Les derniers avis (47305 avis)

Couverture de la série Les Pieds sur Terre
Les Pieds sur Terre

"Les Pieds sur Terre" est une série qui aborde l'écologie de façon humoristique assez soft. Le public visé par Jérôme Phalippou est large puisqu'il s'étend du CM aux adultes. Le scénario n'est donc pas clivant comme par exemple dans Les Bourrinologues beaucoup plus acerbes dans leurs propos. Les deux tomes sont construits sur le même schéma : une histoire courte genre intrigue policière/écologique pour commencer puis les strips parus dans un journal des Alpes sous forme de trois cases humoristiques. L'improbable couple de héros se compose de la belle Fauvette militante écologique, la vingtaine pulpeuse qui répond "au goût du public" en prenant sa douche, et de Castor, une sorte de Toto irresponsable, exemple même du mauvais comportement pour la nature. L'action se passe dans les Alpes ce qui limite un peu le champ de réflexion. En effet il y a peu de gags qui touchent d'autres environnements (la mer, la nourriture, l'urbain). Le graphisme semi réaliste de Phalippou est tout en rondeurs et très plaisant. Les extérieurs de montagne sont très bien travaillés et tous les amoureux de la rando liront ces deux tomes avec plaisir. La série s'applique plus à transmettre un esprit respectueux de la faune et de la flore que de tirer une sonnette d'alarme vindicative. Si la première histoire est particulière puisque l'auteur se met en scène de façon comique, j'ai bien aimé l'histoire des faucons même si elle est plus conventionnelle. Les couleurs sont chaudes et agréables rendant la lecture plaisante. Une lecture sympathique pour sensibiliser ses enfants aux problèmes écologiques de façon soft.

24/08/2022 (modifier)
Couverture de la série Jo
Jo

« Jo » se trouve très facilement dans les bacs d’occasion, le tirage a dû être conséquent. Mais, malgré la signature de Derib, la couverture m’avait longtemps repoussé, je craignais d’y trouver une des bluettes auxquelles je suis généralement allergique. L’ayant eu sous la main durant les dernières vacances, j’ai donc sauté le pas et l’ai lu. J’en suis ressorti moins déçu que je ne le craignais, mais je n’y reviendrai pas. Le grand mérite de cet album – et c’était son but – est de dédiaboliser le Sida et ceux qui en sont atteint, tout en créant de l’empathie pour eux. Il faut dire qu’à l’époque de sa rédaction (fin des années 1980, début des années 1990), les préjugés étaient courants, et certains – FN en tête, parlant des « sidaïques », usaient du Sida comme d’un camouflage pour leur homophobie. C’est donc cela qu’il faut retenir, en le replaçant dans son contexte, de cet album. Le dessin de Derib, version réaliste, est très fluide et agréable, proche de celui de son compatriote Cosey. La colorisation a bien vieilli (j’ai lu l’édition originale, je ne sais s’il y a eu des modifications par la suite). Pour ce qui est de l’histoire proprement dite, même si c’est un chouia moins guimauve que je le pressentais, je l’ai quand même trouvé trop « édifiante », caricaturale, que ce soit pour les « méchants » (mention spéciale à l’ex guitariste du groupe de Laurent, devenu copain de la sœur de Jo – jeune fille qui elle aura droit à une évolution, une rédemption sur la fin). Jo et Laurent ont des personnalités trop lisses pour que je m’y attache. Et l’aisance financière des parents de Jo, ou l’aide désintéressée d’un ami qui leur fournit un appart, aident quand même pas mal lorsque les deux tourtereaux décident de s’installer ensemble. Voilà pourquoi j’ai eu du mal avec cette histoire, un peu trop « gentille » à mon goût. Mais je reconnais l’intérêt de cet album pour faire passer des messages positifs sur les malades, et des messages de préventions (utilisation d’un préservatif lors d’un premier rapport). Et Derib n’a pas cédé à la facilité de trouver ses personnages parmi des drogués ou des homosexuels, cela aussi devait à l’époque avoir son importance. Note réelle 2,5/5.

