Les derniers avis (47311 avis)

Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Taxi ! - Récits depuis la banquette arrière
Taxi ! - Récits depuis la banquette arrière

Le récit de quatre discussions de l'auteur avec un chauffeur de taxi dans quatre lieux différents, avec à chaque fois un chauffeur au tempérament très différent. A travers ces courtes conversations qui se répondent souvent l'une l'autre, on a droit à un bref aperçu de la vie de l'autrice et des chauffeurs de taxi en question, avec quelques thématiques qui se recoupent tandis que la narration alterne d'un récit à l'autre. J'avais déjà lu une BD sur un concept proche, celui d'une discussion entre l'auteur et un chauffeur de taxi : il s'agissait de Un taxi nommé Nadir mais là il n'y avait là qu'un unique chauffeur, nettement plus pittoresque que ces quatre là, et à travers lui on découvrait à la fois un part de sa vie mais aussi son métier et la ville de Paris. Ici, j'ai trouvé le récit plus léger, un peu plus aéré également, pour ne pas dire plus superficiel. J'ai apprécié le dessin qui est de très belle facture, ainsi que la narration qui est fluide et saute impeccablement d'un récit à un autre. Et j'ai plutôt bien apprécié ma lecture qui coulait agréablement. Pour autant, je ne retiens pas grand chose de cet album, hormis qu'il m'a fait passer un sympathique quart d'heure de lecture. il ne m'a ni particulièrement touché ni particulièrement marqué.

29/07/2022 (modifier)
Couverture de la série Okko
Okko

J'ai découvert il n'y a pas si longtemps le dessin de Hub dans Le Serpent et la Lance, aussi avais-je mis "Okko" dans mes envies de lecture, dont j'ai beaucoup entendu parler, et au vu du concert élogieux de notes sur BDT. Le constat n'est pas tout à fait ce que j'en attendais, mais en fait, je me doutais que lire une Bd de plus sur le Japon ancien, même en mode fantasy, ça n'allait pas me transporter. Alors je n'ai pas détesté, j'ai lu les 3 premiers cycles (Eau, Terre, Air), et ça me suffit, je n'ai pas envie de lire les suivants. Comme je l'ai souvent répété dans d'autres avis, je ne suis pas passionné ni fasciné par le Japon féodal et toutes ses coutumes, j'en ai donc vite assez, ce n'est pas une culture que je connais très bien, je suis beaucoup plus attiré et connaisseur de la chevalerie en Europe sous les rois de France et d'Angleterre. D'autre part, certains éléments m'ont un peu dérangé dans cette bande ; tout d'abord les personnages principaux : Okko est un ronin, ok en général ces mecs sont taciturnes et amers, mais il n'a rien de charismatique, il n'est même pas sympathique ou attachant, un comble pour un héros de série. Les autres sont des sidekicks intéressants mais singuliers. Noburo est un mec indestructible, dès le premier cycle, il est plutôt bien amoché par les pirates, mais il s'en sort inexplicablement, je ne suis pas parvenu à cerner ce gars ; qui est-il ? comment survit-il à des coups de sabre ? d'où tire-t-il sa force ? Noshin le bonze fantasque qui picole au saké, lui c'est le comic relief, il fait office de bouffon rigolo pour détendre l'atmosphère parfois pesante, mais je n'aime pas vraiment ses prises de contact avec des forces de la nature, d'ailleurs les éléments fantastiques qui imprègnent cette Bd ne me satisfont pas ouvertement, je trouve que parfois c'est une solution de facilité. Tikku est un gamin sympathique, seul personnage qui mériterait d'être mieux développé et qui ne l'est pas. Ensuite, il y a des trucs qui ne passent pas : comment Okko qui se fait écharper et mutiler par un chasseur de démons dans le 3ème cycle, peut-il rester en vie ? sans doute le côté fantastique ? ou alors il y a un truc que j'ai pas capté... Côté scénarios, je trouve que c'est banal, il n'y a guère d'originalité, l'errance des 4 personnages et les missions qu'ils acceptent n'ont rien de transcendant ; le truc bien, c'est que ça fonctionne par diptyque, mais que la plupart du temps, les intrigues sont résolues de façon un peu rapide ou avec trop de facilités. Il aurait peut-être été plus intéressant d'opter pour une formule en triptyque ou d'étaler la première histoire (celle du 1er cycle) sur 4 albums, c'est celle qui m'a semblé la plus intéressante, j'ai trouvé le second cycle trop faible par rapport au 1er, et sans grand intérêt. Bon après, sinon dans l'ensemble, cette Bd oscille entre philosophie zen, action, fantastique et phases contemplatives ; c'est une bande qui renouvelle avec humour le genre médiéval fantastique dont elle se réclame, plus que le genre fantasy. L'ambiance très japonaise est bien rendue, mais il faut se farcir une quantité de mots et de noms nippons (certes à chaque fois expliqués par des astérisques) qui ralentissent un peu la lecture. J'ai remarqué que ça devait être une constante chez Hub de parsemer ses Bd de noms ethniques, c'est pareil sur Le Serpent et la Lance qui évolue dans l'univers aztèque ; c'est bien d'en mettre un peu, mais à chaque page, c'est un peu pénible. Enfin, vient le dessin : c'est le point fort de la Bd, Hub fait preuve d'une grande maîtrise graphique, dès le 1er album, et il s'y tient, ses décors japonais sont superbes, il y a un luxe de détails, ses planches sont très chargées, l'ensemble est ultra soigné, c'est fin, limpide et magnifique. Seul défaut, les scènes nocturnes sont trop sombres, on distingue très mal ce qui s'y passe, et quand ce sont des scènes de combats en ambiance nocturne, alors là, faut prendre carrément la loupe pour distinguer les tenants et les aboutissants tant c'est confus et fouillis, c'est dommage, mais sinon, graphiquement c'est du beau travail ! Voila donc une Bd que je ne regrette pas d'avoir explorée, peut-être y reviendrai-je un jour pour lire les 2 derniers cycles, mais j'ai perçu les limites de cette oeuvre, et néanmoins je peux comprendre pourquoi elle fascine tant les lecteurs.

