Comme le fait si justement remarquer l'excellent Nicolas Poupon dans "Les Aventures de Michel et le Professeur", on croit toujours que faire des strips, c'est plus facile que faire un album complet parce qu'un strip, il n'y a que 3 cases alors qu'un album, il y a 48 pages, sauf que pour un strip l'auteur est obligé d'avoir une bonne idée en 3 cases, alors que rares sont les histoires de 48 pages qui contiennent une bonne idée toutes les 3 cases. Oui, je sais, c'est long comme phrase, mais avec Nicolas Poupon c'est comme ça : vous savez quand il commence à parler, mais vous ne savez pas quand il s'arrêtera. Mais assez parlé de Poupon, revenons-en à Trondheim. Avec "Le Pays des Trois Sourires", le papa de "Lapinot" réussit non seulement à raconter une histoire de 36 pages, mais à la raconter sous forme d'une série de 100 strips, ce qui l'oblige donc à avoir 100 bonnes idées de gags, soit beaucoup plus que dans tous les tomes de toutes les séries de "Lanfeust" (de Troy, des Étoiles, de Mes Couilles, sans oublier les séries dérivées sur la faune et la flore) réunis. Soyons honnête : dans l'ensemble, c'est marrant, mais tout n'est quand même pas à hurler de rire, il y a des gags un peu bébêtes. Et si l'exercice de style est intéressant, il est moins original que certaines autres oeuvres "expérimentales" de Trondheim ou de ses collègues "OuBaPiens" comme Étienne Lécroart pour n'en citer qu'un. Au final, on rigole un bon p'tit coup, on ne s'ennuie à un aucun moment, mais on peut dire qu'il y a des choses plus indispensables à lire avant ça.
Goossens n'était pas encore au sommet de son art quand il a signé ces histoires ; il dessinera mieux et sera encore plus drôle par la suite (cela dit, quand je lis ce qui paraît dans Fluide aujourd'hui, je me dis que même quand il n'est pas au sommet de son art, Goossens vaut à lui seul, au moins en termes de drôlerie, Coyote, Clarke, Fioretto et quelques autres réunis...). "Le Messie est revenu" reste un album marrant mais, honnêtement, il ne m'a pas épuisé de rire. Il y a des moments excellents, d'autres nettement moins. En tant que fan (récent) de Goossens, je conseille quand même l'achat, mais il est certain que ce n'est pas son meilleur album et que si vous n'êtes pas un inconditionnel, vous pouvez vous en passer.
Un série que j'ai plaisir à lire dans mon hebdo télé. Tous les gags sont marrants. Certains plus que d'autres, mais la qualité de l'humour reste constante. Une gageure, car quand on lit le premier album, on se dit que l'auteur ne tiendra pas longtemps sans se répéter, on craint que le côté presque monothématique de la série ne l'amène à s'essouffler rapidement. Et bien, il n'en est rien, l'auteur est arrivé à se renouveler, à étoffer son personnage principal et ses personnages secondaires. Une bonne série humoristique pour petits et grands enfants.
Un premier album plutôt réussi puisqu'il est plutôt agréable graphiquement, et original dans le type de narration et dans le fond de l'histoire.
Bon, certes, le dessin n'est pas vraiment la qualité première de cette BD, mais il a un certain charme. Le trait est fin et léger. Seul véritable reproche : les mouvements sont parfois mal exprimés, ça choque sur certaines scènes.
L’histoire est intéressante, elle nous emmène là où bien peu de BDs ne s'aventurent, et c'est rafraîchissant.
Et puis, j'ai été très surpris par la fin alors qu'elle semblait pliée dès le début.
En fait, cet album n'a rien d'exceptionnel, mais il a son charme.
je dois avouer que je suis assez admiratif devant ce style de dessin. C'est assez biscornu, mais ça reste tres beau, les couleurs y sont pour beaucoup.
l'histoire quant à elle m'a plutot amusé. Le ton est vraiment decallé, et ça change tout, parce que l'histoire en elle meme est pas grandiose.
en gros, j'ai envie de dire que si vous avez aimé Qui a tué l'idiot ? et Malentendus, vous ne pourrez qu'aimer cet album, c'est reellement dans la meme veine.
Attiré par les couvertures et le format utilisé par cette collection, j'ai lu "Ada enigma" sans savoir à quoi m'attendre. Bon, ça va.
Traduction : ce n'est pas série indispensable, mais c'est plutôt plaisant à lire.
Les histoire sont bien mises en scène, sans rien de grandiose certes, mais on se laisse facilement prendre au jeu.
