Sans véritable équivalent, Yiu peut être considéré comme un OVNI dans le monde de la bande dessinée, mais un OVNI incroyablement convaincant.
Un univers sombre, marqué de fanatisme religieux qui n'est pas sans rappeler certains éléments du 3ème Testament. Un questionnement identitaire sur l'avenir de la race humaine dans un monde marqué par la technologie dont Matrix aurait pu s'inspirer. Un monde fait de cynisme et d'ultraviolence (dont on constate avec effroi qu'il fait parfois étonnamment écho à l'actualité) ... et au milieu, Yiu qui déploie toute sa rage face au chaos ambiant.
Porté par des illustrations exceptionnelles, Yiu ressemble davantage à une gigantesque fresque qu'à l'image qu'on se fait d'une bande dessinée.
Intense, profonde, au plus prêt des émotions primaires, Yiu vous prend par les tripes et vous oblige à ouvrir votre regard sur le monde. Avec au final une seule question... A la fin : que subsistera-t-il de nous?
On aime ou on déteste mais personne ne restera indifférent. Pour moi, c'est un véritable chef d'oeuvre!
J'ai l'impression de ne pas être objectif quand je mets cette note à Fabcaro car c'est l'un des rares qui arrive à me faire sourire avec un humour très fin et distingué. Je succombe à chaque fois et ce depuis que je l'ai découvert alors qu'il était quasi-inconnu dans le vaste monde de la bd.
C'est vrai que Zaï Zaï Zaï Zaï a tout changé et je me demande ce qui a enfin provoqué l'étincelle au niveau du public. Bien sûr, c'était mérité depuis longtemps.
Avec ce titre, on flirte avec le roman photo qu'on trouvait dans les kiosques des gares et qui narrait les infidélités d'un couple sur fond d'eau de rose. Les références me parlent réellement à l'exception de la macédoine. Bon, en même temps, je ne verrai plus jamais ce légume de la même façon !
L'auteur est un formidable conteur qui sait bien nous embarquer. Le texte est véritablement hilarant. On passe un superbe moment de lecture détente avec cette parodie de roman photo dans un style Harlequin des années 80.
Ar-Men est un défi de l’homme lancé à la nature, un véritable bras de fer entre Bretons et (leur) Océan.
Le scénario, un peu tortueux au début, se tient finalement et Lepage nous emmène, au gré des 92 pages, dans son univers.
Côté dessin, à part les visages « simplistes » dont je ne suis pas accroc, les paysages marins sont justes fascinants car tout y est : le mouvement, les couleurs, la violence, la beauté, le mystère...
Bref une très belle BD que je recommande donc !
Grandiose! Pas très loin de l'excellence.
J'aime la mer, en Corse, au Pays Basque et en… Bretagne où elle possède une sauvagerie que pour l'instant je n'ai rencontré nulle part ailleurs. Certains d'entre vous habitent bien loin de là mais si l'occasion vous en est donnée, n'hésitez pas à venir faire un tour sur nos côtes. Après la côte de granit rose de Perros, pas besoin de GPS c'est tout droit vers le soleil couchant. Le Léon, les abers et enfin tel un Graal la pointe du raz et ses rochers magnifiques où la mer vient se fracasser.
Le phare de la Vieille, légèrement vers le nord celui de Tevennec, ensuite on aborde l'île de Sein, pas tous les jours!, encore un phare et la chaussée avec en point de mire notre Ar-Men. Quand on pense que cet édifice d'une trentaine de mètres de haut fut construit sur un caillou d'à peine 12m de long sur 11 de large.
Emmanuel Lepage est très fort, je ne m'appesantirai pas sur son graphisme, la qualité de sa colorisation. L'ensemble force le respect et avec un tout petit effort l'on sent presque les embruns, pour un peu on entendrait les mouettes.
Ici le scénario est diablement intelligent, car ce n'est pas le bête récit de la construction d'un phare auquel nous avons droit, c'est un album sur les racines profondes de la Bretagne avec une magnifique évocation de la légende de l'Ankou qui ne l'oublions pas sévissait aussi sur les mers à bord de son vaisseau le Bag Noz. En surplus E. Lepage ancre son récit dans une autre temporalité, celle d'un père racontant à sa fille la légende de la ville d'Ys qui pour une fois met chaque acteur à sa véritable place, ôtant ainsi à Guenolé le beau rôle qui lui est souvent attribué.
Alors que dire de plus; si vous avez un scénario intelligent accompagné de superbes planches, et dessiner la mer dans tous ses états n'est pas si simple. Ajoutez à cela un DVD pour la première édition, je répète, grandiose, coup de cœur et culte. Et puis tient venez donc faire un tour jusqu'à la pointe du continent ça mérite le détour.
