Les derniers avis (47477 avis)

Par cac
Note: 3/5
Couverture de la série Jardin d'hiver
Jardin d'hiver

Ce Jardin d'hiver est un récit de science-fiction mais il est classé Roman graphique sur certains sites. Peut-être car les relations humaines entre les personnages y prennent une bonne place. C'est un ouvrage assez épais d'environ 150 pages ce qui permet de bien déployer l'histoire. On se trouve quelques années dans le futur, la planète a perdu toute végétation et une partie de la population à cause d'une pandémie en 2034. Les gens ne se nourrissent plus que de pilules de synthèse et la société devient de plus en plus hygiéniste et policière. Le postulat est très intéressant et sans que l'auteur l'ait voulu on peut faire un parallèle avec la situation actuelle de pandémie du covid (l'album est sorti fin 2019 donc quelques mois avant le début de la crise sanitaire). On suit un couple qui rencontre un restaurateur à l'ancienne et tous trois entrent dans une forme de résistance en cherchant à retrouver ce qu'ils ont pu connaitre avant ce basculement de la planète. L'ensemble est assez cohérent, pas trop moralisateur. La fin m'a même laissé un goût de trop peu, il y a matière à développer encore cette société dystopique. La note est entre 3 et 4. Une bonne lecture.

15/01/2021 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série L'Homme de la situation
L'Homme de la situation

J'ai été pris au dépourvu avec cette BD. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai choisi le genre Inclassable pour sa présente fiche car il serait difficile d'en choisir un plus qu'un autre. Il y a une grande part de roman graphique dans le récit de ce jeune instituteur en pleine remise en question qui décide de s'attacher à une fratrie d'enfants défavorisés pour leur permettre de les rescolariser. Il y a aussi une part de polar dans l'étrange engrenage dans lequel il va se retrouver. Et quand les choses commencent à tourner de plus en plus sombres, il y a un soudain virage vers... un autre genre que je ne peux pas révéler sans vous dévoiler l'originalité de l'intrigue. Le graphisme ne m'a pas enthousiasmé. Il s'en dégage une impression d'amateurisme. Je me suis demandé un moment si c'était un dessinateur débutant dans la BD professionnelle qui en était l'auteur, mais c'est bien une auteure déjà confirmée puisqu'elle a réalisé La Fille dans l'écran notamment, qui a eu son petit succès. Etonnamment, cette impression de manque de maitrise dans le trait n'est pas constante. Le visage de la jeune fille notamment est bien plus réussi que celui du héros, de même que les yeux des protagonistes. Je peux me tromper, mais j'ai l'impression que l'auteur est sortie de son domaine de confort en s'essayant au dessin réaliste et qu'il y a encore du travail pour le maîtriser pour de bon. L'intrigue parle beaucoup de sentiments et d'angoisses. Le héros affiche une assurance de façade mais il s'interroge beaucoup. Et en réalité, son état d'esprit intérieur, les amertumes de son passé et ses angoisses sont littéralement au cœur de l'intrigue. Mais tout cela est amené d'une manière surprenante. En réalité, mon impression vis-à-vis de cette lecture a connu des hauts et des bas. J'étais intrigué pour son premier tiers. Le héros est plutôt sympathique et j'étais intéressé de voir où allait nous mener son entreprise de rééduquer ces enfants, ainsi que la tournure qu'allait prendre sa relation avec la plus âgée d'entre eux, fort mignonne au demeurant, et avec leur mère assez envahissante. Le second tiers m'a fait tiquer car il tourne à la véritable embrouille et l'imbroglio sordide. Je craignais un scénario sordide à la Simon Hureau (Colombe et la Horde, Tout doit disparaître, ...). Et j'en suis même venu à m'énerver lors d'un rebondissement où je trouvais que le héros se laissait trop aisément embobiner. Ca ressemblait à une ficelle scénaristique trop facile et je pestais intérieurement. Puis, passé la moitié de l'album vient le virage du récit qui change tout à coup de registre. Et là, je fus de nouveau intrigué mais pour quelque chose de radicalement différent de ce à quoi je m'attendais. On sort à ce moment là complètement des sentiers battus et on se demande pour de bon comment les choses vont tourner et comment le héros va se sortir de tout cela. Et quand vient la conclusion, même si elle présente encore quelques péripéties légèrement cousues de fil blanc et un soupçon de mièvrerie dans sa morale, elle dégage une certaine sagesse et là encore de l'inattendu. Ce mélange de genres et la tournure que prend l'intrigue font l'originalité de cette BD. Sans qu'on s'en rende compte au départ, l'auteure nous amène à la fois vers une intrigue devenant rythmée voire angoissante (c'est le cas de le dire), et à la fois vers un récit très intimiste sans l'être véritablement, comme une surprenante métaphore des émotions et des angoisses. C'est le type de BD qui va vous mener vers une fausse piste avant de vous surprendre et vous amener dans une direction parfaitement inattendue.

