L'histoire traite de la civilisation post-industrielle où le thème principal est le manque d'eau ; nous avons affaire à une superbe bd poétique et épique qui décrit assez bien ce que pourrait être le futur - un superbe ovni à mi chemin entre Mad Max et Le petit prince.
Le dessin du premier tome rappelle étrangement le style de Manara (on sent bien l'influence du maître), mais évolue très nettement au cours des 3 autres tomes pour devenir plus personnel ; toutefois, l'écriture est forte et très empreinte de poésie (contexte assez rare dans le monde de la bd contemporaine pour être signalé).
L'histoire : sur un monde desséché, des navires échoués se livrent une guerre sans merci ;
Juan arpente ce monde moribond à la recherche d'eau ; son chemin croise celui de personnages truculents : Alléluia (qui se prostitue pour de l'eau), le petit prince (personnage mystérieux qui le sort de bien des dangers), etc. Le récit tout entier est orienté sur la quête initiatique du héros ; messie malgré lui.
L'oeuvre de Félix Véga, auteur chilien par trop méconnu, fait malheureusement partie de ces oeuvres passées totalement inaperçues (même des librairies spécialisées) et c'est profondément dommage, car cette oeuvre et cet auteur sont incontournables.
Moi je n'ai rien à reprocher à cette BD. Pour moi le scénario est bon et la fin donnant une touche d'humour noir, je n'ai rien à redire.
Pour préciser certaines choses, je ne suis qu'un petit lecteur...
Je tiens à souligner la performance du coloriste qui ma étonné...
Comme je l'ai dit précédemment je suis un petit lecteur, en conséquence je n'avais jamais entendu de telles histoires.
Le point de vue du narrateur est très intéressant et cette BD se lit relativement vite.
Je ne tiens pas à détailler les histoires car toutes m'ont plu.
Mais ce qui est le plus horrible c'est l'humour noir ; on rit sans pouvoir s'arrêter alors que la chose en elle-même est traumatisante...
Que peut-on reprocher à cet album ? De ne pas traiter un sujet grave avec gravité? De ne pas fustiger les responsables de cette tuerie ? De ne pas dénoncer, avec le recul, l'absurdité de cette guerre ?
Mais Dumontheuil fait tout cela, et à merveille. Ce pauvre Simon ne comprend rien à ce qui lui arrive, un peu comme tous les pauvres gars qu'on envoie au casse-pipe pour défendre des intérêts qui ne sont pas les leurs ou pour des raisons qu'ils ne comprennent pas vraiment.
Ici l'auteur passe au crible toutes les raisons qui emmènent à ce genre de situation, étudie les comportements, sans pour autant juger les protagonistes. Et à regarder les choses en face, il y a de quoi devenir fou.
Le pauvre Simon en vient à se demander s'il n'aurait pas mieux valu mourir à son heure que de devenir cet espèce de personnage conceptuel, ce soldat inconnu de son vivant.
La Der des Ders, quelle rigolade ! Rien n'a vraiment changé depuis...
Bravo Monsieur Dumontheuil.
Une énorme série, tout simplement.
De la Guerre froide aux années 1998, c'est à un véritable voyage dans le temps et l'espace que nous convient Naoki Urasawa et son armée d'assistants. La Stasi, les services secrets tchèques, on a droit aux oripeaux laissés par les anciens régimes d'Europe centrale.
La société allemande et son homologue tchèque sont également largement évoqués. Quel plaisir de voir Cologne, et Prague en particulier ! L'auteur a dû faire pas mal de recherches pour bien retranscrire l'architecture, l'ambiance. Le dessin est très agréable, dans une frange supérieure du manga réaliste.
Sur le plan du réalisme narratif, il faut laisser de côté tout souci de cohérence à l'européenne, tant les péripéties s'enchaînent sans que l'on comprenne vraiment ce qu'il se passe. En effet toute l'histoire tourne autour d'un personnage, que l'on ne voit jamais, au long des 18 tomes, agir directement. Et tout le talent d'Urasawa est là : manipuler complètement le lecteur, l'attirer irrémédiablement dans ses rets, pour l'emberlificoter dans un cocon où il deviendra totalement sourd aux stimuli extérieurs. Et que dire de la fin, qui fait débat, bien sûr, mais qui pour moi est symptomatique de la série : on nous surprend encore, à la dernière case.
