Ouaip... on va commencer par les bons points :
Je ne me suis pas autant ennuyé que lors de la lecture d'Asphodèle. Et oui, malgré moi, je suis bien obligé de comparer cette nouvelle série à Asphodèle, qui elle aussi est sortie le même mois dans la même collection du même éditeur, et, surtout, qui a été écrite par le même scénariste.
L'intrigue nous est présentée de manière beaucoup plus originale et intéressante, donc, et les personnages, de toute évidence, sont beaucoup plus attachants.
D'autre part, les différents protagonistes sont assez nombreux, et leur personnalité, qui leur est propre, n'est pas vue à la légère. Tant mieux, car dans ce type de série, l'impact psychologique tient une place primordiale - si les personnages étaient vides, l'intérêt serait complètement nul.
Maintenant, il faut admettre que tout cela n'est pas poussé très loin : ok, ça démarre assez fort, mais tout se calme très vite pour entrer dans un rythme un peu bateau, qui m'a poussé à regarder le numéro de planche... en cours de lecture. J’ai donc trouvé le temps un peu long, hélas.
Le dessin n'est pas mauvais, mais l'auteur a de sérieux problèmes d'anatomie... à moins que ce soient mes yeux ? Les personnages ont parfois de grosses têtes, des proportions changeantes, et leur visage ne sont pas géniaux. Dommage, parce que le trait se marie très bien à la couleur qui elle, elle plus que correcte (Corbeyran n'a pas fait l'erreur de demander les services de Pierre Schelles dans cette série, comme il l'a fait pour Asphodèle).
Donc... moui, mitigé le Piehr. Il lira le tome 2 et tranchera, le Piehr.
Le premier tome est un joli conte emprunt de poésie, de tendresse et de gravité... Un beau moment de douceur et de rêverie, admirablement servi par le dessin si personnel de Boiscommun.
Le second est de facture un peu plus classique... Plus d'aventure et moins de magie... C'est une bonne bande dessinée mais on est un peu déçu par la comparaison... Et la fin est un peu facile et expédiée à mon goût... Ce qui explique ce petit 3/5.
J'ai lu ces albums il y a quelques années et je me souviens que ça m'avait bien plu. Contrairement aux avis précédents, j'ai trouvé les personnages attachants et l'univers de la série bien construit.
Point faible : le dessin est très inégal... Mais de là à le trouver laid, il y a une grande marge.
Une série sympathique qui, sans atteindre des sommets, est suffisamment originale et distrayante pour mériter le détour.
De l'humour.
Un peu simpliste mais toujours agréable, voire réussi.
Perso, j'adore le Clébère, barré le 'iench ! Totalement fanatique de la cuisse, j'aime bien vraiment... et pis le Will, toujours à côté de la plaque, naïf mais tellement sincère, un bon gars. Un humour de situation plus que de jeu de mots ! A connaître...
L'Héritage d'Emilie...un manoir enchanté pleins de mystérieux habitants, où le temps s'écoule selon des règles étranges et où la nuit, tout prend une autre couleur, l'air vibrant de sons disparus...
Cette histoire, qui commence plutôt de manière conventionnelle prend une direction étrange et intrigante au fur et à mesure où les pages somptueuses (et le mot n'est pas trop fort, loin de là...) défilent devant les yeux; la direction d'un chemin qui conduit à la féerie, à la mythologie, au rêve.
Les deux tomes constituent un moment de lecture vraiment agréable, et prenant...On découvre en même temps qu'Emilie l'Irlande et ses mystères, et le voyage de son ancêtre dans un monde inconnu, celui de la magie.
Les personnages sont très attachants, des "forains" en roulotte à la vieille dame du château en passant bien sur par la belle Emilie.
L'ambiance et l'atmosphère de ces deux tomes est très sympathique. Le contexte début du siècle aussi pour la première partie du tome 1, mais rien n'est comparable au plaisir qu'on prend avec le deuxième tome.
Les dessins de Florence Magnin sont magnifiques, et les couleurs vraiment très belles.
J'attends la suite et la fin avec une grande impatience.
Les premiers albums de Poupée d'Ivoire sont de petits bijoux d'esthétisme, de sensibilité et de sensualité aux dialogues savoureux. On voit avec plaisir s'éveiller la sensibilité de Timok, et se développer le caractère bien trempé de Yu Lien qui apprend à se défendre, à se battre, et s'ouvre avec soif à de nombreuses expériences sexuelles.
Par la suite, malheureusement, on perd un peu en qualité. Yu Lien devient une femme fatale et indomptable que rien n'abat, et le rôle de Timok se réduit de plus en plus à celui d'un gentil faire-valoir. Les dialogues, de plus en plus modernes, et les traits d'humour, parfois lourds, sont assez anachroniques... Un peu décevant.
Je vous conseille tout de même l'achat de cette série originale, ne serait-ce que pour son joli début.
Un premier album pas mal, rien d’extraordinaire, rien de bien original mais un album agréable à lire. Même si les flashbacks ne rendent pas la chose toujours facile à suivre.