- Le bureau de Gaston doit être par là, capitaine. Mais vraiment, je ne suis pas sûr que cela vaille la peine de le déranger.
- C'est une question de principe, Tintin. Nous allons juste lui demander comment il fait pour être classé dans le top des Immanquables de Bdthèque... BOUM !!
- Capitaine ! Vous ne vous êtes pas fait mal, j'espère.
- Mille sabords ! Sur quoi ai-je donc glissé ? Sniff, sniff...Sacrebleu, c'est du guano ! Comment du gua... ça vous fait ricaner Tintin ?
- Oh, ce n'est pas moi Capitaine. On dirait plutôt que c'est ce chat avec son air narquois. Ha, Gaston est là. Regardez comme il a l'air heureux en dormant.
- Mr Tintin, Capitaine Haddock ?! Quel bon vent vous amène ?
- Bonjour Mr Prunelle, nous venons voir Mr Lagaffe mais nous n'osons pas le réveiller.
- Grrmbl... il va bien falloir pourtant. Mr DeMesmaeker attend ses contrats et Mlle Jeanne m'a dit que Gaston les a... euh Capitaine, puis-je voir les papiers avec lesquels vous essuyez votre semelle ?... ROGNTUDJUU !!!
….
….
- Sapajou ! Moule à gauffres ! Gaffophone de musette !
- Capitaine, vous pouvez arrêter . Il ne vous entend plus.
- Tonnerre de Brest ! Pourquoi m'avez-vous empêcher de lui coller une prune à ce Prunelle ?
- En parlant de prune, regardez notre pare-brise Capitaine ! Nous aurions dû « nourrir l'affreux bouffre-fric » comme nous l'avait conseillé ce jeune homme en face.
- M'enfin Tintin, M'enfin !
Cela finit par devenir une habitude, celle d'acheter "le dernier Lepage" les yeux fermés. Et bien, encore une fois, je n'ai nullement été déçu par son nouveau one-shot dédié au célèbre phare au large de l'île de Sein, Ar-Men, justement surnommée "l'Enfer des enfers".
Emmanuel Lepage ne se contente pas ici de retracer l'histoire de la construction difficile du phare, à travers l'histoire du jeune Fouquet Moizez, mais il nous relate aussi la vie de gardien de phare avec Gabriel. Avec lui, nous retrouvons les grandes légendes de la Bretagne avec l'Ankou mais aussi celle de la ville d'Ys (pour aller plus loin, écoutez " Gwerz Kêr-Is" de Yann-Fanch Kemeneur, c’est une merveille) qui nous hantent toujours (ah ! J’oubliais de dire que j’étais breton).
Outre le scénario où se mêlent histoires, légendes, documentaire et destin des hommes, ce qui fait la force de ce récit c’est évidemment le dessin d’Emmanuel Lepage qui prend toute sa démesure dans les planches de tempêtes nocturnes.
Après l’Antarctique, et Tchernobyl, j’ai l’impression que Lepage fait partager aux lecteurs des éléments encore plus déchainés, au large des pointes bretonnes.
Il faut noter qu’on peut prolonger le voyage avec le DVD (" les Gardiens de nos côtes ", documentaire de Herlé Jouon, avec Emmanuel Lepage ) qui est présent avec la première édition de cet album.
Un très bel album qui mérite d’être lu et relu.
Un régal pour les yeux, une très belle histoire d’hommes.
GTO, c’est bien. GTO, c’est hilarant et violent en même temps. GTO, c’est une œuvre providentielle pour toute une génération. GTO, c’est un guide pour la vie.
Eikichi Onizuka est un jeune homme de 22 ans ancien voyou chef de gang de bikers, qui cherche à se reconvertir mais comme il ne sait pas trop quoi foutre, il décide de devenir enseignant de lycée parce qu’il y a la sécurité de l’emploi, que c’est un job « tranquille », et l’idéal pour secrètement se taper des petites jeunes. Parce que oui, Onizuka a beau être le type bad ass gros dur à cuir, il est néanmoins puceau. Pas de bol, il se retrouve à devoir enseigner à de jeunes merdeux de collège. Une classe sur les sentiers de la perdition composée de gosses mal à l’aise dans leurs pompes même s’ils le nient et qui en font voir de toutes les couleurs à leurs profs (dans un esprit cruel et non pas bon enfant). Mais faut-pas-faire-chier Onizuka qui a des méthodes pas très… « académique ».
