Une chouette premier album. Dans un style graphique proche de Blain, les deux auteurs nous content une autre guerre...Celle contre la première épidémie de grippe espagnole qui fit (on s'en rappelle peu) peu après la première guerre, autant de morts que la guerre elle-même. Le récit est bien lancé, les personnages sont attachants. Le rythme narratif volontairement décousu respire la spontanéité. Tantôt humoristique, tantôt grave (désespérée même), cette bd jouit d'une grande liberté de ton. Sans oublier un certain parfum d'exotisme bien appréciable. J'attends le second et dernier tome avec impatience. Je m'étonne tout de même que cet album ait reçu le prix de la critique. Non pas qu'il ne le mérite pas, il a des qualités indéniables et ressort réellement du lot dans le paysage bd actuel (pourtant déjà très éclectique), mais il faudra réellement attendre la seconde partie pour estimer si on a affaire à une oeuvre majeure ou non. Mais c'est en bonne voie...
J'ai beaucoup aimé les deux premier tomes qui nous plongent dans un univers que j'apprécie réellement. La lecture de Slhoka est vraiment détendante. J'ai beaucoup aimé les dessins ; cependant un peu d'humour de temps en temps ne fait de mal à personne, seul point négatif selon moi.
Il y a bien longtemps que j'ai lu les "Cinémastock" (rangés à côté des "Rubrique-à-Brac", dans la bdthèque de ma jeunesse). Mais je n'ai découvert toute sa saveur qu'après avoir grandi, moment où cette bd perdait son mystère et où j'ai mieux connu toutes les oeuvres qui y sont parodiés. Un régal, à coup sûr. De toute façon Gotlib, qu'il dessine ou pas, est une valeur plus que sûre en matière d'humour. A lire absolument : "les malheurs de Sophie" version trash (tome 2), qui atteint les sommets du délire et du non-sens !
J'aimais bien le premier tome, mais après lecture du deuxième j'aime encore plus. Les deux tomes forment un tout, indissociable. C'est un conte, avec de l'atmosphère et de bons personnages.
Mais cette BD doit surtout au dessin de Pellejero, que j'adore. Il est très original et expressif, avec ses couleurs vives somptueusement choisies.
Une BD avec un bon scénario et de très bon dessins, ça vaut bien un 4/5. :)
Voilà une série jeunesse que je qualifierais de "bonne ambiance". Cette bd ne se prend pas au sérieux, et permet d'évoluer avec bonheur dans l'époque insouciante de la France des années 50. Les histoires sont originales, les personnages sympathiques et très variés, et il y a en permanence un côté humoristique et délirant qui rend la lecture très agréable, qu'on soit jeune ou adulte.
Il est probable d'ailleurs qu'elle plaise plus aux adultes qu'aux jeunes, qui n'ont hélas pas assez accroché à cette série qui, du coup, n'a pas aussi bien marché qu'elle aurait pu le faire lors de sa parution dans le journal "Spirou".
Une série qui est un vrai moment de plaisir et de bonne humeur.
Voilà une série véritablement particulière.
Déjà, il y a le dessin. Il surprend franchement quand on feuillette l'album. On a l'impression de voir de toutes petites cases toutes marrons et tristes. On s'étonne de ne pas voir de couleurs pour dépeindre un univers qu'on imaginerait volontiers joliment coloré. On s'étonne ensuite de la densité de cases par planches. Mais je vous le dis tout net : je m'y suis fait dès la toute première case ! Le dessin me plaît beaucoup et j'ai pris plaisir à parcourir les cases les unes après les autres.
Ensuite, il y a l'histoire... C'est un véritable conte. L'auteur a créé un monde à la fois heroïc-fantasy et proche de la science-fiction (pour ceux qui ont lu "Tyranael", d'Elisabeth Vonarburg, le phénomène de l'Aura est identique à celui de la Mer dans le livre). Ce monde est dense, complexe et on prend plaisir à se plonger dans l'histoire. Et personnellement, j'ai été véritablement transporté dedans. J'aime qu'on me raconte une histoire, que je sois plongé dans un monde nouveau et passionnant, et là j'étais vraiment parti pour ce monde-là, à vivre les histoires des héros et héroïnes.
