Kael dirait : "C'est sympa mais pas de quoi casser une patte à un canard"
GB taperait en vain : "Cé riggollo"
Cassidy s'exclafferait : "Un ramassis de lieux communs dignes de "Femmes d'aujourd'hui" sur la perte des repères de l'homme contemporain face à l'émancipation de la femme."
Moi, je dis un peu de tout ça, c'est drôle, souvent juste, mais cela ne révolutionnera pas non plus le genre.
Belle petite série de 2 BD.
J'ai aimé le dessin typique de Sfar, un mélange de naïf et de caricature. Les couleurs sont sympas, pas éblouissantes d'originalité mais en accord avec le trait.
Petrus Barbygère est un personnage attachant mais le capitaine squelettique est pas mal non plus, bref les persos principaux et secondaires sont bien ficelés.
Parfois ça part un peu dans tous les sens mais le scénario, à défaut d'être étourdissant d'originalité est bien traité, on se laisse prendre par l'histoire plus grâce aux dessins et aux textes que par le fond de l'histoire très bateau (c'est le cas de le dire :).
Non, outre le dessin, ce qui est vraiment bien, c'est le texte! Quel texte! J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à dévorer les bulles et les dialogues.
Bon, alors, ici, mon avis tient plus du souvenir que de la véritable critique objective. En effet, cela doit faire près de vingt ans que je n'ai pas lu ces albums. Ils sont toujours dans la bédéthèque de mon papa, il faudrait que j'y rejette un oeil. Mais bon, eh bien, César et Ernestine, j'en garde un très bon souvenir. Raaah, cette petite peste d'Ernestine... dans le genre gosse chiant, c'est terrible... Bref, des gags qui m'on bien fait rire.
Grand fan (mais pas inconditionnel !) de Larcenet, j'avais feuilleté cet album en librairie, et franchement il m'avait paru plus (enfin moins...) que moyen : strips pas géniaux, dessin sans plus, idée peu intéressante, mise en oeuvre hasardeuse, bref, tous les défauts.
L'ayant lu en entier, je dois un peu réviser cette opinion hâtive. Déjà, le tout est à lire dans l'ordre, sinon c'est pas terrible. Ensuite, eh bien si les premières pages m'ont laissé plutôt indifférent, j'avoue qu'on se retrouve assez vite plongé dans ce petit microcosme. Le thème abordé (déménagement à la campagne -- univers éminement hostile -- tendance autobiographique à la Trondheim) est peu attractif et la manière de le traiter utilise beaucoup le comique de répétition, les clichés, une pointe d'absurde et de situations incongrues, et enfin mise en abyme (Larcenet raconte la genèse de son livre). Rien de transcendant a priori, et il faut bien le dire, "Carnet de Bord" de Trondheim fait beaucoup mieux dans un genre voisin, il faut donc peut-être éviter de comparer...
Bon, malgré ces "défauts", cet album est sympa. Il faudrait savoir quelle était l'intention de l'auteur, mais je crois qu'il ne voulait pas faire du "100% comique", auquel cas c'est réussi (ceci étant bien évidemment à double tranchant...).
A voir donc, à rajouter sur votre liste de prévisions peut-être, mais pas en tête sûrement.
Une histoire romanesque menée avec le sens de la dramaturgie reconu de Makyo. Des deux tomes, j'ai préféré le second qui nous décrit avec une grande minutie la vie des marins de l'époque. On y retrouve les thèmes habituels de l'auteur : l'origine, la paternité... Ce fut une lecture agréable, ce qui m'empêche d'être plus enthousiaste, c'est que tout cela reste tout de même bien académique.
J'aime beaucoup l'idée de départ, la mise en image des textes de Renaud par des grands de la bd...
On trouve de tout dans ce recueil...du beau et du très beau...
C'est vraiment intéressant de voir les différentes interpretations de chansons archi-connues...autant certains collent tout à fait au texte (pour Gérard Lambert) et d'autres font de la libre adaptation (Elle a vu le loup)...
Evidemment si Renaud n'est pas votre truc ben ce n'est meme pas à ouvrir...mais sinon c'est une bonne surprise!
Ma préférée : Morgane de toi! :)
Voici un superbe album : la couverture, lisse, douce, aux couleurs attirantes, porte un superbe Toho Daisuké (le héros) plastifié. Présentation atypique et vraiment belle, faisant de cet album un très bel objet ! Le papier est d'ailleurs très épais, apparemment de très bonne qualité.
Côté scénario, direction le Japon médiéval, avec une histoire de samouraïs, emplie de bravoure, de combat, de sens de l'honneur, avec un fond de Barbe-bleue.
