4/5 ? 5/5 ?
Bon, allez , 4/5... Parce que je n'ai pas hésité pour tous ceux à qui j'ai donné un 5 !
Jérémiah est une bande dessinée gé-niale ! Des dessins sublimes, un style très personnel (bon, c'est Hermann), des scénarios bien ficelés, des thèmes toujours aussi variés après tant d'albums. Le choix de placer les héros en spectateurs, ou acteurs involontaires, laisse la part belle à une galerie de personnages secondaires très travaillés, qui offrent un beau portrait en patchwork de la nature humaine.
C'est une série vraiment novatrice, qui ne donne pas de leçon de morale mais ne tombe jamais dans le cynisme facile.
Seul petit bémol, la confrontation des caractères de Jérémiah et Kurdy était plus intéressante dans les premiers albums, quand Jérémiah n'était qu'un jeunot un peu naïf. Maintenant, l'opposition héros-sans-peur / anti-héros-roublard-trempant-dans-tous-les-sales-coups est un peu trop caricaturale à mon goût.
La première série de Sfar que je lis... Si le reste est aussi bien, j'ai de beaux moments de lecture en perspective !
Cette bande dessinée aux situations déjantées et aux personnages surréalistes est un vrai bonheur. Après avoir emprunté le tome 1 dans une bibliothèque, comme ça, pour voir, je me suis jetée avec avidité sur les suivants.
La fin du tome 2 m'a un peu déçue mais, pour le reste, c'est un sans faute !
Vivement la suite :)
Une très bonne surprise !!! Cela faisait un moment que je n'avais pas lu de série fantastique aussi bien menée...
Le scénario est vraiment consistant, l'histoire fondée sur des bases solides. Le monde de Lock est bien décrit, bien organisé, mais possède encore assez de mystères pour être attirant et terriblement intriguant !!!
Le style de Valp est, au niveau des graphismes, anticonventionnel, personnel, original et vraiment réussi. Si je n'aime pas trop Noé (il est pas super beau...), Eve et Celestia sont charmantes et tous les autres personnages sont plutôt attachants (notamment Lux...).
Ce qui est vraiment hallucinant et qui fait la force de cette série, ce sont les décors, les lieux et les paysages illuminés d'une mise en couleur exceptionnelle, le réveil de la statue, l'horloge de la vie, autant d'images qui à elles seules valent le détour...
La suite, SVP :)
A la base, une idée vraiment bateau : l'heroïne (le bien) doit se battre contre le méchant (le mal) pour sauver le monde.
Au final, une série palpitante, franchement originale, avec des héros aux personnalités bien trempées, de nombreuses surprises, et une fin inattendue.
C'est une des séries qui m'a fait découvrir la bande dessinée "adulte". Je la conseille sans réserve !
Une des rares séries de gags que je peux lire et relire sans me lasser.
C'est fin, percutant, bien trouvé... Bref, j'adore !
Des albums qu'il FAUT lire ! Quand à l'achat... Préférez quand même les best off, les autres comportant des gags un peu inégaux.
Quelle BD hors normes! Le format (plus de 200 planches), les histoires qui se mêlent et avec elles les points de vue narratifs, mais aussi les références à la culture du comics font de Hicksville un pavé vraiment à part dans la production BD.
J'avoue que les premières pages sont assez obscures, dans le sens qu'on ne sait vraiment pas vers où on s'embarque. Mais c'est le lot habituel de toutes les histoires recelant une partie de mystère. Là où l'auteur fait fort c'est qu'il parvient à tout de suite nous intéresser, à capter l'attention du lecteur et qu'il réussit à nous attirer vers les personnages qu'il s'amuse à mettre les uns en face des autres. Et pourtant ce n'était pas un pari facile au vu de la structure narrative de cette BD… Le fond de l'histoire est toute bête mais présenté de façon ingénieuse, mêlant narration standard et flash-back alternés avec des scènes de comics servant de support à l'histoire. Dylan Horrocks réalise une véritable prouesse technique sur le plan de la narration, c'est incontestablement le point fort de cette BD. C'est un exercice difficile dont il se sort avec plus que les honneurs. Plus on progresse, plus le mystère s'épaissit mais paradoxalement plus la lecture devient aisée, agréable.
