Ce n'est pas évident de trouver les mots pour cette BD, que dire... En fait tout est dit en un mot : "parfaite"
Des dessins et un univers fantastiques. Un scénario qui nous laisse continuellement sans voix, plein de mystère et de rebondissements...
Les personnages sont attirants et on veut en savoir toujours plus...
En bref 5/5 et il ne peut pas y avoir d'autre note que celle-ci.
Johan et Pirlouit est ma série préférée de Peyo. Et effectivement, elle se lit à tout âge, je trouve. Bon, j'ai un peu de mal avec les 2 premiers albums ainsi qu'avec "la Pierre de Lune" qui sont les albums qui ont à mon avis le plus vieilli, mais tous les autres (ceux de Peyo) sont excellents.
J'ai une préférence pour "le Serment des Vikings" et "la Guerre des 7 Fontaines", mais je sais qu'encore aujourd'hui, dès que je trouve un album de cette série que je n'ai pas relu depuis 1 ou 2 ans, je le relis avec plaisir.
Quant aux albums sortis après la mort de Peyo, hélas, je les trouve moins bons. Je n'arrive pas à m'expliquer ce qui est différent, ce qui fait que je ne retrouve pas l'âme des albums précédents, l'âme de Peyo. Mais il est certain que j'en ai acheté 2 il y a quelques ans (les tomes 14 et 15) et je n'ai pas vraiment envie de les relire ni même d'essayer les tomes sortis encore après.
Je limiterais donc mon conseil appuyé de lire voire même d'acheter Johan et Pirlouit aux tomes 3 et de 5 à 13.
Le meilleur cycle du Donjon. En tous points. Le seul défaut, comme l'ont déjà fait remarquer certains, est l'évolution du dessin de Sfar vers son style personnel, que je n'apprécie guère... On ne peut pas vraiment lui en vouloir, c'est même louable.
Découvrir ce Marvin sage et aveugle, ce Herbert démoniaque, ce monde en équilibre bancal (d'ailleurs plus que bancal dans le tome 3), donne non seulement tout son intérêt à la série, mais insinue en nous un arrière-goût nostalgique (accentué par le ton sérieux) de la bonne vieille époque du Zénith. Cela doit être magnifique de pouvoir dessiner la nostalgie sans ses inconvénients, puisque les bons moment de la série principale sont encore devant pour la plupart. Je ne voudrais pas trop vous en dire pour vous laisser une part de mystère.
PS : Evidemment cette série n'acquiert les 5 étoiles que si l'on connaît l'univers global du Donjon, ce que je conseille fortement.
PS2 : J'inclue dans cet avis les tomes de Donjon Monsters de l'époque Crépuscule, les tomes 3 et 4 notamment).
Excellent. Ah, je me suis fait un vrai plaisir en lisant cette série d'un bloc. Le dessin n'est pas mauvais du tout (surtout sur certaines cases "choc", quand Holiday a signé ses crimes). Mais surtout le scénario est excellent. Les personnages sont bons (notamment Harvey Dent, Jim Gordon et leurs femmes respectives). Le personnage de Batman y est très sympa, ainsi que celui de Catwoman (Mrrrrow...).
L'enquête, tout le côté thriller et mystère de cette série, est excellente. On suit le tout avec bonheur, et toute l'histoire coule à la perfection. Et surtout, chose que j'adore dans une BD, la fin est vraiment bonne. Il y a, à la toute fin, le retournement de situation, le petit truc en plus qui rend toute la série encore meilleure.
Le petit défaut que je peux reprocher au scénario, c'est une utilisation un peu trop abusive des ennemis extraordinaires de Batman : l'apparition de l'Epouvantail, du Chapelier Fou et de Poison Ivy sont à mon avis dispensables. Mais bon, cela ne gène pas vraiment le déroulement de l'histoire.
Franchement, j'ai vraiment eu une bonne surprise avec cette série qu'est le "Long Halloween", et je suis déçu qu'elle ne soit pas sortie en format plus solide, ou en intégrale cartonnée, en France.
