Je n'ai jamais vraiment aimé "XIII". C'est sans doute une histoire de goût car de la même manière je n'aime pas les films américains à suspense et autres livres de Robert Ludlum ("La Mémoire dans la Peau", évidemment). Et pour moi, "XIII", dès les premiers albums, c'est ça : une sorte de film d'espionnage américain mis sur papier. Alors, ça se laisse lire car on a envie de savoir la vérité, découvrir quelle est la vaie identité du héros, mais ça n'a rien de plus original.
Quand à cela s'ajoute les dessins de Vance qui sont réalistes, froids et qui n'est pas capable de faire des visages autrement que de face, de profil ou au mieux parfois de 3/4, ça n'arrange rien.
Et en plus, quand on voit que les derniers tomes sont vides d'intérêt et totalement commerciaux, là, ça achève la série.
Bref, à mes yeux, "XIII" n'a pas d'âme et c'est bien une BD que je n'aimerais pas avoir dans ma bibliothèque.
Addendum ajouté le 22/08/06 :
Je me suis acheté récemment l'intégrale paru chez Niffle jusqu'au tome 6. Je dois avouer que le premier cycle de XIII n'est quand même pas si mal, très prenant surtout à partir du 3e tome, même si l'ambiance est vraiment teintée années 70-80 pour le début. En outre, je préfère nettement le dessin de Vance en noir et blanc qu'en couleurs. Bref, cette relecture de XIII me fait remonter ma note, même si je ne suis toujours pas fan.
Voilà une BD que sans doute seules les personnes ayant vécu en Afrique peuvent connaître. J'étais moi-même en CE1 au Togo quand je lisais ça dans le journal de Segedo (si je me souviens bien), équivalent local du journal de Tintin. Le dessinateur et scénariste est ici le même que celui qui a dessiné les BDs du Club des Cinq qui paraissaient dans le journal de Mickey.
Les histoires de Kouakou sont ancrées dans la tradition africaine, à laquelle vient s'ajouter une touche de fantastique et de science-fiction bien européenne. Cela donne des histoires simples, captivantes pour un jeune enfant.
Mais avec le recul, une telle BD me donne un certain malaise dans le sens où elle montre l'Afrique avec des yeux d'Européens alors qu'elle était bien souvent destinée à un public de jeunes africains.
Les dessins sont très moyens et les scénarios très bateaux.
Néanmoins, cela reste une vraie curiosité.
"Le concombre masqué" est à la fois connu de nombre de personnes mais, en même temps, c'est une BD qu'on voit rarement en bibliothèque ou chez les amateurs de BDs.
Personnellement, l'humour absurde de cette série me fait parfois beaucoup rire. Mais d'autres fois, rien... Disons que c'est très inégal à mon goût et qu'il est dur de tenir la lecture d'un album entier sans décrocher relativement rapidement.
Le dessin est en outre bien particulier, pas assez soigné pour me donner envie d'acheter un album et de le mettre dans ma bibliothèque par exemple.
J'ai été attiré par l'esthétisme de cette bd. Je la trouve jolie, avec son format original et ses belles couleurs.
Le scénario, lui, partait bien sur une idée originale également. Mais j'ai ensuite été déçu par l'histoire. Il ne se passe pas grand chose. L'ambiance est noire et la fin a une touche de fatalisme et d'attrait de la mort, de la folie et de la douleur que je n'apprécie pas vraiment.
Bref, je trouve qu'avec un tel dessin et un tel format, un scénario plus à la hauteur aurait été agréable.
Je n'ai lu que 2 tomes de Cori : "Cap sur l'Or" et "L'expedition maudite".
Tout d'abord, c'est de la ligne claire ancienne génération (style "Blake et Mortimer", etc.). Cela implique qu'il faut le lire calmement et en lisant bien les textes, sous peine de ne rien y comprendre en feuilletant ou en regardant seulement les images.
Mais quand on rentre dedans, c'est une bonne BD d'aventure historique et maritime. Les scénarios sont bien foutus et les histoires assez prenantes.
Bref, une BD d'un bon niveau, mais il faut aimer le style et le thème.
Des aventures historiques mêlant un zeste d'intrigue policière, du suspense, du fantastique (un tout petit peu) et beaucoup de mystère. Le tout est assez joli quoiqu'un peu sombre.
Ca se lit bien, mais je n'ai pas totalement accroché. L'histoire du tome 1 n'est pas tellement captivante, et une fois arrivé à la fin, je n'ai pas eu la sensation d'avoir lu quelque chose de palpitant.
