Cet album, c'est du concentré d'émotion. Larcenet s'y dévoile, y dévoile ses rêves cauchemardesques, ses phobies, ses souvenirs. C'est noir mais en même temps on ressent la facette plus gaie de Larcenet, c'est pessimiste mais même dans les pires moments son humour suinte dans sa narration. Résultat, c'est prenant, agréable à lire tout en étant intéressant et souvent fort. Je ne me reconnais pas dans la façon de penser et dans les craintes de Larcenet (nous n'avons pas eu la même jeunesse) mais j'ai pu grâce à son récit et à sa façon de raconter le comprendre, ressentir une petite part de ses émotions.
C'est noir mais pas desespéré, c'est fort, c'est plein de justesse. Bref c'est bon.
Ceci étant dit, je n'achèterai pas personnellement cet album à son prix actuel : ça se lit trop vite et je doute le relire.
Le dessin est vraiment chouette. J’aime beaucoup. Et les couleurs aussi.:)
Seule la tête de Saturnin m’a parue quelques fois mal faite. Mais en général c’est un style que j’apprécie et qui donne une certaine ambiance à l’histoire.
Le scénario est plutôt bon. Il est peut-être un peu trop rapide sur la fin, mais à part ça…
Les personnages sont attachants, tous dans leur particularité: Saturnin, mais aussi Géraldine, la "grosse bonne femme"; le docteur Makabr, homme honorable; Malfourchu, curieux enquêteur semblant inspiré de Sherlock Holmes; Arthur, petit bonhomme de caractère…
C’est bien construit. Il y a de bonnes idées, originales. On garde le mystère assez longtemps.
Bref, une très bonne BD malgré quelques défauts.
Une très très bonne surprise. A la lecture du deuxième tome, je suis totalement envoûtée par cette série qui dénonce avec virulence et sensibilité.
Un personnage paumé, pris entre deux feux dans une société où il ne trouve pas sa place, qu'il ne comprend pas. Une colère sourde, et cette histoire d'amour... Les deux albums donnent une ambiance de "frustation", "d'angoisse".
C'est une totale réussite. L'illustration complète et ajoute au scénario une dimension supérieure ! Une fin totalement ouverte, on se sait absolument pas ce que va devenir cette histoire, ce personnage étrange d'observateur, notre héros paumé, son amie auquelle il croit de moins en moins...
Surprenant, étonnant, je me suis totalement laissée séduire par cette série, jetez-y un coup d'oeil !
Sorti en 1997 alors que le manga en France n'en était qu'à ses balbutiements, "Next stop" est passé inaperçu car il n'existait pas encore de public intéressé par ce shôjo manga étrange, mature, lent, tout en atmosphère. Et pourtant c'est une petite perle...
"Next stop" s'appelle "Sex" au Japon, et, même si on peut comprendre que Glénat n'ait pas tenu à garder ce titre qui pouvait prêter à confusion (il n'y a rien de pornographique), force est de constater qu'il apporte un éclairage passionnant à ce manga : il n'y a quasiment pas d'histoire, très peu de dialogues, et pourtant le dessin, le découpage, en disent plus sur le désir et l'attirance que de longs discours. Il me fait penser un peu à "in the mood for love" : tout est en atmosphère, en regards, en non-dits...
Si vous avez la chance de tomber dessus un jour, laissez vous envoûter par l'histoire de ces jeunes à la dérive sous le soleil triste d'Okinawa.
Voilà la meilleure bande dessinée d'humour de ces dernières années...
Des histoires originales et qui font mouches à chaque fois. Un dessin classique qui soutient bien les situations. A recommander pour une cure de bonne humeur dans ces temps de sinistrose !
Dans le style tranche de vie, "l'immeuble d'en face" a réussi à me captiver mais aussi à m'émouvoir.
Il y a un petit je-ne-sais-quoi dans les dessins qui font que l'on s'approche avec curiosité. Ensuite c'est juste l'histoire, ou plutôt les histoires, qui vous accrochent.
C'est vrai, c'est frais (on dirait un peu une pub de fromage comme ça, mais j'ai un peu du mal à trouver la bonne façon d'exprimer tout ça).
Je vais finir par croire que les auteurs féminins ont un don. Oui, une fois de plus, j'ai été séduit par l'une d'elles. Vous aurez compris que je parlais de leur technique d'écriture. Il s'en dégage une vrai dimension. Avec beaucoup de pudeur, elle savent toucher votre coeur avec des mots de tous les jours. Les images sont, quant à elles, souvent rendues avec une certaine vérité et beaucoup de sincérité.