Je crois bien que "Arq" est en passe de devenir mon Andreas préféré. Et pourtant dieu sait que j'aime Andreas !
Les qualités d'"Arq" ont déjà été détaillées plus bas : une histoire très originale, prenante, aux coups de théâtre incroyables. Le lecteur se fait complètement manipuler et qu'est-ce que c'est bon. Et comme toujours chez andreas, on a un peu l'impression de jouer au détective en lisant ces albums, tant les indices sont disséminés ça et là... c'est très ludique. Le découpage est magistral, forcément ! En revanche les dessins ne me plaisent pas plus que ça. Je les trouve un peu bâclés par rapport à ceux de "Rork", par exemple. Cela dit, Andreas a changé de style au dernier tome (le 7), passant en couleurs directes et c'est splendide. J'adore. Mais surtout, ce qui fait que j'aime particulièrement "Arq", c'est que cette fois il a pris le soin de détailler la psychologie de ses personnages, alors que c'était précisément le point que je trouvais un peu plus faible dans ses autres albums. Là, les personnages sont vraiment attachants.
Bien sûr, mettre "culte" alors qu'on n'en est qu'au 7eme tome sur 18 prévus, ça peut sembler un peu exagéré, mais j'ai été tellement enthousiasmée par le tome 7 que je ne peux pas mettre moins (il est tout simplement gé-ni-al !!!). Pour le moment, chaque nouveau tome sorti bonifie la série (à part "Racken", que j'aime beaucoup moins)... pourvu que ça continue ainsi.
J'ai eu beaucoup de plaisir à lire Aquablue, c'est bien dessiné (et, contrairement à ce qui est dit plus bas, j'aime presque mieux les dessins de la dernière série), le scénario est chouette, parfois un peu facile, mais c'est vraiment agréable à lire.
Moi j'aime beaucoup.
Mon avis (je mets des majuscules à mes phrases vous avez vu !) est que cette bande dessinée (je pense que bd fait partie du lexique destiné aux habitués donc je mets bande dessinées) est tout simplement génialissime, extraordinairement inventive, tout en reprenant des situations déjà vues mais révisées pour devenir extravagantes, drôles (je pense au grand coordinateur, je n'en dirai pas plus pour ne pas révéler la fin de l'histoire !) !
Mais il y a un problème et j'espère que je vais être entendue : je veux une suite, je veux une Nef des fous tome 5 (au passage je voudrais dire que j'adore le titre du tome 4 c'est à dire "au turf") ! Alors Turf au turf !!! Et plus vite que ça s'il te plaît !!!
P.S: il faut vraiment lire cette BD, elle est trop terrible.
P.S2: on peut pas rajouter des étoiles en plus parce que 5 ce n'est pas suffisant.
(NDModérateur : c'est BD, bd, ou bande dessinée ? Merci de m'éclaircir.)
Cette histoire était à l'origine éditée en 1982 dans "Warrior" en Angleterre (sous le nom "Marvelman"). Seulement le premier tome et un peu du tome 2 ont été imprimé dans "Warrior", avant qu'il ne soit mis fin à la publication.
Eclipse Comics a réimprimé ces épisodes et par la suite ils ont continué les histoires par Alan Moore, qui est parti après le 16ème tome. Moore a été remplacé par Neil Gaiman, qui a orienté le comic sous un angle très différent.
Après le numéro 24 Eclipse Comics a fait faillite, l'histoire de Miracleman a été laissée dans les limbes et le titre disparut dans l'activité légale. Le numéro 25 a été fini, mais il n'a jamais été publié.
Prenant un vieux super héros des comics des années 40, Alan Moore le place dans un environnement moderne (moderne en 1982...). C'est l'histoire du super héros qui a oublié son mot magique, de ce qu'il se produit quand il le redécouvre, comment il fait face à ses nouvelles puissances trouvées, et son voyage pour devenir un dieu.