Mais le conte tient surtout dans la façon dont les choses sont racontées dans cette BD. Pas d'attardements sur les scènes d'action : le narrateur explique simplement ce qu'il s'est passé et continue l'histoire ensuite. Et il se passe une foule étonnante de choses. Comme dans un conte, nombre de personnages et d'endroits apparaissent uniquement pour le plaisir du conteur et du lecteur, n'ayant d'autre interêt que de donner plus de profondeur au monde sans pour autant qu'ils soient vraiment nécessaires à l'histoire. Véritablement, on a le sentiment que l'auteur nous raconte une histoire, nous raconte un monde, décrit parfois ce qui lui vient par la tête, le tout pour donner plus de charme et de mystère au conte et émerveiller le lecteur.
Il y a une part d'heroïc-fantasy avec ces créatures étranges, le héros chevalier, la magie etc. Il y a une part d'onirique avec ces rêves qui gouvernent le monde, de science-fiction avec ce monde évolué qui côtoie le monde médiéval, une part légère de charme - les femmes y sont belles et pleines de personnalité - une part d'humour, une part d'anachronisme décalé (la Conque-Agua et d'autres jeux de mots qui surprennent dans ce décor purement imaginaire), et surtout une grande part de mystère avec ce Mur de Pan, les rêveurs, tout ce qui se trame dans l'ombre, etc.
D'une certaine manière, cette BD m'a également rappelé "Lapinot et les Carottes de Patagonie", déjà pour la longueur et la densité de l'histoire, mais aussi pour cette impression que l'auteur se laisse porter par elle, ne prévoyant pas dès le départ tout ce qui va se passer ensuite (quoique tout soit cohérent et que la trame a sans doute été bâtie dès le départ pour sa part).
Et pour revenir sur cette densité de l'histoire, elle est impressionnante. Moi qui suis habitué à lire 3 voire 4 BDs le soir avant de m'endormir, une seule BD du Mur de Pan emplissait amplement le même temps de lecture : il y a tellement de cases par planches, tellement de textes, d'évènements décrits, qu'on en a vraiment pour son argent avec chacun de ces albums.
Si le troisième tome avait été à la hauteur des 2 premiers, j'aurais sans doute hésité à mettre la note 5/5 tant j'ai été transporté par la lecture de cette série. Hélas, ce dernier tome me paraît étrangement plus terre à terre que les précédents. Même s'il conserve une part énorme d'onirique et de fantastique, le charme est brisé. L'histoire que nous suivions depuis le début s'achève en urgence au tout début du tome pour laisser place à une suite où tous les mystères sont posés et déclarés, et où le côté "conte de fées" de l'histoire laisse la place à un côté plus... science-fiction/fantastique. Oh, ce n'est pas quelque chose de radical et sans équivoque, mais c'est ainsi que j'ai ressenti ce dernier tome, ainsi que sa fin un peu rapide qui m'ont légèrement déçu.
Néanmoins, je persiste à penser que toute l'histoire est très bonne et j'ai vraiment passé un bon moment à lire cette série.
Revoilà notre Ami Efix dans une nouvelle série, cette fois-ci en couleur et en grand format !
J'adore carrément le trait d'Efix, que ce soit dans K une jolie comète, ou Mon Amie la Poof, ou encore dans cette série.
Je dois bien avouer que j'ai été un peu étonné par les couleurs au début, plutôt par manque d'habitude parce qu'elles sont plutôt bien, en fait. Ni trop simples ni trop travaillées. Le résulat est très agréable, les ambiances sont bien rendues.
On voit très rapidement que les auteurs n'ont pas recherché l'originalité. Cette première histoire est très conventionnelle mais reste efficace. Ce qui fait la différence, ce sont les personnages. Ils sont tous très attachants, chacun pour des raisons bien particulières, et on a très envie de les découvrir parce qu'ils semblent cacher une grande richesse.
Du coup, ce premier tome me paraît très prometteur et je suis impatient de lire le 2ème !
Je trouve ThePatrick bien sévère vis à vis de cet album.