24/08/2022 (modifier)
Couverture de la série Les Aventures de Michel Swing
Les Aventures de Michel Swing

Sans jamais être hilarant, cet album se révèle amusant. En tout cas j’ai globalement apprécié ma lecture, même si je dois dire que j’en attendais un peu plus, au niveau de l’humour par exemple. Mais il faut dire que Pascal Jousselin et Brüno (aidés pour quelques rares strips par Jean-Philippe Peyraud, Alfred, Lionel Chouin et Zanzim) ont su relever le défi qu’ils s’étaient lancés, dans cette histoire à contraintes. Pas d’intrigue, mais une improvisation, les auteurs s’envoyant leur page au fur et à mesure, l’autre lui répondant par la page suivante, etc. au bout d’un moment, ils ont ajouté une autre contrainte, jouant au dé à chaque fois le nombre de cases que l’autre devait produire. Si le procédé est contraignant, il a visiblement amusé les auteurs. D’autant plus qu’ils n’hésitent pas à se faire quelques vacheries, comme un cliffhanger improbable dans leur dernière case, imposant à l’autre quelques efforts d’imagination pour poursuivre en étant raccord. En tout cas ces contraintes les ont stimulés et ne les ont pas empêchés de produire quelque chose de relativement cohérent. Au final, on a une histoire amusante, tournant autour de quelques personnages, Michel Swing, champion de F1 un peu naïf, son imprésario un peu vénal, un enquêteur du FBI censé protéger Swing de menaces (de mystérieux ninjas, et d’une sorte de Fantômas ratant ses coups). Une lecture sympathique.

24/08/2022 (modifier)
Couverture de la série Moi, antibalaka - Une révolution paysanne
Moi, antibalaka - Une révolution paysanne

La maison d'édition L'Harmattan propose des récits conçus et dessinés par des auteurs africains dans la collection L'Harmattan BD. Les quatre frères Kassaï nés en Centrafrique ont tous été dessinateurs et illustrateurs. Florent muté dans le nord de la Centrafrique comme professeur en 2014 voit les miliciens Séléka prendre le pouvoir et commettre des exactions meurtrières. L'auteur décide alors de témoigner des horreurs commises à travers l'histoire de Zao jeune homme qui perd ses deux parents à cause de la barbarie des miliciens. La guerre civile de Centrafrique a été d'une rare violence à l'encontre des populations civiles quelles qu'elles soient. Le récit de Zao est poignant et pourrait s'appliquer à des dizaines d'autres situations sur ce continent depuis des décennies. Loin des caméras ou de l'intérêt des puissants, nombres de pauvres villageois subissent les horreurs de milices livrées à elles-mêmes. Tortionnaires un jour, victimes le lendemain in fine ce sont toujours les plus faibles qui trinquent. Le scénario possède un parti pris anti Séléka que certains pourraient récuser. L'auteur pourtant n'oublie pas de dire que les victimes de Séléka ont été promptes à commettre les mêmes violences. Le graphisme peut paraître rudimentaire, et maladroit (transmission entre la Centrafrique et la France ?) mais il colle très bien avec la dureté des scènes dessinées. Une construction linéaire qui permet de bien suivre le récit. Le point fort du récit est la retranscription de l'ambiance du bourg de Bohong comme si on y était. Un témoignage de l'intérieur qui possède la force du vécu. Une lecture très intéressante et qui montre les dangers du communautarisme dans un État aux fondements constitutionnels faibles.

