Pas une mauvaise surprise ce Tohu-Bohu.
Le dessin est attrayant, comme le dit Kael, les dégradés sont bien travaillés.
L'histoire se lit très bien, les accumulations de malchance sont pertinentes et les faits s'enchaînent parfaitement.
J'attends la suite avec impatience.
L'avis prédédent, s'il a le mérite de mettre en avant une BD injustement méconnue, me fait réagir. Kelly Green était et reste encore aujourd'hui une série tout à fait originale qui sort des sentiers battus. Commandée par Greg à Starr et Drake alors qu'il vivait aux Etats-Unis, ce polar est à cent lieus de ce que font généralement les américains. Comme correspondant aujourd'hui, il y aurait peut-être ce petit bijou qu'est "Whiteout" de Rucka et Lieber. Les intrigues de Kelly Green qui ne se contentent pas d'un manichéisme de complaisance sont très bien ficelées et servies par un dessin de qualité où l'on sent la patte solide d'un dessinateur au passé déjà prestigieux. Certaines des couvertures, par exemple, sont de véritables petites merveilles. Ajoutez à cela quelques titres hors normes tels que "1,2,3,mourez !", "Cent millions, mort comprise!" ou encore "Do, re, mi...sang !" et vous obtenez un cocktail savoureux !
Un must, à mon sens !
Pour être tout à fait juste, cet avis enthousiaste concerne précisément les 4 premier albums. Le dernier intitulé "La flibuste de la BD" est nettement moins bon et vaut surtout pour les clins d'oeil à Greg et à Georges Dargaud.
Bien connu dans le monde de l'indépendant (Treize étrange, Amok,…), Brüno signe un premier album en collaboration pour le compte d'un grand éditeur (Vents d'ouest).
Le titre ("Arnold & Willie") pouvait laisser présager du pire et pour tout dire la couverture ne m'avait pas attiré plus que ça. Jusqu'à ce que j'ouvre l'album et que les dessins de Brüno me sautent au visage. Bon sang mais oui ! Brüno ! Le Brüno que j'avais découvert avec la série Nemo ! Je feuillette un peu plus : les couleurs tranchées, soulignées par un trait gras ne peuvent pas tromper le chaland, de même que ces personnages ronds, aux dentiers proéminents.
Le scénario lui, est minimaliste, et ceux qui s'attendent à un polar psychologique aux relents de guerre raciale en seront pour leurs frais. Minimaliste donc, ultra classique avec un gros méchant et des petites frappes qui volent des bagnoles pour se nourrir, etc… Bref tous les codes du genre mille fois vus sont présents. Mais ! Mais c'est bien fait ! Mais l'ambiance est franchement réussie, joyeuse, colorée. On est à mi-chemin de Harlem, de ses grosses bagnoles clinquantes et des quartiers noirs des boites de jazz, avec danseuses à moitié nues, joueurs de poker aux costards italiens, chevalières aux doigts et gros cigare planté dans une bouche mal rasée. C'est du Tarantino par moment, la comparaison est osée mais le fait est que c'est vrai ! Attention, ne pas oublier qu'il s'agit du 1er scénario BD de Fatima Ammari...
Il y a un sacré dynamisme qui ressort de cette aventure, soutenu par le dessin très franc de Brüno, qui joue très bien avec les couleurs, les ombres et des effets empruntés aux comics.
Les fans de l'inspecteur Harry seront enchantés de retrouver une scène mythique du premier film (Dirty Harry) sur deux planches au début de l'album…
Les fans d'ex-libris seront enchantés de retrouver un ex-libris au format de l'album à la première page de la BD, en couleur, et à l'image de la BD : gai, coloré.
Voilà donc une BD au scénario classique (et parfois trop) mais conduit à un rythme effréné et sans fausse note, dans une ambiance joyeuse que le dessin impeccable de Brüno porte avec un talent et une finesse à souligner.
Moi j'ai bien aimé tout cela dans un monde médieval fantastique envahi par la sylve, j'adore.
Quand au dessin, que dire ! !Du chef d'oeuvre à l'état pur, et merci à Goussale pour les nouvelles couleurs.
A acheter si vous aimez la fantasy.
Ok, c'est une BD pour les petits, avec ces histoires un peu cul-cul con-con, pleines de morale (du genre : l'amitié c'est précieux, ou encore : il faut voir au-delà des apparences), mais les dessins sont tellement superbes qu'il FAUT avoir les albums dans sa bibliothèque.
Yoann s'éclate à faire ça, ça se voit, et c'est un véritable plaisir des yeux.