29/07/2022 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Salto - L'Histoire du marchand de bonbons qui disparut sous la pluie
Salto - L'Histoire du marchand de bonbons qui disparut sous la pluie

L'histoire d'un garde du corps au pays basque, chargé de protéger des personnalités locales menacées par ETA. Sa particularité : il n'avait rien d'un garde du corps avant de commencer ce métier et il a tout découvert sur le terrain, à commencer par l'absurdité de ce conflit terroriste. L'entame de cet album est peu engageante. Je n'aime pas du tout le dessin mais heureusement le travail sur les couleurs compense la laideur ou la trop grande simplicité du trait. Quant au personnage principal, il est présenté durant la centaine de pages d'introduction du récit comme un désagréable insouciant agissant sans penser aux conséquences de ses actes. Les choses vont radicalement changer quand il va arriver au pays basque et découvrir son nouveau métier. Il n'en restera pas moins suffisamment inconséquent pour ne pas communiquer correctement avec sa femme et entrainer son divorce. Disons qu'il traine derrière lui cette image de personnage qui ne réfléchit pas à ses actes et suit son instinct ou ses hormones malgré les bêtises que cela lui fait régulièrement faire. Concrètement, je ne me suis jamais attaché à lui. La découverte de la situation au pays basque entre 2008 et 2010 est par contre intéressante et plutôt édifiante. Vu avec les yeux étrangers du lecteur et du héros, cela parait comme une sorte de guerre civile absurde, un pays vivant dans un état anxiogène permanent où la mort peut surgir sans prévenir. Tout aussi absurde parait le métier de garde du corps dans lequel le héros s'engage, des gardes du corps sans réelle formation, sans gilet pare-balles et jetés dans l'arène sans avoir les moyens de protéger efficacement leurs clients, juste pour faire acte de présence. Et cette présence devra être quasi constante, au détriment de leur vie privée telle qu'on va le voir dans cet ouvrage. Bizarre... Et bizarre de voir un livreur de bonbons vaguement écrivain se lancer du jour au lendemain dans cette carrière. Aussi édifiante que soit cette découverte du contexte basque de l'époque, il manque le recul et les explications qui permettraient aux lecteurs de bien comprendre la situation, les enjeux et les raisons de cette situation devenue ubuesque. Et il manque aussi l'explication de pourquoi, alors que la situation parait aussi tendue en 2010, l'ETA a cessé sa lutte armée dès l'année suivante. Bref, un manque de contexte et un personnage principal peu attachant à mon goût, mais je me suis quand même laissé prendre par son récit à partir de son arrivée au pays basque et jusqu'à la fin de l'album.