Deuxième point : Hicksville est une véritable déclaration d'amour de Dylan Horrocks pour le monde des comics. Comme dans toute histoire d'amour, il y a le côté positif, la passion, l'adoration avec des références par dizaines à des auteurs réels de comics; mais il y a aussi le côté obscur de l'amour passion et les interrogations que pose l'auteur au sujet de ce monde là : ses méthodes, ses histoires de création, de pognon, de talent… Et bien entendu si Dylan Horrocks choisit le sujet qu'il adore, le comics, cette histoire peut très facilement se transposer à n'importe quel autre univers créatif, ciné, bouquin, poésie, etc…
Pas besoin d'être un fan inconditionnel de comics pour apprécier Hicskville donc, pour ma part qui suis un béotien en la matière, j'ai appris beaucoup de choses avec cette BD, par l'histoire mais aussi par le glossaire joint à la fin, qui donne les noms et de très brèves (mais utiles) informations sur tel ou tel grand auteur de comics des années 50, 60, ainsi que sur les héros (Hulk, le surfer d'argent, etc…)
Parlons un peu du point "faible" de Hicksville, et encore c'est un bien grand mot, mais à côté du scénario excellent, le faible s'apparente à du bon/très bon… Je veux parler ici du dessin… C'est du noir et blanc, sans fioritures, sans faute de goût et qui colle très bien à l'ambiance vraiment à part de cette BD. Les dessins en eux-mêmes ne sont pas révolutionnaires, les visages sont quasiment tous les mêmes, femmes ou hommes, vieux ou jeunes. Le trait est parfois gras, parfois moins, c'est assez irrégulier et le moyen côtoie le très bon. Mais c'est un dessin qui colle très bien à l'histoire mais aussi au décor, au fond du récit, et du coup qui passe bien.
Au final une BD très réussie, plus de 200 planches pendant lesquelles on n'a pas le temps de s'ennuyer. Une BD qui réussit admirablement bien ce patchwork narratif. Il n'y a pas qu'un seul niveau de lecture, il y en a bien plus et à vrai dire, deux jours après la lecture d'Hicskville je suis certain d'en trouver d'autres plus tard. Cette BD parlera aux amoureux de BD, de comics, d'histoire humaine mais aussi de tout lecteur nanti d'un minimum d'esprit créatif.
Dorison pond un scénario claustrophobique à souhait et c'est une vraie réussite. On est littéralement étouffé par l'angoisse que ressentent chacun des personnages; on sent parfaitement monter la folie parmis l'équipage. La touche de fantastique est ammenée peu à peu et apporte dès lors une autre dimension à cette histoire. Dorison et Bec jouent ici beaucoup dans le non-dit: beaucoup de choses sont suggérées ou se passent hors champs, évitant la facilité de la scène d'action explicite et renforçant le suspens. Môth est de plus une créature assez terrifiante et le troisième tome, qui porte son nom, ne décoit pas et clot magnifiquement la série.
Malgré des couvertures absolument sublimes, j'ai vraiment du mal avec les dessins et surtout les couleurs. On a du mal à reconnaître les personnages au gré des péripéties et, même si tout ceci se passe à 1100 mètres de profondeur, tout est vraiment trop sombre, ça en devient pénible. Je ne sais pas si c'est la colorisation par ordinateur qui foire ou une réelle volonté des auteurs mais je ne suis pas persuadé de l'excellence de leur choix qui est sans doute très réaliste mais gache un peu le plaisir.
Une excellente BD malgré cela avec un scénario rappelant Abyss, Alien et Prédator, mélant angoisse et folie latente des hommes à une touche fantastique. Une série quasi-culte selon moi. Ca ne m'étonnerait pas du tout que quelqu'un se décide à l'adapter au cinéma, ça s'y prête parfaitement.
Voici un très bon manga d'amour de la trampe de I"S.
