Bon, c'est vrai que ça vaut pas grand chose dans une bdthèque... mais pour le côté "le petit Spirou" en + GORE je met 3/5 :D
Les gags sont plutôt surprenant tellement ils ne sont pas fins et lourds !
Le 11ème jour a constitué pour moi une très bonne surprise.
Le défi n'était pas simple : retranscrire cette affreuse journée du 11 septembre 2001 sans tomber dans le niais, le mièvre et le mielleux, et sans répéter une fois de plus les évènements dont les médias ont déjà amplement profités !
Sandrine Revel était présente à New York le 11 septembre... et nous montre de ses yeux une journée où se mêlent un drame personnel (la mort de son frère quelques jours avant) à un drame d'ordre mondial, sans toutefois donner la priorité à l'un ni à l'autre. C'est d'ailleurs ce qui fait la force de cet album !
Nous découvrons donc un personnage troublé, perdu au milieu d'un désarroi total, évoluant dans cette ville gigantesque et en flammes, suivant l'ombre de son frère comme s'il était encore là.
Le tout est assez émouvant, sans tomber dans la facilité (c'est un bon point !), et nous donne une fois de plus une approche très personnelle d'une française en vacances durant les événements.
On perçoit la panique générale, l'angoisse des touristes et des Américains à ce moment-là, les craintes et les rumeurs qui fusaient dans tous les sens seulement quelques minutes après le premier crash, etc.
Le dessin de Sandrine Revel n'est pas superbe, certes, mais possède tout de même un charme certain. Le trait est typique des bandes dessinées pour enfant (le milieu où Sandrine a fait ses premières armes), mais la mise en couleur n'est pas basique pour autant.
Sur certaines planches, elle fait très "art contemporain", style (très) éloigné d'Andy Warhol, par exemple (je pense aux différentes vues en plan large de New York, par exemple...).
En bref, un dessin sympa sans être exceptionnel, mais qui remplit parfaitement son office !
Le 11ème jour est un ouvrage qu'il faut se procurer. Vite lu (petit format carré, peu de pages), il a le mérite d'être assez original, non dans le sujet (on nous rabâche assez les oreilles avec les événements du 11 septembre !!!) mais par son approche...
Cet album, 1er de Steven Lejeune, fait preuve de qualités certaines. Le dessin tout d'abord, très inspiré de l'univers manga, bourré de détails (c'est pas possible, il travaille sur des planches de quelle taille ?!) est pas mal du tout, quoique encore un peu maladroit, mais il me semble très prometteur ! Attention, il est bien gore pafois... :) Les cadrages sont parfois un peu outrés (voiture de police qui dérape par exemple), mais on perçoit l'intention qui est derrière. Une image superbe : les balles, en gros plan et en floues, qui volent vers leur cible.
Côté couleurs, Stamb a fait un très bon boulot ! Certains fonds sont vraiment très beaux !
Le découpage quant à lui est souvent intéressant : image de fond sur une page avec des cases en surimpression, je ne sais pas si ça porte un nom, mais l'effet est très beau. Le parallèle entre les deux inspecteurs de police ("Sardon, Michel Sardon, comme le chanteur mort, mais en vivant", arf !) réalisé en deux colonnes sur une même page et tenu case par case est également très bien fait et -- dans mon cas -- suscite de l'intérêt de la part du lecteur.
Côté scénario, eh bien, c'est un peu confus en 1ère lecture. Mélange de deux périodes séparées de trois ans, mélange de deux, parfois trois, histoires en même temps, il faut un peu s'accrocher. En relecture, ça semble prometteur; à confirmer avec le tome 2.
Comme si ça ne suffisait pas, Lejeune s'est amusé à glisser des petis bonhommes Delcourt un peu partout (regardez votre deuxième de couverture), et on peut s'amuser à les chercher. C'est loin d'être toujours évident ! De plus, on a droit à quelques références bien sympa, genre "Mac Shit", ou des cannettes Heineken très floues.
Bref, album fort sympathique, un rien complexe, et prometteur. A suivre !