GTO ça raconte plein de trucs : du social avec des histoires touchantes sur ces jeunes ados qui manquent surtout de repères ou qui se sentent inadaptés au système scolaire (japonais mais le problème se pose aussi bien en France) qui cherche à les faire rentrer dans des petites cases ; un peu de philosophie sur l’expérimentation de la vie ; beaucoup d’humour en-dessous de la ceinture ; de la bagarre décomplexée ; un esprit très encré dans la mentalité japonaise où il est mal vu de pleurer sur son sort et de montrer ses émotions, etc.
Comme beaucoup j’ai d’abord découvert GTO par la série animé, c’était un truc énorme à l’époque. Je crois que c’était diffusé pour la première fois en France en 2004. J’avais à peu près le même âge que les personnages de la série et ce qu’ils vivaient me touchait donc d’autant plus, même si les histoires étaient pour la plupart invraisemblables, ce n’est pas le propos. Il y avait aussi cette VF magique avec des acteurs qui usaient d’un langage argotique qui rendait la série mémorable : « Toi quand je t’appellerai pot-de-chambre, tu sortiras de sous le lit » (et monsieur le Directeur avec sa Cresta… qu’est-ce que je me suis fendu la poire avec ses malheurs). Et cette musique très jazzy bien dans les années 2000 était tout aussi culte.
C’est vrai qu’on ne retrouve bien évidemment pas ces choses-là dans le manga mais l’air de rien l’anime lui est très fidèle. L’humour libidineux-3ème degré est le même, les tronches des personnages sont les mêmes également, l’histoire ne bouge quasiment pas d’un iota, en tout cas pas dans les grandes lignes (cette fin en points de suspensions est néanmoins regrettable). Et puis le dessin de Toru Fujisawa est vraiment bon quoi. Souvent entre manga et adaptation il y en a souvent un des deux qui morfle, là les deux sont au top. Je recommande aussi bien les deux médias (avec une préférence pour l’anime).
Franchement on pourrait en parler sur des pages et des pages, mais à quoi bon ? Si vous avez entre 27 et 33 ans (grosso modo), il n’y a pas besoin d’expliquer en long-en large pourquoi GTO est archi-cultissime. Pour les ados, il faut lire le Great Teacher Onizuka ! Pour les plus vieux, ce n’est pas de votre génération, mais qui sait, ça pourrait vous surprendre.
Après un gros succès (mérité) avec son Zaï Zaï Zaï Zaï et un retour à l’autodérision soft et humoristique chez La Cafetière avec Pause, voilà de nouveau Fabcaro chez 6 Pieds avec une histoire d’humour crétin, voire totalement débile.
On y retrouve le dessin et la bichromie déjà utilisés sur son génial Zaï Zaï Zaï Zaï, et certains types de dialogues farfelus, où l’absurde, le non-sens font souvent mouche. Ici, il est question de caricaturer les histoires à l’eau de rose, les romans photos débiles, avec textes au kilomètre et dialogues abscons, erreurs de traduction et autre délicieuse exaltation du néant intellectuel (déjà, rien que le titre…).
J’avoue avoir bien ri à plusieurs réparties, surprenantes, débiles. Par contre, si j’ai globalement bien aimé cet album, je l’ai trouvé un tout petit cran en deçà de ZZZZ. Plus inégal, avec une panoplie d’humour moins large, même si le même ton absurde prédomine. Mais moins bien que génial, cela reste quand même très bien !
Nan, mais il faudrait quand même qu’il arrête, Fabcaro, il commence à me coûter cher, hein !?
Plus je relis les albums de Red Ketchup, plus j'aime cette série. Même les histoires qui me paraissaient moyen il y a quelques années me semblent excellent aujourd'hui. À l'occasion de la sortie du dernier album, je réécris mon avis.
Red Ketchup est un spin-off de la série Michel Risque. En effet, c'était un personnage secondaire qui est devenu tellement populaire qu'il éclipsa Michel Risque. Il connut d'abord des aventures en une dizaine de pages avant de connaitre 8 grandes aventures en 44 pages. La dernière fut subitement interrompu lorsque le magazine qui le publiait (Croc) ferma ses portes et il a fallut attendre 22 ans pour voir la suite et la fin de cette histoire !
Cette série a plusieurs qualités a commencé par le dessin en ligne clair très personnel de Réal Godbout que j'aime bien. Red Ketchup est un des meilleurs anti-héros que je connaisses et il est une très bonne parodie de la violence que l'on retrouve dans la société américaine. L'humour de cette série me fait bien rire, mais il faut aimer l'humour noir.