Le dessin est très particulier, et je pense que certains le trouveront laid. Pour ma part, je le trouve assez fascinant, avec de très beaux plans, mais par contre un manque de dynamisme certain, en particulier dans les combats où les personnages sont malheureusement très figés.
Je ne sais à vrai dire que trop penser de cet album : il me semble finalement assez peu original, le scénario, s'il est bien fait, est en définitive assez mince, le dessin présente certains défauts... Cependant, malgré tous ces points négatifs, l'ambiance créée par les auteurs est très prenante et assez envoûtante.
Alors jetez-y un oeil, et si comme moi vous vous retrouvez plongé dans cet univers, lisez-le !
Tome 2 : Shiro Yuki
Deuxième tome, et même commentaires que pour le premier. D’un côté, l’album en tant qu’objet est toujours aussi superbe, le dessin, dans l’ensemble assez sombre, est très beau (et gagnerait je pense, à pouvoir être vu en noir et blanc), rappelant par certains aspects le style de Blain.
D’un autre côté, ce même dessin manque assez cruellement de dynamisme, retranscrivant très mal le mouvement ; le découpage y est peut-être aussi pour quelque chose...
Concernant l’histoire, elle est malheureusement toujours aussi linéaire et sans surprise, ne suscitant à aucun moment suspense ou passion, bien qu’elle ne soit pourtant pas dénuée d’intérêt.
Impression mitigée donc. Je reste partagé entre les promesses de ces deux premiers tomes (et de ces deux auteurs), et leurs défauts. J’espère que la suite sera plus dynamique, et témoignera d’un sens plus aigu de la narration...
Avec Jaunes, Bucquoy traite une fois de plus de ses sujets de prédilection : l’autorité, le pouvoir, le totalitarisme, le fascisme. Une fois de plus, ses histoires sont profondément ancrées dans le paysage historique et politique belge, d’où un accès sans doute difficile pour le public peu au fait de l’histoire de la Belgique. Cette fois, c’est par le biais d’un scénario aux forts relents fantastiques que Bucquoy nous plonge dans son univers. Un scénario qui joue sur l’élasticité du temps, mais également sur les récurrences et les similitudes entre l’époque où les nazis régnaient sur l’Europe et des temps beaucoup plus contemporains...
Une bonne série, qui a un peu vieilli, mais qui reste néanmoins digne d’intérêt pour ceux qui se sentent attirés par le sujet.
Et là 3/5 pour le manga parce que j'ai pas encore vu ce que donne la fin mais si elle est à la hauteur de celle de l'anime alors je pourrai me permettre d'élever cette note à 4. Car entre les dessins féériquement beaux, collant parfaitement à un scénar mythologico-fantasy tiré d'une légende chinoise et des personnages au charisme enorme, eh bien cette série se boit comme du petit lait. Son côté tous publics lui fait par moments perdre de la richesse, mais globalement, c'est une oeuvre très agréable.
Je ne connaissais pas les auteurs, mais les dessins n&b sont vraiment biens. Avec près de 200 pages, on a de quoi lire, j'ai du m'y reprendre à plusieurs fois. Les déboires de l'héroïne sont assez marrants, elle se fait avoir par tout le monde, trop naïve et pas gâtée. Ca mériterait presque 4 étoiles :)
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Adam
Kael dirait : "C'est sympa mais pas de quoi casser une patte à un canard" GB taperait en vain : "Cé riggollo" Cassidy s'exclafferait : "Un ramassis de lieux communs dignes de "Femmes d'aujourd'hui" sur la perte des repères de l'homme contemporain face à l'émancipation de la femme." Moi, je dis un peu de tout ça, c'est drôle, souvent juste, mais cela ne révolutionnera pas non plus le genre.
Petrus Barbygère
Belle petite série de 2 BD. J'ai aimé le dessin typique de Sfar, un mélange de naïf et de caricature. Les couleurs sont sympas, pas éblouissantes d'originalité mais en accord avec le trait. Petrus Barbygère est un personnage attachant mais le capitaine squelettique est pas mal non plus, bref les persos principaux et secondaires sont bien ficelés. Parfois ça part un peu dans tous les sens mais le scénario, à défaut d'être étourdissant d'originalité est bien traité, on se laisse prendre par l'histoire plus grâce aux dessins et aux textes que par le fond de l'histoire très bateau (c'est le cas de le dire :). Non, outre le dessin, ce qui est vraiment bien, c'est le texte! Quel texte! J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à dévorer les bulles et les dialogues.
