Quelques mots sur cette Bd mythique !
Je suis entré dans l'univers de la BD il y a plusieurs années en découvrant les aventures de Don Lope et consorts et franchement je n'ai jamais lu de meilleures BD que celles-ci (et pourtant il y en a qui sont vraiment réussies).
Les auteurs nous entraînent dans des aventures loufoques et pittoresques mais maîtrisent parfaitement leur intrigue générale. Aucune baisse de rythme de tome en tome.
Les personnages sont magnifiques. Leurs dialogues et leurs petits défauts sont les éléments les plus réussis de cette BD.
Un énorme coup de chapeau pour la qualité graphique et cette précision dans les paysages et les expressions.
A posséder absolument pour tout amateur de Bd qui se respecte.
City Hunter est un manga culte...
Bourré d'humour, avec un héros charismatique, des situations abracadabrantesques...
Bien loin du dessin animé découpé à la petite cuillère et doublé atrocement (comme tout anime à l'époque me direz vous...) ce manga est un pur bonheur, et il est rare de ne pas rire des péripéties de Ryo et de son Mokkori !
Les épreuves que celui-ci doit traverser sont diverses et variées mais regorgent toujours de situations dramatiquement... débiles.
Certes, ce n'est pas du plus haut niveau d'humour (environ 1m au dessus du sol en général :D, mais c'est tout de même très amusant.
Le dessin quant à lui, signé Hojo, est fidèle à ce qu'on lui connaît, même si je préfère le dessin de city hunter à celui de "Cat's eyes"...
Bref, du tout bon !
J'adore Tardi, je l'ai déjà dit.
J'adore son trait, sa description et la représentation du vieux Paris, des vieux, des vieilleries, sa nostalgie pas arrogante.
J'adore Tardi sur toute son oeuvre, tous ses aspects et donc il me faut essayer d'être objectif.
J'ai pris une claque.
Monstrueuse, énorme, somptueuse. Tardi au top.
Des tranches de vie à vous couper le souffle, les histoires de ces petites gens, de cette chair à canon, m'ont véritablement bouleversé, l'histoire du gars qui s'infecte lui-même... des bouts d'histoires pour comprendre la grande et souvent la dégueuler.
Il ne s'agit pas là de parler d'une BD dont tu analyses le scénar, le graphisme, l'humanité du gars.
Non là ça dépasse tout ça, c'est un chef d'oeuvre. Un truc qu'on relira dans cent ans.
Tardi pas objectif ? Non c'est sûr ! Mais est ce qu'on peut humainement être objectif face à cette catastrophe. Je pense que non. Et quand à ne pas l'être j'aime autant que ça soit dans ce sens.
No comment ! A mettre entre toutes les mains. Une grande leçon d'histoire et de vie.
A la mort de son grand-père, Tyler reçoit en héritage un vieil ours en peluche et une montre à gousset cassée. Dès qu’il appuie sur le nez de sa peluche, celle-ci se transforme en un gigantesque ours de trois mètres de haut baptisé Herobear et capable de voler. Tyler a fort à faire. Opposé à un étrange robot dénommé X-5, il doit aussi faire face aux terribles frères Bullio. Mais surtout, il va découvrir l’incroyable vérité sur son grand-père.
L’univers et les personnages créés par Mike Kundel sont décidément magiques. Ils nous replongent, telle une madeleine de Proust, dans les délicieux souvenirs de notre enfance. Car c’est bien là tout le talent de l’auteur. Même si l’histoire, peuplée d’ours et de héros imaginaires, est avant tout destinée à un public très jeune, les adultes que nous sommes y trouveront tout autant de plaisir. Mike Kundel nous distille ça et là des réflexions très pertinentes sur l’enfance, les conflits intergénérationnels et le respect des valeurs familiales.
Son dessin tout en noir et blanc au crayon est tout simplement magnifique, la cape rouge d’Herobear demeurant la seule touche de couleur. Les prises de vue et le découpage façon dessin animé dynamisent encore un peu plus le récit.