Quant au tome 2, j'ai franchement eu des impressions de déjà-vu avec des histoires s'en rapprochant dans Sleepy Hollow ou bien le Pacte des Loups.
Bref, pas mal, mais sans plus pour moi.
Lu juste après Le front, de Juncker, j'ai été agréablement surpris. Là où Le front traite de la guerre en tant que telle, des moments de combats, de vie dans les tranchées, "La grippe coloniale" se déroule en revanche juste après, lorsque les valeureux soldats ayant combattu pour la patrie reviennent chez eux.
Cela aurait pu donner beaucoup de choses, être traité de bien des manières. Celle adoptée par les auteurs est un mode semi-sérieux, où l'on suit de façon pas très stricte le vécu d'une bande de quatre copains qui se sont connus pendant la guerre. Ces quatre personnages ont et montrent des points de vue différents sur la vie de l'après-guerre. Ainsi, l'un croit que parce qu'il s'est comporté vaillamment et a reçu des médailles, on va le respecter malgré la couleur de sa peau. Un autre est plus désabusé, plus cynique, plus réaliste aussi...
Tout cela est vu au travers de leurs petites péripéties, quand ils vont au bordel, qu'ils cherchent du travail, se font embêter par les policiers, se trouvent en présence du gouverneur, etc.
L'effet ainsi créé est un peu spécial et peut donner l'impression d'une histoire "faiblement cohérente". Personnellement, ces petites scènes qui se multiplient, ces histoires anecdotiques, ce ton ni humoristique ni dramatique, m'ont plu, comme si Appollo donnait de petits coups de pinceau de-ci de-là pour compléter un tableau : chacun pris indépendamment n'a pas beaucoup de sens, on peut trouver que c'est juste un assemblage hétéroclite, mais l'ensemble avec un peu de recul fait un beau tableau.
Comme en plus les faits relatés ne relèvent pas de la pure invention, c'est d'autant plus intéressant.
Le dessin de Huo Chao Si (il dit ne pas dessiner assez... pour un premier album -- avec toutes les difficultés que cela comporte -- je le trouve carrément réussi), lui, me plaît beaucoup, et par moments rappelle assez fortement celui de Blain. Il s'est concentré sur l'essentiel, et donc lorsqu'un décor est posé, il a tendance (volontairement, dixit lui-même) à ne plus le reproduire (surtout lorsque le décor en question est fouillé). Les couleurs de Tehem sont bien adaptées, et confèrent à l'ensemble un cachet bien particulier. On remarquera les fonds monochromes façon Astérix, qui ne gênent aucunement la lecture. :)
Au final, cet album, basé sur un fond historique sans cependant se prendre trop au sérieux, est très plaisant à lire, et personnellement je vous le recommande.
Mais que voilà un petit album bien sympathique !
En résumé, nous sommes à la fin d'une enquête policière et le dénouement se répète sans cesse. Je dois dire que le résultat est plutôt réussi. Beaucoup d'humour et une agréable atmosphère qui semble sortir tout droit d'un roman de Conan Doyle, voilà l'ambiance générale de cet album.
Lewis Trondheim nous prouve encore une fois qu'il a beaucoup de talent. Malgrès ces 22 pages, cette bd se révèle tout à fait convaincante.
Le dessin de Frank Le Gall (Théodore Poussin) est très réussi . Son trait classique colle très bien au scénario.
Les Aventures de la fin de l'épisode vous fera passer un moment agréable . De plus, comme tous les albums de la collection "Patte de mouche", cette bd est peu onéreuse donc cela ne risque pas de vous ruinez.
J'ai été un peu étonné en lisant cette histoire d'André Juillard, dessinateur que j'aime beaucoup. Etonné par la maîtrise narrative, par la charge émotionnelle qu'il arrive à faire passer dans ces silences.
Une curiosité, qui balance entre polar et récit intimiste.
L'idée de départ est bonne, et le contexte marrant. Certaines rencontres entre personnalités historiques et leurs dialogues sont savoureux, mais... J'ai le sentiment qu'il y en a trop. La discussion s'enlise dans des débats souvent lourds et inutiles. Et ça dure durant tant de pages que c'est essoufflant, voire fatiguant.
Quant à la fin du tome 1, elle me fait beaucoup penser à "Variations sur un thème imposé", le tome 7 de Pacush Blues.
Bref, un premier album sympathique, mais trop long et avec trop de parlotte souvent gonflante.
Alors quand en plus on repart sur un tome 2 qui reprend cette idée de débat politico-humaniste sans rien ajouter, ça gonfle à la longue.