Qu'est-ce que "La Digue" ? Difficile de donner un avis sur une BD pareille.
Au départ, je n'étais pas fou du dessin d'Alfred. Mais j'aime bien les scenarii de Corbeyran, cette faculté qu'il a de livrer des récits très différents, de l'histoire d'enfants délinquants de Lyon aux histoires tarabiscotées, en passant par les thrillers fantastiques. Cette fois-ci, le funambule nous livre une drôle d'histoire, qui oscille constamment entre réalisme, absurde style Le Fond du Monde, et poésie contemplatrice. Et, je dois le reconnaître, le dessin de l'autodidacte Alfred colle bien à l'ambiance, aux visages tordus des scruteurs d'horizon, à la démesure de la bibliothèque des archipithèques. Il suffit d'un rêveur éveillé, qui n'a pas peur de crier son mépris de l'ordre installé, de cette dystopie réaliste, pour instiller le chaos et signer, en quelque sorte, l'arrêt de mort de cette Digue où est rassemblée une étrange humanité...
Optimiste, la fin l'est, utopique elle l'est également.
Une vraie curiosité, qui aurait peut-être nécessité une suite ou un traitement plus complexe...
Pour les fans de l'aviation, Buck Danny reste une référence!
De plus, si vous les lisez tous depuis les premiers épisodes, vous aurez un aperçu des progrès de l'aviation depuis 1940 jusqu'à nos jours...
Eh puis, il y a Lady-X...On la retrouve assez souvent...
Ha les joies des voyages linguistiques et le bonheur des conseils de classe!
J'ai vraiment bien aimé cette bd. Les histoires sont parfois un peu inégales mais souvent hilarantes.
Tous les travers du corps professoral (et sans doute plus) sont bien disséqués (on sent l'expérience) et amplifiés à l'extrème.
Le genre de Western où les auteurs ont réussi à créer un scénario surréaliste et terrifiant!
On ne tombe jamais dans le vulgaire mais on s'accroche tant bien que mal à cette aventure surprenante!! Tout est exagéré, mais bon...C'est vraiment bien fait!
Une agréable surprise vous attend!
Accrochez-vous!
En première lecture, cette série m'a laissé sur une impression mitigée, et certainement inégale selon les albums.
Le 1er est assez plaisant, original de par son approche, et frais dans la manière de traiter les choses.
Le 2ème m'a plutôt indifféré, et c'est lui qui me fait hésiter quant à la série...
Le 3ème est probablement mon préféré, puisque les références aux autres personnages de Sfar sont nombreuses, et puis j'aime le nom de Hélas et l'usage qui en est fait.
D'une manière générale, cette série est probablement intéressante pour des ados. Ce que j'y aime, c'est surtout le regard empreint de fraîcheur et de (très) fausse naïveté que Sfar est capable de porter sur le monde et surtout de nous faire partager. J'aime également le côté tendre ou ironique qui s'en dégage parfois, ainsi que les monstres de Sfar (le loup-dragou, celui-là je l'adore :))
Ce que j'aime moins par contre, c'est une certaine confusion qui règne parfois, un décalage par rapport à mes centres d'intérêts et/ou façon de voir et attentes.
Alors je ne saurais trop vous conseiller d'y jeter un oeil, mais lisez quand même avant de l'acheter.
Je ne parlerai que du tome 10 aussi...
Il est effectivement pas mal dans le sens ou contrairement aux quelques tomes precedents, il decrit vraiment une phase importante de l'histoire. Cette bataille entre le bien et le mal dont on parle depuis le tome 5... cette bataille entre la lune noire et l'empire... cette bataille qui verra s'opposer les plus impressionnantes armees jamais imaginees...
Mais bon... et maintenant, une fois la bataille finie et Wish coupé en deux? Quid? Est-ce fini (je le croyais aussi)? Mais alors... l'epilogue, il est ou? Les copains de Wish, Gorghor, Pilou, ils deviennent quoi? Cette série ne peut pas se terminer sur "J'ai vaincu"... et pourtant, on dirait bien qu'elle est finie... comprends pas trop... d'un certain coté, j'ai envie quelle se termine (je trouve que ce serait une belle fin), mais d'un autre cote, elle ne peut pas se terminer de cette maniere...