Le troisième tome, drôle et émouvant à la fois, clôt magistralement le premier cycle d’"Herobear and the kid".
Voilà mon dernier coup de coeur !
Une BD de Gippi, la première que je lis de cet auteur en fait pour tout vous dire ! Je ne connaissais même pas... Il s'agit de l'album "S", sorte dommage vibrant à son père dont on découvre une partie de sa vie, des tranches, ses habitudes, les choses qui l'ont marqués...
Le récit est entrecoupé de flash-back, d'explications (histoire dans l'histoire), de points de vue différent de la même scène parfois, mais la lecture en reste passionnante et pas pour autant compliquée...
C'est en tout cas une histoire qui prend aux tripes, très sensible et pleine d'émotions... Une histoire dans laquelle la guerre est omniprésente, son horreur, les chocs qu'elle occasionne, les marques indélébiles qu'elle laisse...
Les dessins sont exécutés dans un style graphique très simple, voire brouillon mais pas dans le sens mauvais du terme, comme une planche de story board, comme des souvenirs saisis dans sa mémoire et aussitôt couchés sur le papier, puis mis en aquarelle... Il s'en dégage pourtant une vraie ambiance et une sorte de poésie...
Le format est original, on est plus près de la taille d'un roman que de celui d'une BD et à mon avis ce n'est pas innocent... Car son histoire aurait très bien pu faire l'objet d'un récit autobiographique, un livre quoi...
A posséder dans sa collection !
Tardi est un grand on le savait.
Un de ceux dont on parlera encore dans quarante ans et qui fera l'unanimité. Un mec à la Brassens pour la chanson, à la Picasso pour la peinture. Bref un monstre sacré.
Mais là, il dépasse l'entendement. Cette BD est énorme. Il exploite à fond l'oeuvre de Vautrin pour lui donner un rythme, une dimension impressionnante. Avec un souci du détail remarquable, un trait qui sait exploiter l'absence de couleur pour faire vivre les personnages et mettre en relief les plus bas instincts au même titre que les plus belles idées.
En s'attaquant à un évènement historique tel que celui-ci la tâche n'était pas simple mais c'est finalement une réussite remarquable pour le Tardi militant. Avec cent ans de moins on se voit sur les barricades.
Chapeau bas l'artiste.
Cette série que je viens seulement de découvrir, mais dont j'avais souvent entendu parler, m'a transporté vraiment sur une autre planète, et c'est le cas de le dire vue l'histoire de la BD. L'histoire, c'est vrai, se met en place très doucement mais ce n'est jamais ennuyeux et on a envie de toujours savoir ce qui va se passer pour nos héros, certes un peu "puérils" ces personnages dans leurs réactions mais malgré tout très attachants.
Le dessin m'a paru simple mais pas dénué d'intérêt, il sert bien le récit et est précis et bien mis en forme.
Au final, une série à recommander à tous ceux qui ont le coeur à la rêverie et à l'aventure.
Après lecture des 7 premiers tomes et pour ajouter une pierre à un édifice qui n’en a visiblement pas trop besoin :
On a vraiment l’impression que les auteurs prennent beaucoup de plaisir à confectionner cette série et en même temps qu’ils ne laissent rien au hasard.
Une superbe aventure un peu loufoque, parsemée de nombreuses références et notes d’humour, dans laquelle il est difficile de sortir une fois que l’on y est plongé et qui tient encore en haleine après 7 tomes ! Une performance !
Les dessins et les couleurs sont superbes avec de nombreux petits détails surprenants.
Sa relecture est toujours un réel plaisir.
L'avantage de l'âge : j'ai lu, moi, la suite. Et elle ne faisait que s'améliorer d'album en album ! Résultat : je l'ai tant prêtée et reprêtée ma p'tite chatte, qu'un jour elle n'est pas revenue. Bah, c'est le destin des félins ! sourire...
Ne me reste plus qu'à la racheter.
Et pourquoi c'est si bien, me direz-vous ?
