Quand j'ai eu finie la lecture du premier tome, outre le fait de vouloir lire de suite le second, j'ai été complètement déconnectée de la réalité... J'étais vraiment dedans !
Swolfs ne se contente pas de raconter, de montrer ce monde avec une histoire : on y adhère pleinement pour être vraiment dans l'histoire ! C'est ça qui est impressionnant, c'est cet univers envoûtant et oppressant à la fois, qui fascine.
Les retours au passé ne sont jamais fouillis, au contraire, ils sont toujours bien à propos et tout au long, le scénario tient la route, est alléchant, pas de temps mort, rien, absolument rien qui fasse tache !
Ajoutez à cela un somptueux dessin travaillé et plein de détails et vous obtenez une série qu'il faut lire, que j'hésite à qualifier de culte, tellement j'ai adoré !
Malgré tout, les couleurs ne sont pas top (elles font très "vieux", très classiques.
Un achat impulsif, l'envie de dépenser des sous, désir de découvrir un album sans en avoir lu une seule critique... et puis la couverture aussi, magnifique. Claire, presque transparente, comme un dessin sur papier calque aux couleurs douces et légèrement effacées.
C'est un premier album, avec toutes les maladresses que cela implique, comme un découpage académique un peu rigide qui énerve dans les premières pages mais auquel on finit toujours par s'habituer, ou encore une mise en couleurs hélas différente de la couverture. Mais le charme de l'histoire, ce sentiment de magie indéfinissable qui traverse les pages, la candeur des personnages et la tristesse qui les enserre, tous ces détails si justes sur l'amour et la perte des êtres que l'on a adorés, font que l'on adhère, sans condition, à la poésie d'un récit généralement exploité par la littérature de fantasy et qu'il est bon de découvrir dans une bande dessinée de grande qualité.
Si vous avez lu (et donc aimé) le formidable triptyque de Philip Pullman, "A la croisée des mondes", ainsi que, dans une autre mesure, le cycle de La Tour Sombre de Stephen King, cette ouverture du Jour des magiciens assure la continuité des récits subtils et mélancoliques, emprunts de mystères et de poésie. C'est évanescent, presque impalpable, et très étonnant car il n'y a là en somme rien de très original. Le dessin, annonciateur de futures mises en pages somptueuses, se cherche encore et offre tout de mêmes de jolies compositions, et le scénario quant à lui n'est ni réchauffé ni follement audacieux. Les auteurs ont trouvé un juste milieu, un équilibre délicat et maîtrisé entre le classique et la petite pointe personnelle, qui fait de ce premier album l'introduction idéale à une grande histoire.
Cette série est un pur bonheur. Au moins, une BD qui ne se lit pas en 15 minutes! Scénario bien ficelé et captivant, dessins classiques agréables. C'est également une série qu'on relit plusieures fois avec autant de plaisir, ce qui n'est pas toujours le cas pour d'autres BD...
Ca se lit vite, ça se lit bien. C'est sympa, l'idée est marrante et ça marche bien.
Bon, mais ça reste néanmoins une petite BD, tant par la taille évidemment que par la complexité du contenu. Ca se lit en cinq minutes et je pensais après ma première lecture ne pas avoir envie de la relire un jour ni de l'acheter, mais finalement l'histoire est tellement bien racontée et amusante que cet album devient une petite référence dans le petit monde des BDs vraiment courtes.
C'est vraiment pas cher alors pourquoi s'en priver ?
Etonnament réaliste pour un thème sur l'espace et la vie des spationautes dans un hypothétique futur. C'est beau, c'est bien fait, et je le repète, les histoires prennent en compte tellement de réalités scientifiques et psychologiques qu'on croirait lire des histoires vraies pourtant dans un environnement SF.
Pourtant, moi qui suis fan de Sf et qui rêve encore de pouvoir partir un jour dans l'espace, je n'ai pas trop accroché au tome 1. Peut-être est-ce l'aspect résolument humain de cette BD qui m'a un peu déplu (question de goût). Ou peut-être est-ce cette impression de partager quelques tranches de vie plutôt que de suivre un scénario complet et prenant.
Bref, j'attends d'en lire plus pour savoir si ça va plus m'intéresser, mais pour le moment, je ne ressens pas l'envie ni de les relire ni de lire ce qui va sortir ensuite.
Après lecture des tomes 2 et 3, je commence à bien plus accrocher.