Bien sûr, il ne s'agit pas d'une série sur les samouraïs dans la plus pure lignée des traditions (même si leurs traits principaux s'y retrouvent, CAD seppuku, honneur...), et que les démons/dieux y ont une bonne place, mais de là qu'il ne s'agit que d'une histoire de super héros sur fond de Japon, j'avoue ne pas être d'accord...
Je dirais qu'il s'agit plus d'une histoire samouraïco-fantastique (chouette, un nouveau style :-)), et je trouve que la sauce prend bien.
Quand aux dessins, je les trouve plutôt pas mal et les couleurs ne m'ont pas dérangé.
Bref, vous l'aurez compris, je ne suis pas d'accord avec ThePatrick, sauf peut-être sur le manque de finesse pour la présentation des personnages (ultra-classique, je le concède).
Donc, à lire pour se faire une idée (malgré un prix rébarbatif de 15€).
Moi je trouve que cette série est vraiment très intéressante par son originalité. C’est vrai, ca n’avance pas très vite mais c’est pas grave, on a le temps.
Le dessin est bon, beaucoup de questions sont posées, hélas les réponses ne répondent pas forcément a nos attentes, les couleurs sont chaudes et les dessins sont clairs.
Ce que je regrette surtout, c’est qu’arrivé au tome 5 on apprend que c’est le premier cycle. Je trouve ça fatiguant, cette mode d’avoir plusieurs cycles. Mais bon, dans l’ensemble c’est très bien, achetez la série, c’est de la bonne fiction.
C'est bon de retrouver Neil Gaiman avec "les Éternelles" pour un autre livre.
Les sept histoires sont très variées. Elles sont parfois difficile à lire, mais sont toutes agréables.
Personnellement, j'ai apprécié le plus Delirium et Despair. (Mais naturellement, les histoires de Despair sont un peu sombres et dérangeantes.)
Si vous voulez découvrir l'univers de Sandman, il ne faut évidemment pas commencer par cet ouvrage, mais si vous aimez la série originale, vous aimerez ce livre.
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La Grippe Coloniale
Une chouette premier album. Dans un style graphique proche de Blain, les deux auteurs nous content une autre guerre...Celle contre la première épidémie de grippe espagnole qui fit (on s'en rappelle peu) peu après la première guerre, autant de morts que la guerre elle-même. Le récit est bien lancé, les personnages sont attachants. Le rythme narratif volontairement décousu respire la spontanéité. Tantôt humoristique, tantôt grave (désespérée même), cette bd jouit d'une grande liberté de ton. Sans oublier un certain parfum d'exotisme bien appréciable. J'attends le second et dernier tome avec impatience. Je m'étonne tout de même que cet album ait reçu le prix de la critique. Non pas qu'il ne le mérite pas, il a des qualités indéniables et ressort réellement du lot dans le paysage bd actuel (pourtant déjà très éclectique), mais il faudra réellement attendre la seconde partie pour estimer si on a affaire à une oeuvre majeure ou non. Mais c'est en bonne voie...
Slhoka
J'ai beaucoup aimé les deux premier tomes qui nous plongent dans un univers que j'apprécie réellement. La lecture de Slhoka est vraiment détendante. J'ai beaucoup aimé les dessins ; cependant un peu d'humour de temps en temps ne fait de mal à personne, seul point négatif selon moi.
Cinémastock
Il y a bien longtemps que j'ai lu les "Cinémastock" (rangés à côté des "Rubrique-à-Brac", dans la bdthèque de ma jeunesse). Mais je n'ai découvert toute sa saveur qu'après avoir grandi, moment où cette bd perdait son mystère et où j'ai mieux connu toutes les oeuvres qui y sont parodiés. Un régal, à coup sûr. De toute façon Gotlib, qu'il dessine ou pas, est une valeur plus que sûre en matière d'humour. A lire absolument : "les malheurs de Sophie" version trash (tome 2), qui atteint les sommets du délire et du non-sens !
