Une quinzaine de petites histoires bien marrantes, c'est bien sûr de l'humour noir, mais il est finalement assez fin. On y retrouve l'histoire du vieux mari René qui fait appel à un assassin pour exécuter sa femme (une loque) pour assouvir son amour avec son amante Emma (croulante de vieillesse) qui était jusque-là cachée dans un placard ; "la vie s'ouvre à nous telle comme qui dirait un fleuve capiteux de luxure et de volupté" dit-il!
Bref, ce genre d'humour m'est appréciable, c'est la France d'en bas dans tous ses petits délires.
Je suis d'accord avec les 2 premiers avis, cependant je pense qu'il faut laisser une chance à cette série en lisant la suite.
Mais je ne conseille pourtant pas de la commencer (la série), à moins que le second tome remonte le niveau général
C'est sûr, "Légende" n'est pas une révolution dans la BD. Et alors?
Au rayon avantages, je dirais une histoire très classique et fluide, servie par un magnifique dessin de Swolfs. Petits inconvénients: une couverture très marketing, et des personnages vraiment très stéréotypés. En conclusion, je dirais qu'il faut voir ce que va donner la suite, mais Légende peut se faire une place au soleil si elle monte en puissance.
Dernier ouvrage de la trilogie maintenant connue sous le nom "Légendes d'aujourd'hui", "La ville qui n'existait pas" est probablement le plus réussi des trois. Christin exploite parfaitement le thème de l'utopie marxiste et ne fait pas preuve de manichéisme facile. Le désaroi de ces familles du Nord-Pas-de-Calais est bien rendu, de même que leur "relation" avec ces grandes familles capitalistes qui ont bâti leur fortune grâce à ces ouvriers venus s'user durant plusieurs générations dans les usines et les mines.
Christin n'a jamais été aussi près de l'Histoire que dans ce livre (à part Partie de chasse) et il fait preuve d'une finesse certaine. Bilal peint avec beaucoup de retenue cette ville ravagée et se laisse aller à plus de fantaisie lorsqu'il doit représenter la nouvelle citée; les couleurs sur la fin (qui ne sont pas de lui me semble t-il) sont particulièrement réussies. On est cependant loin du Bilal de Nikopol ou de 32 décembre et cette austérité finit un peu par peser, même s'il est difficile d'imaginer comment il aurait pu en être autrement.
Juste pour vous rafraîchir la mémoire, un petit résumé :
Merdre. Ubu, monument de la dramaturgie française, s'ouvre sur ce juron étonnant qui trouve ses origines dans l'esprit moqueur d'un lycéen rennais. Jarry n'a en effet que quinze ans lorsqu'il compose, dans la veine des gestes médiévales, cette pièce aux accents de grosse farce. Ubu, héros de troisième ordre qui synthétise à lui seul tous les travers humains possibles, devient roi de Pologne par un régicide grotesque. Son règne, sa déchéance et les savoureux dialogues qu'il échange avec la mère Ubu, manière de Lady Macbeth, la dimension tragique en moins, constituent les cinq actes de cette pièce conçue à l'origine comme un spectacle de marionnettes. Ubu roi, satire universelle de la stupidité et de la vulgarité, est peuplé de personnages types. Malgré son trait exagérément appuyé qui donne au tout l'aspect d'une blague de potache, cette pièce constitue une véritable aventure créatrice pour son jeune auteur, désormais identifié à son personnage légendaire. Première d'une série de pièces et de textes mettant en scène le Père Ubu, cette facétie, réappropriation de grands textes et invention d'un langage propre, suscita un tollé lors de sa première représentation en 1896.
En ce qui concerne la BD de Casenave, c'est une excellente façon de (re)découvrir ce grand classique de la littérature. Une adaptation fort judicieuse avec une illustration qui donne une vraie dimension visuelle au burlesque des scènes.
Pas mal !!! En tout cas largement au dessus de mes espérances, je dois bien l'avouer.
L'histoire, clairement ancrée dans un environnement post-apocalyptique, est très bien amenée, tout en laissant sur la seconde moitié de l'album la part belle à l'action.
On découvre petit à petit un monde mystérieux, dont on connait encore peu des origines de la situation précaire dans laquelle vivent les différents héros.
Bon, oui, on ne peut que faire le parallèle avec de la bonne (?) vieille BD Soleil de derrière les fagots, surtout dans la structure du récit. Mais l'ensemble se tient, ce n'est pas de l'Heroic Fantasy mielleuse pour djeunz mais bien une réelle ouverture sur un monde qui, s'il est exploité à 100%, peut donner du bon... voire du très bon.