Le dessin, déjà, est franchement exceptionnel à mes yeux. Beau, réaliste, il diffère pas mal d'autres dessins mangas notamment dans les personnages : je les trouve spéciaux, largement moins stérotypés que dans d'autres séries, plus occidentaux pour pas mal d'entre eux car l'histoire mêlent justement des gens de tous les continents et pas juste du Japon, mais aussi très expressifs et humains.
Quant à l'histoire, elle commence à prendre forme. On s'attache désormais à un véritable personnage principal, à un but (le voyage vers Jupiter), à une histoire d'amour toute en finesse et en originalité. Et le tout est toujours enrobé dans un décor spatial réaliste et beau.
Je continue à être un peu sceptique sur l'histoire elle-même car elle évolue lentement et je ne sais toujours pas vers quoi elle va véritablement aller. C'est difficile dans ces conditions de vraiment rentrer dans l'histoire et d'avoir envie de savoir la suite puisqu'on ne sait pas à quel type de suite s'attendre.
Néanmoins, c'est une série de grande qualité tant graphique qu'au niveau du scénario et de l'originalité.
Cette mini série est vraiment à la hauteur des meilleures productions de Chauvel et Simon. Une intrigue policière pleine de rebondissements et de personnages trés fouillés, des dessins d'une somptueuse vivacité et précision, des décors de cinéma tant ils participent à nous plonger dans l'ambiance, sont en vrac les points forts de cette bd. Quant aux fameux flash back, ils sont trés intelligemment amenés. Le découpage de l'histoire sur les quatre tomes est d'ailleurs digne d'un trés bon scénario de cinoch... Mais je ne vais pas produire de littérature sur cette série de tout premier plan. J'invite juste ceux qui ne la connaissent pas à tenter l'aventure de la lecture, ils ne seront pas déçus.
Soyons clair : le 4/5 ne porte que sur les albums faits par Franquin !!
Parce que "machine qui rêve", et bien j'ai détesté ! Plus du tout dans l'esprit de la série, bref ,même si 2-3 se démarquent, les premiers sont les meilleurs !
Une histoire d'amitié, des méchants, toujours original, drôle, aux graphismes sympas, Spirou est une super Bd que je conseille aux petits et même aux grands !^_^
« Billet svp », c’est la vie du contrôleur de train dans ce qu’elle a de plus noir. On est loin du gentil poinçonneur des lilas qui faisait des petits trous partout… Killoffer évoque surtout le grand trou de la fin de la chanson : le vide d’une existence peu exaltante, l’abnégation d’une vie passée à contrôler indéfiniment ses contemporains tout en se faisant détester par la plupart. Tout cela est traité avec beaucoup d’humour et un dessin qui étonne à chaque page. A lire absolument !
J'ai choisi de conseiller cet album, peut-être pas à l'achat... pourtant, pour bien l'apprécier, il mérite lecture et relecture... et certainement rerelecture. Le graphisme singulier de De Crécy est toujours aussi envoûtant mais alors ce dédale scénaristique est très déroutant. Pourtant, le charme a bien opéré. Comme cela a été dit avant, on a l'impression d'être dans un (mauvais) rêve tordu et incontrôlable. A chaque relecture, autre chose se révèle et l'histoire prend un aspect nouveau.
Rien ne garantit d'apprécier ou non ce travail, mais le fait est que c'est un album qui mérite d'être exploré, ne serait-ce que pour jouer à s'y perdre.
Le meilleur Chabouté que j’aie lu jusqu’à présent. "La bête" a un petit côté fin de monde vraiment réussi, entretenu par un mystère soutenu et efficace. Dans le style "massacre à la chaîne", c’est probablement une des BD les plus réussies que j’ai pu lire. On est à mi-chemin entre la légende (type la bête du Gévaudan) et une histoire de serial killer à la française. L’environnement et l'essence de cette BD ont beau être totalement différents, ça m'a fait penser par moment à "Massacre à la tronçonneuse"; peut-être les villageois un brin arriérés des BD de Chabouté me rappellent-ils un peu la famille de Leatherface. :).
Le noir et blanc de Chabouté est toujours aussi réussi, l’utilisation du noir de la nuit et des ombres renforçant le côté effrayant du bouquin; Chabouté suggère énormément, joue avec le non dit et c’est une vraie réussite. J’ai malheureusement été, comme beaucoup de monde, très déçu par les révélations finales, abruptes et un peu surréalistes quand même. Dommage, parce que les trois premiers quarts de "La bête" sont une vraie réussite.