Le dessin dans les premiers épisodes par Garry Leach (à mon avis un artiste très sous-estimée) et Alan Davies semble un peu démodé quand on le compare avec le dessin des comics d'aujourd'hui. Mais rappelez-vous l'âge du livre (et la technologie "primitive" de l'impression utilisée en les années 80) - dans ce contexte, il est d'une haute qualité. Le dessin de Chuck Beckum dans le tome 2 n'est pas si bon (quand l'histoire continuait après les épisodes de "Warrior"). Ceci est rectifié quand Rick Veitch lui succède, mais son travail est parfois très graphique (en particulier la controversée naissance). Le 3eme Tome, "Olympus", est dessiné dans un style très différent par John Totleben, et il est le meilleur, graphiquement parlant, de la série. Ensuite Mark Buckingham suit avec un style plus moderne, également très agréable.
L'écriture est toujours du niveau le plus élevé. Alan Moore montre son talent pour prendre l'extraordinaire et le mettre dans les situations ordinaires, une combinaison qui produit des histoires où on nous incite à penser et questionner.
Ceci est la première déconstruction du genre des super héros par Alan Moore. Les comparaisons avec "Watchmen" sont inévitables, mais c'est un style d'histoire très différent. Le seul super héros dans "Watchmen" (avec des puissances) est Dr Manhattan, et il est trop détaché de l'humanité pour que l'on puisse s'identifier avec lui. Miracleman est très humain, avec les failles humaines, et il est plus facile de s'identifier à lui.
Imaginez que vous découvriez que vous avez les super-puissances - vous feriez quoi ? Comment cela affecterait-il vos proches ? L'histoire commence avec l'examen de ces thèmes, quand le héros redécouvre son origine et qu'il fait l'apprentissage de ses puissances. Au tome 3, les événements rendent Miracleman éloigné de l'humanité. C'est ce tome qui contient la meilleure histoire de la série - il commence 5 années dans le futur (le monde a beaucoup changé), et l'histoire est racontée par Miracleman, qui écrit ses mémoires.
Quand Neil Gaiman commence l'écriture de l'histoire, le sujet s'éloigne de Miracleman et sur les événements que se produisent dans le "nouveau monde" qu'est créé. La série finit avant que l'histoire entière ne soit racontée.
Il est possible que Miracleman soit encore imprimé - probablement par Marvel Comics. Le gain de Gaiman pour son récent "1602" pour Marvel va favoriser la récupération de Miracleman. Très ironique, parce que c'est Marvel qui a forcé les auteurs à changer "Marvelman" pour "Miracleman" (bien que l'original de Marvelman ait été publié avant de Marvel Comics ait existé).
Il est un peu difficile de trouver ces livres maintenant, mais ils valent l'effort.
Je vais maintenant essayer de me rappeler mon mot magique...
Dillies nous offre là un chef-d'oeuvres, déjà un incontournable de la BD.
Tout y est, à peine commencée, on pénètre tout entier dans cette histoire s'écoulant sur un air de Jazz.
Même si il est souvent comparé à du Blain, du Sfar ou du Trondheim, j'ai trouvé le dessin très original, exceptionnel, possédant quelque chose de vraiment touchant. La colorisation est, elle aussi, très réussie et permet de s'imprégner encore plus de l'ambiance que dégage cette BD.
On ne peut faire autrement que s'attacher à ce petit canard, virtuose de la trompette au coeur brisé. Je n'ai pas pu non plus contenir une larme à la fin du récit.
INDISPENSABLE!
Cette BD est un petit bijou, le chef d'oeuvre de Giardino.
L'histoire est parfaitement crédible, extrêment bien documentée, et les personnages sont tellement naturels qu'on a l'impression de vivre à leurs côtés tout le long de l'histoire.
Quant au dessin, c'est du Giardino typique, donc un style classique mais gracieux, élégant, naturel.
Le premier tome reçut en son temps le prix du meilleur album étranger à Angoulême. Et le deuxième est à mon sens encore meilleur...
Le seul problème est le rythme de parution. Très lent ! Le premier est paru en 94, le deuxième en 1997... et le troisième et dernier, Dieu seul sait quand il paraîtra !