Vanyda, qui ne faillit pas à la règle, nous propose une histoire simple et humaine où les personnages principaux pourraient être vos voisins ou vos amis.
En résumé, ce récit raconte la vie de trois couples dans un immeuble. J'ai vraiment beaucoup aimé cette bd. Le scénario est très convaincant. La narration est très efficace et le ton est plutôt léger.
Comment ne pas succomber devant ces anti-héros qui vous font partager un court moment de leur existence ? Tout ici vous fait penser à quelqu'un de votre entourage. En lisant cet album, j'ai eu une réelle impression de connaître les protagonistes du récit. Claire et Louis m'ont vraiment fait craquer, ils sont vraiment attachants.
Sans oublier, l'attirance mutuelle de Jacky et Béatrice. Tout en pudeur et par des jeux de regards subtils, l'auteur nous fait comprendre qu'ils s'aiment. Pourtant, ils ne se sont quasiment pas parlés. C'est très beau. Tout ce petit monde qui se croise dans les escaliers donne beaucoup de vie à l'histoire. Les petits soucis, les bonheurs, les sourires, rien ne manque.
Au niveau du dessin, On a parfois l'impression de lire un manga. Ma comparaison est justifiée par deux points : la bd est chapitrée et puis, le trait de l'auteur est très inspiré des techniques des dessinateurs japonais. Ceci dit, le graphisme de Vanyda est très beau. Les visages sont expressifs et il s'en dégage beaucoup de finesse.
Pour conclure, je dirais que l'Immeuble d'en face est une bd généreuse et riche en émotion. C'est très agréable à lire.
Je conseille vivement !
Je viens de me lire l'intégrale de cette série d'une traite, et c'est vrai que c'est bien.
Déjà j'aime le dessin. Il est parfois très réaliste, quand les traits de contours laissent la place à la simple colorisation à l'aquarelle (ou autre), mais je l'aime surtout justement quand les traits de contours sont là : je trouve qu'alors le dessin a une touche proche du style d'Andreas, autant dans les personnages, dans les décors qu'aussi un peu dans la mise en page. Autant dire que, venant de moi, comparer Jacamon à Andreas, c'est lui faire un sacré compliment.
Ne serait-ce que visuellement, c'est donc déjà une BD que j'ai lue avec plaisir. Mais l'histoire aussi est bien. Bien foutue, intelligente, bien rythmée, munie d'une narration en ellipses, en flash-backs, etc. à la manière d'un film noir, l'histoire est prenante pour chacun des 5 tomes. Et même si je me suis senti distant de la façon de penser égoïste, cynique et froide du héros, j'ai ressenti dès les premières pages l'envie de le suivre et de découvrir sa vie atypique et ses aventures.
Disons que ce qui me gêne majoritairement dans cette BD, c'est son amoralité, ou du moins sa morale un peu à part. Je n'aime pas en principe les histoires de violence froide, où le sang et la mort jaillissent comme si c'était normal. Mais devant l'intelligence du scénario, la complexité relative et agréable de l'intrigue, je ne peux que m'incliner et avouer le plaisir que j'ai eu à lire le Tueur.
Bonne BD que peut-être j'ajouterais un jour dans ma bibliothèque, non loin de mes séries préférées.
Raaah qu'il est chouette ce petit livre. On dirait un bonbon, exquis, vite consommé mais qui distille encore son charme longtemps après. ^_^
Peeters démontre encore une fois qu'il est le plus grand narrateur du moment, même dans un petit livre sans prétentions comme celui-là.
J'a-dore.
J'ai enfin pu lire ce premier tome, assez longtemps après les 2 et 3 - et du coup ça me donne envie de les relire. Ce tome 1 qui aurait pu constituer un très bon one-shot - d'ailleurs la fin ne laisse pas supposer de suite - pose les bases d'un univers devenu glacé suite à une catastrophe inconnue mais on peut tout supposer.
Tous les humains restants se sont concentrés dans un train condamné à rouler éternellement pour ne pas devenir un tombeau gelé. Comme dans toute société, on y retrouve les nantis qui disposent de tout et vivent dans des wagons confortables, mais également les rejetés, les exclus entassés et isolés dans les wagons de queue (l'arrière-train quoi :)). Cette figure de la société est plutôt réaliste, c'est un peu le chacun pour soi.
Le noir et blanc des dessins reflète bien la froideur de ce monde glacé et vide ainsi que le côté sombre de la vie dans ce train, le train de la dernière chance ou le train de l'enfer (qui doit d'ailleurs rouler à train d'enfer) mais surtout pas le train-train quotidien d'une vie tranquille.