"Monster" est une série très complexe, qui laisse une large place à l'interprétation, qui comporte de nombreux personnages, autant principaux (Johann, Tenma, Nina, Runge...) que secondaires, ce qui implique une grande attention. Mais une fois qu'on est dedans, on ne peut pas s'en dépêtrer. Mon seul conseil : lisez, dans la mesure du possible, les 18 tomes dans la continuité.
On n'oubliera pas "Monster" de sitôt.
Superbe série au scénario exemplaire !!!!
J'ai pris mon temps de lire les tomes 1 par 1, car il y a matière dans chacun d'entre eux. Le dessin n'est pas parfait mais il fait bien son travail : mettre en image fidèlement l'histoire. L'histoire est terriblement prenante, j'ai juste un peu moins accroché sur la première partie du tome 3, qui est pourtant très bon. C'est une série qu'il faut découvrir, et le fait de ne rien connaître du scénario n'en donne que plus de valeur à la lecture (c'est ce que j'ai remarqué dans mon cas). Une des meilleures séries de ma bibliothèque qui commence pourtant à être bien remplie.
Remarque : Il ne faut ne faut surtout pas s'arrêter aux couvertures qui, il faut le reconnaître, ne donnent pas envie d'investir sur ces BD. Les curieux seront amplement récompensés :-)
A l'instar de la saga Kingdom Come, du même dessinateur, "JLA : Justice" est d'ores et déjà un bijou que je suis fier de pouvoir afficher sur ma bibliothèque. L'action est intense et les coups de théâtre nombreux, c'est du grand art !
Encore une fois, Alex ROSS nous offre un Superman réaliste et fort, comme il l'avait déjà fait avec "Superman : Paix sur Terre", et tous ses héros sont aussi bien réalisés (Batman semblable à "Guerre au Crime", etc), ce qui rend ces héros plus proche du commun des mortels, en l'occurrence nous.
Une BD à ne pas manquer.
Pour moi, oui c'est une série culte : Je l'ai découverte ado et j'ai flashé ; les dessins, précis dans les moindres détails, les scénarios sur trois niveaux pour qu'on ne se lasse pas...
Je continue d'acheter les tomes même si les derniers m'ont parus plus tirer sur le sentimental que sur l'intrigue (je ne suis plus une ado !) mais ces BD m'ont fait rêver et à présent elles font rêver ma fille !
C'est une oeuvre magnifique dans tous les domaines.
L'histoire est magnifiquement bien écrite, les dessins d'une grande beauté, accentuée par les couleurs inhabituelles^^. L'histoire vous emporte dans un autre monde. (J’en fais peut-être un peu trop... mais c'est pas grave^^).
Il n'y a rien d'autre à dire à mon avis il faut se plonger dedans pour pouvoir avoir un avis !! Je vous le conseille grandement, je ne me lasse pas de le lire encore et encore...
Le meilleur du SM en BD.
Il est vrai que le scénario ne vole pas haut, mais après avoir rencontré Mr Duvet dans un salon de BD à Bruxelles (attention nous ne sommes pas des proches !), j'ai appris que l'éditeur de l'époque (IPM) imposait à ses dessinateurs qu'il y ait (passez-moi l'expression) du cul à toutes les pages. On sent cependant une volonté de décrire les attentes des passionnés de l'univers SM dans ces BD avec un certains réalisme, tant graphique que vécu. D'ailleurs le tome 2 a très peu de sexe dans les 15 premières pages.
On peut aimer ou détester, mais on ne peut pas renier la somme effarante de travail qu'il y a dans cette série qui a nécessité 3 ans et demi de travail à raison de 6 jours de travail par semaine (je cite l'auteur).
3 versions pour une même histoire tragique dans un style intéressant.
Le scénario, tout simplement excellent.
Les 3 tomes correspondent aux 3 personnages principaux. Mais, le plus intéressant, c'est d'avoir la fin du tome 2 et 3 qui prolonge la fin du tome précédent. Ainsi, on comprend le conflit entre les personnages, l'histoire presque banale d'un couple.
Les dessins, les textes et le découpage, très bien réussis, nous plongent réellement dans l'histoire, un gros travail dans l'ensemble, très agréable.
Quant à la couleur, ça surprend, mais pourquoi pas, peut-être m'y suis-je habitué pour vraiment apprécier les tons de brun et de jaune. Que dire de plus ?
Si, je la conseille à tout le monde (sauf peut-être au très jeune public, évidemment).