Âromm
J'aimais bien le premier tome, mais après lecture du deuxième j'aime encore plus. Les deux tomes forment un tout, indissociable. C'est un conte, avec de l'atmosphère et de bons personnages. Mais cette BD doit surtout au dessin de Pellejero, que j'adore. Il est très original et expressif, avec ses couleurs vives somptueusement choisies. Une BD avec un bon scénario et de très bon dessins, ça vaut bien un 4/5. :)
Louison Cresson
Voilà une série jeunesse que je qualifierais de "bonne ambiance". Cette bd ne se prend pas au sérieux, et permet d'évoluer avec bonheur dans l'époque insouciante de la France des années 50. Les histoires sont originales, les personnages sympathiques et très variés, et il y a en permanence un côté humoristique et délirant qui rend la lecture très agréable, qu'on soit jeune ou adulte. Il est probable d'ailleurs qu'elle plaise plus aux adultes qu'aux jeunes, qui n'ont hélas pas assez accroché à cette série qui, du coup, n'a pas aussi bien marché qu'elle aurait pu le faire lors de sa parution dans le journal "Spirou". Une série qui est un vrai moment de plaisir et de bonne humeur.
Le Mur de Pan
Voilà une série véritablement particulière. Déjà, il y a le dessin. Il surprend franchement quand on feuillette l'album. On a l'impression de voir de toutes petites cases toutes marrons et tristes. On s'étonne de ne pas voir de couleurs pour dépeindre un univers qu'on imaginerait volontiers joliment coloré. On s'étonne ensuite de la densité de cases par planches. Mais je vous le dis tout net : je m'y suis fait dès la toute première case ! Le dessin me plaît beaucoup et j'ai pris plaisir à parcourir les cases les unes après les autres. Ensuite, il y a l'histoire... C'est un véritable conte. L'auteur a créé un monde à la fois heroïc-fantasy et proche de la science-fiction (pour ceux qui ont lu "Tyranael", d'Elisabeth Vonarburg, le phénomène de l'Aura est identique à celui de la Mer dans le livre). Ce monde est dense, complexe et on prend plaisir à se plonger dans l'histoire. Et personnellement, j'ai été véritablement transporté dedans. J'aime qu'on me raconte une histoire, que je sois plongé dans un monde nouveau et passionnant, et là j'étais vraiment parti pour ce monde-là, à vivre les histoires des héros et héroïnes. Mais le conte tient surtout dans la façon dont les choses sont racontées dans cette BD. Pas d'attardements sur les scènes d'action : le narrateur explique simplement ce qu'il s'est passé et continue l'histoire ensuite. Et il se passe une foule étonnante de choses. Comme dans un conte, nombre de personnages et d'endroits apparaissent uniquement pour le plaisir du conteur et du lecteur, n'ayant d'autre interêt que de donner plus de profondeur au monde sans pour autant qu'ils soient vraiment nécessaires à l'histoire. Véritablement, on a le sentiment que l'auteur nous raconte une histoire, nous raconte un monde, décrit parfois ce qui lui vient par la tête, le tout pour donner plus de charme et de mystère au conte et émerveiller le lecteur. Il y a une part d'heroïc-fantasy avec ces créatures étranges, le héros chevalier, la magie etc. Il y a une part d'onirique avec ces rêves qui gouvernent le monde, de science-fiction avec ce monde évolué qui côtoie le monde médiéval, une part légère de charme - les femmes y sont belles et pleines de personnalité - une part d'humour, une part d'anachronisme décalé (la Conque-Agua et d'autres jeux de mots qui surprennent dans ce décor purement imaginaire), et surtout une grande part de mystère avec ce Mur de Pan, les rêveurs, tout ce qui se trame dans l'ombre, etc. D'une certaine manière, cette BD m'a également rappelé "Lapinot et les Carottes de Patagonie", déjà pour la longueur et la densité de l'histoire, mais aussi pour cette impression que l'auteur se laisse porter par elle, ne prévoyant pas dès le départ tout ce qui va se passer ensuite (quoique tout soit cohérent et que la trame a sans doute été bâtie dès le départ pour sa part). Et pour revenir sur cette densité de l'histoire, elle est impressionnante. Moi qui suis habitué à lire 3 voire 4 BDs le soir avant de m'endormir, une seule BD du Mur de Pan emplissait amplement le même temps de lecture : il y a tellement de cases par planches, tellement de textes, d'évènements décrits, qu'on en a vraiment pour son argent avec chacun de ces albums. Si le troisième tome avait été à la hauteur des 2 premiers, j'aurais sans doute hésité à mettre la note 5/5 tant j'ai été transporté par la lecture de cette série. Hélas, ce dernier tome me paraît étrangement plus terre à terre que les précédents. Même s'il conserve une part énorme d'onirique et de fantastique, le charme est brisé. L'histoire que nous suivions depuis le début s'achève en urgence au tout début du tome pour laisser place à une suite où tous les mystères sont posés et déclarés, et où le côté "conte de fées" de l'histoire laisse la place à un côté plus... science-fiction/fantastique. Oh, ce n'est pas quelque chose de radical et sans équivoque, mais c'est ainsi que j'ai ressenti ce dernier tome, ainsi que sa fin un peu rapide qui m'ont légèrement déçu. Néanmoins, je persiste à penser que toute l'histoire est très bonne et j'ai vraiment passé un bon moment à lire cette série.