Pour moi, il y a un avant et un après "Punisher".
Avant je trouvais les comics plutôt moyens et après... je trouve toujours les comics moyens et aucun n'égalera jamais le punisher (si jamais vous en trouvez un, faites-moi signe).
Déjà, l'illustration de la couv' ne ment pas sur l'intérieur du bouquin (ce que font souvent les comics). Ensuite un super-héros cynique à mort, violent, bourrin et complètement cinglé est un super-héros qui a tout pour me plaire!
Le tout relevé d'une bonne dose d'humour bien noir, je vois pas ce qu'il vous faut de plus...
Je ne tiens pas compte, dans mon commentaire plutôt élogieux, de l'épisode où Castle va en Irlande et dont la fin est un peu douteuse (résumé : il y a la guerre civile en Irlande pasque les méchants irlandais tuent les gentils anglais).
Je viens de me rendre compte que j'ai fait une blague foireuse en disant "cynique à mort" mais je ne l'ai pas fait exprès...
Chaussez vos crampons, ajustez le protège dents, faites chauffer la boite à gifles et entrez dans le merveilleux monde du rugby! Ces gags caricaturent avec talent ce sport fait de combat collectif, d'amitié et de grosse 3èmes mi-temps (du moins il y a 10 ans). Les joueurs portent les noms des héros de l'Iliade, ce qui retranscrit assez bien le côté rude du rugby. Si un amateur apréciera sûrement plus ces histoires, je ne pense pas qu'un néophyte sera obligatoirement réfractaire à cet humour et ces ambiances. L'auteur montre qu'il connait parfaitement ce sport : Bouzigue est un digne réprésentant de la confrérie des piliers et l'opposition avants/arrières est bien cernée.
Le trait est assez simple, caricatural, les gags sont envoyés rapidement et font mouche quasiment tout le temps même si le côté jeunesse fatigue un peu parfois. Du très bon malgré tout.
Hé hé ! Je lisais ça dans le Journal Sud-Ouest du temps où je vivais à Bordeaux... Voilà une série très sympa sur le sport, ses dérives, son humour très particulier, son atmosphère (joueurs, staff et supporters)... Je me marrais en voyant ce gros rugbyman (Bouzigue je crois), toujours avec la tronche en vrac et une oreille écrabouillée...
Mais toujours avec le regard rempli de tendresse de l'auteur, une sommité dans le sud-ouest.
Le dessin n'est pas merveilleux, mais typique de la caricature de presse...
Voici l'une des BD à Papa les plus populaires. Créée par Jijé, dessinateur prodigieux, et Jean Doisy, alors rédacteur en chef du journal Spirou, la série est passée entre de nombreuses mains, notamment au niveau du scénario. Charlier, pape incontesté de l'exercice à l'époque, lui a donné ses meilleurs idées, en collaboration avec Eddy paape au graphisme.
Créé le 2 octobre 1941, "Valhardi" vivra jusqu'en 1946 deux bonnes centaines de planches sous le pinceau de Jijé. Deux gros albums en seront extraits. A la Libération, les possibilités de voyager se trouvant à nouveau ouvertes, Jijé va souhaiter voir le monde et confiera Valhardi pour une dizaine d'années à Eddy Paape. Il le reprendra de 1956 à 1965, réalisant neuf splendides albums.
Après beaucoup d'insistance, Eddy Paape accepte de reprendre "Valhardi", sans avoir jamais fait de bande dessinée. C'est comme cela qu'il commence dans "Spirou". Mais reprendre un personnage créé par quelqu'un d'autre est très difficile parce qu'il est toujours jugé d'après le dessinateur précédent. Franquin avait très bien réussi. Eddy Paape jugea qu'il avait complètement transformé "Valhardi" et puisque l'éditeur n'arrêtait pas de vanter les mérites de Jijé, il préféra lui rendre son personnage.
On le voit, il s'agissait là d'une série stratégique, très importante pour l'éditeur.
La plupart des albums dessinés par Jijé (et ceux dessinés par Paape) valent vraiment le coup.
Dans la lignée de Persépolis et avec toujours autant d'humour, Marjane Satrapi nous fait partager un petit moment d'intimité avec des femmes iraniennes, toutes différentes. C'est là que l'on se rend compte que ces femmes, bridées, étouffées dans leur vie quotidienne, se lachent lors de ces petites réunions.
