Golden cup, licence de la série Golden City, aborde dans ce monde presque apocalyptique, des courses automobiles et une intrigue à la James Bond.
Pour le dessin, tout comme dans Golden City, c'est très réussi. Les décors, plutôt polaires, cette fois-ci sont très bien rendus et on retrouve vraiment au fil de la série des références à différents films et autres dessins animés.
Le méchant fait réellement penser à un méchant de James Bond ou de Batman avec son physique atypique et son caractère hargneux.
Le héros, assez naïf, et son équipe me font largement penser à Speed Racer, ainsi que les courses menées tambour battant.
Enfin, le style graphique des véhicules me fait évidemment penser à Star Wars et la course de pods.
Mais voilà, moi j'aime bien quand on sent les références des auteurs et qu'ils nous montrent sans vergogne l'amour qu'ils portent à ces références ! Donc, Golden Cup reste un très bon divertissement pour moi, d'autant que le style graphique est vraiment réussi malgré un scénario léger.
Je conseille malgré tout car, ben, j'aime cette série...
Pour moi qui ne suis pas habitué aux séries axées science-fiction, Golden City m'a réconcilié avec le genre.
Le dessin est assez précis et très agréable à regarder. La ville de Golden City est très bien représentée avec ses différents quartiers et son aspect futuriste mais pas trop. Le reste du monde, plutôt anarchique, pollué et finalement mal connu m'a de suite séduit, alternant des paysages somptueux et d'autres beaucoup plus lugubres !
Pour les personnages, les enfants qui vivent hors de la cité sont très attachants, et le pélican l'est tout autant (pourvu qu'il ne meure pas !). Par contre le héros, malgré un caractère et un charisme sympathiques, possède un physique qui me gonfle avec sa vieille banane style Elvis blond et son comportement "largowinchien". Pour finir, les différents engins motorisés sont vraiment intéressants et j'aime beaucoup leurs aspects généraux.
A noter aussi les décors sous-marins avec la faune aquatique, particulièrement réussis !
Le scénario est assez conventionnel, mais on se laisse facilement embarquer dans cette histoire de machination et de prise de pouvoir. On retrouve tous les ingrédients pour faire une bonne série B qui peut plaire à un large public ado comme adulte.
En bref, vivement la suite du second cycle !
Mahler a un style personnel que l'on reconnait entre tous. Pourtant son dessin est minimaliste. Il est presque impossible de faire plus épuré.
Dans ce one shot, il s'amuse à faire des strips remplis d'humour au dépens des personnages classiques des séries Z (Loups garous, momies, vampires, etc...).
L'ensemble est d'un bon niveau et justifie l'achat.
Personnellement je suis fan des productions de Mahler qui arrive avec quelques traits à faire ressortir toujours beaucoup de choses. Ici c'est l'humour qui prédomine à mon plus grand bonheur.
L'exercice est réussi grâce à une imagination fertile et renouvelée.
J'en redemande.
Il fallait oser en faire une BD.
Ce projet me conforte sur le fait que la BD est un bon vecteur pour les documentaires.
Les auteurs ont fait un travail de recherches sérieux.
Ce one shot est structuré et argumenté. Certes il semble prendre un parti-pris : celui des anti-OGM mais dès le départ les différents types d'OGM et surtout d'utilisations d'OGM sont bien spécifiés. En fait, les problèmes sont principalement localisés sur les OGM agricoles et le lobby énorme des majors dont la principale : Monsanto.
On découvre chronologiquement les différentes étapes de développement, mais aussi des législations. Le sujet est complexe et demande toute l'attention.
Je préfère laisser chacun se faire sa propre opinion, mais je conseille la lecture de cette BD qui offre tous les éléments connus à ce jour.
Le dessin couleur est orienté illustration et accompagne à merveille le propos.
J'ai vraiment apprécié cette BD. Je tiens à souligner la qualité de la couverture semblable à ce qui se fait chez Futuropolis.
Le prix est d'ailleurs très honnête (17,50 euros) pour 156 pages.