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Dallas Cowboy
Cet album, c'est du concentré d'émotion. Larcenet s'y dévoile, y dévoile ses rêves cauchemardesques, ses phobies, ses souvenirs. C'est noir mais en même temps on ressent la facette plus gaie de Larcenet, c'est pessimiste mais même dans les pires moments son humour suinte dans sa narration. Résultat, c'est prenant, agréable à lire tout en étant intéressant et souvent fort. Je ne me reconnais pas dans la façon de penser et dans les craintes de Larcenet (nous n'avons pas eu la même jeunesse) mais j'ai pu grâce à son récit et à sa façon de raconter le comprendre, ressentir une petite part de ses émotions. C'est noir mais pas desespéré, c'est fort, c'est plein de justesse. Bref c'est bon. Ceci étant dit, je n'achèterai pas personnellement cet album à son prix actuel : ça se lit trop vite et je doute le relire.
Abraxas
Le dessin est vraiment chouette. J’aime beaucoup. Et les couleurs aussi.:) Seule la tête de Saturnin m’a parue quelques fois mal faite. Mais en général c’est un style que j’apprécie et qui donne une certaine ambiance à l’histoire. Le scénario est plutôt bon. Il est peut-être un peu trop rapide sur la fin, mais à part ça… Les personnages sont attachants, tous dans leur particularité: Saturnin, mais aussi Géraldine, la "grosse bonne femme"; le docteur Makabr, homme honorable; Malfourchu, curieux enquêteur semblant inspiré de Sherlock Holmes; Arthur, petit bonhomme de caractère… C’est bien construit. Il y a de bonnes idées, originales. On garde le mystère assez longtemps. Bref, une très bonne BD malgré quelques défauts.
Kabbale
Une très très bonne surprise. A la lecture du deuxième tome, je suis totalement envoûtée par cette série qui dénonce avec virulence et sensibilité. Un personnage paumé, pris entre deux feux dans une société où il ne trouve pas sa place, qu'il ne comprend pas. Une colère sourde, et cette histoire d'amour... Les deux albums donnent une ambiance de "frustation", "d'angoisse". C'est une totale réussite. L'illustration complète et ajoute au scénario une dimension supérieure ! Une fin totalement ouverte, on se sait absolument pas ce que va devenir cette histoire, ce personnage étrange d'observateur, notre héros paumé, son amie auquelle il croit de moins en moins... Surprenant, étonnant, je me suis totalement laissée séduire par cette série, jetez-y un coup d'oeil !
Next Stop
Sorti en 1997 alors que le manga en France n'en était qu'à ses balbutiements, "Next stop" est passé inaperçu car il n'existait pas encore de public intéressé par ce shôjo manga étrange, mature, lent, tout en atmosphère. Et pourtant c'est une petite perle... "Next stop" s'appelle "Sex" au Japon, et, même si on peut comprendre que Glénat n'ait pas tenu à garder ce titre qui pouvait prêter à confusion (il n'y a rien de pornographique), force est de constater qu'il apporte un éclairage passionnant à ce manga : il n'y a quasiment pas d'histoire, très peu de dialogues, et pourtant le dessin, le découpage, en disent plus sur le désir et l'attirance que de longs discours. Il me fait penser un peu à "in the mood for love" : tout est en atmosphère, en regards, en non-dits... Si vous avez la chance de tomber dessus un jour, laissez vous envoûter par l'histoire de ces jeunes à la dérive sous le soleil triste d'Okinawa.
Parker et Badger
Voilà la meilleure bande dessinée d'humour de ces dernières années... Des histoires originales et qui font mouches à chaque fois. Un dessin classique qui soutient bien les situations. A recommander pour une cure de bonne humeur dans ces temps de sinistrose !
L'Immeuble d'en face
Dans le style tranche de vie, "l'immeuble d'en face" a réussi à me captiver mais aussi à m'émouvoir. Il y a un petit je-ne-sais-quoi dans les dessins qui font que l'on s'approche avec curiosité. Ensuite c'est juste l'histoire, ou plutôt les histoires, qui vous accrochent. C'est vrai, c'est frais (on dirait un peu une pub de fromage comme ça, mais j'ai un peu du mal à trouver la bonne façon d'exprimer tout ça).