23/08/2022 (modifier)
Couverture de la série La Ribambelle
La Ribambelle

C’est le genre de série que je regrette d’avoir découvert sur le tard. Non pas que je l’ai apprécié outre mesure (mais je l’ai trouvée sympa), mais parce que je sais que, lue jeune, je l’aurais forcément davantage aimée. C’est très bien calibré pour de jeunes lecteurs, que ce soit les histoires, ou le dessin, dynamique, chouette. La bande de gamins autour desquels tournent ces aventures ressemble à un Club des cinq plus jeune (avec un côté « Autobus à impérial », série presque contemporaine que j’aimais bien regarder dans mon enfance). On pourrait reprocher une trop grande maturité donnée aux gamins (mais c’est le lot du genre et cela passe bien). On peut aussi trouver caricaturale la distribution des rôles, avec un Noir qui court vite et est doué pour la musique, une gamine qui aime la couture, deux jumeaux « japonais » adeptes d’arts martiaux et très studieux, le blondinet étant bien sûr le plus réfléchi et le chef de bande (son rôle de leader est en partie partagé par un jeune lord écossais). Bien évidemment, ces qualités vont s’avérer complémentaires et nécessaires. Mais ces reproches, légitimes mais à relativiser pour l’époque et le public visé, n’empêchent pas de trouver agréables les intrigues. C’est rythmé, rempli de jeux de mots à deux balles, et la lecture est fluide, et recommandée, pour de jeunes lecteurs donc.

23/08/2022 (modifier)
Couverture de la série Enfants c'est l'Hydragon qui passe
Enfants c'est l'Hydragon qui passe

Malgré certains défauts, c’est un album que je suis content de posséder et d’avoir lu. Le principal défaut – le seul à mon sens, mais je conçois qu’il peut être rédhibitoire pour certains -, c’est le texte surabondant, qui remplit de nombreuses cases. Le plus souvent il s’agit des pensées du jeune héros, Jules (parfois ce sont celles de son père). Même si j’ai passé outre ce « défaut », je reconnais que cela a pu rendre un chouia laborieuse la lecture de certaines pages. Pour le reste, j’ai bien aimé ma lecture. Et la conclusion, franchement brutale, qui laisse en suspens pas mal de choses, ne m’a pas trop frustré. C’est déjà une aventure qui fait la part belle à la rêverie (au point qu’on se demande si tout n’est pas sorti de l’imagination de Jules, pour s’évader de ses problèmes familiaux !), et cette fin laisse le lecteur à son imagination, cela évite une conclusion qui aurait peut-être gâché le récit. Récit qui mêle un peu de thriller/espionnage, et du roman graphique plus classique (Jules et son père quitte brusquement le domicile familial après une énième dispute avec leur mère/épouse). Jules va ensuite faire preuve de beaucoup de maturité, mais c’est bien l’ambiance générale qui est la plus intéressante, avec quelques accointances avec l’univers d’un autre Jules (Verne), mais aussi, canaux et péniche oblige, avec certains Simenon. Le dessin de Forest est bon, je l’aime bien (très classique). C’est juste la colorisation qui m’a moins convaincu, un peu grasse, comme le texte prenant sans doute « trop de place » (elle n’est pas toujours heureuse en plus !). C’est en tout cas un album intéressant. Note réelle 3,5/5.

23/08/2022 (modifier)
Couverture de la série Shirtless Bear Fighter !
Shirtless Bear Fighter !

Je suis un grand amateur d’humour débile, jusqu'au quinzième degré si nécessaire. C’est dire si la couverture de cet album, et l’avis de Mac Arthur, avaient titillé ma curiosité. Ils m’ont en tout cas fait passer outre une certaine répulsion pour le dessin (je ne suis pas fan de ce genre de comics au départ). Mais si c’est pour la bonne cause, c’est-à-dire un délire parodique, je suis prêt à m’embarquer dans ce n’importe quoi. On entre d’ailleurs de plain-pied dans la parodie. Le pitch de départ est on ne peut plus simple (et débile !) : nous suivons les aventures de « l’homme au torse nu cogneur d’ours », sorte de super-héros improbable, luttant contre un très vilain méchant, quant à lui vendeur de papier toilette ! Cela parodie les codes des films d’action et de certains comics de super-héros (le héros est forcément un vétéran du Vietnam), les dialogues alourdissant volontairement l’ensemble. Tout est outrancier (dans les petites et les grandes lignes), et certains passages, totalement nazes, portent le ridicule à un point assez élevé. Pas mal de scènes amusantes donc. Mais c’est un peu lassant au bout d’un moment. Les auteurs ayant fait le choix de construire une histoire longue au lieu de petites histoires courtes, j’ai trouvé moins drôle ma lecture au fur et à mesure que notre héros survitaminé traversait ces aventures débiles. Le dessin n’est vraiment pas mon truc (la colorisation encore moins), même s’il participe de l’effet parodique. Les amateurs de second degré peuvent en tout cas y trouver leur compte.