Les scénarios sont bien construits et prenant et je pense que mon affection pour les scénarios du duo Fournier-Godbout. Chaque mois il devait fournir pour Croc quatre pages de Michel Risque et puis par la suite 4 pages de Red Ketchup et chaque mois ils déballaient toutes les idées qu'ils avaient en tête ce qui explique sans doute pourquoi cette série (ainsi que Michel Risque) est remplit de personnages mémorables, du personnage le plus important au simple figurant.
Le dernier album dont plus de la moitié a été conçu deux décennies après le commencement du récit est remarquable car il est aussi bon que les autres albums ! Le dessin de Godbout n'a pas prit une ride. Les seuls trucs que je peux reprocher c'est que les têtes m'ont semblés un peu bizarre parfois et il me semble que la coloration sur les nouvelles pages me semble différente que le reste de l'oeuvre, mais c'est pas trop grave. La fin de cette aventure laisse une porte ouverte pour de nouvelles aventures de Red Ketchup et si cela arrive j'espère que les auteurs ont encore pleines de bonnes idées dans leurs têtes !
J'aime le genre du western spaghetti dont semble s'inspirer ce titre. Il y a déjà une grande maîtrise du scénariste qui nous présente des personnages aux caractères bien trempés et donc différentiables.
On se souvient tous de la magnifique série culte Alim le tanneur. J'ai été agréablement surpris de voir le même auteur abordé un genre différent. Un petit mot également pour le dessinateur Paul Salomone dont c'est la première réalisation à ce niveau pour dire qu'il dessine très bien. La colorisation est également parfaitement réussie. Bref, la qualité est incontestablement au rendez-vous. Maintenant, il reste à savoir si cette aventure va continuer sur cette lancée. On l'espère en attendant le second tome.
Je n’avais pas trop compris la résonnance de ce titre car on voit un homme Byron Peck qui semble prendre son pied avec les armes à feu bien qu’il dit les détester. Le second tome va être une véritable révélation à défaut de révolution mexicaine. On va se pencher sur le passé récent de nos trois protagonistes et surtout découvrir le traumatisme de notre héros qui ne sera pas forcément aussi sympathique qu’on le croyait. J’ai beaucoup aimé le changement progressif de ce personnage avocat de métier. Bref, la psychologie sera de mise après l’humour dévastateur du premier volume.
Et puis, et surtout, il y a l’objet de la quête que l’on comprend. Il s’agit d’une interprétation de l’un des articles les plus litigieux de la Constitution des Etats-Unis d’Amérique. On aperçoit clairement quels sont les enjeux de ce petit bout de papier qui fut volé malencontreusement. De nos jours encore, le port d’arme est l’objet d’un vif débat dans ce pays pas comme les autres. Les récentes tueries n’ont pas eu raison des marchands d’armes représenté par le puissant lobby la National Rifle Association dont le but est de promouvoir les armes à feu sous couvert de protection des droits civiques. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé la boutade de l’auteur au niveau des dédicaces sur la page de garde.
En conclusion, ce second tome aura réussi l’exploit à faire mieux que le premier en prenant un virage inattendu. En effet, on avait été plongé au cœur d’une action tonitruante. Le second a une portée plus philosophique au risque d’un long flashback. Résultat : l’aventure s’éclaire. Pari réussi. Et puis, ce dessin est d’une incroyable vitalité. J’adore véritablement !
Le troisième tome nous offre la suite des aventures de Byron, Tim et Hoggart qui courent toujours après la méchante Margot détentrice des fameux documents pouvant changer la face de l'Amérique et sa législation sur les armes à feu. C'est une véritable course-poursuite avec ses nombreux rebondissements. On est au coeur de l'action sous le soleil de plomb du désert de l'Arizona. A noter que les dialogues sont plus rares pour laisser place à l'action.
Le quatrième et dernier tome marque la conclusion de cette sympathique série. A noter que l'humour sera beaucoup moins présente pour laisser place à une terrible tragédie. Cela ne se terminera pas forcément bien alors que l'on aurait sans doute attendu le contraire. Du coup, cela laisse un goût un peu amer. A chaque tuerie aux Etats-Unis, on ne peut s'empêcher de penser à ce fameux second amendement...
Juste un dernier mot pour dire que j'aimerais bien voir plus de titres dans le genre « western ». Cela me manque de ne plus voir de western à la télé comme dans le temps. Le genre a disparu même si régulièrement on trouve quelques œuvres ici et là.