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La Nef des fous
Ce n'est pas évident de trouver les mots pour cette BD, que dire... En fait tout est dit en un mot : "parfaite" Des dessins et un univers fantastiques. Un scénario qui nous laisse continuellement sans voix, plein de mystère et de rebondissements... Les personnages sont attirants et on veut en savoir toujours plus... En bref 5/5 et il ne peut pas y avoir d'autre note que celle-ci.
Johan et Pirlouit
Johan et Pirlouit est ma série préférée de Peyo. Et effectivement, elle se lit à tout âge, je trouve. Bon, j'ai un peu de mal avec les 2 premiers albums ainsi qu'avec "la Pierre de Lune" qui sont les albums qui ont à mon avis le plus vieilli, mais tous les autres (ceux de Peyo) sont excellents. J'ai une préférence pour "le Serment des Vikings" et "la Guerre des 7 Fontaines", mais je sais qu'encore aujourd'hui, dès que je trouve un album de cette série que je n'ai pas relu depuis 1 ou 2 ans, je le relis avec plaisir. Quant aux albums sortis après la mort de Peyo, hélas, je les trouve moins bons. Je n'arrive pas à m'expliquer ce qui est différent, ce qui fait que je ne retrouve pas l'âme des albums précédents, l'âme de Peyo. Mais il est certain que j'en ai acheté 2 il y a quelques ans (les tomes 14 et 15) et je n'ai pas vraiment envie de les relire ni même d'essayer les tomes sortis encore après. Je limiterais donc mon conseil appuyé de lire voire même d'acheter Johan et Pirlouit aux tomes 3 et de 5 à 13.
Donjon Crépuscule
Le meilleur cycle du Donjon. En tous points. Le seul défaut, comme l'ont déjà fait remarquer certains, est l'évolution du dessin de Sfar vers son style personnel, que je n'apprécie guère... On ne peut pas vraiment lui en vouloir, c'est même louable. Découvrir ce Marvin sage et aveugle, ce Herbert démoniaque, ce monde en équilibre bancal (d'ailleurs plus que bancal dans le tome 3), donne non seulement tout son intérêt à la série, mais insinue en nous un arrière-goût nostalgique (accentué par le ton sérieux) de la bonne vieille époque du Zénith. Cela doit être magnifique de pouvoir dessiner la nostalgie sans ses inconvénients, puisque les bons moment de la série principale sont encore devant pour la plupart. Je ne voudrais pas trop vous en dire pour vous laisser une part de mystère. PS : Evidemment cette série n'acquiert les 5 étoiles que si l'on connaît l'univers global du Donjon, ce que je conseille fortement. PS2 : J'inclue dans cet avis les tomes de Donjon Monsters de l'époque Crépuscule, les tomes 3 et 4 notamment).
Batman - Un long Halloween
Excellent. Ah, je me suis fait un vrai plaisir en lisant cette série d'un bloc. Le dessin n'est pas mauvais du tout (surtout sur certaines cases "choc", quand Holiday a signé ses crimes). Mais surtout le scénario est excellent. Les personnages sont bons (notamment Harvey Dent, Jim Gordon et leurs femmes respectives). Le personnage de Batman y est très sympa, ainsi que celui de Catwoman (Mrrrrow...). L'enquête, tout le côté thriller et mystère de cette série, est excellente. On suit le tout avec bonheur, et toute l'histoire coule à la perfection. Et surtout, chose que j'adore dans une BD, la fin est vraiment bonne. Il y a, à la toute fin, le retournement de situation, le petit truc en plus qui rend toute la série encore meilleure. Le petit défaut que je peux reprocher au scénario, c'est une utilisation un peu trop abusive des ennemis extraordinaires de Batman : l'apparition de l'Epouvantail, du Chapelier Fou et de Poison Ivy sont à mon avis dispensables. Mais bon, cela ne gène pas vraiment le déroulement de l'histoire. Franchement, j'ai vraiment eu une bonne surprise avec cette série qu'est le "Long Halloween", et je suis déçu qu'elle ne soit pas sortie en format plus solide, ou en intégrale cartonnée, en France.
