Pour tout dire, ce sont les premiers albums de Larcenet que je lis. Le moins qu'on puisse dire est qu'il a un humour bien à lui, alliant dérision, comique et caricature dans des histoires courtes indépendantes. Toutefois, on retrouvera des personnages récurrents (Le gendarme de St-Tropez, Mr ou Ms Applefish). Le principe développé par Larcenet consiste à imaginer une histoire autour d'un personnage, connu le plus souvent, issu du monde imaginaire (le savant fou, Conan le barbare...), ou d'une profession déterminée (l'ingénieur, le cosmonaute, le présentateur météo...). Le tout est joyeusement mis en scène par un Larcenet bien déluré qui prend plaisir à traiter ces personnages de manière complètement décalée par rapport à ce qu'on peut savoir d'eux. En quelque sorte, il nous dévoile leur face cachée.
Les 2 tomes sont fort différents, tant sur le plan graphique (c'est le jour et la nuit) que sur la qualité des histoires. Dans le tome 1, les planches sont assez fournies (un peu comme dans "Bill Baroud") alors que le graphisme développé dans le tome 2 se rapproche beaucoup plus du style actuel de Larcenet. Pour les histoires, y a pas photo, Larcenet a été nettement plus inspiré à faire le premier opus, bien que les récits soient de qualité inégale. En voici quelques-uns qui valent le coup d'oeil (tome 1) : Le vieux, grandeur et décadence ; La vie de VanGogh ; Les lutins et Les espions (avec un clin d'oeil à Tintin)
Bref, de très bons débuts qui donnent envie de connaître les réalisations plus récentes de cet auteur.
Etant fan du dessin animé (d'où mon pseudo), je n'ai pu m'empêcher de me jeter sur ce manga dès sa sortie, et je peux dire que je suis assez déçu, je croyais que j'allais voir de la qualité.
Les petites histoires de nos héros sont bien sympas, elles sont dans l'esprit du dessin animé, mais SI VOUS NE L'AVEZ PAS VU, PASSEZ VOTRE CHEMIN SINON VOUS NE COMPRENDREZ RIEN, parce qu'on est tout de suite dans l'action sans présentation de nos héros (le manga doit sûrement se dérouler entre l'épisode 16 et 17 du dessin animé).
Les dessins ne sont pas très bon voire parfois laids, on a l'impression que nous avons que des gros plans sur les têtes qui sont souvent foirées. C'est pas de la même qualité que celui du dessin animé. :(
Je vous recommande fortement le dessin animé mais pas le manga, qui est trop moyen à mon goût.
Je constate de plus en plus que la collection Equinoxe de chez Vents D'Ouest devient un vrai label de qualité. Les titres se multiplient avec éclats, et "La Grippe Coloniale" ne faillit pas à la règle.
Le scénario d'Appollo est assez original. A la fin de la première guerre mondiale, l'auteur nous parle, ici, de quatres soldats français qui reviennent du front. Ils rentrent chez eux, à la Réunion. Leur retour à la terre ne se fera pas sans mal. Les tensions sociales et raciales qui sont vives, l'incompréhension de leurs congénères, le décalage dont ils sont les victimes par rapport à la vie paisible de cette île et surtout le sentiment de rejet qu'ils éprouvent quotidiennement. Tout ces ingrédients donnent le ton de cet album, mais là où cela devient intéressant c'est que celui-ci est traité avec beaucoup d'humour. Les différents personnages sont très attachants : Grondin, le costaud au grand coeur, Camille, l'aristocrate défiguré, Voltaire, le tirailleur sénégalais et coureur de jupons, et pour finir Evariste, le plus futé de la bande.
Le graphisme de Huo-Chao-Si est très actuel, et plutôt influencé par Blain, Sfar, etc... On voit clairement que l'auteur a travaillé sur ces décors et ces personnages avec coeur et enthousiasme. Ce qui est un peu logique, car si j'ai bien lu, ce dessinateur est originaire de La Réunion. Ce détail est important, car grâce à cela l'album est plus crédible dans sa présentation générale.
Les couleurs de Tehem collent très bien avec le récit. Les tons sont peu agressifs, ce qui donne un cachet supplémentaire à cette bd.
Une fois de plus, j'ai été séduit par un titre de cette collection. J'en suis ravi.
Un album à lire en savourant cet instant de bonheur !
C'est une épopée à la Lanfeust avec un genre un peu plus mystique. La religion et la magie abordées dans la même BD avec quelques petites touches d'humour, c'est plutôt inhabituel. Les références aux grands noms de la Fantasy comme Pratchett donnent un peu de piquant lors de la lecture. Le dessin et le scénario font de cette serie une bonne lecture pour les amateurs d'heroïc-fantasy.