Oukcébo !
Franchement chapeau ! Il y a longtemps que je n'avais pas pris un tel pied visuel avec une BD dont les auteurs m'étaient totalement inconnus. La mise en couleur directe est franchement époustouflante ! Et puis, c'est chaud, rythmé, y'a de l'ambiance, de l'épique, bref : ça fonctionne !
Nous voici en effet lancés sur les talons de Fergus, détective cynique et flegmatique, à qui les aventures les plus loufoques arrivent, dans un univers futuriste encore plus dégenté.
Alors si certains reprocheront à cette BD le côté vite emballé/pesé de ce one shot, j'ai trouvé pour ma part que cela collait bien au personnage qui oscillait entre un James Bond de bas étage et un Brett Sainclair d'amicalement votre : tout lui arrive mais rien ne l'atteint.
En espérant une suite qui permettrait d'approfondir cet univers prometteur, je vous en conseille vivement la lecture !
« Le signe de la lune » est un conte sombre et violent qui possède cependant la délicieuse simplicité inhérente au genre. Toute l’histoire tourne autour de quelques éléments clés : la forêt, la lune, un puits… et de sentiments simples : la peur, la puissance, l’amour et la haine. Le dessin de Munuera est plus beau que jamais et le découpage souvent virtuose. Seul (petit) regret : un certain manichéisme dans le propos. Mais n’est-ce pas propre au genre du conte ?
Un très bel album, quelque part entre Où le regard ne porte pas... (pour le trait rondouillard et le monde de l'enfance) et Sambre (pour son romantisme sombre)...
Ce Heaven's Door fait partie des meilleurs recueils d'histoires courtes qu'il m'ait été donné de lire. Le thème général de toutes ces histoires est la limite floue entre rêve et réalité et la difficulté à savoir de quel côté on se trouve en fin de compte.
Le dessin est très très réussi, fin et précis, détaillé et à regarder de près tant le domaine du rêve permet à l'artiste de laisser libre cours à son imagination. Le découpage est efficace, Keiichi Koike sait mettre en scène ses délires, il n'y a pas de doute. L'édition est, de plus, de très bonne qualité, avec une première série de pages en couleurs avec un petit montage sympathique.
Côté scénario, une seule des 10 histoires ne m'a pas plu (tellement confuse que, pour commencer, je n'ai pas compris dans quel sens il fallait lire les cases... d'ailleurs je ne l'ai pas terminée, peut-être que j'y retournerai plus tard), les autres sont soit bonnes soit très bonnes avec une mention très spéciale à "Par Avion" qui laisse dans l'expectative jusqu'à la dernière page (un coup de coeur pour ça).
L'auteur sait construire des histoires qui tiennent la route sur peu de pages et les illustrer de très belle manière, en accord parfait avec la confusion propre aux rêves et hallucinations.
Belle découverte, à lire absolument !
Un bandeau rouge arborant le nom Manchette est un atout qui capte l'attention. Sous ce bandeau une jolie couverture au dessin soigné.
Il s'agit de La Princesse du Sang une BD illustrée de main de maître par Max Cabanes, la force de son trait et le soin donné aux moindre détails font que les dessins de cette BD offrent une vraie beauté.
Tant mieux car les vignettes font voyager le lecteur en des lieux variés, une belle partie de l'aventure se déroule dans la nature sauvage des forêts Cubaine, c'est magnifique et contraste totalement avec les nombreuses insertions de scènes se déroulant dans des villes de France ou d'Angleterre.
Les personnages sont travaillés, le scénario est d'envergure. Du tout bon pour un polar qui s'annonce complexe et riche en ramifications. Sur le fond une toile géopolitique aux multiples intervenants.
L'intrigue est divisée en un jeu de pistes se recoupant au fil de la lecture. C'est du travail solide. Le jeu des révélations est soigneusement dosé, au bout des quatre-vingts pages de cette première partie, l'avancée de l'histoire est belle mais le mystère demeure, ce qui augure du meilleur pour la suite.