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Jean Cherchemers (Les Quatre voyages de Juan Buscamares)
L'histoire traite de la civilisation post-industrielle où le thème principal est le manque d'eau ; nous avons affaire à une superbe bd poétique et épique qui décrit assez bien ce que pourrait être le futur - un superbe ovni à mi chemin entre Mad Max et Le petit prince. Le dessin du premier tome rappelle étrangement le style de Manara (on sent bien l'influence du maître), mais évolue très nettement au cours des 3 autres tomes pour devenir plus personnel ; toutefois, l'écriture est forte et très empreinte de poésie (contexte assez rare dans le monde de la bd contemporaine pour être signalé). L'histoire : sur un monde desséché, des navires échoués se livrent une guerre sans merci ; Juan arpente ce monde moribond à la recherche d'eau ; son chemin croise celui de personnages truculents : Alléluia (qui se prostitue pour de l'eau), le petit prince (personnage mystérieux qui le sort de bien des dangers), etc. Le récit tout entier est orienté sur la quête initiatique du héros ; messie malgré lui. L'oeuvre de Félix Véga, auteur chilien par trop méconnu, fait malheureusement partie de ces oeuvres passées totalement inaperçues (même des librairies spécialisées) et c'est profondément dommage, car cette oeuvre et cet auteur sont incontournables.
Les Véritables Légendes urbaines
Moi je n'ai rien à reprocher à cette BD. Pour moi le scénario est bon et la fin donnant une touche d'humour noir, je n'ai rien à redire. Pour préciser certaines choses, je ne suis qu'un petit lecteur... Je tiens à souligner la performance du coloriste qui ma étonné... Comme je l'ai dit précédemment je suis un petit lecteur, en conséquence je n'avais jamais entendu de telles histoires. Le point de vue du narrateur est très intéressant et cette BD se lit relativement vite. Je ne tiens pas à détailler les histoires car toutes m'ont plu. Mais ce qui est le plus horrible c'est l'humour noir ; on rit sans pouvoir s'arrêter alors que la chose en elle-même est traumatisante...
Le Roi cassé
Que peut-on reprocher à cet album ? De ne pas traiter un sujet grave avec gravité? De ne pas fustiger les responsables de cette tuerie ? De ne pas dénoncer, avec le recul, l'absurdité de cette guerre ? Mais Dumontheuil fait tout cela, et à merveille. Ce pauvre Simon ne comprend rien à ce qui lui arrive, un peu comme tous les pauvres gars qu'on envoie au casse-pipe pour défendre des intérêts qui ne sont pas les leurs ou pour des raisons qu'ils ne comprennent pas vraiment. Ici l'auteur passe au crible toutes les raisons qui emmènent à ce genre de situation, étudie les comportements, sans pour autant juger les protagonistes. Et à regarder les choses en face, il y a de quoi devenir fou. Le pauvre Simon en vient à se demander s'il n'aurait pas mieux valu mourir à son heure que de devenir cet espèce de personnage conceptuel, ce soldat inconnu de son vivant. La Der des Ders, quelle rigolade ! Rien n'a vraiment changé depuis... Bravo Monsieur Dumontheuil.
Monster
Une énorme série, tout simplement. De la Guerre froide aux années 1998, c'est à un véritable voyage dans le temps et l'espace que nous convient Naoki Urasawa et son armée d'assistants. La Stasi, les services secrets tchèques, on a droit aux oripeaux laissés par les anciens régimes d'Europe centrale. La société allemande et son homologue tchèque sont également largement évoqués. Quel plaisir de voir Cologne, et Prague en particulier ! L'auteur a dû faire pas mal de recherches pour bien retranscrire l'architecture, l'ambiance. Le dessin est très agréable, dans une frange supérieure du manga réaliste. Sur le plan du réalisme narratif, il faut laisser de côté tout souci de cohérence à l'européenne, tant les péripéties s'enchaînent sans que l'on comprenne vraiment ce qu'il se passe. En effet toute l'histoire tourne autour d'un personnage, que l'on ne voit jamais, au long des 18 tomes, agir directement. Et tout le talent d'Urasawa est là : manipuler complètement le lecteur, l'attirer irrémédiablement dans ses rets, pour l'emberlificoter dans un cocon où il deviendra totalement sourd aux stimuli extérieurs. Et que dire de la fin, qui fait débat, bien sûr, mais qui pour moi est symptomatique de la série : on nous surprend encore, à la dernière case. "Monster" est une série très complexe, qui laisse une large place à l'interprétation, qui comporte de nombreux personnages, autant principaux (Johann, Tenma, Nina, Runge...) que secondaires, ce qui implique une grande attention. Mais une fois qu'on est dedans, on ne peut pas s'en dépêtrer. Mon seul conseil : lisez, dans la mesure du possible, les 18 tomes dans la continuité. On n'oubliera pas "Monster" de sitôt.