Note : 2,5/5
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XIII
Je n'ai jamais vraiment aimé "XIII". C'est sans doute une histoire de goût car de la même manière je n'aime pas les films américains à suspense et autres livres de Robert Ludlum ("La Mémoire dans la Peau", évidemment). Et pour moi, "XIII", dès les premiers albums, c'est ça : une sorte de film d'espionnage américain mis sur papier. Alors, ça se laisse lire car on a envie de savoir la vérité, découvrir quelle est la vaie identité du héros, mais ça n'a rien de plus original. Quand à cela s'ajoute les dessins de Vance qui sont réalistes, froids et qui n'est pas capable de faire des visages autrement que de face, de profil ou au mieux parfois de 3/4, ça n'arrange rien. Et en plus, quand on voit que les derniers tomes sont vides d'intérêt et totalement commerciaux, là, ça achève la série. Bref, à mes yeux, "XIII" n'a pas d'âme et c'est bien une BD que je n'aimerais pas avoir dans ma bibliothèque. Addendum ajouté le 22/08/06 : Je me suis acheté récemment l'intégrale paru chez Niffle jusqu'au tome 6. Je dois avouer que le premier cycle de XIII n'est quand même pas si mal, très prenant surtout à partir du 3e tome, même si l'ambiance est vraiment teintée années 70-80 pour le début. En outre, je préfère nettement le dessin de Vance en noir et blanc qu'en couleurs. Bref, cette relecture de XIII me fait remonter ma note, même si je ne suis toujours pas fan.
Les Aventures de Kouakou
Voilà une BD que sans doute seules les personnes ayant vécu en Afrique peuvent connaître. J'étais moi-même en CE1 au Togo quand je lisais ça dans le journal de Segedo (si je me souviens bien), équivalent local du journal de Tintin. Le dessinateur et scénariste est ici le même que celui qui a dessiné les BDs du Club des Cinq qui paraissaient dans le journal de Mickey. Les histoires de Kouakou sont ancrées dans la tradition africaine, à laquelle vient s'ajouter une touche de fantastique et de science-fiction bien européenne. Cela donne des histoires simples, captivantes pour un jeune enfant. Mais avec le recul, une telle BD me donne un certain malaise dans le sens où elle montre l'Afrique avec des yeux d'Européens alors qu'elle était bien souvent destinée à un public de jeunes africains. Les dessins sont très moyens et les scénarios très bateaux. Néanmoins, cela reste une vraie curiosité.
Le Concombre Masqué
"Le concombre masqué" est à la fois connu de nombre de personnes mais, en même temps, c'est une BD qu'on voit rarement en bibliothèque ou chez les amateurs de BDs. Personnellement, l'humour absurde de cette série me fait parfois beaucoup rire. Mais d'autres fois, rien... Disons que c'est très inégal à mon goût et qu'il est dur de tenir la lecture d'un album entier sans décrocher relativement rapidement. Le dessin est en outre bien particulier, pas assez soigné pour me donner envie d'acheter un album et de le mettre dans ma bibliothèque par exemple.
L'Epouvantail Pointeur
J'ai été attiré par l'esthétisme de cette bd. Je la trouve jolie, avec son format original et ses belles couleurs. Le scénario, lui, partait bien sur une idée originale également. Mais j'ai ensuite été déçu par l'histoire. Il ne se passe pas grand chose. L'ambiance est noire et la fin a une touche de fatalisme et d'attrait de la mort, de la folie et de la douleur que je n'apprécie pas vraiment. Bref, je trouve qu'avec un tel dessin et un tel format, un scénario plus à la hauteur aurait été agréable.
Cori le Moussaillon
Je n'ai lu que 2 tomes de Cori : "Cap sur l'Or" et "L'expedition maudite". Tout d'abord, c'est de la ligne claire ancienne génération (style "Blake et Mortimer", etc.). Cela implique qu'il faut le lire calmement et en lisant bien les textes, sous peine de ne rien y comprendre en feuilletant ou en regardant seulement les images. Mais quand on rentre dedans, c'est une bonne BD d'aventure historique et maritime. Les scénarios sont bien foutus et les histoires assez prenantes. Bref, une BD d'un bon niveau, mais il faut aimer le style et le thème.
Le Marquis d'Anaon
Des aventures historiques mêlant un zeste d'intrigue policière, du suspense, du fantastique (un tout petit peu) et beaucoup de mystère. Le tout est assez joli quoiqu'un peu sombre. Ca se lit bien, mais je n'ai pas totalement accroché. L'histoire du tome 1 n'est pas tellement captivante, et une fois arrivé à la fin, je n'ai pas eu la sensation d'avoir lu quelque chose de palpitant. Quant au tome 2, j'ai franchement eu des impressions de déjà-vu avec des histoires s'en rapprochant dans Sleepy Hollow ou bien le Pacte des Loups. Bref, pas mal, mais sans plus pour moi.