La première partie de La Princesse du Sang est réussie et va bien au delà de la simple introduction. Un diptyque qui s'annonce de la qualité. A suivre...
JJJ
J'ai découvert il y'a peu Arawn et je dois dire que je suis plutôt content de ma lecture. Le fait est que j'ai toujours accordé plus d'importance au dessin dans une BD qu'au scénario qui bien qu'original soit malheureusement un tantinet "bourrin". Le dessin est vraiment bon et s'il semble inspiré du dessin de Simon Bisley (certaines cases étant même assez flagrantes) il a malgré tout une originalité au niveau des couleurs et situations.
L'histoire n'est pas désagréable et on suit avec intérêt le fil du scénario mais j'ai surtout eu plaisir à parcourir les différentes planches de cette bd.
En bref une bonne bd qui sort du lot grâce à son dessin très agréable à l'oeil. S'il n'avait été aussi bon la note aurait sans aucun doute été plus basse.
En pensant au titre, je me rappelais cette chanson d'un vieux groupe des années 80 à savoir Orchestral Manoeuvre in the Dark (OMD pour les intimes). J'ai eu la confirmation dans le prologue de la part des auteurs qui en font expressément référence.
J'ai été tout d'abord abasourdi par la qualité sublime du dessin à la fois subtile et sensible. On atteint là des sommets de ce que je considère comme la beauté graphique dans toute sa splendeur. Loin de faire des envolées lyriques, je veux juste souligner que c'est purement magnifique.
Après, il faut que le scénario soit à la hauteur du dessin. Or, ce genre d'histoire me plait par essence. La narration est si fluide qu'on se laisse emporter par le courant. Le portrait de cette femme accusée d'un terrible crime est bien brossé. On se replonge dans le passé avec pour décors les corons de la banlieue de Charleroi. Il y a un véritable souffle dans ce récit. On le ressent car il nous parcourt. Reste à espérer que la seconde partie nous offrira autant d'émotions.
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Golden Cup
Golden cup, licence de la série Golden City, aborde dans ce monde presque apocalyptique, des courses automobiles et une intrigue à la James Bond. Pour le dessin, tout comme dans Golden City, c'est très réussi. Les décors, plutôt polaires, cette fois-ci sont très bien rendus et on retrouve vraiment au fil de la série des références à différents films et autres dessins animés. Le méchant fait réellement penser à un méchant de James Bond ou de Batman avec son physique atypique et son caractère hargneux. Le héros, assez naïf, et son équipe me font largement penser à Speed Racer, ainsi que les courses menées tambour battant. Enfin, le style graphique des véhicules me fait évidemment penser à Star Wars et la course de pods. Mais voilà, moi j'aime bien quand on sent les références des auteurs et qu'ils nous montrent sans vergogne l'amour qu'ils portent à ces références ! Donc, Golden Cup reste un très bon divertissement pour moi, d'autant que le style graphique est vraiment réussi malgré un scénario léger. Je conseille malgré tout car, ben, j'aime cette série...
Golden City
Pour moi qui ne suis pas habitué aux séries axées science-fiction, Golden City m'a réconcilié avec le genre. Le dessin est assez précis et très agréable à regarder. La ville de Golden City est très bien représentée avec ses différents quartiers et son aspect futuriste mais pas trop. Le reste du monde, plutôt anarchique, pollué et finalement mal connu m'a de suite séduit, alternant des paysages somptueux et d'autres beaucoup plus lugubres ! Pour les personnages, les enfants qui vivent hors de la cité sont très attachants, et le pélican l'est tout autant (pourvu qu'il ne meure pas !). Par contre le héros, malgré un caractère et un charisme sympathiques, possède un physique qui me gonfle avec sa vieille banane style Elvis blond et son comportement "largowinchien". Pour finir, les différents engins motorisés sont vraiment intéressants et j'aime beaucoup leurs aspects généraux. A noter aussi les décors sous-marins avec la faune aquatique, particulièrement réussis ! Le scénario est assez conventionnel, mais on se laisse facilement embarquer dans cette histoire de machination et de prise de pouvoir. On retrouve tous les ingrédients pour faire une bonne série B qui peut plaire à un large public ado comme adulte. En bref, vivement la suite du second cycle !