Le dessin lui non plus n'est pas d'un niveau énorme, mais il reste très sympa et rend la lecture facile tant il est plein de légèreté. Il s'améliore énormément d'album en album.
Ceci dit, chaque album vaut 15€, et ça me fait vraiment hésiter à acheter cette série...
Le chant des stryges est une BD correcte mais après lecture du premier cycle, on en vient à se dire qu'il ne se passe pas grand chose au final. Le complot est des plus embrouillé, on sait pas vraiment ce que sont les stryges et on va donc bouffer du stryge pendant 12 tomes! Ca parait long, je ne sais pas si je vais tenir 12 ans.
En fait, j'accroche assez aux premiers tomes qui posent l'ambiance, l'intrigue et les personnages. Mais les 3 derniers tomes du premier cycle ont du mal à développer la situation; les personnages (sauf l'ombre) sont assez plats et sans grand charisme (notamment Nivek).
Le deuxième cycle part assez poussivement pour prendre un coup de boost salutaire au tome 8. Mais pourquoi diable changent-ils le format au deuxième tome du second cycle chez Delcourt? Ils n'auraient pas pu faire ça proprement au tome 7?
Les dessins sont pas mal mais assez classiques. Les couvertures quant à elles sont parmis les plus moches qu'il m'ait été donné de voir. Peut-être la réédition grand format va t-elle corriger ce défaut? Je ne conseille pas l'achat parce qu'en l'état actuel, je ne suis pas sur qu'une relecture s'impose. Une série sympa mais qui ne justifie pas sa très bonne réputation et ses fortes ventes à mon avis.
Je suis encore un peu dubitatif. "Algernon Woodcock" est une des rares BD où après la fin de la première histoire (deux tomes), je ne suis toujours pas sur d'avoir compris l'essence de l'histoire! C'est assez déstabilisant de lire un truc et d'être incapable de le définir. Et pourtant la lecture n'en est pas moins agréable! Le dessin de Sorel est envoutant et l'univers de Galié est des plus originaux, à la fois réaliste (on sent le brouillard écossais pénétrer nos os) et onirique, presque mythologique(l'intrigue autour de la femme masquée).
Le troisième tome annonce lui un très bon deuxième cycle, que j'espère moins incompréhensible; le fantastique est toujours bien présent et utilisé à bon escient. Sorel fait toujours des merveilles au dessin, ses paysages écossais sont notamment à couper le souffle.
Une série à l'atmosphère vraiment particulière mais qui vaut le coup d'oeil pour peu que l'onse laisse aller à être moins cartésien qu'à l'habitude. Il ne manque pas grand chose (un poil plus de rigueur scénaristique peut-être) pour avoir une série majeure.
J'ai un peu de mal à comprendre toute cette folie autour de Tintin. Même s'il est indéniable que c'est un tournant dans l'histoire de la BD, ça reste largement au dessous d'Astérix à mon avis. Les histoires sont soit sympas soit totalement ratées et la ligne claire d'Hergé a quand même pris un sérieux coup de vieux. Heureusement il y a quelques très bons albums (Le temple du soleil, L'oreille cassée, Vol 714 pour Sidney, Tintin et les Picaros,...) qui font qu'on ne tombe jamais dans l'ennui que peut susciter un Edgar P. Jacobs par exemple. Peu ou pas de niveaux de lecture différents mais une série à conseiller bien entendu à tout lecteur de moins de 14 ans. Plus vieux, c'est vraiment une question de goût (et une question de réceptivité au matraquage commercial).
Bel album, beau dessin à la mise en couleur rappelant les Lapinots et autres cosmonautes du futur, la famille Jouvray signe là un rare trio scénariste + dessinateur + coloriste.
L'idée est intéressante : dans un Far-West anonyme, un homme est en colère contre le monde; rebelle à l'extrême il ne (re)connait rien, ne croit en rien. Personnage exécrable donc, que seul un saint ou en l'occurence Dieu peut ésperer aider un tant soit peu.
Autant le dire, la partie est loin d'être gagnée. Lincoln a non seulement un caractère de chien, mais en plus il est loin d'être stupide, et son cynisme est un vrai régal. Dialogues (souvent) intéressants et percutants, personnages principaux amusants et totalement conflictuels, voilà de quoi passer un agréable moment.