Parce que c'est féminin en diable - voilà ce que c'est que d'avoir UNE scénariste, avec des histoires, disons-le, féministes (non, ce n'est pas un gros mot !).
Les scènes d'amour (pardon, moi je ne dis pas "de cul") sont particulièrement réussies, avec une minette qui adore son matou mais ne laisse pas sa part aux chiens, bref : une véritable bible du plaisir.
En prime, le personnage superbe de la copine handicapée qui, elle aussi, fait l'amour ! Bravo au duo d'auteurs !
Lynxette félinophile
Figurec est une société secrète dont l’activité consiste à louer les services de figurants professionnels pour apparaître dans les mariages, les supermarchés, les réunions de famille… Un jeune auteur de théâtre en mal d’inspiration apprend par hasard son existence. Il décide alors de recruter lui-même des figurants pour épater parents et amis et égayer une vie jusque là bien monotone.
Qui n’a pas rêvé un jour d’une vie sur mesure, de pouvoir choisir ses amis, ses relations de travail, d’organiser son propre enterrement ? Si tout cela était possible, que feriez-vous ? On connaissait Fabrice Caro auteur de BD (Le Steak Haché de Damoclès, Talijanska…). On le découvre ici écrivain puisque « Figurec » est l’adaptation d’un roman éponyme sorti chez Gallimard en 2006. Cet album nous propose plusieurs niveaux de lecture. Certains y verront une description sans concession de la solitude, du besoin de reconnaissance, de la superficialité des relations humaines. D’autres, plus paranoïaques, y trouveront une illustration parfaite d’une société où chaque individu est manipulé.
Le découpage de Christian De Metter est tout simplement exceptionnel. La narration est lente et monte en puissance jusqu’au dénouement final. Son style très particulier d’aquarelles en couleur directe rend les personnages très expressifs et semble les saisir dans leur intimité. Les deux auteurs nous livrent ici un thriller haletant, une peinture tragique de notre société individualiste. Bref, un album de très grande qualité.
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Nos enjeux environnementaux
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De Cape et de Crocs
Quelques mots sur cette Bd mythique ! Je suis entré dans l'univers de la BD il y a plusieurs années en découvrant les aventures de Don Lope et consorts et franchement je n'ai jamais lu de meilleures BD que celles-ci (et pourtant il y en a qui sont vraiment réussies). Les auteurs nous entraînent dans des aventures loufoques et pittoresques mais maîtrisent parfaitement leur intrigue générale. Aucune baisse de rythme de tome en tome. Les personnages sont magnifiques. Leurs dialogues et leurs petits défauts sont les éléments les plus réussis de cette BD. Un énorme coup de chapeau pour la qualité graphique et cette précision dans les paysages et les expressions. A posséder absolument pour tout amateur de Bd qui se respecte.
City Hunter
City Hunter est un manga culte... Bourré d'humour, avec un héros charismatique, des situations abracadabrantesques... Bien loin du dessin animé découpé à la petite cuillère et doublé atrocement (comme tout anime à l'époque me direz vous...) ce manga est un pur bonheur, et il est rare de ne pas rire des péripéties de Ryo et de son Mokkori ! Les épreuves que celui-ci doit traverser sont diverses et variées mais regorgent toujours de situations dramatiquement... débiles. Certes, ce n'est pas du plus haut niveau d'humour (environ 1m au dessus du sol en général :D, mais c'est tout de même très amusant. Le dessin quant à lui, signé Hojo, est fidèle à ce qu'on lui connaît, même si je préfère le dessin de city hunter à celui de "Cat's eyes"... Bref, du tout bon !