Le dessin, lui, est bon, agréable et sert bien l’histoire, les couleurs sont jolies mais là aussi rien d’original
Pour le scenario, l’histoire et les personnages se mettent petit à petit en place, on ne comprend pas tout encore, attendons la suite…
Oui, un bien joli décorum.
Mais ça ne suit pas toujours derrière malheureusement. Aussitôt un nouveau personnage créé, aussitôt on le met de coté! Soit on le fait mourir (les jumeaux, le vieux) soit on le laisse partir en roue libre (Sarabande et Gavotte, par exemple, qui finissent par en devenir 'interchangeables'!).
C'est dommage de voir tant de bonnes idées aussi peu utilisées. Je comprends bien que le château ait été un terrain de jeu idéal pour Dufaux mais pourquoi ne faire qu'effleurer, par exemple, l'idée des tableaux? Ou celle de la cloche? Ou celle de la soupe populaire? De la lutte des classes de lady Habanera? Des murs? De la croissance du château?
Bref, une sorte de pétard mouillé, dont on ne sort pas vraiment déçu, car on a passé un bon moment à découvrir le château et ses étranges locataires... mais qu'on oubliera finalement assez vite, faute de consistance.
Servi d'aussi belle manière par le dessin de Griffo (Fanny et sa "version âgée" sont vraiment très réussies), je me dis que ce conte aurait du être une référence du genre en bd. Dommage !
Culte ? Bon, évidemment, avoir lu Gaston Lagaffe, ça relève de la culture générale... Maintenant, cette bande dessinée est-elle fondamentalement meilleure que les dizaines autres séries basées sur de petits gags d'une page ?
Certains gags sont franchement hilarants, une bonne partie est très drôle, et ça tombe très rarement à plat. C'est du comique de répétition, mais manié avec brio... On ne se lasse pas.
Seulement voilà, une fois un album terminé, je suis ravie d'avoir passé un bon moment mais il ne me viendrait pas à l'idée de le relire plusieurs fois...
A lire donc... Mais je ne conseillerais l'achat qu'aux inconditionnels ou aux collectionneurs.
Bien marrant, je ne partais pourtant pas convaincu vu que je ne suis pas très réceptif à ce genre d'humour. On se surprend à rire et se dire que c'est vraiment très c**, il faut être plongé dedans.
Je n'arrive pas à donner de préférence pour un album ou l'autre, ils se valent à mon avis, par contre je ne sais pas ce que va donner la suite, cela risque de s'essouffler.
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Le Territoire
Ouaip... on va commencer par les bons points : Je ne me suis pas autant ennuyé que lors de la lecture d'Asphodèle. Et oui, malgré moi, je suis bien obligé de comparer cette nouvelle série à Asphodèle, qui elle aussi est sortie le même mois dans la même collection du même éditeur, et, surtout, qui a été écrite par le même scénariste. L'intrigue nous est présentée de manière beaucoup plus originale et intéressante, donc, et les personnages, de toute évidence, sont beaucoup plus attachants. D'autre part, les différents protagonistes sont assez nombreux, et leur personnalité, qui leur est propre, n'est pas vue à la légère. Tant mieux, car dans ce type de série, l'impact psychologique tient une place primordiale - si les personnages étaient vides, l'intérêt serait complètement nul. Maintenant, il faut admettre que tout cela n'est pas poussé très loin : ok, ça démarre assez fort, mais tout se calme très vite pour entrer dans un rythme un peu bateau, qui m'a poussé à regarder le numéro de planche... en cours de lecture. J’ai donc trouvé le temps un peu long, hélas. Le dessin n'est pas mauvais, mais l'auteur a de sérieux problèmes d'anatomie... à moins que ce soient mes yeux ? Les personnages ont parfois de grosses têtes, des proportions changeantes, et leur visage ne sont pas géniaux. Dommage, parce que le trait se marie très bien à la couleur qui elle, elle plus que correcte (Corbeyran n'a pas fait l'erreur de demander les services de Pierre Schelles dans cette série, comme il l'a fait pour Asphodèle). Donc... moui, mitigé le Piehr. Il lira le tome 2 et tranchera, le Piehr.
Les Livres de Vie (Le Livre de Jack / Sam)
Le premier tome est un joli conte emprunt de poésie, de tendresse et de gravité... Un beau moment de douceur et de rêverie, admirablement servi par le dessin si personnel de Boiscommun. Le second est de facture un peu plus classique... Plus d'aventure et moins de magie... C'est une bonne bande dessinée mais on est un peu déçu par la comparaison... Et la fin est un peu facile et expédiée à mon goût... Ce qui explique ce petit 3/5.
Les Soleils Rouges de l'Eden
J'ai lu ces albums il y a quelques années et je me souviens que ça m'avait bien plu. Contrairement aux avis précédents, j'ai trouvé les personnages attachants et l'univers de la série bien construit. Point faible : le dessin est très inégal... Mais de là à le trouver laid, il y a une grande marge. Une série sympathique qui, sans atteindre des sommets, est suffisamment originale et distrayante pour mériter le détour.