Note Dessin: 4.5/5 - Note Scénario: 4.5/5 - Note Globale: 4.5/5
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Yiu
Sans véritable équivalent, Yiu peut être considéré comme un OVNI dans le monde de la bande dessinée, mais un OVNI incroyablement convaincant. Un univers sombre, marqué de fanatisme religieux qui n'est pas sans rappeler certains éléments du 3ème Testament. Un questionnement identitaire sur l'avenir de la race humaine dans un monde marqué par la technologie dont Matrix aurait pu s'inspirer. Un monde fait de cynisme et d'ultraviolence (dont on constate avec effroi qu'il fait parfois étonnamment écho à l'actualité) ... et au milieu, Yiu qui déploie toute sa rage face au chaos ambiant. Porté par des illustrations exceptionnelles, Yiu ressemble davantage à une gigantesque fresque qu'à l'image qu'on se fait d'une bande dessinée. Intense, profonde, au plus prêt des émotions primaires, Yiu vous prend par les tripes et vous oblige à ouvrir votre regard sur le monde. Avec au final une seule question... A la fin : que subsistera-t-il de nous? On aime ou on déteste mais personne ne restera indifférent. Pour moi, c'est un véritable chef d'oeuvre!
Et si l'amour c'était aimer ?
J'ai l'impression de ne pas être objectif quand je mets cette note à Fabcaro car c'est l'un des rares qui arrive à me faire sourire avec un humour très fin et distingué. Je succombe à chaque fois et ce depuis que je l'ai découvert alors qu'il était quasi-inconnu dans le vaste monde de la bd. C'est vrai que Zaï Zaï Zaï Zaï a tout changé et je me demande ce qui a enfin provoqué l'étincelle au niveau du public. Bien sûr, c'était mérité depuis longtemps. Avec ce titre, on flirte avec le roman photo qu'on trouvait dans les kiosques des gares et qui narrait les infidélités d'un couple sur fond d'eau de rose. Les références me parlent réellement à l'exception de la macédoine. Bon, en même temps, je ne verrai plus jamais ce légume de la même façon ! L'auteur est un formidable conteur qui sait bien nous embarquer. Le texte est véritablement hilarant. On passe un superbe moment de lecture détente avec cette parodie de roman photo dans un style Harlequin des années 80.
Ar-Men - L'Enfer des enfers
Ar-Men est un défi de l’homme lancé à la nature, un véritable bras de fer entre Bretons et (leur) Océan. Le scénario, un peu tortueux au début, se tient finalement et Lepage nous emmène, au gré des 92 pages, dans son univers. Côté dessin, à part les visages « simplistes » dont je ne suis pas accroc, les paysages marins sont justes fascinants car tout y est : le mouvement, les couleurs, la violence, la beauté, le mystère... Bref une très belle BD que je recommande donc !
Ar-Men - L'Enfer des enfers
Grandiose! Pas très loin de l'excellence. J'aime la mer, en Corse, au Pays Basque et en… Bretagne où elle possède une sauvagerie que pour l'instant je n'ai rencontré nulle part ailleurs. Certains d'entre vous habitent bien loin de là mais si l'occasion vous en est donnée, n'hésitez pas à venir faire un tour sur nos côtes. Après la côte de granit rose de Perros, pas besoin de GPS c'est tout droit vers le soleil couchant. Le Léon, les abers et enfin tel un Graal la pointe du raz et ses rochers magnifiques où la mer vient se fracasser. Le phare de la Vieille, légèrement vers le nord celui de Tevennec, ensuite on aborde l'île de Sein, pas tous les jours!, encore un phare et la chaussée avec en point de mire notre Ar-Men. Quand on pense que cet édifice d'une trentaine de mètres de haut fut construit sur un caillou d'à peine 12m de long sur 11 de large. Emmanuel Lepage est très fort, je ne m'appesantirai pas sur son graphisme, la qualité de sa colorisation. L'ensemble force le respect et avec un tout petit effort l'on sent presque les embruns, pour un peu on entendrait les mouettes. Ici le scénario est diablement intelligent, car ce n'est pas le bête récit de la construction d'un phare auquel nous avons droit, c'est un album sur les racines profondes de la Bretagne avec une magnifique évocation de la légende de l'Ankou qui ne l'oublions pas sévissait aussi sur les mers à bord de son vaisseau le Bag Noz. En surplus E. Lepage ancre son récit dans une autre temporalité, celle d'un père racontant à sa fille la légende de la ville d'Ys qui pour une fois met chaque acteur à sa véritable place, ôtant ainsi à Guenolé le beau rôle qui lui est souvent attribué. Alors que dire de plus; si vous avez un scénario intelligent accompagné de superbes planches, et dessiner la mer dans tous ses états n'est pas si simple. Ajoutez à cela un DVD pour la première édition, je répète, grandiose, coup de cœur et culte. Et puis tient venez donc faire un tour jusqu'à la pointe du continent ça mérite le détour.
