Le début de l'album m'a plutôt déplu : très rapide, bêtises d'adolescents dans lesquelles je ne me reconnais absolument pas, mysticisme...
Vient ensuite le drame, avec une (petite !) deuxième partie -- la réaction de Mélanie -- qui ne me convainct guère plus : l'émotion ou les émotions ont du mal à passer. Même si je les reconnais, elles ne me prennent pas au ventre.
Et enfin la troisième partie -- Romain -- assez terrible (la page 18, affreux !) et prenante.
Il y a ici sur bdparadisio un sujet où l'auteur parle de "Romain".
Ne l'ayant pas lu (:)), je ne sais quelle était l'intention de Mélaka : raconter une partie de sa vie, de celle de Romain, "se décharger", etc.
Mon impression est donc qu'il s'agit "d'une histoire", pas particulièrement autobiographique puisqu'elle fait la part belle à Romain. D'autre part, pour un morceau d'autobiographie c'est très, très rapide. Les émotions n'ont tout d'abord pas le temps de bien transparaître, on a l'impression que le format Mimolette est trop étroit pour ce que Mélaka a à raconter et qu'elle doit se hâter de jeter les bases, pour ensuite seulement pouvoir mieux se concentrer.
Niveau dessin, euh... je sais pas quoi en dire. Ca me plaît, on y trouve des éléments qui rappellent Menu, les Simpsons, Wazem... Le découpage est assez classique, avec quelques (deux) effets à la Tezuka. Dans l'ensemble c'est plutôt bien abouti et ça me plaît assez, voilà c'était le commentaire débile du jour. :)
Alors bon, dans l'ensemble c'est plutôt sympa, même si je reste sur l'impression de "trop court".
Un bon premier tome qui met du temps à partir mais qui laisse suffisement de questions dans la tête du lecteur pour lui donner envie de lire la suite.
J'aime bien les dessins et le scénario promet d'être fort sympathique.
Pour les plus sceptiques il serait plus judicieux d'attendre le second tome de la série sinon une lueur de déception se lira dans leurs yeux, à travers lesquels leurs pensées se feront jour, et pour nous, lecteurs enthousiastes, une grande peur doublée d'un doute, aussi étrange qu'imprévisible et mystérieux, envahira notre corps, notre conscience et des idées aussi noires que celles de Franquin surgiront à notre esprit et là, je ne réponds plus de rien, seule la destinée restera maîtresse de notre destin.
Enfin, si vous ne voulez pas d'une introduction un peu trop longue, attendez le tome 2 qui sera très certainement responsable d'une quatrième étoile.
Une BD qui se laisse lire, au rythme très soutenu, mais qui souffre d'un manque au niveau du scénario. L'histoire se tient mais les paroles et le vocabulaire manquent parfois d'intensité... En fait, le dialogue est inférieur à la qualité de la mise en scène... C'est dommage car l'ambiance est bonne et l'action bien présente.
Malgré ces quelques reproches, l'aventure est intéressante...
Attention, pour moi, seuls comptent les deux premiers tomes, les suivants n'ayant aucun intérêt à mes yeux.
Le dessin de Ledroit est tout simplement sublime dans ces deux tomes. Il peint des scènes et des personnages avec une maestria et une beauté grandioses.
Le scénario pour sa part est de style Lovecraftien, pas tellement original mais relativement agréable à lire. La fin du tome 2 laisse un peu à désirer, on pourrait s'attendre à plus de finesse, mais cela reste une histoire qui se tient assez bien, dans l'ensemble.
Les premiers étaient sympas, on part sur une histoire complêtement hallucinante mais on peut facilement accrocher et ça ne manque pas d'originalité. Par la suite le style s'use et on a l'impression de lire un plagiat du premier cycle, dont il ne reste que le côté autiste au détriment du côté suspense. Dessins atroces par contre.
Jolis décors, jolies tenues et jolies formes, à regarder c'est très reposant. Le scénario est sans prétention mais pas mal, et les chamailleries entre la pimbèche narcissique (l'héroïne) et les autres personnages sont attachants... Ca n'a rien d'une bd culte, mais ca se laisse lire gentiment.
Sans prétention, l'enquête policière est médiocre, les personnages caricaturaux (que ce soit la mère paumée, le méchant vraiment méchant, le gentil papa ou le flic baroudeur), mais le personnage de l'enfant est très travaillé, le dessin magnifique et la petite histoire émouvante. En plus le parti pris de la narration qui mêle la vision fantasmée de la réalité de la gamine avec le déroulement de l'enquête vaut le détour.
