couverture de la série Des lendemains sans nuage
Des lendemains sans nuage

J'ai carrément adoré... L'idée des histoires dans l'histoire ce n'est pas évident mais ça passe super bien, et on se régale à les lire... En plus le dessin est très beau... Et puis, en fait elle est parfaite cette BD...

18/03/2004 (modifier)