A suivre... peut etre...
Impression à chaud, vu que j'ai refermé l'album il y a deux heures.
Intrigué par une prépub' partielle je ne sais plus où et des rumeurs, et avec le nom de Morvan sur la couv', ça m'intéresse déjà pas mal, je me décide donc à acheter ce fameux TDB.
Voilà une petite bombe ! Pour l'instant, il est difficile de donner un jugement définitif, car l'histoire est juste exposée, non développée. Il y a clairement deux intrigues, qui se croisent puis se séparent, mais on ne peut que saluer la virtuosité de Morvan, qui fait en sorte qu'on ne se perde pas. Le véritable héros de l'histoire semble être Bilou, bien que son temps de présence sur l'écran de papier soit réduit, afin, justement, de faire participer plus activement Sev et Toff'. Pour l'instant, ça va à 100 à l'heure, l'intrigue fondée sur la mallette semble être un coup de génie... Mais pourquoi avoir placé cette histoire 50 ans en avant, alors que (presque) tout est très actuel ? Autre remarque : l'utilisation des deux personnages de flics que tout le monde connaît : le jeune plein d'allant et frimeur, et le vieux désabusé et cynique... Peut-être Morvan va-t'il sortir des sentiers battus ? On attend la suite avec impatience, histoire d'avoir une impression plus marquée.
Coté style graphique, la maîtrise de Lejeune (qui est très jeune, hin hin) est tout simplement hallucinante ! On sent l'influence de Philippe Buchet, autre collaborateur émérite de JDM, mais aussi les mangas et quelques comics... Lejeune a un très bon système digestif ! Il ira loin.
Mais comment fait Morvan, pour dénicher autant de jeunes talents ?
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Gnomes de Troy
Bon, c'est vrai que ça vaut pas grand chose dans une bdthèque... mais pour le côté "le petit Spirou" en + GORE je met 3/5 :D Les gags sont plutôt surprenant tellement ils ne sont pas fins et lourds !
Le 11e Jour
Le 11ème jour a constitué pour moi une très bonne surprise. Le défi n'était pas simple : retranscrire cette affreuse journée du 11 septembre 2001 sans tomber dans le niais, le mièvre et le mielleux, et sans répéter une fois de plus les évènements dont les médias ont déjà amplement profités ! Sandrine Revel était présente à New York le 11 septembre... et nous montre de ses yeux une journée où se mêlent un drame personnel (la mort de son frère quelques jours avant) à un drame d'ordre mondial, sans toutefois donner la priorité à l'un ni à l'autre. C'est d'ailleurs ce qui fait la force de cet album ! Nous découvrons donc un personnage troublé, perdu au milieu d'un désarroi total, évoluant dans cette ville gigantesque et en flammes, suivant l'ombre de son frère comme s'il était encore là. Le tout est assez émouvant, sans tomber dans la facilité (c'est un bon point !), et nous donne une fois de plus une approche très personnelle d'une française en vacances durant les événements. On perçoit la panique générale, l'angoisse des touristes et des Américains à ce moment-là, les craintes et les rumeurs qui fusaient dans tous les sens seulement quelques minutes après le premier crash, etc. Le dessin de Sandrine Revel n'est pas superbe, certes, mais possède tout de même un charme certain. Le trait est typique des bandes dessinées pour enfant (le milieu où Sandrine a fait ses premières armes), mais la mise en couleur n'est pas basique pour autant. Sur certaines planches, elle fait très "art contemporain", style (très) éloigné d'Andy Warhol, par exemple (je pense aux différentes vues en plan large de New York, par exemple...). En bref, un dessin sympa sans être exceptionnel, mais qui remplit parfaitement son office ! Le 11ème jour est un ouvrage qu'il faut se procurer. Vite lu (petit format carré, peu de pages), il a le mérite d'être assez original, non dans le sujet (on nous rabâche assez les oreilles avec les événements du 11 septembre !!!) mais par son approche...