L'Immeuble d'en face
Je vais finir par croire que les auteurs féminins ont un don. Oui, une fois de plus, j'ai été séduit par l'une d'elles. Vous aurez compris que je parlais de leur technique d'écriture. Il s'en dégage une vrai dimension. Avec beaucoup de pudeur, elle savent toucher votre coeur avec des mots de tous les jours. Les images sont, quant à elles, souvent rendues avec une certaine vérité et beaucoup de sincérité. Vanyda, qui ne faillit pas à la règle, nous propose une histoire simple et humaine où les personnages principaux pourraient être vos voisins ou vos amis. En résumé, ce récit raconte la vie de trois couples dans un immeuble. J'ai vraiment beaucoup aimé cette bd. Le scénario est très convaincant. La narration est très efficace et le ton est plutôt léger. Comment ne pas succomber devant ces anti-héros qui vous font partager un court moment de leur existence ? Tout ici vous fait penser à quelqu'un de votre entourage. En lisant cet album, j'ai eu une réelle impression de connaître les protagonistes du récit. Claire et Louis m'ont vraiment fait craquer, ils sont vraiment attachants. Sans oublier, l'attirance mutuelle de Jacky et Béatrice. Tout en pudeur et par des jeux de regards subtils, l'auteur nous fait comprendre qu'ils s'aiment. Pourtant, ils ne se sont quasiment pas parlés. C'est très beau. Tout ce petit monde qui se croise dans les escaliers donne beaucoup de vie à l'histoire. Les petits soucis, les bonheurs, les sourires, rien ne manque. Au niveau du dessin, On a parfois l'impression de lire un manga. Ma comparaison est justifiée par deux points : la bd est chapitrée et puis, le trait de l'auteur est très inspiré des techniques des dessinateurs japonais. Ceci dit, le graphisme de Vanyda est très beau. Les visages sont expressifs et il s'en dégage beaucoup de finesse. Pour conclure, je dirais que l'Immeuble d'en face est une bd généreuse et riche en émotion. C'est très agréable à lire. Je conseille vivement !
Le Tueur
Je viens de me lire l'intégrale de cette série d'une traite, et c'est vrai que c'est bien. Déjà j'aime le dessin. Il est parfois très réaliste, quand les traits de contours laissent la place à la simple colorisation à l'aquarelle (ou autre), mais je l'aime surtout justement quand les traits de contours sont là : je trouve qu'alors le dessin a une touche proche du style d'Andreas, autant dans les personnages, dans les décors qu'aussi un peu dans la mise en page. Autant dire que, venant de moi, comparer Jacamon à Andreas, c'est lui faire un sacré compliment. Ne serait-ce que visuellement, c'est donc déjà une BD que j'ai lue avec plaisir. Mais l'histoire aussi est bien. Bien foutue, intelligente, bien rythmée, munie d'une narration en ellipses, en flash-backs, etc. à la manière d'un film noir, l'histoire est prenante pour chacun des 5 tomes. Et même si je me suis senti distant de la façon de penser égoïste, cynique et froide du héros, j'ai ressenti dès les premières pages l'envie de le suivre et de découvrir sa vie atypique et ses aventures. Disons que ce qui me gêne majoritairement dans cette BD, c'est son amoralité, ou du moins sa morale un peu à part. Je n'aime pas en principe les histoires de violence froide, où le sang et la mort jaillissent comme si c'était normal. Mais devant l'intelligence du scénario, la complexité relative et agréable de l'intrigue, je ne peux que m'incliner et avouer le plaisir que j'ai eu à lire le Tueur. Bonne BD que peut-être j'ajouterais un jour dans ma bibliothèque, non loin de mes séries préférées.
Constellation
Raaah qu'il est chouette ce petit livre. On dirait un bonbon, exquis, vite consommé mais qui distille encore son charme longtemps après. ^_^ Peeters démontre encore une fois qu'il est le plus grand narrateur du moment, même dans un petit livre sans prétentions comme celui-là. J'a-dore.
Le Transperceneige
J'ai enfin pu lire ce premier tome, assez longtemps après les 2 et 3 - et du coup ça me donne envie de les relire. Ce tome 1 qui aurait pu constituer un très bon one-shot - d'ailleurs la fin ne laisse pas supposer de suite - pose les bases d'un univers devenu glacé suite à une catastrophe inconnue mais on peut tout supposer. Tous les humains restants se sont concentrés dans un train condamné à rouler éternellement pour ne pas devenir un tombeau gelé. Comme dans toute société, on y retrouve les nantis qui disposent de tout et vivent dans des wagons confortables, mais également les rejetés, les exclus entassés et isolés dans les wagons de queue (l'arrière-train quoi :)). Cette figure de la société est plutôt réaliste, c'est un peu le chacun pour soi. Le noir et blanc des dessins reflète bien la froideur de ce monde glacé et vide ainsi que le côté sombre de la vie dans ce train, le train de la dernière chance ou le train de l'enfer (qui doit d'ailleurs rouler à train d'enfer) mais surtout pas le train-train quotidien d'une vie tranquille.