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Le Prince de la Nuit
Quand j'ai eu finie la lecture du premier tome, outre le fait de vouloir lire de suite le second, j'ai été complètement déconnectée de la réalité... J'étais vraiment dedans ! Swolfs ne se contente pas de raconter, de montrer ce monde avec une histoire : on y adhère pleinement pour être vraiment dans l'histoire ! C'est ça qui est impressionnant, c'est cet univers envoûtant et oppressant à la fois, qui fascine. Les retours au passé ne sont jamais fouillis, au contraire, ils sont toujours bien à propos et tout au long, le scénario tient la route, est alléchant, pas de temps mort, rien, absolument rien qui fasse tache ! Ajoutez à cela un somptueux dessin travaillé et plein de détails et vous obtenez une série qu'il faut lire, que j'hésite à qualifier de culte, tellement j'ai adoré ! Malgré tout, les couleurs ne sont pas top (elles font très "vieux", très classiques.
Le Jour des Magiciens
Un achat impulsif, l'envie de dépenser des sous, désir de découvrir un album sans en avoir lu une seule critique... et puis la couverture aussi, magnifique. Claire, presque transparente, comme un dessin sur papier calque aux couleurs douces et légèrement effacées. C'est un premier album, avec toutes les maladresses que cela implique, comme un découpage académique un peu rigide qui énerve dans les premières pages mais auquel on finit toujours par s'habituer, ou encore une mise en couleurs hélas différente de la couverture. Mais le charme de l'histoire, ce sentiment de magie indéfinissable qui traverse les pages, la candeur des personnages et la tristesse qui les enserre, tous ces détails si justes sur l'amour et la perte des êtres que l'on a adorés, font que l'on adhère, sans condition, à la poésie d'un récit généralement exploité par la littérature de fantasy et qu'il est bon de découvrir dans une bande dessinée de grande qualité. Si vous avez lu (et donc aimé) le formidable triptyque de Philip Pullman, "A la croisée des mondes", ainsi que, dans une autre mesure, le cycle de La Tour Sombre de Stephen King, cette ouverture du Jour des magiciens assure la continuité des récits subtils et mélancoliques, emprunts de mystères et de poésie. C'est évanescent, presque impalpable, et très étonnant car il n'y a là en somme rien de très original. Le dessin, annonciateur de futures mises en pages somptueuses, se cherche encore et offre tout de mêmes de jolies compositions, et le scénario quant à lui n'est ni réchauffé ni follement audacieux. Les auteurs ont trouvé un juste milieu, un équilibre délicat et maîtrisé entre le classique et la petite pointe personnelle, qui fait de ce premier album l'introduction idéale à une grande histoire.
Blake et Mortimer
Cette série est un pur bonheur. Au moins, une BD qui ne se lit pas en 15 minutes! Scénario bien ficelé et captivant, dessins classiques agréables. C'est également une série qu'on relit plusieures fois avec autant de plaisir, ce qui n'est pas toujours le cas pour d'autres BD...
Imbroglio
Ca se lit vite, ça se lit bien. C'est sympa, l'idée est marrante et ça marche bien. Bon, mais ça reste néanmoins une petite BD, tant par la taille évidemment que par la complexité du contenu. Ca se lit en cinq minutes et je pensais après ma première lecture ne pas avoir envie de la relire un jour ni de l'acheter, mais finalement l'histoire est tellement bien racontée et amusante que cet album devient une petite référence dans le petit monde des BDs vraiment courtes. C'est vraiment pas cher alors pourquoi s'en priver ?
Planètes
Etonnament réaliste pour un thème sur l'espace et la vie des spationautes dans un hypothétique futur. C'est beau, c'est bien fait, et je le repète, les histoires prennent en compte tellement de réalités scientifiques et psychologiques qu'on croirait lire des histoires vraies pourtant dans un environnement SF. Pourtant, moi qui suis fan de Sf et qui rêve encore de pouvoir partir un jour dans l'espace, je n'ai pas trop accroché au tome 1. Peut-être est-ce l'aspect résolument humain de cette BD qui m'a un peu déplu (question de goût). Ou peut-être est-ce cette impression de partager quelques tranches de vie plutôt que de suivre un scénario complet et prenant. Bref, j'attends d'en lire plus pour savoir si ça va plus m'intéresser, mais pour le moment, je ne ressens pas l'envie ni de les relire ni de lire ce qui va sortir ensuite. Après lecture des tomes 2 et 3, je commence à bien plus accrocher. Le dessin, déjà, est franchement exceptionnel à mes yeux. Beau, réaliste, il diffère pas mal d'autres dessins mangas notamment dans les personnages : je les trouve spéciaux, largement moins stérotypés que dans d'autres séries, plus occidentaux pour pas mal d'entre eux car l'histoire mêlent justement des gens de tous les continents et pas juste du Japon, mais aussi très expressifs et humains. Quant à l'histoire, elle commence à prendre forme. On s'attache désormais à un véritable personnage principal, à un but (le voyage vers Jupiter), à une histoire d'amour toute en finesse et en originalité. Et le tout est toujours enrobé dans un décor spatial réaliste et beau. Je continue à être un peu sceptique sur l'histoire elle-même car elle évolue lentement et je ne sais toujours pas vers quoi elle va véritablement aller. C'est difficile dans ces conditions de vraiment rentrer dans l'histoire et d'avoir envie de savoir la suite puisqu'on ne sait pas à quel type de suite s'attendre. Néanmoins, c'est une série de grande qualité tant graphique qu'au niveau du scénario et de l'originalité.