TDB (Trop de Bonheur)
Cet album, 1er de Steven Lejeune, fait preuve de qualités certaines. Le dessin tout d'abord, très inspiré de l'univers manga, bourré de détails (c'est pas possible, il travaille sur des planches de quelle taille ?!) est pas mal du tout, quoique encore un peu maladroit, mais il me semble très prometteur ! Attention, il est bien gore pafois... :) Les cadrages sont parfois un peu outrés (voiture de police qui dérape par exemple), mais on perçoit l'intention qui est derrière. Une image superbe : les balles, en gros plan et en floues, qui volent vers leur cible. Côté couleurs, Stamb a fait un très bon boulot ! Certains fonds sont vraiment très beaux ! Le découpage quant à lui est souvent intéressant : image de fond sur une page avec des cases en surimpression, je ne sais pas si ça porte un nom, mais l'effet est très beau. Le parallèle entre les deux inspecteurs de police ("Sardon, Michel Sardon, comme le chanteur mort, mais en vivant", arf !) réalisé en deux colonnes sur une même page et tenu case par case est également très bien fait et -- dans mon cas -- suscite de l'intérêt de la part du lecteur. Côté scénario, eh bien, c'est un peu confus en 1ère lecture. Mélange de deux périodes séparées de trois ans, mélange de deux, parfois trois, histoires en même temps, il faut un peu s'accrocher. En relecture, ça semble prometteur; à confirmer avec le tome 2. Comme si ça ne suffisait pas, Lejeune s'est amusé à glisser des petis bonhommes Delcourt un peu partout (regardez votre deuxième de couverture), et on peut s'amuser à les chercher. C'est loin d'être toujours évident ! De plus, on a droit à quelques références bien sympa, genre "Mac Shit", ou des cannettes Heineken très floues. Bref, album fort sympathique, un rien complexe, et prometteur. A suivre !
La Digue
Qu'est-ce que "La Digue" ? Difficile de donner un avis sur une BD pareille. Au départ, je n'étais pas fou du dessin d'Alfred. Mais j'aime bien les scenarii de Corbeyran, cette faculté qu'il a de livrer des récits très différents, de l'histoire d'enfants délinquants de Lyon aux histoires tarabiscotées, en passant par les thrillers fantastiques. Cette fois-ci, le funambule nous livre une drôle d'histoire, qui oscille constamment entre réalisme, absurde style Le Fond du Monde, et poésie contemplatrice. Et, je dois le reconnaître, le dessin de l'autodidacte Alfred colle bien à l'ambiance, aux visages tordus des scruteurs d'horizon, à la démesure de la bibliothèque des archipithèques. Il suffit d'un rêveur éveillé, qui n'a pas peur de crier son mépris de l'ordre installé, de cette dystopie réaliste, pour instiller le chaos et signer, en quelque sorte, l'arrêt de mort de cette Digue où est rassemblée une étrange humanité... Optimiste, la fin l'est, utopique elle l'est également. Une vraie curiosité, qui aurait peut-être nécessité une suite ou un traitement plus complexe...
Buck Danny
Pour les fans de l'aviation, Buck Danny reste une référence! De plus, si vous les lisez tous depuis les premiers épisodes, vous aurez un aperçu des progrès de l'aviation depuis 1940 jusqu'à nos jours... Eh puis, il y a Lady-X...On la retrouve assez souvent...
L'Etoffe des Zéros
Ha les joies des voyages linguistiques et le bonheur des conseils de classe! J'ai vraiment bien aimé cette bd. Les histoires sont parfois un peu inégales mais souvent hilarantes. Tous les travers du corps professoral (et sans doute plus) sont bien disséqués (on sent l'expérience) et amplifiés à l'extrème.
Bouncer
Le genre de Western où les auteurs ont réussi à créer un scénario surréaliste et terrifiant! On ne tombe jamais dans le vulgaire mais on s'accroche tant bien que mal à cette aventure surprenante!! Tout est exagéré, mais bon...C'est vraiment bien fait! Une agréable surprise vous attend! Accrochez-vous!