Série Z
Mahler a un style personnel que l'on reconnait entre tous. Pourtant son dessin est minimaliste. Il est presque impossible de faire plus épuré. Dans ce one shot, il s'amuse à faire des strips remplis d'humour au dépens des personnages classiques des séries Z (Loups garous, momies, vampires, etc...). L'ensemble est d'un bon niveau et justifie l'achat. Personnellement je suis fan des productions de Mahler qui arrive avec quelques traits à faire ressortir toujours beaucoup de choses. Ici c'est l'humour qui prédomine à mon plus grand bonheur. L'exercice est réussi grâce à une imagination fertile et renouvelée. J'en redemande.
La guerre des OGM
Il fallait oser en faire une BD. Ce projet me conforte sur le fait que la BD est un bon vecteur pour les documentaires. Les auteurs ont fait un travail de recherches sérieux. Ce one shot est structuré et argumenté. Certes il semble prendre un parti-pris : celui des anti-OGM mais dès le départ les différents types d'OGM et surtout d'utilisations d'OGM sont bien spécifiés. En fait, les problèmes sont principalement localisés sur les OGM agricoles et le lobby énorme des majors dont la principale : Monsanto. On découvre chronologiquement les différentes étapes de développement, mais aussi des législations. Le sujet est complexe et demande toute l'attention. Je préfère laisser chacun se faire sa propre opinion, mais je conseille la lecture de cette BD qui offre tous les éléments connus à ce jour. Le dessin couleur est orienté illustration et accompagne à merveille le propos. J'ai vraiment apprécié cette BD. Je tiens à souligner la qualité de la couverture semblable à ce qui se fait chez Futuropolis. Le prix est d'ailleurs très honnête (17,50 euros) pour 156 pages.
Fergus Détective Publicitaire
Oukcébo ! Franchement chapeau ! Il y a longtemps que je n'avais pas pris un tel pied visuel avec une BD dont les auteurs m'étaient totalement inconnus. La mise en couleur directe est franchement époustouflante ! Et puis, c'est chaud, rythmé, y'a de l'ambiance, de l'épique, bref : ça fonctionne ! Nous voici en effet lancés sur les talons de Fergus, détective cynique et flegmatique, à qui les aventures les plus loufoques arrivent, dans un univers futuriste encore plus dégenté. Alors si certains reprocheront à cette BD le côté vite emballé/pesé de ce one shot, j'ai trouvé pour ma part que cela collait bien au personnage qui oscillait entre un James Bond de bas étage et un Brett Sainclair d'amicalement votre : tout lui arrive mais rien ne l'atteint. En espérant une suite qui permettrait d'approfondir cet univers prometteur, je vous en conseille vivement la lecture !
Le Signe de la Lune
« Le signe de la lune » est un conte sombre et violent qui possède cependant la délicieuse simplicité inhérente au genre. Toute l’histoire tourne autour de quelques éléments clés : la forêt, la lune, un puits… et de sentiments simples : la peur, la puissance, l’amour et la haine. Le dessin de Munuera est plus beau que jamais et le découpage souvent virtuose. Seul (petit) regret : un certain manichéisme dans le propos. Mais n’est-ce pas propre au genre du conte ? Un très bel album, quelque part entre Où le regard ne porte pas... (pour le trait rondouillard et le monde de l'enfance) et Sambre (pour son romantisme sombre)...
