J'avais adoré le premier tome, il proposait une histoire sympa, des personnages attachants, et était très bien dessiné.
Mais le tome 2 m'a un peu décu, je l'ai trouvé moins "magique" ...
J'espère que la série ne va pas continuer à s'embourber !
Sinon les dessins, comme dit plus bas, sont très jolis, idem pour les couleurs.
Ce livre, édité à l'occasion de l'exposition éponyme (voir le site officiel), contient 11 histoires de 11 auteurs danois. Comme bien souvent dans ce genre de situation, l'ensemble est très hétérogène, et il est donc difficile de donner un avis.
L'album commence par un historique assez bien fait de la bande dessinée au Danemark. Pour méconnue qu'elle soit en France, il semble y avoir des oeuvres (et des auteurs !) de talent. Suit une description de (l'oeuvre de) chaque auteur présenté dans "Blaek".
Les histoires en elles-mêmes sont très variables.
La plus intéressante est à mon sens celle de Peter Madsen, qui met en scène un récit traitant d'une histoire douce/amère entre un homme et une femme, en ne montrant strictement que les pièces d'une maison. Contrainte intéressante et fort bien menée (quoiqu'assez courtement à mon avis).
Les autres vont du peu intéressant au pas mal du tout, mélangeant des strips sur l'inceste et la prostitution, une histoire cartoonesque, un récit graphiquement tout mignon (un peu à la Efix) mais au dessin assez surchargé et illisible, etc.
Globalement, l'intérêt de lire cet album n'est pas exactement de lire de la bd, mais plutôt de découvrir des styles différents, innovants, originaux. Bien sûr, on aura parfois un goût de déjà vu, de "pas original", et je n'ai pu m'empêcher de me demander la part d'arbitraire qu'il y avait quant au choix des auteurs.
Une autre chose me dérange un peu, c'est la qualité du livre. Très très beau, presque luxueux. La couverture cartonnée à rabat est superbe, et le papier utilisé est très épais, de très bonne qualité. La conception graphique de l'ensemble est également assez recherchée et sophistiquée.
L'ensemble me fait penser que cet album vise plus particulièrement un public restreint qui se veut intellectuel et branché.
M'enfin, c'est pas pour ça qu'il faut bouder son plaisir et se boucher l'horizon. :)
Une histoire assez classique, bien faite, agréable à lire, mais qui laisse quand même une impression de « déjà vu ».
Je dis pas que je me suis embêté hein, ça se lit bien (mais trop vite, une 20aine de minutes). Mais je trouve que ça s’oublie aussitôt refermé. L’histoire est peut être trop classique, sans surprise, en plus d’être courte. Je n’ai pourtant pas une culture livre/cinéma très développée, mais le coup des âmes coincées entre la vie et la mort, et qui doivent être libérées, c’est du archi déjà vu.
Reste que le genre « horreur » est toujours un peu casse-gueule en BD, et pas forcement adapté à ce media. Et il faut quand même reconnaître que l’auteur s’en tire bien. Une bonne BD du genre, à lire, mais à condition de ne pas vous attendre à un chef-d’œuvre.
Incroyable!!!
Enfin un manga de Urushihara non sexiste !! (ça fait du bien)
On y trouve de grandes ilustrations couleurs très belles et très sensuelles. Elles seraient parfaites si Urushihara ne dessinait pas aussi mal les tétons de ses demoiselles!
C'est donc un artbook sympas composé également de petites histoires sans grand intéret mais tout de même agréables à lire (puisque bien dessinée et colorées).
Sorcelleries, démons, légendes de nos contrées, etc, voici tous les ingrédients qui sont liés à l'univers de Christophe Chabouté et je dirais qu'il est évident que, par le choix de ces thèmes, cet auteur est en quelque sort l'homologue de Jean-claude Servais ("Isabelle"). Et ma foi, je trouve que, sans crier au chef-oeuvre, le résultat est assez symphatique. Chabouté nous offre des mini-récits à l'ambiance glauque et mystérieuse. La qualité de ces histoires est parfois inégale mais l'ensemble reste très agréable à lire. Certains personnages sont vraiment intéressants et le tout est accompagné d'une petite dose d'ironie dans le ton qui donne un côté plus léger au récit.
Le dessin de l'auteur est approprié à ce genre d'histoire. Son trait est sobre et expressif. J'ai lu la version couleur, parue aux éditions Le Témeraire, et j'ai trouvé cette colorisation assez originale. De plus, je pense que celle-ci a un rôle important car elle accentue la magie des différents contes présentés, ici.
Un one-shot délassant et sympa !
J'ai longtemps hésité entre le 3/5 et 4/5 et cela même si je trouve que le dessin vaut à lui seul la note suprême. La fin me semble un peu rapide, je suis resté un peu sur ma faim, j'aurais souhaité plus d'explications. De plus, je m'attendais à quelque chose de plus cruel, plus noir comme l'annonce le résumé au dos de l'album. Le coté machiavelique et la rancoeur qu'éprouve le héros envers les écureuils ne sont pas assez appuyés (en nombre de planches et d'exemples), enfin c'est mon impression personnelle. Je conseille tout de même l'achat.