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Pas de Chance
Pas une mauvaise surprise ce Tohu-Bohu. Le dessin est attrayant, comme le dit Kael, les dégradés sont bien travaillés. L'histoire se lit très bien, les accumulations de malchance sont pertinentes et les faits s'enchaînent parfaitement. J'attends la suite avec impatience.
Kelly Green
L'avis prédédent, s'il a le mérite de mettre en avant une BD injustement méconnue, me fait réagir. Kelly Green était et reste encore aujourd'hui une série tout à fait originale qui sort des sentiers battus. Commandée par Greg à Starr et Drake alors qu'il vivait aux Etats-Unis, ce polar est à cent lieus de ce que font généralement les américains. Comme correspondant aujourd'hui, il y aurait peut-être ce petit bijou qu'est "Whiteout" de Rucka et Lieber. Les intrigues de Kelly Green qui ne se contentent pas d'un manichéisme de complaisance sont très bien ficelées et servies par un dessin de qualité où l'on sent la patte solide d'un dessinateur au passé déjà prestigieux. Certaines des couvertures, par exemple, sont de véritables petites merveilles. Ajoutez à cela quelques titres hors normes tels que "1,2,3,mourez !", "Cent millions, mort comprise!" ou encore "Do, re, mi...sang !" et vous obtenez un cocktail savoureux ! Un must, à mon sens ! Pour être tout à fait juste, cet avis enthousiaste concerne précisément les 4 premier albums. Le dernier intitulé "La flibuste de la BD" est nettement moins bon et vaut surtout pour les clins d'oeil à Greg et à Georges Dargaud.
Inner City Blues
Bien connu dans le monde de l'indépendant (Treize étrange, Amok,…), Brüno signe un premier album en collaboration pour le compte d'un grand éditeur (Vents d'ouest). Le titre ("Arnold & Willie") pouvait laisser présager du pire et pour tout dire la couverture ne m'avait pas attiré plus que ça. Jusqu'à ce que j'ouvre l'album et que les dessins de Brüno me sautent au visage. Bon sang mais oui ! Brüno ! Le Brüno que j'avais découvert avec la série Nemo ! Je feuillette un peu plus : les couleurs tranchées, soulignées par un trait gras ne peuvent pas tromper le chaland, de même que ces personnages ronds, aux dentiers proéminents. Le scénario lui, est minimaliste, et ceux qui s'attendent à un polar psychologique aux relents de guerre raciale en seront pour leurs frais. Minimaliste donc, ultra classique avec un gros méchant et des petites frappes qui volent des bagnoles pour se nourrir, etc… Bref tous les codes du genre mille fois vus sont présents. Mais ! Mais c'est bien fait ! Mais l'ambiance est franchement réussie, joyeuse, colorée. On est à mi-chemin de Harlem, de ses grosses bagnoles clinquantes et des quartiers noirs des boites de jazz, avec danseuses à moitié nues, joueurs de poker aux costards italiens, chevalières aux doigts et gros cigare planté dans une bouche mal rasée. C'est du Tarantino par moment, la comparaison est osée mais le fait est que c'est vrai ! Attention, ne pas oublier qu'il s'agit du 1er scénario BD de Fatima Ammari... Il y a un sacré dynamisme qui ressort de cette aventure, soutenu par le dessin très franc de Brüno, qui joue très bien avec les couleurs, les ombres et des effets empruntés aux comics. Les fans de l'inspecteur Harry seront enchantés de retrouver une scène mythique du premier film (Dirty Harry) sur deux planches au début de l'album… Les fans d'ex-libris seront enchantés de retrouver un ex-libris au format de l'album à la première page de la BD, en couleur, et à l'image de la BD : gai, coloré. Voilà donc une BD au scénario classique (et parfois trop) mais conduit à un rythme effréné et sans fausse note, dans une ambiance joyeuse que le dessin impeccable de Brüno porte avec un talent et une finesse à souligner.
Les Forêts d'Opale
Moi j'ai bien aimé tout cela dans un monde médieval fantastique envahi par la sylve, j'adore. Quand au dessin, que dire ! !Du chef d'oeuvre à l'état pur, et merci à Goussale pour les nouvelles couleurs. A acheter si vous aimez la fantasy.
Toto l'ornithorynque
Ok, c'est une BD pour les petits, avec ces histoires un peu cul-cul con-con, pleines de morale (du genre : l'amitié c'est précieux, ou encore : il faut voir au-delà des apparences), mais les dessins sont tellement superbes qu'il FAUT avoir les albums dans sa bibliothèque. Yoann s'éclate à faire ça, ça se voit, et c'est un véritable plaisir des yeux.