L'Esprit de Warren
Superbe série au scénario exemplaire !!!! J'ai pris mon temps de lire les tomes 1 par 1, car il y a matière dans chacun d'entre eux. Le dessin n'est pas parfait mais il fait bien son travail : mettre en image fidèlement l'histoire. L'histoire est terriblement prenante, j'ai juste un peu moins accroché sur la première partie du tome 3, qui est pourtant très bon. C'est une série qu'il faut découvrir, et le fait de ne rien connaître du scénario n'en donne que plus de valeur à la lecture (c'est ce que j'ai remarqué dans mon cas). Une des meilleures séries de ma bibliothèque qui commence pourtant à être bien remplie. Remarque : Il ne faut ne faut surtout pas s'arrêter aux couvertures qui, il faut le reconnaître, ne donnent pas envie d'investir sur ces BD. Les curieux seront amplement récompensés :-)
JLA - Justice
A l'instar de la saga Kingdom Come, du même dessinateur, "JLA : Justice" est d'ores et déjà un bijou que je suis fier de pouvoir afficher sur ma bibliothèque. L'action est intense et les coups de théâtre nombreux, c'est du grand art ! Encore une fois, Alex ROSS nous offre un Superman réaliste et fort, comme il l'avait déjà fait avec "Superman : Paix sur Terre", et tous ses héros sont aussi bien réalisés (Batman semblable à "Guerre au Crime", etc), ce qui rend ces héros plus proche du commun des mortels, en l'occurrence nous. Une BD à ne pas manquer.
Yoko Tsuno
Pour moi, oui c'est une série culte : Je l'ai découverte ado et j'ai flashé ; les dessins, précis dans les moindres détails, les scénarios sur trois niveaux pour qu'on ne se lasse pas... Je continue d'acheter les tomes même si les derniers m'ont parus plus tirer sur le sentimental que sur l'intrigue (je ne suis plus une ado !) mais ces BD m'ont fait rêver et à présent elles font rêver ma fille !
Sambre
C'est une oeuvre magnifique dans tous les domaines. L'histoire est magnifiquement bien écrite, les dessins d'une grande beauté, accentuée par les couleurs inhabituelles^^. L'histoire vous emporte dans un autre monde. (J’en fais peut-être un peu trop... mais c'est pas grave^^). Il n'y a rien d'autre à dire à mon avis il faut se plonger dedans pour pouvoir avoir un avis !! Je vous le conseille grandement, je ne me lasse pas de le lire encore et encore...
Discipline
Le meilleur du SM en BD. Il est vrai que le scénario ne vole pas haut, mais après avoir rencontré Mr Duvet dans un salon de BD à Bruxelles (attention nous ne sommes pas des proches !), j'ai appris que l'éditeur de l'époque (IPM) imposait à ses dessinateurs qu'il y ait (passez-moi l'expression) du cul à toutes les pages. On sent cependant une volonté de décrire les attentes des passionnés de l'univers SM dans ces BD avec un certains réalisme, tant graphique que vécu. D'ailleurs le tome 2 a très peu de sexe dans les 15 premières pages. On peut aimer ou détester, mais on ne peut pas renier la somme effarante de travail qu'il y a dans cette série qui a nécessité 3 ans et demi de travail à raison de 6 jours de travail par semaine (je cite l'auteur).
Berceuse assassine
3 versions pour une même histoire tragique dans un style intéressant. Le scénario, tout simplement excellent. Les 3 tomes correspondent aux 3 personnages principaux. Mais, le plus intéressant, c'est d'avoir la fin du tome 2 et 3 qui prolonge la fin du tome précédent. Ainsi, on comprend le conflit entre les personnages, l'histoire presque banale d'un couple. Les dessins, les textes et le découpage, très bien réussis, nous plongent réellement dans l'histoire, un gros travail dans l'ensemble, très agréable. Quant à la couleur, ça surprend, mais pourquoi pas, peut-être m'y suis-je habitué pour vraiment apprécier les tons de brun et de jaune. Que dire de plus ? Si, je la conseille à tout le monde (sauf peut-être au très jeune public, évidemment).