29/07/2022 (modifier)
Couverture de la série Macbeth Roi d'Écosse
Macbeth Roi d'Écosse

Macbeth fait partie, avec Hamlet (ma préférée entre toutes), Richard III et Othello, des 4 tragédies que j'adore le plus dans le théâtre shakespearien, aussi voir le grand Will illustré par Sorel, ça faisait envie. En définitive, je reste non pas déçu mais très mesuré sur cette Bd, disons que je n'ai pas été emballé plus que ça. Certes, les planches de Sorel sont parfois grandioses, très évocatrices, et alternent lumière et ambiances, ça a vraiment de la gueule sur certains passages, et sur d'autres, j'ai trouvé le dessin trop sombre ou trop confus. D'autre part, je n'aime pas certains visages que je trouve ratés. Mais c'est sur le plan narratif que je suis le plus réservé ; cette relecture est sans doute potable pour ceux qui ne connaissent pas la pièce d'origine et qui la découvrent, mais pour les puristes et les amoureux comme moi du théâtre shakeaspearien, ça coince un peu. Je n'ai pas spécialement apprécié la rythmique du récit, le scénariste a fait des coupes dans le texte, sans doute pour alléger l'intrigue très complexe, afin qu'elle soit plus abordable, le dialogue est souvent littéraire, mais je sens qu'il n'a extrait que quelques bribes du dialogue d'origine, de plus, le choix de garder le matériau de base et d'intégrer des éléments issus des légendes écossaises, ainsi que donner le premier rôle à Lady Macbeth n'est pas particulièrement réussi selon moi ; ici, elle se charge de toutes les opérations et prend tout en main, réduisant son époux Macbeth à un rôle de victime de ses agissements diaboliques, je préfère nettement son implication dans la pièce et non cette vision de femme dirigeant tout, en plus dans cette époque trouble, ça n'est pas très crédible, la condition des femmes dans ce Moyen Age écossais, fussent-elles reines, n'étaient que secondaires, et Shakespeare le savait, il l'avait ainsi conçue. On peut adapter Shakespeare librement, mais en respectant certains codes, comme l'a fait en 1948 Orson Welles dans son film Macbeth, où il a privilégié le travail des acteurs à cause d'un budget modeste, mais où il dressait des décors baroques et des costumes en peaux de bête, et respectant le dialogue (il a seulement écarté 2 ou 3 scènes peu utiles). En 1957, Akira Kurosawa a adapté la pièce dans le Château de l'Araignée, en la transposant dans le système féodal japonais mais en respectant la structure de la pièce, de même qu'en 1971, Roman Polanski livrait un Macbeth flamboyant en lui redonnant toute sa dimension tragique. Pour moi, ce sont les 3 adaptations ciné vraiment de qualité, où les personnages n'ont pas été modifiés, ni la trame de base. Je note 3/5 pour cette adaptation BD, mais je reste à demi satisfait.

29/07/2022 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Syberia
Syberia

J'aime beaucoup Syberia 1 et 2 et j'ai fait partager cet amour à mes enfants quand ils étaient jeunes. Je n'ai par contre jamais joué au 3 qui m'attirait moins car j'estimais que l'histoire de Kate Walker était bien achevée à la fin du 2. En lisant cette BD, je réalise qu'il s'agit visiblement d'une mise en bouche, à la limite du promotionnel pour donner envie de jouer au jeu Syberia 3 qui paraissait à la même époque. Il s'agit en effet d'y découvrir l'univers de Syberia et plus particulièrement le parcours du jeune Hans Voralberg, ce génie de la mécanique et des automates poétiques. Le graphisme est de la peinture informatique de très bonne qualité, juste un peu raide au niveau des personnages. L'histoire reprend en majorité des éléments que ceux qui ont joué à Syberia 1 connaissent déjà, voire même plusieurs scènes identiques à celles du jeu. L'attention est portée spécifiquement sur Hans Voralberg, remettant dans l'ordre les évènements dont on a déjà des aperçus quand on a joué à l'épisode 1, et hormis un peu plus de développement de son séjour en Allemagne, on n'y découvre peu de choses nouvelles. Ça n'en reste pas moins sympathique de revivre ces évènements qu'on avait pu apprécier en jeu. Je ne sais pas ce qu'il en est toutefois de ceux qui découvrent Syberia à travers cette BD : j'ai trouvé le récit moins beau et poétique que la manière dont il peut ressortir dans le jeu vidéo. Cela suffit-il tout de même à attiser la curiosité des lecteurs, je ne sais pas ? Je note que le seul tome paru actuellement appelait à une suite et comme rien n'est paru depuis 5 ans, je doute qu'elle voit le jour. Ce n'est pas très grave car si l'on voit l'album comme un simple avant-goût du jeu, il fonctionne suffisamment bien en one-shot.