Le poisson-clown
Cette mini série est vraiment à la hauteur des meilleures productions de Chauvel et Simon. Une intrigue policière pleine de rebondissements et de personnages trés fouillés, des dessins d'une somptueuse vivacité et précision, des décors de cinéma tant ils participent à nous plonger dans l'ambiance, sont en vrac les points forts de cette bd. Quant aux fameux flash back, ils sont trés intelligemment amenés. Le découpage de l'histoire sur les quatre tomes est d'ailleurs digne d'un trés bon scénario de cinoch... Mais je ne vais pas produire de littérature sur cette série de tout premier plan. J'invite juste ceux qui ne la connaissent pas à tenter l'aventure de la lecture, ils ne seront pas déçus.
Spirou et Fantasio
Soyons clair : le 4/5 ne porte que sur les albums faits par Franquin !! Parce que "machine qui rêve", et bien j'ai détesté ! Plus du tout dans l'esprit de la série, bref ,même si 2-3 se démarquent, les premiers sont les meilleurs ! Une histoire d'amitié, des méchants, toujours original, drôle, aux graphismes sympas, Spirou est une super Bd que je conseille aux petits et même aux grands !^_^
Billet SVP
« Billet svp », c’est la vie du contrôleur de train dans ce qu’elle a de plus noir. On est loin du gentil poinçonneur des lilas qui faisait des petits trous partout… Killoffer évoque surtout le grand trou de la fin de la chanson : le vide d’une existence peu exaltante, l’abnégation d’une vie passée à contrôler indéfiniment ses contemporains tout en se faisant détester par la plupart. Tout cela est traité avec beaucoup d’humour et un dessin qui étonne à chaque page. A lire absolument !
Prosopopus
J'ai choisi de conseiller cet album, peut-être pas à l'achat... pourtant, pour bien l'apprécier, il mérite lecture et relecture... et certainement rerelecture. Le graphisme singulier de De Crécy est toujours aussi envoûtant mais alors ce dédale scénaristique est très déroutant. Pourtant, le charme a bien opéré. Comme cela a été dit avant, on a l'impression d'être dans un (mauvais) rêve tordu et incontrôlable. A chaque relecture, autre chose se révèle et l'histoire prend un aspect nouveau. Rien ne garantit d'apprécier ou non ce travail, mais le fait est que c'est un album qui mérite d'être exploré, ne serait-ce que pour jouer à s'y perdre.
La Bête
Le meilleur Chabouté que j’aie lu jusqu’à présent. "La bête" a un petit côté fin de monde vraiment réussi, entretenu par un mystère soutenu et efficace. Dans le style "massacre à la chaîne", c’est probablement une des BD les plus réussies que j’ai pu lire. On est à mi-chemin entre la légende (type la bête du Gévaudan) et une histoire de serial killer à la française. L’environnement et l'essence de cette BD ont beau être totalement différents, ça m'a fait penser par moment à "Massacre à la tronçonneuse"; peut-être les villageois un brin arriérés des BD de Chabouté me rappellent-ils un peu la famille de Leatherface. :). Le noir et blanc de Chabouté est toujours aussi réussi, l’utilisation du noir de la nuit et des ombres renforçant le côté effrayant du bouquin; Chabouté suggère énormément, joue avec le non dit et c’est une vraie réussite. J’ai malheureusement été, comme beaucoup de monde, très déçu par les révélations finales, abruptes et un peu surréalistes quand même. Dommage, parce que les trois premiers quarts de "La bête" sont une vraie réussite.