Les dessins sont très plaisants meme vraiment biens (faut surtout pas se fier aux couvertures qui sont ideuses).
L'histoire est typique de ce genre de mangas (triangle amoureux bien sur) mais vue de la situation d'une fille.On découvre donc tous les plans tordus que peuvent se faire les nanas entre elles (ha les filles...).De plus on voit ce que subissent les jeunes japonaises (genre faut pas ètre bronsée sinon t'es prise pour une p***), c'est pas joli joli mais c'est culturellement instructif.
Evidemment l'humour est très présent et c'est franchement drole: c'est un récit qui pourrait ètre réel mais l'auteure ne peut s'empècher de partir dans des ptits délires (comme Sae l'ennemie de l'héroine qui peut à souhait se dégonfler et se regonfler, pratique pour planer dans les airs........en gros c'est du délire).
En conclusion: un bon ptit manga assez classique mais qui se détache du lot par ses personnages très attachants (le trio de héros est vraiment cool) et un bon humour délirant.
Contrairement à beaucoup de monde, j'ai préféré cet album au Journal de mon père.
Réussir à faire un album intéressant à partir d'un tel thème, ça relève du défi, et Taniguchi l'a relevé avec brio !
Purement contemplative, avec une économie de dialogues poussée à l'extrême, cette histoire d'un homme qui prend le temps de vivre est une petite bouffée d'oxygène dans se monde toujours pressé.
Encore étonnée d'avoir réussi à entrer dans ce récit, et de l'avoir apprécié, je vous conseille à tous de tenter l'expérience :)
J'adore !
J'adore le dessin ! J'adore l'histoire ! J'adore les scénarios abracadabrantesques dans lesquels on arrive malgré tout à entrer avec plaisir ! J'adore les personnages, sombres, mystérieux et attachants ! J'adore la façon dont Thierry Robin dévoile doucement des bribes du mystère entourant son héros !
Que dire de plus ? Ah, Oui ! Bien sur, je vous recommande l'achat cette bédé :)
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Jeremiah
4/5 ? 5/5 ? Bon, allez , 4/5... Parce que je n'ai pas hésité pour tous ceux à qui j'ai donné un 5 ! Jérémiah est une bande dessinée gé-niale ! Des dessins sublimes, un style très personnel (bon, c'est Hermann), des scénarios bien ficelés, des thèmes toujours aussi variés après tant d'albums. Le choix de placer les héros en spectateurs, ou acteurs involontaires, laisse la part belle à une galerie de personnages secondaires très travaillés, qui offrent un beau portrait en patchwork de la nature humaine. C'est une série vraiment novatrice, qui ne donne pas de leçon de morale mais ne tombe jamais dans le cynisme facile. Seul petit bémol, la confrontation des caractères de Jérémiah et Kurdy était plus intéressante dans les premiers albums, quand Jérémiah n'était qu'un jeunot un peu naïf. Maintenant, l'opposition héros-sans-peur / anti-héros-roublard-trempant-dans-tous-les-sales-coups est un peu trop caricaturale à mon goût.
Professeur Bell
La première série de Sfar que je lis... Si le reste est aussi bien, j'ai de beaux moments de lecture en perspective ! Cette bande dessinée aux situations déjantées et aux personnages surréalistes est un vrai bonheur. Après avoir emprunté le tome 1 dans une bibliothèque, comme ça, pour voir, je me suis jetée avec avidité sur les suivants. La fin du tome 2 m'a un peu déçue mais, pour le reste, c'est un sans faute ! Vivement la suite :)
Lock
Une très bonne surprise !!! Cela faisait un moment que je n'avais pas lu de série fantastique aussi bien menée... Le scénario est vraiment consistant, l'histoire fondée sur des bases solides. Le monde de Lock est bien décrit, bien organisé, mais possède encore assez de mystères pour être attirant et terriblement intriguant !!! Le style de Valp est, au niveau des graphismes, anticonventionnel, personnel, original et vraiment réussi. Si je n'aime pas trop Noé (il est pas super beau...), Eve et Celestia sont charmantes et tous les autres personnages sont plutôt attachants (notamment Lux...). Ce qui est vraiment hallucinant et qui fait la force de cette série, ce sont les décors, les lieux et les paysages illuminés d'une mise en couleur exceptionnelle, le réveil de la statue, l'horloge de la vie, autant d'images qui à elles seules valent le détour... La suite, SVP :)
L'Epée de Cristal
A la base, une idée vraiment bateau : l'heroïne (le bien) doit se battre contre le méchant (le mal) pour sauver le monde. Au final, une série palpitante, franchement originale, avec des héros aux personnalités bien trempées, de nombreuses surprises, et une fin inattendue. C'est une des séries qui m'a fait découvrir la bande dessinée "adulte". Je la conseille sans réserve !