Gaston Lagaffe
- Le bureau de Gaston doit être par là, capitaine. Mais vraiment, je ne suis pas sûr que cela vaille la peine de le déranger. - C'est une question de principe, Tintin. Nous allons juste lui demander comment il fait pour être classé dans le top des Immanquables de Bdthèque... BOUM !! - Capitaine ! Vous ne vous êtes pas fait mal, j'espère. - Mille sabords ! Sur quoi ai-je donc glissé ? Sniff, sniff...Sacrebleu, c'est du guano ! Comment du gua... ça vous fait ricaner Tintin ? - Oh, ce n'est pas moi Capitaine. On dirait plutôt que c'est ce chat avec son air narquois. Ha, Gaston est là. Regardez comme il a l'air heureux en dormant. - Mr Tintin, Capitaine Haddock ?! Quel bon vent vous amène ? - Bonjour Mr Prunelle, nous venons voir Mr Lagaffe mais nous n'osons pas le réveiller. - Grrmbl... il va bien falloir pourtant. Mr DeMesmaeker attend ses contrats et Mlle Jeanne m'a dit que Gaston les a... euh Capitaine, puis-je voir les papiers avec lesquels vous essuyez votre semelle ?... ROGNTUDJUU !!! …. …. - Sapajou ! Moule à gauffres ! Gaffophone de musette ! - Capitaine, vous pouvez arrêter . Il ne vous entend plus. - Tonnerre de Brest ! Pourquoi m'avez-vous empêcher de lui coller une prune à ce Prunelle ? - En parlant de prune, regardez notre pare-brise Capitaine ! Nous aurions dû « nourrir l'affreux bouffre-fric » comme nous l'avait conseillé ce jeune homme en face. - M'enfin Tintin, M'enfin !
Ar-Men - L'Enfer des enfers
Cela finit par devenir une habitude, celle d'acheter "le dernier Lepage" les yeux fermés. Et bien, encore une fois, je n'ai nullement été déçu par son nouveau one-shot dédié au célèbre phare au large de l'île de Sein, Ar-Men, justement surnommée "l'Enfer des enfers". Emmanuel Lepage ne se contente pas ici de retracer l'histoire de la construction difficile du phare, à travers l'histoire du jeune Fouquet Moizez, mais il nous relate aussi la vie de gardien de phare avec Gabriel. Avec lui, nous retrouvons les grandes légendes de la Bretagne avec l'Ankou mais aussi celle de la ville d'Ys (pour aller plus loin, écoutez " Gwerz Kêr-Is" de Yann-Fanch Kemeneur, c’est une merveille) qui nous hantent toujours (ah ! J’oubliais de dire que j’étais breton). Outre le scénario où se mêlent histoires, légendes, documentaire et destin des hommes, ce qui fait la force de ce récit c’est évidemment le dessin d’Emmanuel Lepage qui prend toute sa démesure dans les planches de tempêtes nocturnes. Après l’Antarctique, et Tchernobyl, j’ai l’impression que Lepage fait partager aux lecteurs des éléments encore plus déchainés, au large des pointes bretonnes. Il faut noter qu’on peut prolonger le voyage avec le DVD (" les Gardiens de nos côtes ", documentaire de Herlé Jouon, avec Emmanuel Lepage ) qui est présent avec la première édition de cet album. Un très bel album qui mérite d’être lu et relu. Un régal pour les yeux, une très belle histoire d’hommes.
