Je dois avouer qu'en comparaison des éloges qu'on m'avait faites sur cette BD, j'ai été fortement déçu.
Cette déception ne concerne pas vraiment le dessin qui est très bon quoique parfois un peu décevant (les visages derrière les pare brises des Hélions par exemple), les décors et les couleurs sont très agréables également. Aucun véritable reproche à faire au dessin, donc.
Par contre, j'ai trouvé les histoires résolument axées sur l'action et c'en est bien souvent décevant. Cela donne l'impression de lire une aventure de James Bond : un scénario un peu superficiel histoire d'appâter le lecteur, puis une suite des scènes d'action et de rebondissements qui n'en sont pas vraiment.
Rien de vraiment captivant à tel point que, personnellement, j'ai trouvé la lecture de des deux premiers tomes un peu éprouvante. Il n'y a pas de mystère : les indices indiquant qui sont les coupables sont donnés dès le départ. Il n'y a donc aucun suspense, aucune réelle envie de découvrir "la vérité" et d'aboutir à la fin de l'histoire.
Ne serait-ce que dans le concept de Midi-Minuit ce couple cousin-cousine interchangeable, j'ai bien du mal à voir son utilité. A aucun moment, le fait d'être un homme ou une femme ne donne un quelconque avantage ou désavantage aux héros : il aurait pu s'agir d'un simple héros ordinaire que cela n'aurait rien changé à l'affaire. Alors pourquoi ajouter cela ? Parce que le fantastique plait aux lecteurs ?
De manière générale, je dirais que le monde qui est créé là ainsi que ses personnages principaux sont bons et très plaisants de manière générale, mais franchement, il aurait pu en être tiré bien plus de profondeur et d'intérêt qu'une simple suite de scènes d'action. J'ai le sentiment de n'avoir qu'effleurer la superficialité d'un monde en lisant ces deux tomes et d'être resté sur ma faim sans avoir obtenu ce que j'aurais aimé et pu recevoir de ce monde de Midi-Minuit.
J'avais déjà vu cette Bd avant sans vouloir l'acheter : le dessin me rebutait, je dois l'admettre. Je le trouvais un peu simple, sans dynamisme et aux décors trop vides. J'avais l'impression de voir une suite de scènes figées, souvent répétitives, et très axées sur les visages (pas toujours constants) des personnages. Pourtant, à force d'entendre force louanges sur le scénario, je me suis laissé tenter à acheter la série. Et je dois avouer ne pas avoir été déçu.
Je conserve une réserve sur le dessin qui n'est pas mon style, mais sans doute ai-je une trop grande habitude des très grands dessinateurs de BD. Néanmoins deux choses sont vraiment de grande qualité dans cette série. Tout d'abord le scénario qui vous accroche vraiment et vous fait dévorer les tomes les uns après les autres. Ce n'est pas vraiment le suspense (certaines "surprises" n'en sont pas vraiment tant les indices sont nombreux (SPOILER - je veux parler de Chryseïs par exemple - SOILER)), ni la complexité du récit, mais plus l'inconnu, l'envie de savoir, l'envie d'aller plus loin dans cette histoire qui, même si le thème n'est pas complètement original, est très bien menée et intelligente. Puis second bon point, la sensibilité du récit, une sensibilité très féminine que je n'aurais pas cru pouvoir apprécier moi-même et pourtant... L'essentiel de l'histoire réside dans les relations entre personnages et leurs émotions, et la façon dont tout ceci est transmis au lecteur est très réussie.
Je suis un grand fan de Marcel Gotlib et plus particulièrement de ses Rubrique-à-Brac, Trucs-en-Vrac et des Dingodossiers qu'il a faits avec Goscinny. Pourtant sur les Rhaa Lovely, j'accroche moins.
Il s'agit là d'à peu près les dernières oeuvres de l'auteur (avant qu'il ne se consacre plus qu'à Fluide Glacial et à son petit fils) et elles sont en grande partie le recueil des "délires" psychanalytiques de Gotlib. Il avait passé l'époque où il devait écrire et dessiner pour plaire à tous publics et voulaient avec cette série faire quelque chose de plus adulte et de plus délirant. Aucun tabou n'est respecté dans cette BD là.