Le Chat
Une des rares séries de gags que je peux lire et relire sans me lasser. C'est fin, percutant, bien trouvé... Bref, j'adore ! Des albums qu'il FAUT lire ! Quand à l'achat... Préférez quand même les best off, les autres comportant des gags un peu inégaux.
Hicksville
Quelle BD hors normes! Le format (plus de 200 planches), les histoires qui se mêlent et avec elles les points de vue narratifs, mais aussi les références à la culture du comics font de Hicksville un pavé vraiment à part dans la production BD. J'avoue que les premières pages sont assez obscures, dans le sens qu'on ne sait vraiment pas vers où on s'embarque. Mais c'est le lot habituel de toutes les histoires recelant une partie de mystère. Là où l'auteur fait fort c'est qu'il parvient à tout de suite nous intéresser, à capter l'attention du lecteur et qu'il réussit à nous attirer vers les personnages qu'il s'amuse à mettre les uns en face des autres. Et pourtant ce n'était pas un pari facile au vu de la structure narrative de cette BD… Le fond de l'histoire est toute bête mais présenté de façon ingénieuse, mêlant narration standard et flash-back alternés avec des scènes de comics servant de support à l'histoire. Dylan Horrocks réalise une véritable prouesse technique sur le plan de la narration, c'est incontestablement le point fort de cette BD. C'est un exercice difficile dont il se sort avec plus que les honneurs. Plus on progresse, plus le mystère s'épaissit mais paradoxalement plus la lecture devient aisée, agréable. Deuxième point : Hicksville est une véritable déclaration d'amour de Dylan Horrocks pour le monde des comics. Comme dans toute histoire d'amour, il y a le côté positif, la passion, l'adoration avec des références par dizaines à des auteurs réels de comics; mais il y a aussi le côté obscur de l'amour passion et les interrogations que pose l'auteur au sujet de ce monde là : ses méthodes, ses histoires de création, de pognon, de talent… Et bien entendu si Dylan Horrocks choisit le sujet qu'il adore, le comics, cette histoire peut très facilement se transposer à n'importe quel autre univers créatif, ciné, bouquin, poésie, etc… Pas besoin d'être un fan inconditionnel de comics pour apprécier Hicskville donc, pour ma part qui suis un béotien en la matière, j'ai appris beaucoup de choses avec cette BD, par l'histoire mais aussi par le glossaire joint à la fin, qui donne les noms et de très brèves (mais utiles) informations sur tel ou tel grand auteur de comics des années 50, 60, ainsi que sur les héros (Hulk, le surfer d'argent, etc…) Parlons un peu du point "faible" de Hicksville, et encore c'est un bien grand mot, mais à côté du scénario excellent, le faible s'apparente à du bon/très bon… Je veux parler ici du dessin… C'est du noir et blanc, sans fioritures, sans faute de goût et qui colle très bien à l'ambiance vraiment à part de cette BD. Les dessins en eux-mêmes ne sont pas révolutionnaires, les visages sont quasiment tous les mêmes, femmes ou hommes, vieux ou jeunes. Le trait est parfois gras, parfois moins, c'est assez irrégulier et le moyen côtoie le très bon. Mais c'est un dessin qui colle très bien à l'histoire mais aussi au décor, au fond du récit, et du coup qui passe bien. Au final une BD très réussie, plus de 200 planches pendant lesquelles on n'a pas le temps de s'ennuyer. Une BD qui réussit admirablement bien ce patchwork narratif. Il n'y a pas qu'un seul niveau de lecture, il y en a bien plus et à vrai dire, deux jours après la lecture d'Hicskville je suis certain d'en trouver d'autres plus tard. Cette BD parlera aux amoureux de BD, de comics, d'histoire humaine mais aussi de tout lecteur nanti d'un minimum d'esprit créatif.