GTO - Great Teacher Onizuka
GTO, c’est bien. GTO, c’est hilarant et violent en même temps. GTO, c’est une œuvre providentielle pour toute une génération. GTO, c’est un guide pour la vie. Eikichi Onizuka est un jeune homme de 22 ans ancien voyou chef de gang de bikers, qui cherche à se reconvertir mais comme il ne sait pas trop quoi foutre, il décide de devenir enseignant de lycée parce qu’il y a la sécurité de l’emploi, que c’est un job « tranquille », et l’idéal pour secrètement se taper des petites jeunes. Parce que oui, Onizuka a beau être le type bad ass gros dur à cuir, il est néanmoins puceau. Pas de bol, il se retrouve à devoir enseigner à de jeunes merdeux de collège. Une classe sur les sentiers de la perdition composée de gosses mal à l’aise dans leurs pompes même s’ils le nient et qui en font voir de toutes les couleurs à leurs profs (dans un esprit cruel et non pas bon enfant). Mais faut-pas-faire-chier Onizuka qui a des méthodes pas très… « académique ». GTO ça raconte plein de trucs : du social avec des histoires touchantes sur ces jeunes ados qui manquent surtout de repères ou qui se sentent inadaptés au système scolaire (japonais mais le problème se pose aussi bien en France) qui cherche à les faire rentrer dans des petites cases ; un peu de philosophie sur l’expérimentation de la vie ; beaucoup d’humour en-dessous de la ceinture ; de la bagarre décomplexée ; un esprit très encré dans la mentalité japonaise où il est mal vu de pleurer sur son sort et de montrer ses émotions, etc. Comme beaucoup j’ai d’abord découvert GTO par la série animé, c’était un truc énorme à l’époque. Je crois que c’était diffusé pour la première fois en France en 2004. J’avais à peu près le même âge que les personnages de la série et ce qu’ils vivaient me touchait donc d’autant plus, même si les histoires étaient pour la plupart invraisemblables, ce n’est pas le propos. Il y avait aussi cette VF magique avec des acteurs qui usaient d’un langage argotique qui rendait la série mémorable : « Toi quand je t’appellerai pot-de-chambre, tu sortiras de sous le lit » (et monsieur le Directeur avec sa Cresta… qu’est-ce que je me suis fendu la poire avec ses malheurs). Et cette musique très jazzy bien dans les années 2000 était tout aussi culte. C’est vrai qu’on ne retrouve bien évidemment pas ces choses-là dans le manga mais l’air de rien l’anime lui est très fidèle. L’humour libidineux-3ème degré est le même, les tronches des personnages sont les mêmes également, l’histoire ne bouge quasiment pas d’un iota, en tout cas pas dans les grandes lignes (cette fin en points de suspensions est néanmoins regrettable). Et puis le dessin de Toru Fujisawa est vraiment bon quoi. Souvent entre manga et adaptation il y en a souvent un des deux qui morfle, là les deux sont au top. Je recommande aussi bien les deux médias (avec une préférence pour l’anime). Franchement on pourrait en parler sur des pages et des pages, mais à quoi bon ? Si vous avez entre 27 et 33 ans (grosso modo), il n’y a pas besoin d’expliquer en long-en large pourquoi GTO est archi-cultissime. Pour les ados, il faut lire le Great Teacher Onizuka ! Pour les plus vieux, ce n’est pas de votre génération, mais qui sait, ça pourrait vous surprendre.
Et si l'amour c'était aimer ?
Après un gros succès (mérité) avec son Zaï Zaï Zaï Zaï et un retour à l’autodérision soft et humoristique chez La Cafetière avec Pause, voilà de nouveau Fabcaro chez 6 Pieds avec une histoire d’humour crétin, voire totalement débile. On y retrouve le dessin et la bichromie déjà utilisés sur son génial Zaï Zaï Zaï Zaï, et certains types de dialogues farfelus, où l’absurde, le non-sens font souvent mouche. Ici, il est question de caricaturer les histoires à l’eau de rose, les romans photos débiles, avec textes au kilomètre et dialogues abscons, erreurs de traduction et autre délicieuse exaltation du néant intellectuel (déjà, rien que le titre…). J’avoue avoir bien ri à plusieurs réparties, surprenantes, débiles. Par contre, si j’ai globalement bien aimé cet album, je l’ai trouvé un tout petit cran en deçà de ZZZZ. Plus inégal, avec une panoplie d’humour moins large, même si le même ton absurde prédomine. Mais moins bien que génial, cela reste quand même très bien ! Nan, mais il faudrait quand même qu’il arrête, Fabcaro, il commence à me coûter cher, hein !?