Pourtant, à mes yeux, il en résulte des histoires relativement plaisantes, pas aussi hilarantes qu'à l'habitude de Gotlib, et surtout qui se lisent vite, trop vite. Cette BD précisément se lit en quelques minutes et comparé à la Rubrique-à-Brac si dense et si marrante, je me suis senti déçu.
Mais ce n'est bien sûr qu'un avis personnel.
Ce gros pavé constitue ma première rencontre avec Fred Peeters, auteur en pleine effervescence médiatique depuis quelques années, et dont cet opus encensé à maintes reprises en est déjà à sa quatrième réédition (en seulement 2 ans…)
Effectivement cet album a de quoi plaire : un dessin en noir et blanc plutôt réussi et qui alterne les traits gras et les traits fins ainsi qu'un propos grave et intimiste à la fois. Les personnages sont certes humains et on a très envie de se prendre d'affection pour eux tant Peeters semble bien disposé à nous conduire dans cette voie. Mais bon, il y a quelque chose qui cloche : des longueurs assommantes et un début de récit interminable à se mettre en place. Et puis ces dialogues… franchement, ils sont si étudiés et si millimétrés qu'ils en perdent toute authenticité, qu'ils donnent un sentiment de "faux", de "trop étudié", bref, de manque de vérité.
Alors oui chacun réagit différemment devant la maladie (puisqu'il s'agit du thème central de cet album) mais j'ai trouvé ces personnages bien ternes, bien mornes. Il n'y a jamais le moindre pic qui mène le récit vers des cimes poignantes ni des abîmes d'introspection bien conduite. Les interrogations très louables que met en scène Peeters sont pourtant méritantes et amènent une véritable profondeur à l'histoire.
Hélas, tout cela est fait avec peu d'assurance, et peut-être que le souci de vouloir trop bien faire a bridé l'auteur. Il en résulte un album à très fort potentiel mais qui passe à côté de sa cible, pas assez vrai, pas assez direct, bref, pas vraiment touchant…
Le monde des cartes est pas mal trouvé, la chance semble en vogue en ce moment !! Le scénario est honnête, pas original mais bon on s'ennuie pas non plus. Le dessin est moyen je trouve. En fait j'ai pas grand chose à dire sur cette bd. On lit une nouvelle histoire policière, fantastique etc et ça passe plutôt bien.
Avec "Sentiers Battus", Vincent Vanoli sort à plus d'un titre de ses propres sentiers battus justement.
Au niveau du dessin tout d'abord, beaucoup plus classique que son trait habituel, même si on retrouve encore ces nuances de gris et ces à-plats très contrastés. A ce sujet on peut signaler quelques très belles planches comme celles de la promenade dans la garrigue, absolument magnifiques et qui prouvent qu'avec du talent, on n'a pas besoin de fioritures informatiques ni de couleurs perfectionnées pour faire passer une émotion.
Au niveau du propos ensuite puisque avec cet album Vanoli abandonne son style narratif habituel et surtout ses thèmes de prédilection et ses rêves éveillés. Les univers un brin mélancoliques qui lui sont chers et où la satire sociale tient un rôle prépondérant sont ici délaissées. Vanoli se concentre en effet sur une sorte de "retour à la terre" (analogie un peu exubérante mais pas tant que ça finalement) en mettant en images des émotions et des pensées qui lui sont propres, familières. On sent toute l'autobiographie de l'auteur venir se poser sur ces planches modestes, tranquilles, reposantes comme ces cours d'eau et ces bosquets chatouillés par le vent.
Ces histoires indépendantes n'ont pas beaucoup de prétention autre que celle de nous faire partager un moment de calme, campagnard, une sorte de réflexion primesautière sur le temps qui passe, l'amitié, l'amour, la nature… Du Vanoli original mais comme toujours avec cet auteur, un album qui se lit avec plaisir.
L'idée est très originale, et bien exploitée.
Le dessin est très lisible et expressif, et l'histoire se lit bien.
Cependant, rien d'extraordinaire ou de nouveau, juste une BD de + dans le genre polar.