29/07/2022 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Aimé Lacapelle
Aimé Lacapelle

Une série sympathique quoique je ne le mettrais pas dans les meilleures séries de Fluide Glacial. On suit donc les aventures d'Aimé Lacapelle, membre de la police rurale et j'avais un peu peur au début que la série ne tourne qu'autour de ça et que du coup cela finisse par tourner en rond. Heureusement, plusieurs récits partent sur d'autres délires et Ferri se renouvelle bien tout le long de la série, un de mes récits préférés se trouvant dans le quatrième tome ! Le problème est que c'est tout de même inégal. Il y a des histoires qui fonctionnent bien et d'autres non et au final j'ai surtout souri et je ne me souviens pas d'avoir ri aux éclats durant la lecture des 4 albums. C'est sympathique à lire, mais ce n'est pas transcendant. Le dessin de Ferri est bon tout en n'atteignant pas le génie de mes dessinateurs préférés de ce magazine.

29/07/2022 (modifier)
Par Solo
Note: 3/5
Couverture de la série Coupures irlandaises
Coupures irlandaises

On ferme le bouquin après avoir lu une annexe fournie, claire et vachement instructive. Il est toujours bon, je trouve, de prendre le temps d'exposer les faits historiques quand on raconte une fiction du conflit nord-irlandais. Pour moi, lire une histoire sur le conflit nord-irlandais c'est facilement penser que je vais m'apprêter à lire une histoire de guerre/combat au sens propre, sans concession, avec peu de prise de recul, jusqu'à devenir sanglante. Ici, l'approche est quand même bien différente et je salue l'absence de sensationnalisme. Kris exploite ses souvenirs et raconte son histoire, avec des yeux d'ado. Cette approche nous expose au conflit d'une manière bien plus éthérée, distante et malgré tout intimiste. Se dégage une ambiance particulière où nous suivons un jeune français qui découvre la guerre en même temps qu'il s'épanouit de sa rencontre avec une nouvelle culture. Et côté scénario, c'est super bien amené et dosé jusqu'à ce que nous arrivons à l'épilogue. Les 2 gamins insouciants du début évoluent à la bonne mesure, tout en sachant que, finalement, ils sont trop jeunes et "étrangers" à cette guerre pour comprendre toutes ces radicalités. Le récit évolue très intelligemment et puis je ne sais pas ce qui s'est passé mais... ... La fin a gâché mon plaisir, au point de la trouver déplacée je dois dire. Kris prend des libertés en recentrant l'épilogue sur l'acte d'un personnage français. Ca prend une tournée dramatique que je trouve assez nombriliste et mal venue. Il aurait fallu rester spectateur et apprendre de ses observations, comme ce fut le cas depuis le début, donc vraiment je ne comprends pas ce virage scénaristique, c'est hors de propos pour moi. L'insouciance de la jeunesse se ressentait sur toutes les planches en plus, pas besoin d'en remettre une couche énorme comme ça. M'enfin ! Au niveau du dessin, celui de Vincent Bailly est toujours aussi caractéristique, on peut dire qu'on reconnaît bien la patte de l'auteur! Je suis un peu moins emballé que Un sac de billes, même si je suis satisfait dans l'ensemble. Au delà des couleurs froides, par temps nuageux, qui ne permettent pas vraiment aux cases de dégager quelque chose, il m'a surtout manqué le paysage urbain de Belfast. Je trouve le décor trop esquissé et insuffisamment détaillé pour que cela me fasse voyage et sillonner les rues comme les 2 frenchies. J'en suis friand, mais les plans larges manquent aussi à l'appel. J'ai connu des lectures et des films plus intéressants que ce récit, mais cela n'empêche qu'il possède de nombreuses qualités! Et puis l'auteur sort quelques références cinématographiques qui me donnent envie de les (re)voir ! Ken Loach et Jim Sheridan entre autres. Tous ces univers sont à découvrir, d'autant que notre relative proximité avec le Royaume-Uni implique que nous ne restons pas indifférents devant ces récits/problèmes.

