Les Passants du Clair de Lune

Note: 2.29/5
(2.29/5 pour 7 avis)

Dans l'Italie du 16ème siècle ambiance Commedia dell'Arte l'histoire d'une simple vengeance cache un terrible secret lié à l'occultisme ...


1454 - 1643 : Du début de la Renaissance à Louis XIII Esotérisme Italie La Loge noire

16ème siècle... Alvise Cornaro est un notable vivant à Padoue. Rival politique d'aristocrates vénitiens et marchand beaucoup trop entreprenant, il est un jour, en compagnie de son ami Angelo Beolco, dit Ruzante, la cible d'une double tentative d'assassinat. Si Cornaro en réchappe, Ruzante n'a pas cette chance... De son côté, Cornaro décide de se venger impitoyablement de ceux qui ont voulu l'éliminer... C'est alors que nous découvrons sept personnages étrangement masqués et costumés, réunis dans une salle au décor consacré à un ancien dieu Grec...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Avril 2003
Statut histoire Série abandonnée 3 tomes parus

Couverture de la série Les Passants du Clair de Lune © Glénat 2003
Les notes
Note: 2.29/5
(2.29/5 pour 7 avis)
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27/06/2003 | pino13
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L'avatar du posteur Agecanonix

Cette histoire qui baigne dans l'occultisme le plus étrange qui soit, reste une énigme que je n'ai pas su véritablement éclaircir, je le regrette, parce que l'époque me plait, et ça partait bien dès les 2 premières pages avec l'empoisonnement, ça pouvait déboucher sur quelque chose d'intéressant. Mais le début semble compliqué, le tout est assez embrouillé, la fin est peu avenante, et surtout, il n'y a pas de véritable héros central, seulement une suite de personnages dont aucun n'a un rôle plus important qu'un autre. En gros, je n'ai pas compris grand chose... Côté graphique, le dessin de Paturaud n'est pas encore stabilisé sur les 2 premiers tomes, tout en restant très beau, avec quelques décors vénitiens réussis, ainsi que ceux de Chambord ou Notre-Dame de Paris ; son dessin est entièrement maîtrisé sur le tome 3, les costumes, décors et surtout les visages sont superbes. Un grand regret quand même pour cette série, même si elle est inachevée, elle aurait gagné à plus de clarté au niveau de l'intrigue.

24/08/2014 (modifier)
Par Miranda
Note: 3/5
L'avatar du posteur Miranda

Série abandonnée, pas d'option d'achat Trois étoiles parce que ces trois tomes peuvent se lire comme un premier cycle même si on reste un peu sur notre faim, la série étant abandonnée. Le scénario n'est pas très novateur c'est certain, mais la jolie narration de Mosdi, le sublime dessin de Paturaud et toute cette théâtralité qu'ils y ont mis, - que ce soit dans la mise en scène, les décors ou les masques à la Commedia dell'Arte - en font un ensemble fort agréable. Je regrette vraiment qu'il n'y ait pas de suite, d'autant plus qu'à la fin du troisième tome une bonne intrigue vient poindre son nez… tant pis, il faudra bien de se contenter du peu que nous offrent les auteurs. Cela dit la frustration est tout de même assez grande et mon indulgence envers cette série ne se justifie que par le plaisir que j'ai pris à la lire.

30/12/2008 (modifier)
Par herve
Note: 1/5
L'avatar du posteur herve

Difficile de succéder à Dufaux et Griffo lorque l'on évoque Venise. J'ai trouvé le scénario confus voire obscur. Il faut se reprendre à deux fois avant de savoir qui est qui dans cette histoire. Pourtant le dessin en couleur directe de Paturaud est superbe, les planches à dominantes grises (cf l'enterrement, pages 12/13 du tome 1 sont très belles ) mais un scénario trop ambitieux vient gâcher l'ensemble. Décidement la collection "loge noire" de Glénat à dû mal à se trouver, alliant des chefs-d'oeuvres, comme Le legs de l'alchimiste, Le Triangle Secret et le fabuleux Le marteau des sorcières et des déceptions comme cet album, et d'autres comme Poème Rouge. En conclusion, une BD décevante.

25/01/2006 (modifier)
Par marion
Note: 3/5

Un troisième volet riche en évènements. Cornaro et les membres de la Fraternal Compania n’ont-ils pas présumé des désirs de Ruzante ? Le « double » de celui-ci s’avère étrange et étonne les immortels lorsqu’il rencontre le jeune comédien. Angelo ressort de cette rencontre bouleversé et plein de ressentiment contre Cornaro et ses pairs. Il retrouve mystérieusement Maria. Non loin, le frère prieur Calvacante et le commissaire-enquêteur Jonzac remontent la piste de la Fraternal Compania, un chemin qui sent le soufre et qui date de plusieurs siècles. Une piste qui mène l’un vers le cadavre d’un noyé, l’autre au château d’un certain Alexandre de la Gentilhommière Dans l’ombre, des puissances invisibles se combattent. Le dernier des masques ne semble-t-il pas aussi différent que Ruzante peut l’être par rapport à ses compagnons ? Que cherche-t-il et qui est-il ? Mosdi nous offre un beau scénario qui épaissit le mystère tout en révélant certaines choses. Il donne envie de connaître la suite de l'histoire. Le dessin de Paturaud est toujours très beau. J'ai trouvé qu'il avait su donné de la maturité à Ruzante qui, de fait, a perdu son innocence vis à vis de la Fraternal Compania et de ses actes. J'aime particulièrement le rendu des scènes où apparaît Sabazius, les gris de cette sorte d'entre-deux-mondes. Je note également que les couleurs semblent plus terreuses, comme si la boue remuée par les personnages déteignait sur l'environnement. Enfin, la couverture m'a fait forte impression.

29/09/2005 (modifier)

Je suis d'accord avec les 2 premiers avis, cependant je pense qu'il faut laisser une chance à cette série en lisant la suite. Mais je ne conseille pourtant pas de la commencer (la série), à moins que le second tome remonte le niveau général

09/07/2003 (modifier)
Par garath
Note: 2/5

J'ai lu cette BD dès sa sortie et j'avoue ne plus l'avoir tout à fait en tête (et je n'ai pas envie de la relire). Ce dont je me rappelle, c'est qu'elle m'a profondément ennuyé, - à cause des dialogues façon "comedia del arte". Ce n'est vraiment pas un style qui m'attire, mais je peux comprendre qu'il plaise à d'autres. - parce qu'il y a certaines rapidités dans le scénario : ils parlent d'un truc, on tourne la page et pouf les héros sont en pleine action : ça peut se justifier parfois, mais il faut que ce soit bien amené et que ça cadre avec le reste de la BD (ce qui n'est pas le cas ici) - je ne me souviens pas avoir trouvé les dessins si agréables que ça, mais comme c'est une question de goût... En fait, en refermant cette BD, je n'ai pas eu envie de savoir la suite. Donc...

28/06/2003 (modifier)
Par pino13
Note: 2/5

Le dessin de Paturaud est d'une bonne qualité, en particulier les visages qui représentent bien l'humeur des personnages. Les couleurs se marient bien avec l'ambiance Commedia dell'Arte et Italie du 16ème siècle. Mais l'histoire d'immortels n'est pas originale, même si le contexte l'est plus, en fait je n'ai pas trop aimé ... Je n'accroche pas aux répliques des personnages masqués qui sont dans le style Commedia dell'Arte dont je parlais plus haut. En conclusion c'est une Bd sympa, sans plus, avec de beaux dessins mais je suis déçu par l'histoire... à voir au tome 2 ?

27/06/2003 (modifier)