Les derniers avis (7383 avis)

Par Dakhan
Note: 5/5
Couverture de la série Le Tueur
Le Tueur

Un vrai chef d’œuvre ! Je ne trouve aucune critique à faire à cette série, tout y est excellent, du dessin superbe, au scénario brillant, en passant par les personnages aux psychologies si travaillées. En un mot : incontournable.

23/08/2005 (modifier)
Couverture de la série Classwar (Cla$$war)
Classwar (Cla$$war)

Classwar bénéficie d'un scénario explosif, signé Rob Williams, particulièrement réussi. L'auteur ajoute aux éléments classiques du comic mainstream de vrais faits d'actualités, même si l'oeuvre est évidemment fantastique avec son lot habituel de héros surpuissant, le réalisme est palpable. La narration traitée au travers de différents personnages est impeccable et juste. Le scénario n'oublie pas de passer par le désert du Névada pour nous donner une relecture inédite de la zone 51. Américan est un héros à la solde des états-unis qui à joué un rôle déterminant dans les conflits de notre temps (Guerre froide, guerre du Golfe...). Aujourd'hui avec l'aide d'un ancien barbouze, Américan veut dénoncer les agissements de son employeur, il va devoir affronter une force composée de surhommes et l'administration du pays qu'il a toujours servi. Certes un tel sujet n'est pas sans rappeler d'autres séries célèbres comme The Authority et surtout Supreme Power, mais Classwar est une oeuvre qui leur est supérieure grâce à son traitement de fond au réalisme froid. Une autre réussite incontestable pour cette série est sa partie graphique. Dans la première partie de l'album, c'est Hairsine qui officie aux pinceaux et ses dessins sont bons. Autant pour créer des effets expressifs sur les visages que pour dessiner des scènes d'action rythmées, Hairsine assure le spectacle, et même en pleine page ça secoue! La relève est assurée par Foreman, et c'est un choix parfait, son travail est plus épuré que celui d'Hairsine mais tout aussi impressionnant. La transformation en monstre de l'agent Jefferson occasionne un délire graphique de toute beauté. Et que dire de certaines illustrations en doubles pages qui sont absolument extraordinaires? Bref, pour ce qui est des dessins, Classwar est une oeuvre qui en impose. La comparaison avec les Watchmen n'a certes pas lieu d'être, Classwar n'a pas la richesse de l'oeuvre de Moore ni son recul, il n'y a pas ici de réflexion profonde. De plus les thèmes abordés ne sont pas vraiment proches. Classwar reste une oeuvre puissante même si parfois elle manque de profondeur, quel dommage que l'on ne soit pas prés d'en voir la suite. Même si la fin est une vraie bonne fin ouverte, on ressent une certaine amertume à la dernière page. Mais ne boudons pas notre plaisir pour autant, Classwar est un chef-d'oeuvre, un vrai, rempli d'image frappantes et de situations fortes. A lire!

23/08/2005 (modifier)
Couverture de la série What's Michael ? (Michael ?! - Le Chat qui danse)
What's Michael ? (Michael ?! - Le Chat qui danse)

Ce manga est à avoir absolument dans votre BDthèque. L'auteur y décrit le comportement énigmatique des chats d'une façon exceptionnelle. Si vous avez des chats à la maison, vous n'aurez de cesse que de faire des rapprochements. Amoureux des chats : c'est un incontournable. Au Japon cette série comprend environ 9 volumes; je regrette que les éditions Glénat n'aient pas poursuivi la série.

23/08/2005 (modifier)
Couverture de la série L'Age d'Ombre
L'Age d'Ombre

Un graphisme magnifique, époustouflant sur des histoires courtes aussi originales qu'essentielles. C'est rare!! De la SF de base, c’est à dire des histoires souvent simples (pas de longues saga ou finalement il n'y a grand chose de profond) et compliquée (je ne donnerai comme exemple que l'histoire d'un être qui veut se débarrasser d'autres êtres envahisseurs en leur jouant de la flûte... mais pour cela il devra payer de sa personne, seule une flûte faite de son propre corps pourra être efficace). A chaque page il y a du rêve et de la réflexion. Merci Caza!

20/08/2005 (modifier)
Par Peter
Note: 5/5
Couverture de la série Spirou et Fantasio
Spirou et Fantasio