23/08/2022 (modifier)
Couverture de la série Afrikakorps
Afrikakorps

J'ai vu beaucoup de films hollywoodiens, britanniques et italiens (et même français avec Un taxi pour Tobrouk) sur cette campagne d'Afrique lors de la Seconde guerre mondiale, et je n'ai jamais réussi à comprendre ce qu'étaient allé faire les Anglais, les Allemands et les Italiens là-bas, me contentant à chaque fois d'apprécier le spectacle de la guerre si je puis m'exprimer ainsi. En effet, des films comme Tobrouk (1967), Enfants de salauds (1968), la Bataille d'El Alamein (1969)... m'ont instruit sur ces épisodes, le dernier proposant le point de vue italien car c'était une co-production franco-italienne, mais dans cette Bd, la guerre est vue sous un angle purement allemand. C'est une véritable immersion dans l'enfer africain de Libye en 1941-42, cette immersion se fait à travers le regard des ennemis des Alliés, on est pratiquement aux commandes d'un panzer avec le lieutenant Von Richter et son équipage, dans un environnement de sable et de chaleur. On peut trouver des similitudes avec Kaleunt qui suivait l'équipage d'un U-boot, reprenant la trame du film allemand de Wolfgang Petersen le Bateau (Das Boot), car on y suit un équipage allemand de panzer, c'est d'ailleurs ce qui fait la force de la Bd, rendre vivant ces combattants avec leurs peurs, leurs doutes, leurs convictions, leurs désillusions, avec un sentiment omniprésent de confinement dans cette énorme boite de conserve blindée. Cette impression peut gêner de prendre en peine des forces ennemies, comme dans Kaleunt et comme dans le Bateau, mais passé ce constat, on peut évidemment prendre de l'intérêt pour un récit qui reste attrayant pour le côté aventureux et action. C'est aussi un récit instructif et bien documenté, on apprend que les panzers ne sont pas adaptés aux conditions difficiles du désert, le grand ennemi étant le sable qui s'incruste partout et encrassant les moteurs. Ces conditions mettent d'ailleurs à rude épreuve les organismes humains et les machines. Il y a aussi le côté rusé des Allemands qui sont en infériorité numérique face aux Britanniques et qui doivent faire croire par des stratagèmes ingénieux qu'ils sont nombreux ; de plus, le grand port de Tobrouk tenu par les Australiens, empêche l'armée allemande de se ravitailler par bateau, et Tripoli, seule base de ravitaillement est à 1500 km du front. On peut trouver d'autres similitudes avec le film Fury (2014) où l'équipage américain d'un char commandé par Brad Pitt, était abordé sur un plan humain et immersif, on éprouve à peu près le même sentiment ici, les portraits humains de ces soldats étant en définitive comme les Alliés, de pauvres types embringués dans un conflit qui les dépasse. Tout ceci et malgré des qualités certaines, fait que je n'ai pas été plus que ça emballé par ces 2 albums, c'est un récit dynamique et bien mené, mais le point de vue allemand me dérange un peu, je n'ai pas envie d'avoir de la compassion pour ces gars ; ceci dit, je lirai sans doute le tome 3 lorsque j'en aurai l'occasion. Sur le plan graphique, c'est magnifique et très soigné, je ne connaissais pas ce dessinateur, il a accompli un travail superbe et sûrement de grandes recherches, son découpage est classique mais son dessin est lumineux, le matériel militaire est d'un rendu remarquable, de même que les paysages désertiques sont sublimés par un choix bien adapté de colorisation.