La Grippe Coloniale
Lu juste après Le front, de Juncker, j'ai été agréablement surpris. Là où Le front traite de la guerre en tant que telle, des moments de combats, de vie dans les tranchées, "La grippe coloniale" se déroule en revanche juste après, lorsque les valeureux soldats ayant combattu pour la patrie reviennent chez eux. Cela aurait pu donner beaucoup de choses, être traité de bien des manières. Celle adoptée par les auteurs est un mode semi-sérieux, où l'on suit de façon pas très stricte le vécu d'une bande de quatre copains qui se sont connus pendant la guerre. Ces quatre personnages ont et montrent des points de vue différents sur la vie de l'après-guerre. Ainsi, l'un croit que parce qu'il s'est comporté vaillamment et a reçu des médailles, on va le respecter malgré la couleur de sa peau. Un autre est plus désabusé, plus cynique, plus réaliste aussi... Tout cela est vu au travers de leurs petites péripéties, quand ils vont au bordel, qu'ils cherchent du travail, se font embêter par les policiers, se trouvent en présence du gouverneur, etc. L'effet ainsi créé est un peu spécial et peut donner l'impression d'une histoire "faiblement cohérente". Personnellement, ces petites scènes qui se multiplient, ces histoires anecdotiques, ce ton ni humoristique ni dramatique, m'ont plu, comme si Appollo donnait de petits coups de pinceau de-ci de-là pour compléter un tableau : chacun pris indépendamment n'a pas beaucoup de sens, on peut trouver que c'est juste un assemblage hétéroclite, mais l'ensemble avec un peu de recul fait un beau tableau. Comme en plus les faits relatés ne relèvent pas de la pure invention, c'est d'autant plus intéressant. Le dessin de Huo Chao Si (il dit ne pas dessiner assez... pour un premier album -- avec toutes les difficultés que cela comporte -- je le trouve carrément réussi), lui, me plaît beaucoup, et par moments rappelle assez fortement celui de Blain. Il s'est concentré sur l'essentiel, et donc lorsqu'un décor est posé, il a tendance (volontairement, dixit lui-même) à ne plus le reproduire (surtout lorsque le décor en question est fouillé). Les couleurs de Tehem sont bien adaptées, et confèrent à l'ensemble un cachet bien particulier. On remarquera les fonds monochromes façon Astérix, qui ne gênent aucunement la lecture. :) Au final, cet album, basé sur un fond historique sans cependant se prendre trop au sérieux, est très plaisant à lire, et personnellement je vous le recommande.
Les Aventures de la Fin de l'épisode
Mais que voilà un petit album bien sympathique ! En résumé, nous sommes à la fin d'une enquête policière et le dénouement se répète sans cesse. Je dois dire que le résultat est plutôt réussi. Beaucoup d'humour et une agréable atmosphère qui semble sortir tout droit d'un roman de Conan Doyle, voilà l'ambiance générale de cet album. Lewis Trondheim nous prouve encore une fois qu'il a beaucoup de talent. Malgrès ces 22 pages, cette bd se révèle tout à fait convaincante. Le dessin de Frank Le Gall (Théodore Poussin) est très réussi . Son trait classique colle très bien au scénario. Les Aventures de la fin de l'épisode vous fera passer un moment agréable . De plus, comme tous les albums de la collection "Patte de mouche", cette bd est peu onéreuse donc cela ne risque pas de vous ruinez.
Le cahier bleu
J'ai été un peu étonné en lisant cette histoire d'André Juillard, dessinateur que j'aime beaucoup. Etonné par la maîtrise narrative, par la charge émotionnelle qu'il arrive à faire passer dans ces silences. Une curiosité, qui balance entre polar et récit intimiste.
La Foire aux Cochons
L'idée de départ est bonne, et le contexte marrant. Certaines rencontres entre personnalités historiques et leurs dialogues sont savoureux, mais... J'ai le sentiment qu'il y en a trop. La discussion s'enlise dans des débats souvent lourds et inutiles. Et ça dure durant tant de pages que c'est essoufflant, voire fatiguant. Quant à la fin du tome 1, elle me fait beaucoup penser à "Variations sur un thème imposé", le tome 7 de Pacush Blues. Bref, un premier album sympathique, mais trop long et avec trop de parlotte souvent gonflante. Alors quand en plus on repart sur un tome 2 qui reprend cette idée de débat politico-humaniste sans rien ajouter, ça gonfle à la longue. Note : 2,5/5