15/01/2021 (modifier)
Couverture de la série Ellis Island
Ellis Island

Plusieurs points positifs à la lecture de ce premier tome, à commencer par le travail de Miras. Ce récit fourmille de plans mettant en scène une foultitude de personnages. Et bien Miras ne fuit pas l’obstacle et ces scènes sont vraiment impressionnantes de maîtrise et de détails. Il en va de même pour la retranscription du cadre historique, avec une Ellis Island reproduite avec soin dans un style qui jamais n’étouffe l’histoire. C’est non seulement beau à voir mais aussi agréable à lire. Et sa colorisation assez vive apporte un caractère outrancier au trait qui contrebalance heureusement le côté sordide du contexte. Du coup, ce récit qui pourrait être très noir garde une grande luminosité et le lecteur que je suis est resté en suspens entre légèreté et gravité. Deuxième point positif, bien sûr, le cadre historique et l’écho entre cette situation passée et la situation présente. Philippe Charlot tient là un point de départ pertinent tant il est propice à un récit de genre tout en créant des passerelles avec la situation actuelle. Les Européens d’hier recalés aux portes des Etats-Unis et récupérés par les milieux mafieux ne peuvent que rappeler les migrants d’aujourd’hui, qu’ils viennent d’Afrique ou d’Asie, bloqués aux portes de l’Europe et trop souvent récupérés par les milieux criminels. En ce qui concerne le récit en lui-même, ce premier tome nous permet surtout de mieux cerner les différents personnages et leur état d’esprit. Il faudra encore attendre un peu pour voir l’action être véritablement lancée (même si les péripéties ne manquent déjà pas dans cet album). Pour moi, c’est très prometteur. J’ai adoré le contexte et le dessin, j’attends maintenant d’être touché par les personnages, ému par leurs malheurs et heureux de leurs réussites. C’est un gros challenge mais j’y crois !

15/01/2021 (modifier)
Couverture de la série Le Spirou de Frank Pé et Zidrou - La Lumière de Bornéo
Le Spirou de Frank Pé et Zidrou - La Lumière de Bornéo