Le Bestiaire amoureux (Grand Vampire)
En première lecture, cette série m'a laissé sur une impression mitigée, et certainement inégale selon les albums. Le 1er est assez plaisant, original de par son approche, et frais dans la manière de traiter les choses. Le 2ème m'a plutôt indifféré, et c'est lui qui me fait hésiter quant à la série... Le 3ème est probablement mon préféré, puisque les références aux autres personnages de Sfar sont nombreuses, et puis j'aime le nom de Hélas et l'usage qui en est fait. D'une manière générale, cette série est probablement intéressante pour des ados. Ce que j'y aime, c'est surtout le regard empreint de fraîcheur et de (très) fausse naïveté que Sfar est capable de porter sur le monde et surtout de nous faire partager. J'aime également le côté tendre ou ironique qui s'en dégage parfois, ainsi que les monstres de Sfar (le loup-dragou, celui-là je l'adore :)) Ce que j'aime moins par contre, c'est une certaine confusion qui règne parfois, un décalage par rapport à mes centres d'intérêts et/ou façon de voir et attentes. Alors je ne saurais trop vous conseiller d'y jeter un oeil, mais lisez quand même avant de l'acheter.
Chroniques de la lune noire
Je ne parlerai que du tome 10 aussi... Il est effectivement pas mal dans le sens ou contrairement aux quelques tomes precedents, il decrit vraiment une phase importante de l'histoire. Cette bataille entre le bien et le mal dont on parle depuis le tome 5... cette bataille entre la lune noire et l'empire... cette bataille qui verra s'opposer les plus impressionnantes armees jamais imaginees... Mais bon... et maintenant, une fois la bataille finie et Wish coupé en deux? Quid? Est-ce fini (je le croyais aussi)? Mais alors... l'epilogue, il est ou? Les copains de Wish, Gorghor, Pilou, ils deviennent quoi? Cette série ne peut pas se terminer sur "J'ai vaincu"... et pourtant, on dirait bien qu'elle est finie... comprends pas trop... d'un certain coté, j'ai envie quelle se termine (je trouve que ce serait une belle fin), mais d'un autre cote, elle ne peut pas se terminer de cette maniere... A suivre... peut etre...
TDB (Trop de Bonheur)
Impression à chaud, vu que j'ai refermé l'album il y a deux heures. Intrigué par une prépub' partielle je ne sais plus où et des rumeurs, et avec le nom de Morvan sur la couv', ça m'intéresse déjà pas mal, je me décide donc à acheter ce fameux TDB. Voilà une petite bombe ! Pour l'instant, il est difficile de donner un jugement définitif, car l'histoire est juste exposée, non développée. Il y a clairement deux intrigues, qui se croisent puis se séparent, mais on ne peut que saluer la virtuosité de Morvan, qui fait en sorte qu'on ne se perde pas. Le véritable héros de l'histoire semble être Bilou, bien que son temps de présence sur l'écran de papier soit réduit, afin, justement, de faire participer plus activement Sev et Toff'. Pour l'instant, ça va à 100 à l'heure, l'intrigue fondée sur la mallette semble être un coup de génie... Mais pourquoi avoir placé cette histoire 50 ans en avant, alors que (presque) tout est très actuel ? Autre remarque : l'utilisation des deux personnages de flics que tout le monde connaît : le jeune plein d'allant et frimeur, et le vieux désabusé et cynique... Peut-être Morvan va-t'il sortir des sentiers battus ? On attend la suite avec impatience, histoire d'avoir une impression plus marquée. Coté style graphique, la maîtrise de Lejeune (qui est très jeune, hin hin) est tout simplement hallucinante ! On sent l'influence de Philippe Buchet, autre collaborateur émérite de JDM, mais aussi les mangas et quelques comics... Lejeune a un très bon système digestif ! Il ira loin. Mais comment fait Morvan, pour dénicher autant de jeunes talents ?