Will
De l'humour. Un peu simpliste mais toujours agréable, voire réussi. Perso, j'adore le Clébère, barré le 'iench ! Totalement fanatique de la cuisse, j'aime bien vraiment... et pis le Will, toujours à côté de la plaque, naïf mais tellement sincère, un bon gars. Un humour de situation plus que de jeu de mots ! A connaître...
L'héritage d'Emilie
L'Héritage d'Emilie...un manoir enchanté pleins de mystérieux habitants, où le temps s'écoule selon des règles étranges et où la nuit, tout prend une autre couleur, l'air vibrant de sons disparus... Cette histoire, qui commence plutôt de manière conventionnelle prend une direction étrange et intrigante au fur et à mesure où les pages somptueuses (et le mot n'est pas trop fort, loin de là...) défilent devant les yeux; la direction d'un chemin qui conduit à la féerie, à la mythologie, au rêve. Les deux tomes constituent un moment de lecture vraiment agréable, et prenant...On découvre en même temps qu'Emilie l'Irlande et ses mystères, et le voyage de son ancêtre dans un monde inconnu, celui de la magie. Les personnages sont très attachants, des "forains" en roulotte à la vieille dame du château en passant bien sur par la belle Emilie. L'ambiance et l'atmosphère de ces deux tomes est très sympathique. Le contexte début du siècle aussi pour la première partie du tome 1, mais rien n'est comparable au plaisir qu'on prend avec le deuxième tome. Les dessins de Florence Magnin sont magnifiques, et les couleurs vraiment très belles. J'attends la suite et la fin avec une grande impatience.
Poupée d'Ivoire
Les premiers albums de Poupée d'Ivoire sont de petits bijoux d'esthétisme, de sensibilité et de sensualité aux dialogues savoureux. On voit avec plaisir s'éveiller la sensibilité de Timok, et se développer le caractère bien trempé de Yu Lien qui apprend à se défendre, à se battre, et s'ouvre avec soif à de nombreuses expériences sexuelles. Par la suite, malheureusement, on perd un peu en qualité. Yu Lien devient une femme fatale et indomptable que rien n'abat, et le rôle de Timok se réduit de plus en plus à celui d'un gentil faire-valoir. Les dialogues, de plus en plus modernes, et les traits d'humour, parfois lourds, sont assez anachroniques... Un peu décevant. Je vous conseille tout de même l'achat de cette série originale, ne serait-ce que pour son joli début.
Le Sortilege des Rhûnes
Un premier album pas mal, rien d’extraordinaire, rien de bien original mais un album agréable à lire. Même si les flashbacks ne rendent pas la chose toujours facile à suivre. Le dessin, lui, est bon, agréable et sert bien l’histoire, les couleurs sont jolies mais là aussi rien d’original Pour le scenario, l’histoire et les personnages se mettent petit à petit en place, on ne comprend pas tout encore, attendons la suite…
Monsieur Noir
Oui, un bien joli décorum. Mais ça ne suit pas toujours derrière malheureusement. Aussitôt un nouveau personnage créé, aussitôt on le met de coté! Soit on le fait mourir (les jumeaux, le vieux) soit on le laisse partir en roue libre (Sarabande et Gavotte, par exemple, qui finissent par en devenir 'interchangeables'!). C'est dommage de voir tant de bonnes idées aussi peu utilisées. Je comprends bien que le château ait été un terrain de jeu idéal pour Dufaux mais pourquoi ne faire qu'effleurer, par exemple, l'idée des tableaux? Ou celle de la cloche? Ou celle de la soupe populaire? De la lutte des classes de lady Habanera? Des murs? De la croissance du château? Bref, une sorte de pétard mouillé, dont on ne sort pas vraiment déçu, car on a passé un bon moment à découvrir le château et ses étranges locataires... mais qu'on oubliera finalement assez vite, faute de consistance. Servi d'aussi belle manière par le dessin de Griffo (Fanny et sa "version âgée" sont vraiment très réussies), je me dis que ce conte aurait du être une référence du genre en bd. Dommage !
Gaston Lagaffe
Culte ? Bon, évidemment, avoir lu Gaston Lagaffe, ça relève de la culture générale... Maintenant, cette bande dessinée est-elle fondamentalement meilleure que les dizaines autres séries basées sur de petits gags d'une page ? Certains gags sont franchement hilarants, une bonne partie est très drôle, et ça tombe très rarement à plat. C'est du comique de répétition, mais manié avec brio... On ne se lasse pas. Seulement voilà, une fois un album terminé, je suis ravie d'avoir passé un bon moment mais il ne me viendrait pas à l'idée de le relire plusieurs fois... A lire donc... Mais je ne conseillerais l'achat qu'aux inconditionnels ou aux collectionneurs.
Les cosmonautes du futur
Bien marrant, je ne partais pourtant pas convaincu vu que je ne suis pas très réceptif à ce genre d'humour. On se surprend à rire et se dire que c'est vraiment très c**, il faut être plongé dedans. Je n'arrive pas à donner de préférence pour un album ou l'autre, ils se valent à mon avis, par contre je ne sais pas ce que va donner la suite, cela risque de s'essouffler.