Les attentes sont grandes lorsqu’on lit le nom des deux auteurs de cette version des aventures de Spirou. Zidrou et Frank Pé, excusez du peu ! Mais comme bien souvent, qui dit grandes attentes sous-entend aussi un risque accru d’être déçu. Et je dois bien avouer qu’à ma première lecture, la déception l’avait emporté sur tout autre sentiment. Il n’y avait pourtant rien de mal fait mais le charme n’avait pas opéré. Une relecture récente -et sans attentes outrancières cette fois puisque je partais plutôt avec un a priori négatif suite à ma première lecture- m’a permis de mieux apprécier cet album tout en parvenant plus clairement à mettre les doigts sur les points négatifs qui avaient causé chez moi ce sentiment de déception. Premier point négatif : Spirou et Fantasio sont, dans cet album, assez secondaires. Zidrou et Frank Pé mettent bien plus en avant Noé (le fabuleux Noé du non moins fabuleux « Bravo les Brothers ! », un court récit de Spirou dans lequel celui-ci déjà se faisait piquer la vedette par Gaston Lagaffe et ce fameux Noé), profitant des particularités du personnage pour créer une intrigue susceptible de mettre en avant le goût de Frank Pé pour les animaux et celui de Zidrou pour les personnes qui ont des difficultés à communiquer. Tout cet aspect du récit (Noé et sa relation avec sa fille, adolescente rebelle, les animaux artistes et les mystérieuses peintures zooïstes) m’a bien plu. C’est un récit agréable, touchant par moments, avec de belles trouvailles, à commencer par ces tableaux qui fusionnent des faciès d’animaux. Faut dire ce qui est : Frank Pé a quand même un putain de talent ! Par contre, et c’est là que ça coince chez moi, l’univers de Spirou et sa galerie de personnages sont quasiment inutiles au récit. Ce Spirou vieilli (il porte des lunettes de vue, et Fantasio qui s’inquiète de sa calvitie n’est pas en reste) n’est que le témoin de l’histoire qui se déroule sous ses yeux. Où est le Spirou spittant, l’hyperactif dynamique et aventurier ? Qu’est-ce que c’est que ce sage peintre du dimanche dépassé par une ado rebelle ? Elles sont où, ses pantoufles ? Mais que dire de la sous-intrigue dont Pacôme Hégésippe Adélard Ladislas (le comte de Champignac pour les non-initiés) est la vedette ? Je me suis vraiment demandé ce qu’elle venait faire dans ce récit, attendant un recoupement qui ne vient jamais ! Non, on a vraiment le sentiment que Zidrou a créé cette sous-intrigue juste pour respecter un cahier des charges. Alors, oui, cette partie du récit donne lieu à l’un ou l’autre gag mais elle fait clairement long feu. Et surtout, le fait qu’elle n’influe en rien sur le récit principal donne ce sentiment d’inutilité et donc de déception. Donc voilà, pris comme un récit normal estampillé « magazine de Spirou », cet album est agréable à suivre… mais on est trop loin d’une histoire de Spirou et Fantasio, avec tout ce que cela entend comme background, action, rythme et humour, pour convaincre le fan de la série mère qui s'attend, avec ce genre de concept "Le Spirou de ..." à en lire une.

15/01/2021 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Lolicornes
Lolicornes

Avec Lolicornes, nous sommes face à une série de fantasy délirante et humoristique tous publics. Loliland est un monde merveilleux, couleur guimauve, empli de licornes, d'arcs-en-ciel et autres créatures magiques dans un monde anthropomorphique. Mais derrière la façade rose et sucrée de cet univers se révèle un monde bien moins enchanteur où les "beaux" (à savoir les licornes qui respectent le cahier des charges d'un beau poil lustré et de dimensions idéales) sont les seules à se la couler douce en chantant tandis que les "moches" (tous ceux et celles qui ne rentrent pas dans les critères imposés) sont les esclaves à leur charge. Et Kurb et Uno sont les premiers concernés puisque c'est à eux que Mamy Loly, la maire de Loliland, demande de remplir toutes les tâches ingrates. Jusqu'au jour où l'apparition brutale dans ce monde d'une jeune humaine (avec une corne de licorne tout de même) va tout bouleverser. On sent la patte de Ced dans ce scénario. Il apporte son côté joyeusement délirant et souvent parodique. Waltch, lui, apporte son dessin tout en rondeurs, idéal pour de tels récits humoristiques qui ne se prennent vraiment pas au sérieux. Quant à Gorobei, il apporte les couleurs pastels, rose bonbon et arc-en-ciel, qui donnent à l'ensemble cet aspect tout mignon qui tranche avec la bêtise de cet univers et de la majorité de ses habitants. La BD se présente sous la forme d'un petit album souple, presque format manga, avec une centaine de pages et un récit qui se révèle assez long et dense. C'est une sorte de quête auxquels nous sommes conviés, nos héros étant envoyés en mission pour sauver leur pays d'une maladie mystérieuse. Elle est bien sûr remplie d'humour et de gags divers, mais elle présente aussi une vraie aventure avec ses péripéties et un déroulement qui tient la route. La lecture se révèle plutôt accrocheuse et certaines gags, notamment les dialogues issus des éléments de décor tels que les nuages et autres arbres m'ont plusieurs fois fait rire. Ce n'est pas toujours très fin, mais je trouve ça assez marrant. Un bon divertissement tous publics qui amènera au minimum le sourire.