Quand j'étais petite, j'aimais bien ces histoires, probablement parcequ'elles racontaient des aventures (presque) plausibles : 5 jeunes garçons comme on pourrait en croiser n'importe où, et voilà qu'au détour d'un camp scout l'aventure surgit, ça m'impressionnait beaucoup :)
Avec le recul, j'y vois une BD d'aventures sans prétention, au dessin agréable, remplie de rebondissements un peu extraordinaires mais qui se lit très bien. Ca a un peu vieillit bien sûr, mais ça reste lisible.
Pour ce qui est de "l'idéologie scoute", ben les héros se sentent obligés de venir en aide à tous ceux qu'ils croisent, mais rien ne m'a choquée. J'ai préféré les albums de la période "pionnier", mais je pense que c'est du à une amélioration du dessin et de la fluidité du scénar plus qu'à autre chose. Au passage, je trouve ça chouette de faire vieillir les héros d'une série.
Scénario sans surprise ! Ce n'est pas tous les jours qu'Harry se fait pendre ! L'ambiance est donnée dès la première page.
Je trouve les persos sympas, un peu limités mais sympas. Ils en veulent et sont à peu prêts à faire toutes les folies que seules leurs inconsciences leur dictent pour essayer d'arriver à quelque chose. Le scénario, sur base de chasse aux sorcières, mélange guildes de voleurs et de mages, ce n'est pas vu tous les jours qu'on rencontre cette configuration et ça sort des sentiers battus.
Scénariste, dessinateur et coloriste sont fort sympathiques et un peu moins limités que leur persos et méritent d'avoir plus de chance que leurs héros pour ce premier album qui est prometteur.
Il me semble que la série sera de 4 albums.
Sur une base qui ressemble par bien des côtés à l'univers de snoopy et charlie brown, le monde de mafalda gagne à être connu. Personnellement, j'ai toutefois beaucoup moins accroché à cette bd, qu'à la précédente. C'est pourtant souvent bien vu, drôle et facile à lire. Sur le plan du graphisme, pas vraiment de choses à dire. Le trait est simple et efficace.
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Les Arcanes du Midi-minuit
Je dois avouer qu'en comparaison des éloges qu'on m'avait faites sur cette BD, j'ai été fortement déçu. Cette déception ne concerne pas vraiment le dessin qui est très bon quoique parfois un peu décevant (les visages derrière les pare brises des Hélions par exemple), les décors et les couleurs sont très agréables également. Aucun véritable reproche à faire au dessin, donc. Par contre, j'ai trouvé les histoires résolument axées sur l'action et c'en est bien souvent décevant. Cela donne l'impression de lire une aventure de James Bond : un scénario un peu superficiel histoire d'appâter le lecteur, puis une suite des scènes d'action et de rebondissements qui n'en sont pas vraiment. Rien de vraiment captivant à tel point que, personnellement, j'ai trouvé la lecture de des deux premiers tomes un peu éprouvante. Il n'y a pas de mystère : les indices indiquant qui sont les coupables sont donnés dès le départ. Il n'y a donc aucun suspense, aucune réelle envie de découvrir "la vérité" et d'aboutir à la fin de l'histoire. Ne serait-ce que dans le concept de Midi-Minuit ce couple cousin-cousine interchangeable, j'ai bien du mal à voir son utilité. A aucun moment, le fait d'être un homme ou une femme ne donne un quelconque avantage ou désavantage aux héros : il aurait pu s'agir d'un simple héros ordinaire que cela n'aurait rien changé à l'affaire. Alors pourquoi ajouter cela ? Parce que le fantastique plait aux lecteurs ? De manière générale, je dirais que le monde qui est créé là ainsi que ses personnages principaux sont bons et très plaisants de manière générale, mais franchement, il aurait pu en être tiré bien plus de profondeur et d'intérêt qu'une simple suite de scènes d'action. J'ai le sentiment de n'avoir qu'effleurer la superficialité d'un monde en lisant ces deux tomes et d'être resté sur ma faim sans avoir obtenu ce que j'aurais aimé et pu recevoir de ce monde de Midi-Minuit.