Arq
Je crois bien que "Arq" est en passe de devenir mon Andreas préféré. Et pourtant dieu sait que j'aime Andreas ! Les qualités d'"Arq" ont déjà été détaillées plus bas : une histoire très originale, prenante, aux coups de théâtre incroyables. Le lecteur se fait complètement manipuler et qu'est-ce que c'est bon. Et comme toujours chez andreas, on a un peu l'impression de jouer au détective en lisant ces albums, tant les indices sont disséminés ça et là... c'est très ludique. Le découpage est magistral, forcément ! En revanche les dessins ne me plaisent pas plus que ça. Je les trouve un peu bâclés par rapport à ceux de "Rork", par exemple. Cela dit, Andreas a changé de style au dernier tome (le 7), passant en couleurs directes et c'est splendide. J'adore. Mais surtout, ce qui fait que j'aime particulièrement "Arq", c'est que cette fois il a pris le soin de détailler la psychologie de ses personnages, alors que c'était précisément le point que je trouvais un peu plus faible dans ses autres albums. Là, les personnages sont vraiment attachants. Bien sûr, mettre "culte" alors qu'on n'en est qu'au 7eme tome sur 18 prévus, ça peut sembler un peu exagéré, mais j'ai été tellement enthousiasmée par le tome 7 que je ne peux pas mettre moins (il est tout simplement gé-ni-al !!!). Pour le moment, chaque nouveau tome sorti bonifie la série (à part "Racken", que j'aime beaucoup moins)... pourvu que ça continue ainsi.
Aquablue
J'ai eu beaucoup de plaisir à lire Aquablue, c'est bien dessiné (et, contrairement à ce qui est dit plus bas, j'aime presque mieux les dessins de la dernière série), le scénario est chouette, parfois un peu facile, mais c'est vraiment agréable à lire. Moi j'aime beaucoup.
La Nef des fous
Mon avis (je mets des majuscules à mes phrases vous avez vu !) est que cette bande dessinée (je pense que bd fait partie du lexique destiné aux habitués donc je mets bande dessinées) est tout simplement génialissime, extraordinairement inventive, tout en reprenant des situations déjà vues mais révisées pour devenir extravagantes, drôles (je pense au grand coordinateur, je n'en dirai pas plus pour ne pas révéler la fin de l'histoire !) ! Mais il y a un problème et j'espère que je vais être entendue : je veux une suite, je veux une Nef des fous tome 5 (au passage je voudrais dire que j'adore le titre du tome 4 c'est à dire "au turf") ! Alors Turf au turf !!! Et plus vite que ça s'il te plaît !!! P.S: il faut vraiment lire cette BD, elle est trop terrible. P.S2: on peut pas rajouter des étoiles en plus parce que 5 ce n'est pas suffisant. (NDModérateur : c'est BD, bd, ou bande dessinée ? Merci de m'éclaircir.)