Le dessin est assez inconstant, par contre. Le trait est sympa, la mise en couleur particulière mais intelligemment appliquée, mais c'est les changements dynamiques/statiques qui me semblent vraiment bizarres, parfois...
Enfin, ça évoluera dans le bon sens avec le temps. Tout comme la série, j'en suis sûr :)
L'enlèvement de sa femme procure à Gil St-André un grand sentiment de détresse. Il va tout faire pour la retrouver, en menant lui-même son enquête, et c'est avec interêt que nous suivons ses péripéties jusqu'à la découverte finale.
Le scénario est prenant, je ne me suis pas ennuyé durant la lecture.
Quand aux dessins, ils sont très classiques, mais néanmoins fort jolis.
Un très bon polar donc (il serait dommage de louper l'intégrale à 10€ :))
Et bien moi j'aime beaucoup, si ca continue sur cette voie, je mettrai sûrement un 4/5.
L'histoire, ayant pour thème la vie et la mort, est assez passionante, pour le moment je trouve que les trois tomes se valent.
Ensuite les dessins de N'Guessan sont très fins, et les couleurs vraiment jolies.
Sinon il est vrai que l'on pourrait reprocher le choix des personnages animaliers, qui n'est pas vraiment justifié ...
L'histoire, c'est vrai, n'est pas très originale mais ça s’enchaîne bien.
Les dessins et les couleurs sont agréables, même si je trouve que les personnages et surtout les décors pourraient être plus travaillés, mais c'est un style...
C'est un premier tome sympa !
A confirmer
Ahhh Quick, Flupke et le croustillant gendarme qui pleurait le jour de son anniversaire pour un cigare offert...
Bien sûr le cigare explose et le gendarme poursuit les garnements.
Ahhh cet avion en balsa fait secrètement dans la chambre de Quick, trop grand pour être sorti de la pièce :)
Quand j'avais 10-12 ans je dévorais leurs aventures et mettais en application leur exemple dans le village de mon enfance avec mon cousin...
Que de bons souvenirs! Voilà pourquoi je mets cette note. Evidemment aujourd'hui je doute qu'un gamin élevé au Rap et aux films d'actions americains serait sensible aux âneries de ces deux lurons aux noms inoubliables... quoique :)
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La Vie, la Mort et tout le bazar (Cornet d'humour)
Une quinzaine de petites histoires bien marrantes, c'est bien sûr de l'humour noir, mais il est finalement assez fin. On y retrouve l'histoire du vieux mari René qui fait appel à un assassin pour exécuter sa femme (une loque) pour assouvir son amour avec son amante Emma (croulante de vieillesse) qui était jusque-là cachée dans un placard ; "la vie s'ouvre à nous telle comme qui dirait un fleuve capiteux de luxure et de volupté" dit-il! Bref, ce genre d'humour m'est appréciable, c'est la France d'en bas dans tous ses petits délires.
Les Passants du Clair de Lune
Je suis d'accord avec les 2 premiers avis, cependant je pense qu'il faut laisser une chance à cette série en lisant la suite. Mais je ne conseille pourtant pas de la commencer (la série), à moins que le second tome remonte le niveau général
Légende
C'est sûr, "Légende" n'est pas une révolution dans la BD. Et alors? Au rayon avantages, je dirais une histoire très classique et fluide, servie par un magnifique dessin de Swolfs. Petits inconvénients: une couverture très marketing, et des personnages vraiment très stéréotypés. En conclusion, je dirais qu'il faut voir ce que va donner la suite, mais Légende peut se faire une place au soleil si elle monte en puissance.
La Ville qui n'existait pas
Dernier ouvrage de la trilogie maintenant connue sous le nom "Légendes d'aujourd'hui", "La ville qui n'existait pas" est probablement le plus réussi des trois. Christin exploite parfaitement le thème de l'utopie marxiste et ne fait pas preuve de manichéisme facile. Le désaroi de ces familles du Nord-Pas-de-Calais est bien rendu, de même que leur "relation" avec ces grandes familles capitalistes qui ont bâti leur fortune grâce à ces ouvriers venus s'user durant plusieurs générations dans les usines et les mines. Christin n'a jamais été aussi près de l'Histoire que dans ce livre (à part Partie de chasse) et il fait preuve d'une finesse certaine. Bilal peint avec beaucoup de retenue cette ville ravagée et se laisse aller à plus de fantaisie lorsqu'il doit représenter la nouvelle citée; les couleurs sur la fin (qui ne sont pas de lui me semble t-il) sont particulièrement réussies. On est cependant loin du Bilal de Nikopol ou de 32 décembre et cette austérité finit un peu par peser, même s'il est difficile d'imaginer comment il aurait pu en être autrement.