Punisher (Ennis/Dillon)
Pour moi, il y a un avant et un après "Punisher". Avant je trouvais les comics plutôt moyens et après... je trouve toujours les comics moyens et aucun n'égalera jamais le punisher (si jamais vous en trouvez un, faites-moi signe). Déjà, l'illustration de la couv' ne ment pas sur l'intérieur du bouquin (ce que font souvent les comics). Ensuite un super-héros cynique à mort, violent, bourrin et complètement cinglé est un super-héros qui a tout pour me plaire! Le tout relevé d'une bonne dose d'humour bien noir, je vois pas ce qu'il vous faut de plus... Je ne tiens pas compte, dans mon commentaire plutôt élogieux, de l'épisode où Castle va en Irlande et dont la fin est un peu douteuse (résumé : il y a la guerre civile en Irlande pasque les méchants irlandais tuent les gentils anglais). Je viens de me rendre compte que j'ai fait une blague foireuse en disant "cynique à mort" mais je ne l'ai pas fait exprès...
Les Rubipèdes
Chaussez vos crampons, ajustez le protège dents, faites chauffer la boite à gifles et entrez dans le merveilleux monde du rugby! Ces gags caricaturent avec talent ce sport fait de combat collectif, d'amitié et de grosse 3èmes mi-temps (du moins il y a 10 ans). Les joueurs portent les noms des héros de l'Iliade, ce qui retranscrit assez bien le côté rude du rugby. Si un amateur apréciera sûrement plus ces histoires, je ne pense pas qu'un néophyte sera obligatoirement réfractaire à cet humour et ces ambiances. L'auteur montre qu'il connait parfaitement ce sport : Bouzigue est un digne réprésentant de la confrérie des piliers et l'opposition avants/arrières est bien cernée. Le trait est assez simple, caricatural, les gags sont envoyés rapidement et font mouche quasiment tout le temps même si le côté jeunesse fatigue un peu parfois. Du très bon malgré tout.
Les Rubipèdes
Hé hé ! Je lisais ça dans le Journal Sud-Ouest du temps où je vivais à Bordeaux... Voilà une série très sympa sur le sport, ses dérives, son humour très particulier, son atmosphère (joueurs, staff et supporters)... Je me marrais en voyant ce gros rugbyman (Bouzigue je crois), toujours avec la tronche en vrac et une oreille écrabouillée... Mais toujours avec le regard rempli de tendresse de l'auteur, une sommité dans le sud-ouest. Le dessin n'est pas merveilleux, mais typique de la caricature de presse...
Jean Valhardi
Voici l'une des BD à Papa les plus populaires. Créée par Jijé, dessinateur prodigieux, et Jean Doisy, alors rédacteur en chef du journal Spirou, la série est passée entre de nombreuses mains, notamment au niveau du scénario. Charlier, pape incontesté de l'exercice à l'époque, lui a donné ses meilleurs idées, en collaboration avec Eddy paape au graphisme. Créé le 2 octobre 1941, "Valhardi" vivra jusqu'en 1946 deux bonnes centaines de planches sous le pinceau de Jijé. Deux gros albums en seront extraits. A la Libération, les possibilités de voyager se trouvant à nouveau ouvertes, Jijé va souhaiter voir le monde et confiera Valhardi pour une dizaine d'années à Eddy Paape. Il le reprendra de 1956 à 1965, réalisant neuf splendides albums. Après beaucoup d'insistance, Eddy Paape accepte de reprendre "Valhardi", sans avoir jamais fait de bande dessinée. C'est comme cela qu'il commence dans "Spirou". Mais reprendre un personnage créé par quelqu'un d'autre est très difficile parce qu'il est toujours jugé d'après le dessinateur précédent. Franquin avait très bien réussi. Eddy Paape jugea qu'il avait complètement transformé "Valhardi" et puisque l'éditeur n'arrêtait pas de vanter les mérites de Jijé, il préféra lui rendre son personnage. On le voit, il s'agissait là d'une série stratégique, très importante pour l'éditeur. La plupart des albums dessinés par Jijé (et ceux dessinés par Paape) valent vraiment le coup.
Broderies
Dans la lignée de Persépolis et avec toujours autant d'humour, Marjane Satrapi nous fait partager un petit moment d'intimité avec des femmes iraniennes, toutes différentes. C'est là que l'on se rend compte que ces femmes, bridées, étouffées dans leur vie quotidienne, se lachent lors de ces petites réunions. Un vrai moment de bonheur !