28/07/2022 (modifier)
Par PAco
Note: 3/5
Couverture de la série The Druid of Seoul Station
The Druid of Seoul Station

"The Druid of Seoul Station" fait parti des derniers webtoon adapté par Delcourt dans la collection KBooks. S'il ne semble pas briller pour le moment par son originalité, il reste d'une redoutable efficacité qui trouvera facilement son public. Dans la droite lignée d'un Solo Leveling, cette nouvelle série nous propose donc de suivre les aventures de Suho Park, un jeune homme qui a été propulsé dans un univers parallèle ou une autre planète sur laquelle il pense être resté 1000 ans avant de revenir sur Terre sans trop savoir comment. Ce sont en fait 10 ans qui se sont écoulés pendant lesquels Suho Park a du apprendre à se battre pour survivre ; il a ainsi développé des capacités exceptionnelles qui vont faire de lui une personne convoitée dans le Séoul qu'il a retrouvé. En effet, depuis sa disparition, des portes se sont mises à apparaitre aléatoirement par lesquelles se déversent des hordes de créatures monstrueuses. Des chasseurs sont donc habilités par les autorités pour les contenir et même passer ces portes pour aller casser du monstre et ainsi gagner de l'expérience et de l'argent (et accesoirement sauver l'humanité :p ). Une interface style RPG permet aux chasseurs de gérer leurs compétences et leurs niveaux. Et notre ami Suho Park va rapidement devenir un chasseur hors pair ! Jusqu'ici, tout cela semble bien rôdé et peu original, mais le traitement graphique dynamique et agréable et les personnages secondaires donnent le change et accrochent aisément le lecteur. Voilà donc un très bon divertissement pour les amateurs du genre et je suis suivrait la suite avec curiosité.

28/07/2022 (modifier)
Couverture de la série Why nobody remembers my world?
Why nobody remembers my world?

Avis sur les 8 tomes à ce jour : Sympa mais sans plus, une série que je ne relirais jamais. L’histoire est l’adaptation d’un roman japonais. Un univers Fantasy où 5 races s’affrontent (les humains, les célestins, les démons, les spectres et les créatures), pas déplaisant mais classique, l’histoire narre les aventures de Kai (il vient d’un monde où les humains ont remporté la victoire) dans ce monde réécrit, et aide la résistance à inverser la tendance, chaque race ayant un héros surpuissant à sa tête … au programme de nombreux personnages et combats. A mes yeux, le gros point fort est le dessin, lisible, fin et détaillé (c’est moins vrai pendant les phases de combat, bien plus embrouillées). L’ensemble est plutôt agréable à parcourir et bien réalisé. Mais il manque clairement un truc pour me captiver et se démarquer. J’ai trouvé que ça se la jouait trop sérieux, on ne s’attache guère au persos, un peu d’humour n’aurait pas fait de mal.

28/07/2022 (modifier)
Par karibou79
Note: 3/5
Couverture de la série Les Pieds Nickelés
Les Pieds Nickelés

La série que je lisais en parallèle avec Bibi Fricotin chez ma grand-mère qui stockaient quelques fascicules dans un carton de lessive vide à la cave. Oui c'était ça la bibliothèque jeunesse chez ma grand-mère! Et c'est là-bas que je devais donc le reposer après les avoir lus et relus. Les 3 compères enchaînent les combines abracadrabandesques comme dirait l'autre. Enôrmes tellement gros et pourtant elles marchent à chaque fois, avant que le retour de bâton arrive. Mais ce n'est pas granve car ça leur permet de rebondir le tour suivant. Ce qui rend unique cette série à mes yeux ce sont les dialogues argotiques (je ne vois pas de jeunes dans les séries contemporaines utilisant le langage des collèges, censure ou méconnaissance?), la gouaille et l'esprit anarchiste (en comparaison, Gaston Lagaffe et "Pif et Hercule" sont gentillets envers les bourgeois et la maréchaussée). Et puis ces caricatures de personnages connus (enfin à l'époque, comme dans l'album sur le Tour de France) anticipent sur ce point les guest stars dans Astérix. Finalement plus une série à visée des jeunes adultes que des enfants, faisant quand même rigoler les enfants par le biais des course-poursuites. De très bons souvenirs que je préfère conserver sans relire leurs péripéties.

27/07/2022 (modifier)