C'était la guerre des tranchées
J'adore Tardi, je l'ai déjà dit. J'adore son trait, sa description et la représentation du vieux Paris, des vieux, des vieilleries, sa nostalgie pas arrogante. J'adore Tardi sur toute son oeuvre, tous ses aspects et donc il me faut essayer d'être objectif. J'ai pris une claque. Monstrueuse, énorme, somptueuse. Tardi au top. Des tranches de vie à vous couper le souffle, les histoires de ces petites gens, de cette chair à canon, m'ont véritablement bouleversé, l'histoire du gars qui s'infecte lui-même... des bouts d'histoires pour comprendre la grande et souvent la dégueuler. Il ne s'agit pas là de parler d'une BD dont tu analyses le scénar, le graphisme, l'humanité du gars. Non là ça dépasse tout ça, c'est un chef d'oeuvre. Un truc qu'on relira dans cent ans. Tardi pas objectif ? Non c'est sûr ! Mais est ce qu'on peut humainement être objectif face à cette catastrophe. Je pense que non. Et quand à ne pas l'être j'aime autant que ça soit dans ce sens. No comment ! A mettre entre toutes les mains. Une grande leçon d'histoire et de vie.
Herobear and the kid
A la mort de son grand-père, Tyler reçoit en héritage un vieil ours en peluche et une montre à gousset cassée. Dès qu’il appuie sur le nez de sa peluche, celle-ci se transforme en un gigantesque ours de trois mètres de haut baptisé Herobear et capable de voler. Tyler a fort à faire. Opposé à un étrange robot dénommé X-5, il doit aussi faire face aux terribles frères Bullio. Mais surtout, il va découvrir l’incroyable vérité sur son grand-père. L’univers et les personnages créés par Mike Kundel sont décidément magiques. Ils nous replongent, telle une madeleine de Proust, dans les délicieux souvenirs de notre enfance. Car c’est bien là tout le talent de l’auteur. Même si l’histoire, peuplée d’ours et de héros imaginaires, est avant tout destinée à un public très jeune, les adultes que nous sommes y trouveront tout autant de plaisir. Mike Kundel nous distille ça et là des réflexions très pertinentes sur l’enfance, les conflits intergénérationnels et le respect des valeurs familiales. Son dessin tout en noir et blanc au crayon est tout simplement magnifique, la cape rouge d’Herobear demeurant la seule touche de couleur. Les prises de vue et le découpage façon dessin animé dynamisent encore un peu plus le récit. Le troisième tome, drôle et émouvant à la fois, clôt magistralement le premier cycle d’"Herobear and the kid".
S.
Voilà mon dernier coup de coeur ! Une BD de Gippi, la première que je lis de cet auteur en fait pour tout vous dire ! Je ne connaissais même pas... Il s'agit de l'album "S", sorte dommage vibrant à son père dont on découvre une partie de sa vie, des tranches, ses habitudes, les choses qui l'ont marqués... Le récit est entrecoupé de flash-back, d'explications (histoire dans l'histoire), de points de vue différent de la même scène parfois, mais la lecture en reste passionnante et pas pour autant compliquée... C'est en tout cas une histoire qui prend aux tripes, très sensible et pleine d'émotions... Une histoire dans laquelle la guerre est omniprésente, son horreur, les chocs qu'elle occasionne, les marques indélébiles qu'elle laisse... Les dessins sont exécutés dans un style graphique très simple, voire brouillon mais pas dans le sens mauvais du terme, comme une planche de story board, comme des souvenirs saisis dans sa mémoire et aussitôt couchés sur le papier, puis mis en aquarelle... Il s'en dégage pourtant une vraie ambiance et une sorte de poésie... Le format est original, on est plus près de la taille d'un roman que de celui d'une BD et à mon avis ce n'est pas innocent... Car son histoire aurait très bien pu faire l'objet d'un récit autobiographique, un livre quoi... A posséder dans sa collection !
Le Cri du Peuple
Tardi est un grand on le savait. Un de ceux dont on parlera encore dans quarante ans et qui fera l'unanimité. Un mec à la Brassens pour la chanson, à la Picasso pour la peinture. Bref un monstre sacré. Mais là, il dépasse l'entendement. Cette BD est énorme. Il exploite à fond l'oeuvre de Vautrin pour lui donner un rythme, une dimension impressionnante. Avec un souci du détail remarquable, un trait qui sait exploiter l'absence de couleur pour faire vivre les personnages et mettre en relief les plus bas instincts au même titre que les plus belles idées. En s'attaquant à un évènement historique tel que celui-ci la tâche n'était pas simple mais c'est finalement une réussite remarquable pour le Tardi militant. Avec cent ans de moins on se voit sur les barricades. Chapeau bas l'artiste.