Miracleman
Cette histoire était à l'origine éditée en 1982 dans "Warrior" en Angleterre (sous le nom "Marvelman"). Seulement le premier tome et un peu du tome 2 ont été imprimé dans "Warrior", avant qu'il ne soit mis fin à la publication. Eclipse Comics a réimprimé ces épisodes et par la suite ils ont continué les histoires par Alan Moore, qui est parti après le 16ème tome. Moore a été remplacé par Neil Gaiman, qui a orienté le comic sous un angle très différent. Après le numéro 24 Eclipse Comics a fait faillite, l'histoire de Miracleman a été laissée dans les limbes et le titre disparut dans l'activité légale. Le numéro 25 a été fini, mais il n'a jamais été publié. Prenant un vieux super héros des comics des années 40, Alan Moore le place dans un environnement moderne (moderne en 1982...). C'est l'histoire du super héros qui a oublié son mot magique, de ce qu'il se produit quand il le redécouvre, comment il fait face à ses nouvelles puissances trouvées, et son voyage pour devenir un dieu. Le dessin dans les premiers épisodes par Garry Leach (à mon avis un artiste très sous-estimée) et Alan Davies semble un peu démodé quand on le compare avec le dessin des comics d'aujourd'hui. Mais rappelez-vous l'âge du livre (et la technologie "primitive" de l'impression utilisée en les années 80) - dans ce contexte, il est d'une haute qualité. Le dessin de Chuck Beckum dans le tome 2 n'est pas si bon (quand l'histoire continuait après les épisodes de "Warrior"). Ceci est rectifié quand Rick Veitch lui succède, mais son travail est parfois très graphique (en particulier la controversée naissance). Le 3eme Tome, "Olympus", est dessiné dans un style très différent par John Totleben, et il est le meilleur, graphiquement parlant, de la série. Ensuite Mark Buckingham suit avec un style plus moderne, également très agréable. L'écriture est toujours du niveau le plus élevé. Alan Moore montre son talent pour prendre l'extraordinaire et le mettre dans les situations ordinaires, une combinaison qui produit des histoires où on nous incite à penser et questionner. Ceci est la première déconstruction du genre des super héros par Alan Moore. Les comparaisons avec "Watchmen" sont inévitables, mais c'est un style d'histoire très différent. Le seul super héros dans "Watchmen" (avec des puissances) est Dr Manhattan, et il est trop détaché de l'humanité pour que l'on puisse s'identifier avec lui. Miracleman est très humain, avec les failles humaines, et il est plus facile de s'identifier à lui. Imaginez que vous découvriez que vous avez les super-puissances - vous feriez quoi ? Comment cela affecterait-il vos proches ? L'histoire commence avec l'examen de ces thèmes, quand le héros redécouvre son origine et qu'il fait l'apprentissage de ses puissances. Au tome 3, les événements rendent Miracleman éloigné de l'humanité. C'est ce tome qui contient la meilleure histoire de la série - il commence 5 années dans le futur (le monde a beaucoup changé), et l'histoire est racontée par Miracleman, qui écrit ses mémoires. Quand Neil Gaiman commence l'écriture de l'histoire, le sujet s'éloigne de Miracleman et sur les événements que se produisent dans le "nouveau monde" qu'est créé. La série finit avant que l'histoire entière ne soit racontée. Il est possible que Miracleman soit encore imprimé - probablement par Marvel Comics. Le gain de Gaiman pour son récent "1602" pour Marvel va favoriser la récupération de Miracleman. Très ironique, parce que c'est Marvel qui a forcé les auteurs à changer "Marvelman" pour "Miracleman" (bien que l'original de Marvelman ait été publié avant de Marvel Comics ait existé). Il est un peu difficile de trouver ces livres maintenant, mais ils valent l'effort. Je vais maintenant essayer de me rappeler mon mot magique...
Betty Blues
Dillies nous offre là un chef-d'oeuvres, déjà un incontournable de la BD. Tout y est, à peine commencée, on pénètre tout entier dans cette histoire s'écoulant sur un air de Jazz. Même si il est souvent comparé à du Blain, du Sfar ou du Trondheim, j'ai trouvé le dessin très original, exceptionnel, possédant quelque chose de vraiment touchant. La colorisation est, elle aussi, très réussie et permet de s'imprégner encore plus de l'ambiance que dégage cette BD. On ne peut faire autrement que s'attacher à ce petit canard, virtuose de la trompette au coeur brisé. Je n'ai pas pu non plus contenir une larme à la fin du récit. INDISPENSABLE!
Jonas Fink
Cette BD est un petit bijou, le chef d'oeuvre de Giardino. L'histoire est parfaitement crédible, extrêment bien documentée, et les personnages sont tellement naturels qu'on a l'impression de vivre à leurs côtés tout le long de l'histoire. Quant au dessin, c'est du Giardino typique, donc un style classique mais gracieux, élégant, naturel. Le premier tome reçut en son temps le prix du meilleur album étranger à Angoulême. Et le deuxième est à mon sens encore meilleur... Le seul problème est le rythme de parution. Très lent ! Le premier est paru en 94, le deuxième en 1997... et le troisième et dernier, Dieu seul sait quand il paraîtra !