Ceci dit, ce premier album n'est pas non plus totalement génial, mais je pense qu'il plaira à beaucoup, surtout ceux ayant aimé Outlaw. :)
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Le pays des trois sourires
Comme le fait si justement remarquer l'excellent Nicolas Poupon dans "Les Aventures de Michel et le Professeur", on croit toujours que faire des strips, c'est plus facile que faire un album complet parce qu'un strip, il n'y a que 3 cases alors qu'un album, il y a 48 pages, sauf que pour un strip l'auteur est obligé d'avoir une bonne idée en 3 cases, alors que rares sont les histoires de 48 pages qui contiennent une bonne idée toutes les 3 cases. Oui, je sais, c'est long comme phrase, mais avec Nicolas Poupon c'est comme ça : vous savez quand il commence à parler, mais vous ne savez pas quand il s'arrêtera. Mais assez parlé de Poupon, revenons-en à Trondheim. Avec "Le Pays des Trois Sourires", le papa de "Lapinot" réussit non seulement à raconter une histoire de 36 pages, mais à la raconter sous forme d'une série de 100 strips, ce qui l'oblige donc à avoir 100 bonnes idées de gags, soit beaucoup plus que dans tous les tomes de toutes les séries de "Lanfeust" (de Troy, des Étoiles, de Mes Couilles, sans oublier les séries dérivées sur la faune et la flore) réunis. Soyons honnête : dans l'ensemble, c'est marrant, mais tout n'est quand même pas à hurler de rire, il y a des gags un peu bébêtes. Et si l'exercice de style est intéressant, il est moins original que certaines autres oeuvres "expérimentales" de Trondheim ou de ses collègues "OuBaPiens" comme Étienne Lécroart pour n'en citer qu'un. Au final, on rigole un bon p'tit coup, on ne s'ennuie à un aucun moment, mais on peut dire qu'il y a des choses plus indispensables à lire avant ça.
Le Messie est revenu
Goossens n'était pas encore au sommet de son art quand il a signé ces histoires ; il dessinera mieux et sera encore plus drôle par la suite (cela dit, quand je lis ce qui paraît dans Fluide aujourd'hui, je me dis que même quand il n'est pas au sommet de son art, Goossens vaut à lui seul, au moins en termes de drôlerie, Coyote, Clarke, Fioretto et quelques autres réunis...). "Le Messie est revenu" reste un album marrant mais, honnêtement, il ne m'a pas épuisé de rire. Il y a des moments excellents, d'autres nettement moins. En tant que fan (récent) de Goossens, je conseille quand même l'achat, mais il est certain que ce n'est pas son meilleur album et que si vous n'êtes pas un inconditionnel, vous pouvez vous en passer.
Kid Paddle
Un série que j'ai plaisir à lire dans mon hebdo télé. Tous les gags sont marrants. Certains plus que d'autres, mais la qualité de l'humour reste constante. Une gageure, car quand on lit le premier album, on se dit que l'auteur ne tiendra pas longtemps sans se répéter, on craint que le côté presque monothématique de la série ne l'amène à s'essouffler rapidement. Et bien, il n'en est rien, l'auteur est arrivé à se renouveler, à étoffer son personnage principal et ses personnages secondaires. Une bonne série humoristique pour petits et grands enfants.
Kizilkum
Un premier album plutôt réussi puisqu'il est plutôt agréable graphiquement, et original dans le type de narration et dans le fond de l'histoire. Bon, certes, le dessin n'est pas vraiment la qualité première de cette BD, mais il a un certain charme. Le trait est fin et léger. Seul véritable reproche : les mouvements sont parfois mal exprimés, ça choque sur certaines scènes. L’histoire est intéressante, elle nous emmène là où bien peu de BDs ne s'aventurent, et c'est rafraîchissant. Et puis, j'ai été très surpris par la fin alors qu'elle semblait pliée dès le début. En fait, cet album n'a rien d'exceptionnel, mais il a son charme.
Le Singe et la Sirène
je dois avouer que je suis assez admiratif devant ce style de dessin. C'est assez biscornu, mais ça reste tres beau, les couleurs y sont pour beaucoup. l'histoire quant à elle m'a plutot amusé. Le ton est vraiment decallé, et ça change tout, parce que l'histoire en elle meme est pas grandiose. en gros, j'ai envie de dire que si vous avez aimé Qui a tué l'idiot ? et Malentendus, vous ne pourrez qu'aimer cet album, c'est reellement dans la meme veine.
Ada Enigma
Attiré par les couvertures et le format utilisé par cette collection, j'ai lu "Ada enigma" sans savoir à quoi m'attendre. Bon, ça va. Traduction : ce n'est pas série indispensable, mais c'est plutôt plaisant à lire. Les histoire sont bien mises en scène, sans rien de grandiose certes, mais on se laisse facilement prendre au jeu. Le dessin lui non plus n'est pas d'un niveau énorme, mais il reste très sympa et rend la lecture facile tant il est plein de légèreté. Il s'améliore énormément d'album en album. Ceci dit, chaque album vaut 15€, et ça me fait vraiment hésiter à acheter cette série...