23/08/2022 (modifier)
Couverture de la série Sisyphe et Asclépios
Sisyphe et Asclépios

Après avoir traité des grands héros grecs comme Jason, Thésée ou Héraklès, c'est bien que la collection Sagesse des Mythes propose de s'intéresser à des personnages secondaires de la Mythologie comme Tantale, Narcisse, Pygmalion ou Bellérophon... qui sont tout aussi passionnants. Sisyphe et Asclépios ont comme les autres bravé les Dieux de l'Olympe et l'ont payé cher ; dans cet album, leurs destins croisés, forts en symboles, sont bien relatés, chacun des récits consacrés à l'un des 2 personnages suit les grandes lignes de leur histoire. Je connaissais le mythe de Sisyphe et son rocher qu'il pousse inlassablement dans le Tartare et qui une fois arrivé en haut d'une pente, redescend tout seul au bas de la pente, ce qui oblige Sisyphe à recommencer son supplice éternellement. Mais j'avais pratiquement oublié la raison de ce supplice. Son récit m'a bien rafraîchi la mémoire, je l'ai comparé avec celui relaté dans mon dictionnaire de la Mythologie, il est à peu près conforme. La ruse et l'adresse de Sisyphe étaient proverbiales, il a ainsi embobiné Thanatos envoyé par Zeus (qu'il avait surpris entrain de violer la nymphe Egine), qui devait l'emmener au royaume d'Hadès ; de fait, l'ordre cosmique fut bousculé et les morts cessèrent d'arriver chez Hadès qui s'en plaint à son frère Zeus, et c'est bien Arès qui délivra Thanatos. Cependant, Sisyphe réussit encore à embobiner les Dieux et il ne se retrouva aux portes du royaume d'Hadès qu'une fois devenu vieux, c'est là en punition de son impiété et pour avoir dénoncé Zeus, qu'il fut condamné à pousser le rocher. Pour Asclépios, c'était plus flou dans mon esprit, je savais que son culte avait été transposé à Rome sous le nom d'Esculape, qu'il était le dieu de la médecine et qu'il avait pour symbole le serpent (car il s'était réincarné sous la forme de cet animal) ; on retrouve d'ailleurs de nos jours le serpent dans le caducée du corps médical, bien qu'il ait été souvent confondu à tort avec l'attribut du dieu Hermès (2 serpents enroulés surmontés d'ailes). Ce que j'ignorais, c'est toute son histoire. Elle présente plusieurs variantes mais elle suit là aussi à peu près ce qui est conté ici, Asclépios fut en effet foudroyé par Zeus car il avait osé ressusciter les morts. Son père, Apollon se vengea en tuant tous les Cyclopes, fils de Zeus, qui fabriquaient la foudre du roi des Dieux, et Zeus punit Apollon en l'obligeant à servir comme esclave pendant un an à la cour du roi Admète. C'est donc un bon album, qui manque peut-être d'un peu de peps, j'y ai appris un truc intéressant : la colombe blanche d'Apollon qui l'avertit de l'infidélité de Coronis (mère d'Asclépios) fut changée par le dieu furieux en corbeau noir, cet oiseau étant ensuite devenu symbole d'oiseau de mauvais augure ; un album qui fait figure d'une agréable piqûre de rappel, bien conté et bien dessiné toujours dans la ligne graphique de la collection.

23/08/2022 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Guerillas
Guerillas

Un autre comics qui se passe durant la guerre du Vietnam et qui a pour originalité qu'il y a un groupe de chimpanzés qui se battent pour les États-Unis. C'est d'ailleurs la raison principale pourquoi j'ai lu le premier tome parce que le reste n'est pas très original. Le héros est un américain moyen paumé qui se retrouve dans une guerre qui le dépasse comme on a vu une bonne dizaine de fois dans ce type de récit. En fait, tout le premier chapitre qui se passe avant l'arrivée des chimpanzés fait terriblement cliché. Ce qui rend le récit un peu intéressant est qu'on a vraiment l'impression que ses singes sont imprévisibles et qu'ils pourraient se retourner contre les hommes à tout moment, surtout que le scientifique en charge de l'expérience n'est peut-être pas net. Bref, l'intrigue est pas trop mal, mais ça manque trop d'originalité la plupart du temps pour que je trouve le récit passionnant. Le dessin est bon quoique parfois il est un peu trop brouillon à mon gout.

22/08/2022 (modifier)