Du Foerster habituel, c'est noir et c'est drôle. Certaines histoires sont plus réussies que d'autres, mais l'ensemble se tient et constitue un joli foutoir qu'on lit et relit avec plaisir.
Le dessin est acerbe, il n'épargne pas les personnages, l'humour est à froid, macabre à souhait, l'imagination est de la partie, pas toujours avec la même pertinence (il y a bien une ou deux histoires qui reposent sur une idée pas si intéressante que cela), mais à d'autres instants c'est très succulent.
Je m'attendais vraiment à un truc illisible quand j'ai pris la BD en main, et en fait, je me suis bien amusée.
Oui, j'ai bien rigolé en voyant l'héroïne se taper des déménageurs, boire de la bière au petit déj', c'est à peine si elle ne rote pas en se grattant les fesses. Bon, attention, j'ai été bon public, puisque je m'attendais à bien pire.
Le mélange polar/humour/SF ne m'a pas dérangée, on saute de l'un à l'autre sans trop de problème. Je n'aime pas vraiment le dessin de Yoann, plus proche de "La voleuse du Père Fauteuil" que de Toto.
Au final, pas besoin de l'acheter, pas la peine de se jeter dessus, mais pas un mauvais moment à passer.
DNA est une série qui ne se prend pas au sérieux et qui propose une histoire courte (5 volumes), chose plutôt rare en manga.
L'histoire est sympa, drôle et les parodies d'autres genres sont plutôt réussies. Je trouve juste la fin un peu foirée. Elle n'est pas à la hauteur du reste.
Quant au dessin...c'est du Katsura, que dire de plus (si vous ne connaissez pas Katsura, c'est le mec qui dessine le mieux les fesses que je connaisse).
Une quinzaine de petites histoires bien marrantes, c'est bien sûr de l'humour noir, mais il est finalement assez fin. On y retrouve l'histoire du vieux mari René qui fait appel à un assassin pour exécuter sa femme (une loque) pour assouvir son amour avec son amante Emma (croulante de vieillesse) qui était jusque-là cachée dans un placard ; "la vie s'ouvre à nous telle comme qui dirait un fleuve capiteux de luxure et de volupté" dit-il!
Bref, ce genre d'humour m'est appréciable, c'est la France d'en bas dans tous ses petits délires.
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Slhoka
J'avais adoré le premier tome, il proposait une histoire sympa, des personnages attachants, et était très bien dessiné. Mais le tome 2 m'a un peu décu, je l'ai trouvé moins "magique" ... J'espère que la série ne va pas continuer à s'embourber ! Sinon les dessins, comme dit plus bas, sont très jolis, idem pour les couleurs.
Blaek
Ce livre, édité à l'occasion de l'exposition éponyme (voir le site officiel), contient 11 histoires de 11 auteurs danois. Comme bien souvent dans ce genre de situation, l'ensemble est très hétérogène, et il est donc difficile de donner un avis. L'album commence par un historique assez bien fait de la bande dessinée au Danemark. Pour méconnue qu'elle soit en France, il semble y avoir des oeuvres (et des auteurs !) de talent. Suit une description de (l'oeuvre de) chaque auteur présenté dans "Blaek". Les histoires en elles-mêmes sont très variables. La plus intéressante est à mon sens celle de Peter Madsen, qui met en scène un récit traitant d'une histoire douce/amère entre un homme et une femme, en ne montrant strictement que les pièces d'une maison. Contrainte intéressante et fort bien menée (quoiqu'assez courtement à mon avis). Les autres vont du peu intéressant au pas mal du tout, mélangeant des strips sur l'inceste et la prostitution, une histoire cartoonesque, un récit graphiquement tout mignon (un peu à la Efix) mais au dessin assez surchargé et illisible, etc. Globalement, l'intérêt de lire cet album n'est pas exactement de lire de la bd, mais plutôt de découvrir des styles différents, innovants, originaux. Bien sûr, on aura parfois un goût de déjà vu, de "pas original", et je n'ai pu m'empêcher de me demander la part d'arbitraire qu'il y avait quant au choix des auteurs. Une autre chose me dérange un peu, c'est la qualité du livre. Très très beau, presque luxueux. La couverture cartonnée à rabat est superbe, et le papier utilisé est très épais, de très bonne qualité. La conception graphique de l'ensemble est également assez recherchée et sophistiquée. L'ensemble me fait penser que cet album vise plus particulièrement un public restreint qui se veut intellectuel et branché. M'enfin, c'est pas pour ça qu'il faut bouder son plaisir et se boucher l'horizon. :)
Dors, petite fille
Une histoire assez classique, bien faite, agréable à lire, mais qui laisse quand même une impression de « déjà vu ». Je dis pas que je me suis embêté hein, ça se lit bien (mais trop vite, une 20aine de minutes). Mais je trouve que ça s’oublie aussitôt refermé. L’histoire est peut être trop classique, sans surprise, en plus d’être courte. Je n’ai pourtant pas une culture livre/cinéma très développée, mais le coup des âmes coincées entre la vie et la mort, et qui doivent être libérées, c’est du archi déjà vu. Reste que le genre « horreur » est toujours un peu casse-gueule en BD, et pas forcement adapté à ce media. Et il faut quand même reconnaître que l’auteur s’en tire bien. Une bonne BD du genre, à lire, mais à condition de ne pas vous attendre à un chef-d’œuvre.