14/01/2021 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Le Spirou de Frank Pé et Zidrou - La Lumière de Bornéo
Le Spirou de Frank Pé et Zidrou - La Lumière de Bornéo

J'étais un peu curieux lorsque l'album est sorti parce que c'est un vieux projet qui datait des débuts du lancement de la collection si je souviens bien. En tout cas ça datait d'avant 2010 et pour info en même temps Zidrou avait écrit un one-shot pour Hardy qui va sortir vers 2021-2022 si tout va bien. Ça me rajeunit pas tout ça ! Le dessin de Pé est excellent comme d'habitude. Il est excellent avec les animaux et ses fans vont être content du résultat. Le problème est qu'au scénario on retrouve les tics de Zidrou. À savoir qu'il y a une bonne idée, mais qu'il ne l'exploite pas à son plein potentiel selon moi et qu'en insistant trop sur les bons sentiments cela devient un peu trop larmoyant pour moi. Si je compare avec la série mère, des récits comme Bravo les brothers et La Vallée des Bannis m'ont plus touché émotionnellement sans que le trait soit forcé comme avec Zidrou. Il y aussi la sous-intrigue avec champignons noirs qui mènent nulle part quoique contrairement à d'autres lecteurs j'ai compris la métaphore. C'est juste que c'est inutile à mes yeux. Le scénario se laisse lire, mais les allergiques de Zidrou devront passer leurs chemins sauf s'ils ont envie d'acheter un album uniquement pour admirer le dessin de Pé.

14/01/2021 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Le Spirou de Benoit Feroumont - Fantasio se marie
Le Spirou de Benoit Feroumont - Fantasio se marie

2.5 Le genre d'one-shot de cette collection que je referme en me disant 'bon ben c'était un album de Spirou de plus'. Il y a du bon et du moins bon dans cet album. J'ai bien aimé le dessin. L'album a un ton féministe car il mets les personnages féminins en avant et ce que j'ai apprécié est que contrairement à d'autres albums 'féministe' on ne se contente pas de mettre les femmes en valeurs on transformant tous les homme en gros cons. Ici, c'est juste que la plupart des personnages sont des femmes qui occupent des rôles que des hommes auraient pu tenir et c'est normal. C'est le genre de chose que j'aimerai voir plus souvent. L'ennui est que le scénario se laisse lire sans plus. Il y a des moments sympathiques, mais le scénario ne m'a jamais excité. Et puis c'est bien de mettre le sexe féminin en avant dans Spirou pour une fois, mais le seul personnage qui m'a semblé mémorable est la policière que j'ai trouvé marrante. La fin m'a un peu touché et je n'ai pas aimé le rôle de Fantasio qui est encore une fois réduit à un débile. D'ailleurs je trouve qu'on aurait du choisir un autre titre parce qu'au final le mariage de Fantasio est peu présent et semble n'être qu'un prétexte pour que Spirou se retrouve avec Seccotine comme partenaire. Et puis si c'est un album avec des femmes, je me demande où sont Ororéa et Luna. Il doit avoir une loi interdisant de reprendre des personnages qui ne sont pas de Franquin ou un truc du genre.

14/01/2021 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Le Spirou de Tarrin et Yann - Le Tombeau des Champignac
Le Spirou de Tarrin et Yann - Le Tombeau des Champignac