Candélabres
J'avais déjà vu cette Bd avant sans vouloir l'acheter : le dessin me rebutait, je dois l'admettre. Je le trouvais un peu simple, sans dynamisme et aux décors trop vides. J'avais l'impression de voir une suite de scènes figées, souvent répétitives, et très axées sur les visages (pas toujours constants) des personnages. Pourtant, à force d'entendre force louanges sur le scénario, je me suis laissé tenter à acheter la série. Et je dois avouer ne pas avoir été déçu. Je conserve une réserve sur le dessin qui n'est pas mon style, mais sans doute ai-je une trop grande habitude des très grands dessinateurs de BD. Néanmoins deux choses sont vraiment de grande qualité dans cette série. Tout d'abord le scénario qui vous accroche vraiment et vous fait dévorer les tomes les uns après les autres. Ce n'est pas vraiment le suspense (certaines "surprises" n'en sont pas vraiment tant les indices sont nombreux (SPOILER - je veux parler de Chryseïs par exemple - SOILER)), ni la complexité du récit, mais plus l'inconnu, l'envie de savoir, l'envie d'aller plus loin dans cette histoire qui, même si le thème n'est pas complètement original, est très bien menée et intelligente. Puis second bon point, la sensibilité du récit, une sensibilité très féminine que je n'aurais pas cru pouvoir apprécier moi-même et pourtant... L'essentiel de l'histoire réside dans les relations entre personnages et leurs émotions, et la façon dont tout ceci est transmis au lecteur est très réussie.
Rhââ Lovely
Je suis un grand fan de Marcel Gotlib et plus particulièrement de ses Rubrique-à-Brac, Trucs-en-Vrac et des Dingodossiers qu'il a faits avec Goscinny. Pourtant sur les Rhaa Lovely, j'accroche moins. Il s'agit là d'à peu près les dernières oeuvres de l'auteur (avant qu'il ne se consacre plus qu'à Fluide Glacial et à son petit fils) et elles sont en grande partie le recueil des "délires" psychanalytiques de Gotlib. Il avait passé l'époque où il devait écrire et dessiner pour plaire à tous publics et voulaient avec cette série faire quelque chose de plus adulte et de plus délirant. Aucun tabou n'est respecté dans cette BD là. Pourtant, à mes yeux, il en résulte des histoires relativement plaisantes, pas aussi hilarantes qu'à l'habitude de Gotlib, et surtout qui se lisent vite, trop vite. Cette BD précisément se lit en quelques minutes et comparé à la Rubrique-à-Brac si dense et si marrante, je me suis senti déçu. Mais ce n'est bien sûr qu'un avis personnel.
Pilules bleues
Ce gros pavé constitue ma première rencontre avec Fred Peeters, auteur en pleine effervescence médiatique depuis quelques années, et dont cet opus encensé à maintes reprises en est déjà à sa quatrième réédition (en seulement 2 ans…) Effectivement cet album a de quoi plaire : un dessin en noir et blanc plutôt réussi et qui alterne les traits gras et les traits fins ainsi qu'un propos grave et intimiste à la fois. Les personnages sont certes humains et on a très envie de se prendre d'affection pour eux tant Peeters semble bien disposé à nous conduire dans cette voie. Mais bon, il y a quelque chose qui cloche : des longueurs assommantes et un début de récit interminable à se mettre en place. Et puis ces dialogues… franchement, ils sont si étudiés et si millimétrés qu'ils en perdent toute authenticité, qu'ils donnent un sentiment de "faux", de "trop étudié", bref, de manque de vérité. Alors oui chacun réagit différemment devant la maladie (puisqu'il s'agit du thème central de cet album) mais j'ai trouvé ces personnages bien ternes, bien mornes. Il n'y a jamais le moindre pic qui mène le récit vers des cimes poignantes ni des abîmes d'introspection bien conduite. Les interrogations très louables que met en scène Peeters sont pourtant méritantes et amènent une véritable profondeur à l'histoire. Hélas, tout cela est fait avec peu d'assurance, et peut-être que le souci de vouloir trop bien faire a bridé l'auteur. Il en résulte un album à très fort potentiel mais qui passe à côté de sa cible, pas assez vrai, pas assez direct, bref, pas vraiment touchant…
Arcane Majeur
Le monde des cartes est pas mal trouvé, la chance semble en vogue en ce moment !! Le scénario est honnête, pas original mais bon on s'ennuie pas non plus. Le dessin est moyen je trouve. En fait j'ai pas grand chose à dire sur cette bd. On lit une nouvelle histoire policière, fantastique etc et ça passe plutôt bien.