Red Ketchup
Plus je relis les albums de Red Ketchup, plus j'aime cette série. Même les histoires qui me paraissaient moyen il y a quelques années me semblent excellent aujourd'hui. À l'occasion de la sortie du dernier album, je réécris mon avis. Red Ketchup est un spin-off de la série Michel Risque. En effet, c'était un personnage secondaire qui est devenu tellement populaire qu'il éclipsa Michel Risque. Il connut d'abord des aventures en une dizaine de pages avant de connaitre 8 grandes aventures en 44 pages. La dernière fut subitement interrompu lorsque le magazine qui le publiait (Croc) ferma ses portes et il a fallut attendre 22 ans pour voir la suite et la fin de cette histoire ! Cette série a plusieurs qualités a commencé par le dessin en ligne clair très personnel de Réal Godbout que j'aime bien. Red Ketchup est un des meilleurs anti-héros que je connaisses et il est une très bonne parodie de la violence que l'on retrouve dans la société américaine. L'humour de cette série me fait bien rire, mais il faut aimer l'humour noir. Les scénarios sont bien construits et prenant et je pense que mon affection pour les scénarios du duo Fournier-Godbout. Chaque mois il devait fournir pour Croc quatre pages de Michel Risque et puis par la suite 4 pages de Red Ketchup et chaque mois ils déballaient toutes les idées qu'ils avaient en tête ce qui explique sans doute pourquoi cette série (ainsi que Michel Risque) est remplit de personnages mémorables, du personnage le plus important au simple figurant. Le dernier album dont plus de la moitié a été conçu deux décennies après le commencement du récit est remarquable car il est aussi bon que les autres albums ! Le dessin de Godbout n'a pas prit une ride. Les seuls trucs que je peux reprocher c'est que les têtes m'ont semblés un peu bizarre parfois et il me semble que la coloration sur les nouvelles pages me semble différente que le reste de l'oeuvre, mais c'est pas trop grave. La fin de cette aventure laisse une porte ouverte pour de nouvelles aventures de Red Ketchup et si cela arrive j'espère que les auteurs ont encore pleines de bonnes idées dans leurs têtes !
L'Homme qui n'aimait pas les armes à feu
J'aime le genre du western spaghetti dont semble s'inspirer ce titre. Il y a déjà une grande maîtrise du scénariste qui nous présente des personnages aux caractères bien trempés et donc différentiables. On se souvient tous de la magnifique série culte Alim le tanneur. J'ai été agréablement surpris de voir le même auteur abordé un genre différent. Un petit mot également pour le dessinateur Paul Salomone dont c'est la première réalisation à ce niveau pour dire qu'il dessine très bien. La colorisation est également parfaitement réussie. Bref, la qualité est incontestablement au rendez-vous. Maintenant, il reste à savoir si cette aventure va continuer sur cette lancée. On l'espère en attendant le second tome. Je n’avais pas trop compris la résonnance de ce titre car on voit un homme Byron Peck qui semble prendre son pied avec les armes à feu bien qu’il dit les détester. Le second tome va être une véritable révélation à défaut de révolution mexicaine. On va se pencher sur le passé récent de nos trois protagonistes et surtout découvrir le traumatisme de notre héros qui ne sera pas forcément aussi sympathique qu’on le croyait. J’ai beaucoup aimé le changement progressif de ce personnage avocat de métier. Bref, la psychologie sera de mise après l’humour dévastateur du premier volume. Et puis, et surtout, il y a l’objet de la quête que l’on comprend. Il s’agit d’une interprétation de l’un des articles les plus litigieux de la Constitution des Etats-Unis d’Amérique. On aperçoit clairement quels sont les enjeux de ce petit bout de papier qui fut volé malencontreusement. De nos jours encore, le port d’arme est l’objet d’un vif débat dans ce pays pas comme les autres. Les récentes tueries n’ont pas eu raison des marchands d’armes représenté par le puissant lobby la National Rifle Association dont le but est de promouvoir les armes à feu sous couvert de protection des droits civiques. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé la boutade de l’auteur au niveau des dédicaces sur la page de garde. En conclusion, ce second tome aura réussi l’exploit à faire mieux que le premier en prenant un virage inattendu. En effet, on avait été plongé au cœur d’une action tonitruante. Le second a une portée plus philosophique au risque d’un long flashback. Résultat : l’aventure s’éclaire. Pari réussi. Et puis, ce dessin est d’une incroyable vitalité. J’adore véritablement ! Le troisième tome nous offre la suite des aventures de Byron, Tim et Hoggart qui courent toujours après la méchante Margot détentrice des fameux documents pouvant changer la face de l'Amérique et sa législation sur les armes à feu. C'est une véritable course-poursuite avec ses nombreux rebondissements. On est au coeur de l'action sous le soleil de plomb du désert de l'Arizona. A noter que les dialogues sont plus rares pour laisser place à l'action. Le quatrième et dernier tome marque la conclusion de cette sympathique série. A noter que l'humour sera beaucoup moins présente pour laisser place à une terrible tragédie. Cela ne se terminera pas forcément bien alors que l'on aurait sans doute attendu le contraire. Du coup, cela laisse un goût un peu amer. A chaque tuerie aux Etats-Unis, on ne peut s'empêcher de penser à ce fameux second amendement... Juste un dernier mot pour dire que j'aimerais bien voir plus de titres dans le genre « western ». Cela me manque de ne plus voir de western à la télé comme dans le temps. Le genre a disparu même si régulièrement on trouve quelques œuvres ici et là. Note Dessin: 4.5/5 - Note Scénario: 4.5/5 - Note Globale: 4.5/5