César et Ernestine
Bon, alors, ici, mon avis tient plus du souvenir que de la véritable critique objective. En effet, cela doit faire près de vingt ans que je n'ai pas lu ces albums. Ils sont toujours dans la bédéthèque de mon papa, il faudrait que j'y rejette un oeil. Mais bon, eh bien, César et Ernestine, j'en garde un très bon souvenir. Raaah, cette petite peste d'Ernestine... dans le genre gosse chiant, c'est terrible... Bref, des gags qui m'on bien fait rire.
Le retour à la terre
Grand fan (mais pas inconditionnel !) de Larcenet, j'avais feuilleté cet album en librairie, et franchement il m'avait paru plus (enfin moins...) que moyen : strips pas géniaux, dessin sans plus, idée peu intéressante, mise en oeuvre hasardeuse, bref, tous les défauts. L'ayant lu en entier, je dois un peu réviser cette opinion hâtive. Déjà, le tout est à lire dans l'ordre, sinon c'est pas terrible. Ensuite, eh bien si les premières pages m'ont laissé plutôt indifférent, j'avoue qu'on se retrouve assez vite plongé dans ce petit microcosme. Le thème abordé (déménagement à la campagne -- univers éminement hostile -- tendance autobiographique à la Trondheim) est peu attractif et la manière de le traiter utilise beaucoup le comique de répétition, les clichés, une pointe d'absurde et de situations incongrues, et enfin mise en abyme (Larcenet raconte la genèse de son livre). Rien de transcendant a priori, et il faut bien le dire, "Carnet de Bord" de Trondheim fait beaucoup mieux dans un genre voisin, il faut donc peut-être éviter de comparer... Bon, malgré ces "défauts", cet album est sympa. Il faudrait savoir quelle était l'intention de l'auteur, mais je crois qu'il ne voulait pas faire du "100% comique", auquel cas c'est réussi (ceci étant bien évidemment à double tranchant...). A voir donc, à rajouter sur votre liste de prévisions peut-être, mais pas en tête sûrement.
Le Coeur en Islande
Une histoire romanesque menée avec le sens de la dramaturgie reconu de Makyo. Des deux tomes, j'ai préféré le second qui nous décrit avec une grande minutie la vie des marins de l'époque. On y retrouve les thèmes habituels de l'auteur : l'origine, la paternité... Ce fut une lecture agréable, ce qui m'empêche d'être plus enthousiaste, c'est que tout cela reste tout de même bien académique.
La Bande à Renaud (Renaud - BD d'enfer)
J'aime beaucoup l'idée de départ, la mise en image des textes de Renaud par des grands de la bd... On trouve de tout dans ce recueil...du beau et du très beau... C'est vraiment intéressant de voir les différentes interpretations de chansons archi-connues...autant certains collent tout à fait au texte (pour Gérard Lambert) et d'autres font de la libre adaptation (Elle a vu le loup)... Evidemment si Renaud n'est pas votre truc ben ce n'est meme pas à ouvrir...mais sinon c'est une bonne surprise! Ma préférée : Morgane de toi! :)
Les Contes du 7ème Souffle
Jaunes
Avec Jaunes, Bucquoy traite une fois de plus de ses sujets de prédilection : l’autorité, le pouvoir, le totalitarisme, le fascisme. Une fois de plus, ses histoires sont profondément ancrées dans le paysage historique et politique belge, d’où un accès sans doute difficile pour le public peu au fait de l’histoire de la Belgique. Cette fois, c’est par le biais d’un scénario aux forts relents fantastiques que Bucquoy nous plonge dans son univers. Un scénario qui joue sur l’élasticité du temps, mais également sur les récurrences et les similitudes entre l’époque où les nazis régnaient sur l’Europe et des temps beaucoup plus contemporains... Une bonne série, qui a un peu vieilli, mais qui reste néanmoins digne d’intérêt pour ceux qui se sentent attirés par le sujet.
Hoshin - L'investiture des dieux
Et là 3/5 pour le manga parce que j'ai pas encore vu ce que donne la fin mais si elle est à la hauteur de celle de l'anime alors je pourrai me permettre d'élever cette note à 4. Car entre les dessins féériquement beaux, collant parfaitement à un scénar mythologico-fantasy tiré d'une légende chinoise et des personnages au charisme enorme, eh bien cette série se boit comme du petit lait. Son côté tous publics lui fait par moments perdre de la richesse, mais globalement, c'est une oeuvre très agréable.
Chicanos
Je ne connaissais pas les auteurs, mais les dessins n&b sont vraiment biens. Avec près de 200 pages, on a de quoi lire, j'ai du m'y reprendre à plusieurs fois. Les déboires de l'héroïne sont assez marrants, elle se fait avoir par tout le monde, trop naïve et pas gâtée. Ca mériterait presque 4 étoiles :)