Heaven's Door
Ce Heaven's Door fait partie des meilleurs recueils d'histoires courtes qu'il m'ait été donné de lire. Le thème général de toutes ces histoires est la limite floue entre rêve et réalité et la difficulté à savoir de quel côté on se trouve en fin de compte. Le dessin est très très réussi, fin et précis, détaillé et à regarder de près tant le domaine du rêve permet à l'artiste de laisser libre cours à son imagination. Le découpage est efficace, Keiichi Koike sait mettre en scène ses délires, il n'y a pas de doute. L'édition est, de plus, de très bonne qualité, avec une première série de pages en couleurs avec un petit montage sympathique. Côté scénario, une seule des 10 histoires ne m'a pas plu (tellement confuse que, pour commencer, je n'ai pas compris dans quel sens il fallait lire les cases... d'ailleurs je ne l'ai pas terminée, peut-être que j'y retournerai plus tard), les autres sont soit bonnes soit très bonnes avec une mention très spéciale à "Par Avion" qui laisse dans l'expectative jusqu'à la dernière page (un coup de coeur pour ça). L'auteur sait construire des histoires qui tiennent la route sur peu de pages et les illustrer de très belle manière, en accord parfait avec la confusion propre aux rêves et hallucinations. Belle découverte, à lire absolument !
La Princesse du Sang
Un bandeau rouge arborant le nom Manchette est un atout qui capte l'attention. Sous ce bandeau une jolie couverture au dessin soigné. Il s'agit de La Princesse du Sang une BD illustrée de main de maître par Max Cabanes, la force de son trait et le soin donné aux moindre détails font que les dessins de cette BD offrent une vraie beauté. Tant mieux car les vignettes font voyager le lecteur en des lieux variés, une belle partie de l'aventure se déroule dans la nature sauvage des forêts Cubaine, c'est magnifique et contraste totalement avec les nombreuses insertions de scènes se déroulant dans des villes de France ou d'Angleterre. Les personnages sont travaillés, le scénario est d'envergure. Du tout bon pour un polar qui s'annonce complexe et riche en ramifications. Sur le fond une toile géopolitique aux multiples intervenants. L'intrigue est divisée en un jeu de pistes se recoupant au fil de la lecture. C'est du travail solide. Le jeu des révélations est soigneusement dosé, au bout des quatre-vingts pages de cette première partie, l'avancée de l'histoire est belle mais le mystère demeure, ce qui augure du meilleur pour la suite. La première partie de La Princesse du Sang est réussie et va bien au delà de la simple introduction. Un diptyque qui s'annonce de la qualité. A suivre... JJJ
Arawn
J'ai découvert il y'a peu Arawn et je dois dire que je suis plutôt content de ma lecture. Le fait est que j'ai toujours accordé plus d'importance au dessin dans une BD qu'au scénario qui bien qu'original soit malheureusement un tantinet "bourrin". Le dessin est vraiment bon et s'il semble inspiré du dessin de Simon Bisley (certaines cases étant même assez flagrantes) il a malgré tout une originalité au niveau des couleurs et situations. L'histoire n'est pas désagréable et on suit avec intérêt le fil du scénario mais j'ai surtout eu plaisir à parcourir les différentes planches de cette bd. En bref une bonne bd qui sort du lot grâce à son dessin très agréable à l'oeil. S'il n'avait été aussi bon la note aurait sans aucun doute été plus basse.
La Femme accident
En pensant au titre, je me rappelais cette chanson d'un vieux groupe des années 80 à savoir Orchestral Manoeuvre in the Dark (OMD pour les intimes). J'ai eu la confirmation dans le prologue de la part des auteurs qui en font expressément référence. J'ai été tout d'abord abasourdi par la qualité sublime du dessin à la fois subtile et sensible. On atteint là des sommets de ce que je considère comme la beauté graphique dans toute sa splendeur. Loin de faire des envolées lyriques, je veux juste souligner que c'est purement magnifique. Après, il faut que le scénario soit à la hauteur du dessin. Or, ce genre d'histoire me plait par essence. La narration est si fluide qu'on se laisse emporter par le courant. Le portrait de cette femme accusée d'un terrible crime est bien brossé. On se replonge dans le passé avec pour décors les corons de la banlieue de Charleroi. Il y a un véritable souffle dans ce récit. On le ressent car il nous parcourt. Reste à espérer que la seconde partie nous offrira autant d'émotions.