Le Chant des Stryges
Le chant des stryges est une BD correcte mais après lecture du premier cycle, on en vient à se dire qu'il ne se passe pas grand chose au final. Le complot est des plus embrouillé, on sait pas vraiment ce que sont les stryges et on va donc bouffer du stryge pendant 12 tomes! Ca parait long, je ne sais pas si je vais tenir 12 ans. En fait, j'accroche assez aux premiers tomes qui posent l'ambiance, l'intrigue et les personnages. Mais les 3 derniers tomes du premier cycle ont du mal à développer la situation; les personnages (sauf l'ombre) sont assez plats et sans grand charisme (notamment Nivek). Le deuxième cycle part assez poussivement pour prendre un coup de boost salutaire au tome 8. Mais pourquoi diable changent-ils le format au deuxième tome du second cycle chez Delcourt? Ils n'auraient pas pu faire ça proprement au tome 7? Les dessins sont pas mal mais assez classiques. Les couvertures quant à elles sont parmis les plus moches qu'il m'ait été donné de voir. Peut-être la réédition grand format va t-elle corriger ce défaut? Je ne conseille pas l'achat parce qu'en l'état actuel, je ne suis pas sur qu'une relecture s'impose. Une série sympa mais qui ne justifie pas sa très bonne réputation et ses fortes ventes à mon avis.
Algernon Woodcock
Je suis encore un peu dubitatif. "Algernon Woodcock" est une des rares BD où après la fin de la première histoire (deux tomes), je ne suis toujours pas sur d'avoir compris l'essence de l'histoire! C'est assez déstabilisant de lire un truc et d'être incapable de le définir. Et pourtant la lecture n'en est pas moins agréable! Le dessin de Sorel est envoutant et l'univers de Galié est des plus originaux, à la fois réaliste (on sent le brouillard écossais pénétrer nos os) et onirique, presque mythologique(l'intrigue autour de la femme masquée). Le troisième tome annonce lui un très bon deuxième cycle, que j'espère moins incompréhensible; le fantastique est toujours bien présent et utilisé à bon escient. Sorel fait toujours des merveilles au dessin, ses paysages écossais sont notamment à couper le souffle. Une série à l'atmosphère vraiment particulière mais qui vaut le coup d'oeil pour peu que l'onse laisse aller à être moins cartésien qu'à l'habitude. Il ne manque pas grand chose (un poil plus de rigueur scénaristique peut-être) pour avoir une série majeure.
Les Aventures de Tintin
J'ai un peu de mal à comprendre toute cette folie autour de Tintin. Même s'il est indéniable que c'est un tournant dans l'histoire de la BD, ça reste largement au dessous d'Astérix à mon avis. Les histoires sont soit sympas soit totalement ratées et la ligne claire d'Hergé a quand même pris un sérieux coup de vieux. Heureusement il y a quelques très bons albums (Le temple du soleil, L'oreille cassée, Vol 714 pour Sidney, Tintin et les Picaros,...) qui font qu'on ne tombe jamais dans l'ennui que peut susciter un Edgar P. Jacobs par exemple. Peu ou pas de niveaux de lecture différents mais une série à conseiller bien entendu à tout lecteur de moins de 14 ans. Plus vieux, c'est vraiment une question de goût (et une question de réceptivité au matraquage commercial).
Lincoln
Bel album, beau dessin à la mise en couleur rappelant les Lapinots et autres cosmonautes du futur, la famille Jouvray signe là un rare trio scénariste + dessinateur + coloriste. L'idée est intéressante : dans un Far-West anonyme, un homme est en colère contre le monde; rebelle à l'extrême il ne (re)connait rien, ne croit en rien. Personnage exécrable donc, que seul un saint ou en l'occurence Dieu peut ésperer aider un tant soit peu. Autant le dire, la partie est loin d'être gagnée. Lincoln a non seulement un caractère de chien, mais en plus il est loin d'être stupide, et son cynisme est un vrai régal. Dialogues (souvent) intéressants et percutants, personnages principaux amusants et totalement conflictuels, voilà de quoi passer un agréable moment. Ceci dit, ce premier album n'est pas non plus totalement génial, mais je pense qu'il plaira à beaucoup, surtout ceux ayant aimé Outlaw. :)