Aldébaran
Cette série que je viens seulement de découvrir, mais dont j'avais souvent entendu parler, m'a transporté vraiment sur une autre planète, et c'est le cas de le dire vue l'histoire de la BD. L'histoire, c'est vrai, se met en place très doucement mais ce n'est jamais ennuyeux et on a envie de toujours savoir ce qui va se passer pour nos héros, certes un peu "puérils" ces personnages dans leurs réactions mais malgré tout très attachants. Le dessin m'a paru simple mais pas dénué d'intérêt, il sert bien le récit et est précis et bien mis en forme. Au final, une série à recommander à tous ceux qui ont le coeur à la rêverie et à l'aventure.
De Cape et de Crocs
Après lecture des 7 premiers tomes et pour ajouter une pierre à un édifice qui n’en a visiblement pas trop besoin : On a vraiment l’impression que les auteurs prennent beaucoup de plaisir à confectionner cette série et en même temps qu’ils ne laissent rien au hasard. Une superbe aventure un peu loufoque, parsemée de nombreuses références et notes d’humour, dans laquelle il est difficile de sortir une fois que l’on y est plongé et qui tient encore en haleine après 7 tomes ! Une performance ! Les dessins et les couleurs sont superbes avec de nombreux petits détails surprenants. Sa relecture est toujours un réel plaisir.
Omaha - Danseuse féline
L'avantage de l'âge : j'ai lu, moi, la suite. Et elle ne faisait que s'améliorer d'album en album ! Résultat : je l'ai tant prêtée et reprêtée ma p'tite chatte, qu'un jour elle n'est pas revenue. Bah, c'est le destin des félins ! sourire... Ne me reste plus qu'à la racheter. Et pourquoi c'est si bien, me direz-vous ? Parce que c'est féminin en diable - voilà ce que c'est que d'avoir UNE scénariste, avec des histoires, disons-le, féministes (non, ce n'est pas un gros mot !). Les scènes d'amour (pardon, moi je ne dis pas "de cul") sont particulièrement réussies, avec une minette qui adore son matou mais ne laisse pas sa part aux chiens, bref : une véritable bible du plaisir. En prime, le personnage superbe de la copine handicapée qui, elle aussi, fait l'amour ! Bravo au duo d'auteurs ! Lynxette félinophile
Figurec
Figurec est une société secrète dont l’activité consiste à louer les services de figurants professionnels pour apparaître dans les mariages, les supermarchés, les réunions de famille… Un jeune auteur de théâtre en mal d’inspiration apprend par hasard son existence. Il décide alors de recruter lui-même des figurants pour épater parents et amis et égayer une vie jusque là bien monotone. Qui n’a pas rêvé un jour d’une vie sur mesure, de pouvoir choisir ses amis, ses relations de travail, d’organiser son propre enterrement ? Si tout cela était possible, que feriez-vous ? On connaissait Fabrice Caro auteur de BD (Le Steak Haché de Damoclès, Talijanska…). On le découvre ici écrivain puisque « Figurec » est l’adaptation d’un roman éponyme sorti chez Gallimard en 2006. Cet album nous propose plusieurs niveaux de lecture. Certains y verront une description sans concession de la solitude, du besoin de reconnaissance, de la superficialité des relations humaines. D’autres, plus paranoïaques, y trouveront une illustration parfaite d’une société où chaque individu est manipulé. Le découpage de Christian De Metter est tout simplement exceptionnel. La narration est lente et monte en puissance jusqu’au dénouement final. Son style très particulier d’aquarelles en couleur directe rend les personnages très expressifs et semble les saisir dans leur intimité. Les deux auteurs nous livrent ici un thriller haletant, une peinture tragique de notre société individualiste. Bref, un album de très grande qualité.