On lit de nombreux avis sur la série Spirou et Fantasio à travers le Net et les magazines. Sans viser personne en particulier, ils sont parfois le reflet d'un manque de pragmatisme qui met en doute la qualité de ces avis. Franquin est définitivement le meilleur auteur de la série et le "créateur" de l'Univers de Spirou, même si le personnage n'est pas de lui. QRN sur Bretzelburg, les deux Zorglub et les envoûtants épisodes de la Murène font partie des moments cultes de la bande dessinée. Fournier, recommandé par Franquin aprés le refus de Roba, a apporté une touche un peu "hippie écolo" à ses épisodes, mais ça s'inscrit finalement dans l'esprit de la série. Broca et Cauvin nécessitent de se mettre dans le contexte, généralement inconnu des lecteurs. La rédaction leur avait demandé de ne pas compliquer les scénarii et de ne pas utiliser les personnages inventés par les autres auteurs, tâche déléguée à Tome et Janry (Virus fut diffusé dans le mag entre la Ceinture du Grand Froid et La Boîte Noire). Le premier album est respectable, sans plus, les reproches fusent à l'arrivée des suivants, copies conformes les uns des autres, mais il faut se rappeler à leur décharge que dans le mag, les Faiseurs de silence était intitulé "La Boîte Noire - Deuxième partie". Dupuis décida sagement d'arrêter, avec l'accord des auteurs, les frais. Chaland a voulu revenir vers un style plus nostalgique mais il n'eut pas la promotion nécessaire à son épisode (diffusé en noir et blanc sous le courrier des lecteurs). Tome et Janry ont apporté un véritable délire graphique et scénaristique à la série, qui apportait un souffle vraiment nouveau. L'idée de rendre progressivement la série plus "adulte" était une idée intéressante soutenue par Dupuis, mais pas par les lecteurs apparemment. Il faut toutefois rappeler que ce n'est pas Dupuis qui les a virés de la série, c'est eux qui ont choisi de l'abandonner aprés une tentative véritablement novatrice mais imparfaite de faire évoluer le ton de la série "Machine qui Rêve". Morvan et Munuera prennent leurs marques dans "Paris-sous-Seine", et décollent véritablement dans "L'Homme qui ne voulait pas mourir". Quelques défauts notables existent encore, mais les auteurs de série aussi prestigieuses que Sillage ne peuvent que faire espérer du bon. Donc toujours à suivre, et quoi qu'il en advienne, "Spirou et Fantasio" restera un moment inoubliable pour la bande dessinée.

20/08/2005 (modifier)
Par DieVid
Note: 5/5
Couverture de la série Universal War One
Universal War One

Tout simplement la meilleure BD de SF que j'ai lue. Je l'avais découverte dans Lanfeust Mag' il y a quelques années de cela. Les perso sont caractériels comme on les aime. Intrigue bien ficelée qui s'intensifie au fil des numéros, dessins et couleurs qui collent à la BD comme une tarante colle au mur :). J'ai dévoré les 3 premiers tomes en dans la journée, j'ai couru acheter la suite dès le lendemain. Vivement le 6e et dernier tome (prévu pour la fin de l'année 2005). En gros... M. Bajram... Puis-je vous appeler Maître ? ;)

20/08/2005 (modifier)
Par Pierre
Note: 5/5
Couverture de la série Les Fées noires
Les Fées noires

Vraiment j'ai beaucoup aimé cette série et je regrette qu'il n'y ait que 3 tomes. Le dessin est très bon et sert bien l'ambiance mais surtout le scénario est fabuleux, en effet il faut lire 2 ou 3 fois chaque album pour bien en saisir tout le sens. Comme pour un album de Compagnon du Crépuscule ! Certes ça ne se lis pas à la plage … Enfin l’époque (peu exploitée) le thème … vraiment un sans faute que je relis tous les 6 mois.

20/08/2005 (modifier)
Par Xanatos
Note: 5/5
Couverture de la série City Hunter
City Hunter

City Hunter... c'est le meilleur manga qu'il m'ait été donné de lire jusqu'à présent et c'est certainement le manga le plus abouti de Tsukasa Hôjô. Ce mangaka de génie a vraiment été en état de grâce lorsqu'il a crée ce chef d’œuvre... Son style graphique n'a jamais cessé de s'améliorer, au cours de la série. Les premiers volumes sont jolis sans plus mais les derniers sont magnifiques, de véritables oeuvres d'art. Le scénario est passionnant, il est rythmé, et riche en surprises et en rebondissements et il saura vous maintenir en haleine jusqu'au dénouement. Il sait mêler habilement humour, action et émotion. Les personnages principaux sont tout simplement fantastiques. Ryô passe souvent pour un obsédé et un idiot mais ce n'est que pour mieux dissimuler sa souffrance et/ou pour remonter le moral de ses client(e)s et ses amis. C'est un homme courageux, fort, intelligent et sensible. Quant à Kaori sa partenaire, elle est gaffeuse et susceptible, mais c'est aussi une femme adorable, gentille, compréhensive et toujours prête à aider son prochain. Nos héros évoluent et mûrissent durant l'histoire ce qui les rend encore plus attachants. Ryô et Kaori est l'un des plus beaux couples de toute l'histoire de la bande dessinée japonaise. City Hunter est un manga sensationnel à tout point de vue et qui se veut indispensable dans votre bibliothèque. FOREVER CITY HUNTER!! :)

19/08/2005 (modifier)
Par Xanatos
Note: 5/5
Couverture de la série Cobra - The space pirate (Space adventure Cobra)
Cobra - The space pirate (Space adventure Cobra)