C'est un polar assez spécial dans le sens où chaque tome raconte plus ou moins le même évenement mais vu par une personne différente. En fait c'est l'histoire de Telenko, un chauffeur de taxi, qui veut tuer sa femme. Alors dans le premier tome c'est Telenko qu'on suit, dans le 2ème sa femme (qu'est pas très tendre avec lui ^__^). Ce qui m'a déçu c'est le 3ème tome, parce qu'il est conté par un personnage qu'on a peut-être vu 2 ou 3 fois dans les tomes précédents et qui semblait ne pas avoir d'importance. Et puis ce dernier tome tranche carrément avec les autres...
Sinon les dessins sont très jolis, ça me fait un petit peu penser à du "Soda". Et le truc spécial c'est que c'est seulement des couleurs sombres, avec du jaune qui ressort.
Bref j'ai moyennement apprécié...
Là il m'a fallu une relecture pour apprécier, parce que la première fois j'ai trouvé ça moyen... C'est Franquin qui critique la société tout en humour, et tout en déprime. Mais bon, beaucoup de gags ne m'ont pas fait rire... Je préfère 10000x Gaston. :)
Une joulie société bureaucratique/mécanique qui nous offre un personnage un peu "Phillip K Dick " dans un monde Orwellien qu'il va faire chuter (en cassant l'engrenage... hahaha... pas drôle...).
La ville en elle-même, par ses véhicules étrange et ses personnages grotesques, bien plus qu'Horologium, devrait se nommer "Toys'R Us" mais bon...
Un bon point côté graphique, même si Mariulo fait effeminé (par contre je ne m'explique pas son masque à la Marlysa... pour le faire ressembler à un pantin mécanique?).
Le scénario est prenant mais pour la révélation finale, on sent qu'on tombe un peu dans le facile bâclé... Dommage : 3/5.
On parle beaucoup de "Titeuf"... Chaque fois qu'un album sort, on ne parle plus que de ça dans les journaux... Je dois avouer qu'à force, j'en ai acheté un. J'ai été un peu déçue... Le premier éclat de rire passé, on ne peut s'empêcher de penser qu'on s'attendait à mieux.
On peut l'acheter ou mieux, le prendre à la bibliothèque!
Update après relecture intensive.
Une saga tourbillonante avec pour cadre le 17e siècle de Henri IV à Louis XIII, plus que les aventures romanesques d'un héros au masque rouge à la "Fanfan la Tulipe", également un drame familial à la "Téléfilm de France2" qui nous apporte dans le même temps moult détails historiques dont la connaissance nous fera briller en société par le flot de données historiques que l'on amasse en se penchant sur les intrépides aventure de l'Epervier... vous me suivez toujours ?
Un dessin réaliste qui ne casse pas des briques mais qui colle (mettez-y les graphismes de Donjon ou Gaston lagaffe, vous perdrez en crédibilité).
Des situations historiques qui, parfois, sont assez audacieuses voire fausses quelquefois, notaments certaines personalités de personnages historiques qui tiennent plus des clichés populaires que d'une sérieuse documentation.
L'idée de fond est teinte d'un pessimisme ( "Fataliste" comme dit un autre à juste titre ) qui personellement est de mon goût .
Cette idée de "pièce de théatre pour amuser le Diable" donne à tous ces évenements dramatiques qui paraisses si grands et siforts un coté finalement dérisoire ( " De simples marionettes" même Henri IV n'y fait pas exeption ).
Une suite: "Plume au vent" qui se passe peu après continue ce cycle.
Nous voila plongé dans un monde d'une noirceur "Tim-Burtonienne" avec pour héros un professeur grandiloquent au ridicule qui y va de sa prose et des ses épanchements verbaux à tout bout de champ (qui à dit "Exactement comme toi ?").
Cependant, pour déraidir un peu notre Zygomar pète-sec, on l'a flanqué d'une assistante assez énergique sans être mémére franchouillarde, et qui agit selon ses sentiments à l'instar de notre Zygomar qui laisse prévaloir la raison et la réflexion. Un duo bien équilibré donc qui voyage dans les époques pour se mettre aux service de particuliers de tous types en échanges d'"années de vie".
Mais on ne les appelle pas (vous vous en doutez) pour éplucher les carottes. Non, Zygoto et Zygomar (leurs vrais noms sont Koblenz et Clara) doivent faire face à des phénomènes surnaturels.
Ils sont accompagnés dans leurs aventures... par un dessin du type "polygone et triangles", bref, y a pas un seul trait rond dans les trois albums, tout est tiré à la règle mais c'est beau (quoi ? si, c'est vrai!).
On aimerait un peu plus de second degré, ça deviendrait divertissant, là, un album et c'est fini (qui à dit "Pourquoi, t'a lu les trois ?"... euh... par integrité par rapport à mes critiques... non... par ennui).