2.5 Je me souviens comme si c'était hier. À l'époque, je faisais parti de plusieurs forums incluant celui de Franquin. Lorsqu'est débarqué la nouvelle que Tarrin et Yann allaient faire un one-shot dans l'esprit de Franquin, c'était l'excitation parmi les membres. Il y avait aussi un très bon teaser et on se régalait en voyant les images de Tarrin. J'attendais donc avec impatience de pouvoir lire le one-shot et puis lorsque je l'ai lu...J'ai juste eu l'impression de lire un album de plus. C'était pas la révolution que moi et plusieurs autres attendaient. Rien à dire contre le dessin de Tarrin qui est bon, c'est plutôt le scénario de Yann qui a des défauts. Il y a des bonnes idées, mais c'est poussif. Toute la partie à la montagne me semble s'étirer inutilement en longueur (on se croirait plus dans un Spirou de Cauvin que dans un Spirou de Franquin). Je ne suis pas fan de la manière dont Yann traite le personnage de Champignac, qui me semble vraiment débile par moment, et surtout Seccotine. Au vu des travaux de Yann sur Spirou, il semble que c'est clair qu'il est fan du couple Spirou-Seccotine (c'est lui qui voulait que Spirou l'embrasse dans le tome 50 de la série mère si je ne me trompe pas) et c'est un couple qui ne me semble pas du tout naturelle. Ce qui n'aide pas est que la personnalité de Seccotine est totalement changé. Jamais dans un album de Franquin elle était sensuelle et aguicheuse. ¸Dans ce one-shot, elle me fait plus penser à Ororéa, un personnage que j'aime bien et que je voudrais bien revoir un jour. Bref, cet album, ainsi que Spirou à Tokyo à la même époque, m'a apprit à me méfier un peu des bandes annonces qui te promets des trucs incroyables.

14/01/2021 (modifier)
Couverture de la série Le Spirou de Tarrin et Yann - Le Tombeau des Champignac
Le Spirou de Tarrin et Yann - Le Tombeau des Champignac

J’ai bien aimé cette version des aventures de Spirou et Fantasio même si je pourrais lui reprocher d’être finalement trop proche de la série mère (époque Franquin) et donc de ne rien apporter de neuf au mythe qu’est Spirou. Le dessin de Fabrice Tarrin, déjà, rend réellement hommage à André Franquin tant il s’en rapproche. Ce n’est pas pour me déplaire mais je regrette le format de l’album car ce grand format dilue quelque peu les planches et les zones vides dans les décors deviennent trop visibles à mon goût. Mais que ce soit au niveau de l’interprétation graphique des personnages, au niveau de la reproduction des véhicules, au niveau du dynamisme des planches ou au niveau de l’expressivité, c’est vraiment agréable à regarder. Le scénario de Yann est lui aussi très respectueux de l’esprit de la série. De l’exotisme, de l’action, de l’humour, ce sont les ingrédients attendus pour ce genre d’album. Seul le rôle ambigu de Seccotine m’a un peu dérangé, et surtout cette ébauche d’une relation amoureuse avec Spirou qui finalement ne sert à rien et ne débouche sur rien. Sinon, bah voilà, ce n’est pas un album très original et il est un cran clairement plus bas que les meilleurs albums de Franquin mais ce Tombeau de Champignac fait son office en nous offrant un agréable moment de lecture bien dans l’esprit de la série mère.

13/01/2021 (modifier)
Couverture de la série Le Spirou de Schwartz et Yann
Le Spirou de Schwartz et Yann

A nouveau, Yann se retrouve au scénario d'un album de la collection "Le Spirou de...". Je ne peux m’empêcher de trouver Le Groom Vert-de-gris opportuniste, car l’époque choisie suit chronologiquement celle du Journal d'un ingénu, qui pour la première fois avait réussi à convaincre un large public. Les clins d’yeux (d’yeux au pluriel, car ils sont tellement nombreux qu’il faut plus d’un œil pour cligner autant !) sont très amusants à repérer et rendent hommage à toute la bande dessinée belge de l’époque (de Bob et Bobette à Blondin et Cirage, en passant par Quick et Flupke et tant d’autres). Malheureusement, le scénario est très décousu et je me suis plus d’une fois égaré dans ma lecture, plus à la recherche d’une amusante référence qu’attentif au développement de l’intrigue. Le dessin, en ligne claire, est d’une belle qualité et permet l’intégration des multiples personnages annexes (issus d’autres séries et donc parfois d’un autre style graphique) sans dénaturer l’ensemble. Un album plus agréable à regarder qu’à lire.

13/01/2021 (modifier)