Cobra est la première grande série de Buichi Terasawa, et c'est elle qui à lançé la carrière de ce mangaka de génie. A travers ce monument de la science fiction et du space opéra, l'auteur à déjà su déployer toute l'étendue de sont talent. Le style graphique de Terasawa est toutefois assez hésitant dans les premiers volumes, il est relativement maladroit et caricatural, néanmoins, le découpage des planches se révèle assez dynamique. Fort heureusement, le dessinateur s'améliorera énormément au cours du récit, son trait s'affine au fil du temps et devient plus réaliste... Il atteint un niveau vraiment bon à partir du volume 12, et les derniers tomes sont absolument magnifiques... L'un des grands points forts du manga, c'est la qualité de l'intrigue. Les histoires sont bien construites, variées,captivantes et elles sont menées tambour battant!! On est fasciné par l'extraordinaire imagination dont sait faire preuve l'auteur, l'univers dans lequel évoluent les protagonistes est d'une richesse foissonnante. Cobra est un héros extrêmement attachant: C'est un rebelle, Il est effronté, bagarreur, blagueur... Mais il est aussi très intelligent, débrouillard et rusé. De plus l'extraordinaire puissance de son Psychogun et sa force prodigieuse l'ont sorti bien souvent d'un mauvais pas. Il est même quasiment invulnérable. Pourtant, malgré ça, l'auteur réussit le tour de force de maintenir un très grand suspense dans chacune de ses histoires... Et Cobra ne parvient pas toujours à sauver ses ami(e)s des griffes de la mort. L'immense avantage du manga, c'est qu'il va bien plus loin que la série télévisée. A partir du volume 9, nous découvrons des histoires totalement inédites, et bon nombre d'entre elles sont aussi exaltantes que celles qui furent adaptées dans le dessin animé... Et dans ces récits inédits nous en apprenons un peu plus sur les origines de notre brigand favori... A ce titre, le volume 13 de la série est particulièrement poignant... Quant aux femmes de la saga, elles sont charismatiques, sensuelles et d'une beauté envoûtante... Buichi Terasawa dessine les plus belles femmes de la bande dessinée japonaise avec Tsukasa Hôjô (l'auteur de Cat's Eye et City Hunter). Certaines d'entre elles font uniquement de la figuration, tandis que d'autres sont parmi les ennemies les plus redoutables que n'ait jamais affronté notre héros. Et sa fidèle partenaire Lady, l'a souvent aidé à maintes reprises. Les scènes d'action du manga sont très efficaces et impressionnantes et ne s'étirent jamais en longueur. Les duels qui opposent Cobra à son ennemi héréditaire Crystal Boy sont tout simplement exceptionnels et inoubliables. L'adaptation française de Dynamic Visions est d'une qualité convenable mais pas parfaite. Le papier et l'impression sont de très bonne qualité (à part les deux derniers volumes ou l'impression est un peu trop claire). Dommage que la BD ait été publiée dans le sens de le lecture français, nous nous retrouvons avec un Cobra ayant un pyschogun dans le bras droit et non le bras gauche. D'ailleurs, le traducteur s'est parfois emmêlé les pinceaux, en disant que son arme est parfois dans son bras droit, parfois dans son bras gauche... C'est regrettable, car à l'exception de ces petites bourdes, la version française est assez réussie, les dialogues sont à la hauteur, et les blagues irrésistibles de Cobra font souvent mouche! :) Pour celles et ceux qui sont intrigués par le fait que certains personnages n'aient pas les mêmes noms que dans le DA (Armanoïde qui devient Lady, L' homme de Verre qui devient Crystal Boy...), c'est tout simplement parce que l'éditeur à choisi de garder leurs noms originaux(ils furent modifiés dans le DA). Cobra est une série drôle, inventive, trépidante et émouvante que je vous recommande fortement!!! C'est un chef d'oeuvre du manga de science fiction, au même titre que Gunnm de Yukito Kishiro et Ghost In The Shell de Masamune Shirow et il se veut indispensable dans votre bibliothèque!!! Espérons qu'un jour, un éditeur français publiera le manga en couleurs de Cobra (toujours en cours de publication au Japon). Buichi Terasawa est à l'heure actuelle à l'apogée de son art, et les couleurs par ordinateur apportent davantage de relief à ces fantastiques aventures!!! :)

18/08/2005 (modifier)
Par zamito
Note: 5/5
Couverture de la série Sin City
Sin City

Je ne suis pas pour donner une note excellent en général, cependant cette série est réellement hors du commun. Les graphismes tout d'abord sont tout à la fois dérangeants et superbes, comme le fond de l'histoire diront certains. On a à la fois des planches sous forme de tableau, vraiment superbes (bon ok la plupart du temps ces dessins illustrent une femme au formes plus qu'avantageuses !) et à la fois des scènes d'actions presques brouillons, où l'on ne comprend parfois même pas ce qui se passe réellement. Certains pourront trouver cela dommage moi je trouve que cela renforce l'oeuvre. Concernant le scénario - oui je dis LE scénario car à part le sixième tome tous les albums se recoupent ou du moins font se mélanger les personnages principaux - c'est tout simplement la référence d'un style, la création de ce que donnera plus tard au cinéma des films comme ceux de Tarantino ou Robert Rodriguez. Tout est simple et pourtant on trouve des idées tortueuses à souhait. En un mot, courez l'acheter !

16/08/2005 (modifier)