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Soyons fous
Pour tout dire, ce sont les premiers albums de Larcenet que je lis. Le moins qu'on puisse dire est qu'il a un humour bien à lui, alliant dérision, comique et caricature dans des histoires courtes indépendantes. Toutefois, on retrouvera des personnages récurrents (Le gendarme de St-Tropez, Mr ou Ms Applefish). Le principe développé par Larcenet consiste à imaginer une histoire autour d'un personnage, connu le plus souvent, issu du monde imaginaire (le savant fou, Conan le barbare...), ou d'une profession déterminée (l'ingénieur, le cosmonaute, le présentateur météo...). Le tout est joyeusement mis en scène par un Larcenet bien déluré qui prend plaisir à traiter ces personnages de manière complètement décalée par rapport à ce qu'on peut savoir d'eux. En quelque sorte, il nous dévoile leur face cachée. Les 2 tomes sont fort différents, tant sur le plan graphique (c'est le jour et la nuit) que sur la qualité des histoires. Dans le tome 1, les planches sont assez fournies (un peu comme dans "Bill Baroud") alors que le graphisme développé dans le tome 2 se rapproche beaucoup plus du style actuel de Larcenet. Pour les histoires, y a pas photo, Larcenet a été nettement plus inspiré à faire le premier opus, bien que les récits soient de qualité inégale. En voici quelques-uns qui valent le coup d'oeil (tome 1) : Le vieux, grandeur et décadence ; La vie de VanGogh ; Les lutins et Les espions (avec un clin d'oeil à Tintin) Bref, de très bons débuts qui donnent envie de connaître les réalisations plus récentes de cet auteur.
Cowboy Bebop
Etant fan du dessin animé (d'où mon pseudo), je n'ai pu m'empêcher de me jeter sur ce manga dès sa sortie, et je peux dire que je suis assez déçu, je croyais que j'allais voir de la qualité. Les petites histoires de nos héros sont bien sympas, elles sont dans l'esprit du dessin animé, mais SI VOUS NE L'AVEZ PAS VU, PASSEZ VOTRE CHEMIN SINON VOUS NE COMPRENDREZ RIEN, parce qu'on est tout de suite dans l'action sans présentation de nos héros (le manga doit sûrement se dérouler entre l'épisode 16 et 17 du dessin animé). Les dessins ne sont pas très bon voire parfois laids, on a l'impression que nous avons que des gros plans sur les têtes qui sont souvent foirées. C'est pas de la même qualité que celui du dessin animé. :( Je vous recommande fortement le dessin animé mais pas le manga, qui est trop moyen à mon goût.
La Grippe Coloniale
Je constate de plus en plus que la collection Equinoxe de chez Vents D'Ouest devient un vrai label de qualité. Les titres se multiplient avec éclats, et "La Grippe Coloniale" ne faillit pas à la règle. Le scénario d'Appollo est assez original. A la fin de la première guerre mondiale, l'auteur nous parle, ici, de quatres soldats français qui reviennent du front. Ils rentrent chez eux, à la Réunion. Leur retour à la terre ne se fera pas sans mal. Les tensions sociales et raciales qui sont vives, l'incompréhension de leurs congénères, le décalage dont ils sont les victimes par rapport à la vie paisible de cette île et surtout le sentiment de rejet qu'ils éprouvent quotidiennement. Tout ces ingrédients donnent le ton de cet album, mais là où cela devient intéressant c'est que celui-ci est traité avec beaucoup d'humour. Les différents personnages sont très attachants : Grondin, le costaud au grand coeur, Camille, l'aristocrate défiguré, Voltaire, le tirailleur sénégalais et coureur de jupons, et pour finir Evariste, le plus futé de la bande. Le graphisme de Huo-Chao-Si est très actuel, et plutôt influencé par Blain, Sfar, etc... On voit clairement que l'auteur a travaillé sur ces décors et ces personnages avec coeur et enthousiasme. Ce qui est un peu logique, car si j'ai bien lu, ce dessinateur est originaire de La Réunion. Ce détail est important, car grâce à cela l'album est plus crédible dans sa présentation générale. Les couleurs de Tehem collent très bien avec le récit. Les tons sont peu agressifs, ce qui donne un cachet supplémentaire à cette bd. Une fois de plus, j'ai été séduit par un titre de cette collection. J'en suis ravi. Un album à lire en savourant cet instant de bonheur !
Les Forêts d'Opale
C'est une épopée à la Lanfeust avec un genre un peu plus mystique. La religion et la magie abordées dans la même BD avec quelques petites touches d'humour, c'est plutôt inhabituel. Les références aux grands noms de la Fantasy comme Pratchett donnent un peu de piquant lors de la lecture. Le dessin et le scénario font de cette serie une bonne lecture pour les amateurs d'heroïc-fantasy.