Sentiers Battus
Avec "Sentiers Battus", Vincent Vanoli sort à plus d'un titre de ses propres sentiers battus justement. Au niveau du dessin tout d'abord, beaucoup plus classique que son trait habituel, même si on retrouve encore ces nuances de gris et ces à-plats très contrastés. A ce sujet on peut signaler quelques très belles planches comme celles de la promenade dans la garrigue, absolument magnifiques et qui prouvent qu'avec du talent, on n'a pas besoin de fioritures informatiques ni de couleurs perfectionnées pour faire passer une émotion. Au niveau du propos ensuite puisque avec cet album Vanoli abandonne son style narratif habituel et surtout ses thèmes de prédilection et ses rêves éveillés. Les univers un brin mélancoliques qui lui sont chers et où la satire sociale tient un rôle prépondérant sont ici délaissées. Vanoli se concentre en effet sur une sorte de "retour à la terre" (analogie un peu exubérante mais pas tant que ça finalement) en mettant en images des émotions et des pensées qui lui sont propres, familières. On sent toute l'autobiographie de l'auteur venir se poser sur ces planches modestes, tranquilles, reposantes comme ces cours d'eau et ces bosquets chatouillés par le vent. Ces histoires indépendantes n'ont pas beaucoup de prétention autre que celle de nous faire partager un moment de calme, campagnard, une sorte de réflexion primesautière sur le temps qui passe, l'amitié, l'amour, la nature… Du Vanoli original mais comme toujours avec cet auteur, un album qui se lit avec plaisir.
Mémoires d'un 38
L'idée est très originale, et bien exploitée. Le dessin est très lisible et expressif, et l'histoire se lit bien. Cependant, rien d'extraordinaire ou de nouveau, juste une BD de + dans le genre polar.
La Patrouille des Castors
Quand j'étais petite, j'aimais bien ces histoires, probablement parcequ'elles racontaient des aventures (presque) plausibles : 5 jeunes garçons comme on pourrait en croiser n'importe où, et voilà qu'au détour d'un camp scout l'aventure surgit, ça m'impressionnait beaucoup :) Avec le recul, j'y vois une BD d'aventures sans prétention, au dessin agréable, remplie de rebondissements un peu extraordinaires mais qui se lit très bien. Ca a un peu vieillit bien sûr, mais ça reste lisible. Pour ce qui est de "l'idéologie scoute", ben les héros se sentent obligés de venir en aide à tous ceux qu'ils croisent, mais rien ne m'a choquée. J'ai préféré les albums de la période "pionnier", mais je pense que c'est du à une amélioration du dessin et de la fluidité du scénar plus qu'à autre chose. Au passage, je trouve ça chouette de faire vieillir les héros d'une série.
Salem la Noire
Scénario sans surprise ! Ce n'est pas tous les jours qu'Harry se fait pendre ! L'ambiance est donnée dès la première page. Je trouve les persos sympas, un peu limités mais sympas. Ils en veulent et sont à peu prêts à faire toutes les folies que seules leurs inconsciences leur dictent pour essayer d'arriver à quelque chose. Le scénario, sur base de chasse aux sorcières, mélange guildes de voleurs et de mages, ce n'est pas vu tous les jours qu'on rencontre cette configuration et ça sort des sentiers battus. Scénariste, dessinateur et coloriste sont fort sympathiques et un peu moins limités que leur persos et méritent d'avoir plus de chance que leurs héros pour ce premier album qui est prometteur. Il me semble que la série sera de 4 albums.
Mafalda
Sur une base qui ressemble par bien des côtés à l'univers de snoopy et charlie brown, le monde de mafalda gagne à être connu. Personnellement, j'ai toutefois beaucoup moins accroché à cette bd, qu'à la précédente. C'est pourtant souvent bien vu, drôle et facile à lire. Sur le plan du graphisme, pas vraiment de choses à dire. Le trait est simple et efficace.