Ubu Roi
Juste pour vous rafraîchir la mémoire, un petit résumé : Merdre. Ubu, monument de la dramaturgie française, s'ouvre sur ce juron étonnant qui trouve ses origines dans l'esprit moqueur d'un lycéen rennais. Jarry n'a en effet que quinze ans lorsqu'il compose, dans la veine des gestes médiévales, cette pièce aux accents de grosse farce. Ubu, héros de troisième ordre qui synthétise à lui seul tous les travers humains possibles, devient roi de Pologne par un régicide grotesque. Son règne, sa déchéance et les savoureux dialogues qu'il échange avec la mère Ubu, manière de Lady Macbeth, la dimension tragique en moins, constituent les cinq actes de cette pièce conçue à l'origine comme un spectacle de marionnettes. Ubu roi, satire universelle de la stupidité et de la vulgarité, est peuplé de personnages types. Malgré son trait exagérément appuyé qui donne au tout l'aspect d'une blague de potache, cette pièce constitue une véritable aventure créatrice pour son jeune auteur, désormais identifié à son personnage légendaire. Première d'une série de pièces et de textes mettant en scène le Père Ubu, cette facétie, réappropriation de grands textes et invention d'un langage propre, suscita un tollé lors de sa première représentation en 1896. En ce qui concerne la BD de Casenave, c'est une excellente façon de (re)découvrir ce grand classique de la littérature. Une adaptation fort judicieuse avec une illustration qui donne une vraie dimension visuelle au burlesque des scènes.
Le Chasseur d'Eclairs
Pas mal !!! En tout cas largement au dessus de mes espérances, je dois bien l'avouer. L'histoire, clairement ancrée dans un environnement post-apocalyptique, est très bien amenée, tout en laissant sur la seconde moitié de l'album la part belle à l'action. On découvre petit à petit un monde mystérieux, dont on connait encore peu des origines de la situation précaire dans laquelle vivent les différents héros. Bon, oui, on ne peut que faire le parallèle avec de la bonne (?) vieille BD Soleil de derrière les fagots, surtout dans la structure du récit. Mais l'ensemble se tient, ce n'est pas de l'Heroic Fantasy mielleuse pour djeunz mais bien une réelle ouverture sur un monde qui, s'il est exploité à 100%, peut donner du bon... voire du très bon. Le dessin est assez inconstant, par contre. Le trait est sympa, la mise en couleur particulière mais intelligemment appliquée, mais c'est les changements dynamiques/statiques qui me semblent vraiment bizarres, parfois... Enfin, ça évoluera dans le bon sens avec le temps. Tout comme la série, j'en suis sûr :)
Gil St André
L'enlèvement de sa femme procure à Gil St-André un grand sentiment de détresse. Il va tout faire pour la retrouver, en menant lui-même son enquête, et c'est avec interêt que nous suivons ses péripéties jusqu'à la découverte finale. Le scénario est prenant, je ne me suis pas ennuyé durant la lecture. Quand aux dessins, ils sont très classiques, mais néanmoins fort jolis. Un très bon polar donc (il serait dommage de louper l'intégrale à 10€ :))
Aberzen
Et bien moi j'aime beaucoup, si ca continue sur cette voie, je mettrai sûrement un 4/5. L'histoire, ayant pour thème la vie et la mort, est assez passionante, pour le moment je trouve que les trois tomes se valent. Ensuite les dessins de N'Guessan sont très fins, et les couleurs vraiment jolies. Sinon il est vrai que l'on pourrait reprocher le choix des personnages animaliers, qui n'est pas vraiment justifié ...
Aster
L'histoire, c'est vrai, n'est pas très originale mais ça s’enchaîne bien. Les dessins et les couleurs sont agréables, même si je trouve que les personnages et surtout les décors pourraient être plus travaillés, mais c'est un style... C'est un premier tome sympa ! A confirmer
Quick et Flupke
Ahhh Quick, Flupke et le croustillant gendarme qui pleurait le jour de son anniversaire pour un cigare offert... Bien sûr le cigare explose et le gendarme poursuit les garnements. Ahhh cet avion en balsa fait secrètement dans la chambre de Quick, trop grand pour être sorti de la pièce :) Quand j'avais 10-12 ans je dévorais leurs aventures et mettais en application leur exemple dans le village de mon enfance avec mon cousin... Que de bons souvenirs! Voilà pourquoi je mets cette note. Evidemment aujourd'hui je doute qu'un gamin élevé au Rap et aux films d'actions americains serait sensible aux âneries de ces deux lurons aux noms inoubliables... quoique :)