Sanctuaire
Dorison pond un scénario claustrophobique à souhait et c'est une vraie réussite. On est littéralement étouffé par l'angoisse que ressentent chacun des personnages; on sent parfaitement monter la folie parmis l'équipage. La touche de fantastique est ammenée peu à peu et apporte dès lors une autre dimension à cette histoire. Dorison et Bec jouent ici beaucoup dans le non-dit: beaucoup de choses sont suggérées ou se passent hors champs, évitant la facilité de la scène d'action explicite et renforçant le suspens. Môth est de plus une créature assez terrifiante et le troisième tome, qui porte son nom, ne décoit pas et clot magnifiquement la série. Malgré des couvertures absolument sublimes, j'ai vraiment du mal avec les dessins et surtout les couleurs. On a du mal à reconnaître les personnages au gré des péripéties et, même si tout ceci se passe à 1100 mètres de profondeur, tout est vraiment trop sombre, ça en devient pénible. Je ne sais pas si c'est la colorisation par ordinateur qui foire ou une réelle volonté des auteurs mais je ne suis pas persuadé de l'excellence de leur choix qui est sans doute très réaliste mais gache un peu le plaisir. Une excellente BD malgré cela avec un scénario rappelant Abyss, Alien et Prédator, mélant angoisse et folie latente des hommes à une touche fantastique. Une série quasi-culte selon moi. Ca ne m'étonnerait pas du tout que quelqu'un se décide à l'adapter au cinéma, ça s'y prête parfaitement.
Peach girl
Voici un très bon manga d'amour de la trampe de I"S. Les dessins sont très plaisants meme vraiment biens (faut surtout pas se fier aux couvertures qui sont ideuses). L'histoire est typique de ce genre de mangas (triangle amoureux bien sur) mais vue de la situation d'une fille.On découvre donc tous les plans tordus que peuvent se faire les nanas entre elles (ha les filles...).De plus on voit ce que subissent les jeunes japonaises (genre faut pas ètre bronsée sinon t'es prise pour une p***), c'est pas joli joli mais c'est culturellement instructif. Evidemment l'humour est très présent et c'est franchement drole: c'est un récit qui pourrait ètre réel mais l'auteure ne peut s'empècher de partir dans des ptits délires (comme Sae l'ennemie de l'héroine qui peut à souhait se dégonfler et se regonfler, pratique pour planer dans les airs........en gros c'est du délire). En conclusion: un bon ptit manga assez classique mais qui se détache du lot par ses personnages très attachants (le trio de héros est vraiment cool) et un bon humour délirant.
L'Homme qui marche
Contrairement à beaucoup de monde, j'ai préféré cet album au Journal de mon père. Réussir à faire un album intéressant à partir d'un tel thème, ça relève du défi, et Taniguchi l'a relevé avec brio ! Purement contemplative, avec une économie de dialogues poussée à l'extrême, cette histoire d'un homme qui prend le temps de vivre est une petite bouffée d'oxygène dans se monde toujours pressé. Encore étonnée d'avoir réussi à entrer dans ce récit, et de l'avoir apprécié, je vous conseille à tous de tenter l'expérience :)
Koblenz
J'adore ! J'adore le dessin ! J'adore l'histoire ! J'adore les scénarios abracadabrantesques dans lesquels on arrive malgré tout à entrer avec plaisir ! J'adore les personnages, sombres, mystérieux et attachants ! J'adore la façon dont Thierry Robin dévoile doucement des bribes du mystère entourant son héros ! Que dire de plus ? Ah, Oui ! Bien sur, je vous recommande l'achat cette bédé :)