Ragnarock City
Incroyable!!! Enfin un manga de Urushihara non sexiste !! (ça fait du bien) On y trouve de grandes ilustrations couleurs très belles et très sensuelles. Elles seraient parfaites si Urushihara ne dessinait pas aussi mal les tétons de ses demoiselles! C'est donc un artbook sympas composé également de petites histoires sans grand intéret mais tout de même agréables à lire (puisque bien dessinée et colorées).
Sorcières
Sorcelleries, démons, légendes de nos contrées, etc, voici tous les ingrédients qui sont liés à l'univers de Christophe Chabouté et je dirais qu'il est évident que, par le choix de ces thèmes, cet auteur est en quelque sort l'homologue de Jean-claude Servais ("Isabelle"). Et ma foi, je trouve que, sans crier au chef-oeuvre, le résultat est assez symphatique. Chabouté nous offre des mini-récits à l'ambiance glauque et mystérieuse. La qualité de ces histoires est parfois inégale mais l'ensemble reste très agréable à lire. Certains personnages sont vraiment intéressants et le tout est accompagné d'une petite dose d'ironie dans le ton qui donne un côté plus léger au récit. Le dessin de l'auteur est approprié à ce genre d'histoire. Son trait est sobre et expressif. J'ai lu la version couleur, parue aux éditions Le Témeraire, et j'ai trouvé cette colorisation assez originale. De plus, je pense que celle-ci a un rôle important car elle accentue la magie des différents contes présentés, ici. Un one-shot délassant et sympa !
Le Prince des Ecureuils
J'ai longtemps hésité entre le 3/5 et 4/5 et cela même si je trouve que le dessin vaut à lui seul la note suprême. La fin me semble un peu rapide, je suis resté un peu sur ma faim, j'aurais souhaité plus d'explications. De plus, je m'attendais à quelque chose de plus cruel, plus noir comme l'annonce le résumé au dos de l'album. Le coté machiavelique et la rancoeur qu'éprouve le héros envers les écureuils ne sont pas assez appuyés (en nombre de planches et d'exemples), enfin c'est mon impression personnelle. Je conseille tout de même l'achat.
L'Appel du fossoyeur
Du Foerster habituel, c'est noir et c'est drôle. Certaines histoires sont plus réussies que d'autres, mais l'ensemble se tient et constitue un joli foutoir qu'on lit et relit avec plaisir. Le dessin est acerbe, il n'épargne pas les personnages, l'humour est à froid, macabre à souhait, l'imagination est de la partie, pas toujours avec la même pertinence (il y a bien une ou deux histoires qui reposent sur une idée pas si intéressante que cela), mais à d'autres instants c'est très succulent.
Ninie Rezergoude
Je m'attendais vraiment à un truc illisible quand j'ai pris la BD en main, et en fait, je me suis bien amusée. Oui, j'ai bien rigolé en voyant l'héroïne se taper des déménageurs, boire de la bière au petit déj', c'est à peine si elle ne rote pas en se grattant les fesses. Bon, attention, j'ai été bon public, puisque je m'attendais à bien pire. Le mélange polar/humour/SF ne m'a pas dérangée, on saute de l'un à l'autre sans trop de problème. Je n'aime pas vraiment le dessin de Yoann, plus proche de "La voleuse du Père Fauteuil" que de Toto. Au final, pas besoin de l'acheter, pas la peine de se jeter dessus, mais pas un mauvais moment à passer.
DNA²
DNA est une série qui ne se prend pas au sérieux et qui propose une histoire courte (5 volumes), chose plutôt rare en manga. L'histoire est sympa, drôle et les parodies d'autres genres sont plutôt réussies. Je trouve juste la fin un peu foirée. Elle n'est pas à la hauteur du reste. Quant au dessin...c'est du Katsura, que dire de plus (si vous ne connaissez pas Katsura, c'est le mec qui dessine le mieux les fesses que je connaisse).
La Vie, la Mort et tout le bazar (Cornet d'humour)
Une quinzaine de petites histoires bien marrantes, c'est bien sûr de l'humour noir, mais il est finalement assez fin. On y retrouve l'histoire du vieux mari René qui fait appel à un assassin pour exécuter sa femme (une loque) pour assouvir son amour avec son amante Emma (croulante de vieillesse) qui était jusque-là cachée dans un placard ; "la vie s'ouvre à nous telle comme qui dirait un fleuve capiteux de luxure et de volupté" dit-il! Bref, ce genre d'humour m'est appréciable, c'est la France d'en bas dans tous ses petits délires.