Lieutenant Kate
Revoilà notre Ami Efix dans une nouvelle série, cette fois-ci en couleur et en grand format ! J'adore carrément le trait d'Efix, que ce soit dans K une jolie comète, ou Mon Amie la Poof, ou encore dans cette série. Je dois bien avouer que j'ai été un peu étonné par les couleurs au début, plutôt par manque d'habitude parce qu'elles sont plutôt bien, en fait. Ni trop simples ni trop travaillées. Le résulat est très agréable, les ambiances sont bien rendues. On voit très rapidement que les auteurs n'ont pas recherché l'originalité. Cette première histoire est très conventionnelle mais reste efficace. Ce qui fait la différence, ce sont les personnages. Ils sont tous très attachants, chacun pour des raisons bien particulières, et on a très envie de les découvrir parce qu'ils semblent cacher une grande richesse. Du coup, ce premier tome me paraît très prometteur et je suis impatient de lire le 2ème !
La Voie du Samouraï
Je trouve ThePatrick bien sévère vis à vis de cet album. Bien sûr, il ne s'agit pas d'une série sur les samouraïs dans la plus pure lignée des traditions (même si leurs traits principaux s'y retrouvent, CAD seppuku, honneur...), et que les démons/dieux y ont une bonne place, mais de là qu'il ne s'agit que d'une histoire de super héros sur fond de Japon, j'avoue ne pas être d'accord... Je dirais qu'il s'agit plus d'une histoire samouraïco-fantastique (chouette, un nouveau style :-)), et je trouve que la sauce prend bien. Quand aux dessins, je les trouve plutôt pas mal et les couleurs ne m'ont pas dérangé. Bref, vous l'aurez compris, je ne suis pas d'accord avec ThePatrick, sauf peut-être sur le manque de finesse pour la présentation des personnages (ultra-classique, je le concède). Donc, à lire pour se faire une idée (malgré un prix rébarbatif de 15€).
Apocalypse Mania
Moi je trouve que cette série est vraiment très intéressante par son originalité. C’est vrai, ca n’avance pas très vite mais c’est pas grave, on a le temps. Le dessin est bon, beaucoup de questions sont posées, hélas les réponses ne répondent pas forcément a nos attentes, les couleurs sont chaudes et les dessins sont clairs. Ce que je regrette surtout, c’est qu’arrivé au tome 5 on apprend que c’est le premier cycle. Je trouve ça fatiguant, cette mode d’avoir plusieurs cycles. Mais bon, dans l’ensemble c’est très bien, achetez la série, c’est de la bonne fiction.
Sandman - Nuits Éternelles
C'est bon de retrouver Neil Gaiman avec "les Éternelles" pour un autre livre. Les sept histoires sont très variées. Elles sont parfois difficile à lire, mais sont toutes agréables. Personnellement, j'ai apprécié le plus Delirium et Despair. (Mais naturellement, les histoires de Despair sont un peu sombres et dérangeantes.) Si vous voulez découvrir l'univers de Sandman, il ne faut évidemment pas commencer par cet ouvrage, mais si vous aimez la série originale, vous aimerez ce livre.