Berceuse assassine
C'est un polar assez spécial dans le sens où chaque tome raconte plus ou moins le même évenement mais vu par une personne différente. En fait c'est l'histoire de Telenko, un chauffeur de taxi, qui veut tuer sa femme. Alors dans le premier tome c'est Telenko qu'on suit, dans le 2ème sa femme (qu'est pas très tendre avec lui ^__^). Ce qui m'a déçu c'est le 3ème tome, parce qu'il est conté par un personnage qu'on a peut-être vu 2 ou 3 fois dans les tomes précédents et qui semblait ne pas avoir d'importance. Et puis ce dernier tome tranche carrément avec les autres... Sinon les dessins sont très jolis, ça me fait un petit peu penser à du "Soda". Et le truc spécial c'est que c'est seulement des couleurs sombres, avec du jaune qui ressort. Bref j'ai moyennement apprécié...
Idées Noires
Là il m'a fallu une relecture pour apprécier, parce que la première fois j'ai trouvé ça moyen... C'est Franquin qui critique la société tout en humour, et tout en déprime. Mais bon, beaucoup de gags ne m'ont pas fait rire... Je préfère 10000x Gaston. :)
Horologiom
Une joulie société bureaucratique/mécanique qui nous offre un personnage un peu "Phillip K Dick " dans un monde Orwellien qu'il va faire chuter (en cassant l'engrenage... hahaha... pas drôle...). La ville en elle-même, par ses véhicules étrange et ses personnages grotesques, bien plus qu'Horologium, devrait se nommer "Toys'R Us" mais bon... Un bon point côté graphique, même si Mariulo fait effeminé (par contre je ne m'explique pas son masque à la Marlysa... pour le faire ressembler à un pantin mécanique?). Le scénario est prenant mais pour la révélation finale, on sent qu'on tombe un peu dans le facile bâclé... Dommage : 3/5.
Titeuf
On parle beaucoup de "Titeuf"... Chaque fois qu'un album sort, on ne parle plus que de ça dans les journaux... Je dois avouer qu'à force, j'en ai acheté un. J'ai été un peu déçue... Le premier éclat de rire passé, on ne peut s'empêcher de penser qu'on s'attendait à mieux. On peut l'acheter ou mieux, le prendre à la bibliothèque!
Les 7 vies de l'épervier
Update après relecture intensive. Une saga tourbillonante avec pour cadre le 17e siècle de Henri IV à Louis XIII, plus que les aventures romanesques d'un héros au masque rouge à la "Fanfan la Tulipe", également un drame familial à la "Téléfilm de France2" qui nous apporte dans le même temps moult détails historiques dont la connaissance nous fera briller en société par le flot de données historiques que l'on amasse en se penchant sur les intrépides aventure de l'Epervier... vous me suivez toujours ? Un dessin réaliste qui ne casse pas des briques mais qui colle (mettez-y les graphismes de Donjon ou Gaston lagaffe, vous perdrez en crédibilité). Des situations historiques qui, parfois, sont assez audacieuses voire fausses quelquefois, notaments certaines personalités de personnages historiques qui tiennent plus des clichés populaires que d'une sérieuse documentation. L'idée de fond est teinte d'un pessimisme ( "Fataliste" comme dit un autre à juste titre ) qui personellement est de mon goût . Cette idée de "pièce de théatre pour amuser le Diable" donne à tous ces évenements dramatiques qui paraisses si grands et siforts un coté finalement dérisoire ( " De simples marionettes" même Henri IV n'y fait pas exeption ). Une suite: "Plume au vent" qui se passe peu après continue ce cycle.
Koblenz
Nous voila plongé dans un monde d'une noirceur "Tim-Burtonienne" avec pour héros un professeur grandiloquent au ridicule qui y va de sa prose et des ses épanchements verbaux à tout bout de champ (qui à dit "Exactement comme toi ?"). Cependant, pour déraidir un peu notre Zygomar pète-sec, on l'a flanqué d'une assistante assez énergique sans être mémére franchouillarde, et qui agit selon ses sentiments à l'instar de notre Zygomar qui laisse prévaloir la raison et la réflexion. Un duo bien équilibré donc qui voyage dans les époques pour se mettre aux service de particuliers de tous types en échanges d'"années de vie". Mais on ne les appelle pas (vous vous en doutez) pour éplucher les carottes. Non, Zygoto et Zygomar (leurs vrais noms sont Koblenz et Clara) doivent faire face à des phénomènes surnaturels. Ils sont accompagnés dans leurs aventures... par un dessin du type "polygone et triangles", bref, y a pas un seul trait rond dans les trois albums, tout est tiré à la règle mais c'est beau (quoi ? si, c'est vrai!). On aimerait un peu plus de second degré, ça deviendrait divertissant, là, un album et c'est fini (qui à dit "Pourquoi, t'a lu les trois ?"... euh... par integrité par rapport à mes critiques... non... par ennui).