Cette série a surtout l'avantage d'être très instructive. Elle est très réaliste et on apprend énormément de choses sur une période et un continent dont on parle très rarement dans les livres d'histoire. Le scénario, surtout si on imagine que c'est une histoire vraie, est captivant et un peu déroutant par son final qui se révèle tellement vain.
Néanmoins, le dessin n'est pas fameux. Et surtout, il est difficile d'accrocher aux personnages. Le réalisme historique apporte un tel détachement par rapport aux personnages et à ce qui leur arrive qu'on observe tout ça en spectateur distant et qu'on est peu touché par tous les heurs et malheurs qui leur tombent dessus à tout bout de champ.
C'est joli, c'est bien fait.
Le scénario tourne bien (mais il est un peu prévisible). La fin laisse le sourire. Les personnages sont plus que sympathiques.
Cette série est une sorte de mélange entre "Premier de Cordée" de Frison-Roche (les amputations de pied en moins) et "Heidi" (le côté tarte en moins).
Bref, c'est sympa, ça fait passer un bon moment quand on a plus rien à lire, mais c'est pas non plus la BD du siècle.
A lire si ça vous tombe sous la main...
Dans le même style graphique que "Presque", je trouve "L’artiste de la famille" moins réussi ou en tout cas moins fort même si très (trop) personnel. L’auteur lui-même ne destinait pas forcément au départ ce travail d’introspective à la publication. Il livre ses angoisses, ses peurs, ses envies, avec une certaine pudeur mais sans faux semblant, ce que je trouve extrêmement courageux. Car, à la différence du "Combat ordinaire", on est là totalement dans l’autobiographie. C’est relativement intéressant mais vraiment décousu (forcément). Un Larcenet touchant cependant.
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Romain
Le début de l'album m'a plutôt déplu : très rapide, bêtises d'adolescents dans lesquelles je ne me reconnais absolument pas, mysticisme... Vient ensuite le drame, avec une (petite !) deuxième partie -- la réaction de Mélanie -- qui ne me convainct guère plus : l'émotion ou les émotions ont du mal à passer. Même si je les reconnais, elles ne me prennent pas au ventre. Et enfin la troisième partie -- Romain -- assez terrible (la page 18, affreux !) et prenante. Il y a ici sur bdparadisio un sujet où l'auteur parle de "Romain". Ne l'ayant pas lu (:)), je ne sais quelle était l'intention de Mélaka : raconter une partie de sa vie, de celle de Romain, "se décharger", etc. Mon impression est donc qu'il s'agit "d'une histoire", pas particulièrement autobiographique puisqu'elle fait la part belle à Romain. D'autre part, pour un morceau d'autobiographie c'est très, très rapide. Les émotions n'ont tout d'abord pas le temps de bien transparaître, on a l'impression que le format Mimolette est trop étroit pour ce que Mélaka a à raconter et qu'elle doit se hâter de jeter les bases, pour ensuite seulement pouvoir mieux se concentrer. Niveau dessin, euh... je sais pas quoi en dire. Ca me plaît, on y trouve des éléments qui rappellent Menu, les Simpsons, Wazem... Le découpage est assez classique, avec quelques (deux) effets à la Tezuka. Dans l'ensemble c'est plutôt bien abouti et ça me plaît assez, voilà c'était le commentaire débile du jour. :) Alors bon, dans l'ensemble c'est plutôt sympa, même si je reste sur l'impression de "trop court".
A.D.N
Un bon premier tome qui met du temps à partir mais qui laisse suffisement de questions dans la tête du lecteur pour lui donner envie de lire la suite. J'aime bien les dessins et le scénario promet d'être fort sympathique. Pour les plus sceptiques il serait plus judicieux d'attendre le second tome de la série sinon une lueur de déception se lira dans leurs yeux, à travers lesquels leurs pensées se feront jour, et pour nous, lecteurs enthousiastes, une grande peur doublée d'un doute, aussi étrange qu'imprévisible et mystérieux, envahira notre corps, notre conscience et des idées aussi noires que celles de Franquin surgiront à notre esprit et là, je ne réponds plus de rien, seule la destinée restera maîtresse de notre destin. Enfin, si vous ne voulez pas d'une introduction un peu trop longue, attendez le tome 2 qui sera très certainement responsable d'une quatrième étoile.
Chewing Gun
Une BD qui se laisse lire, au rythme très soutenu, mais qui souffre d'un manque au niveau du scénario. L'histoire se tient mais les paroles et le vocabulaire manquent parfois d'intensité... En fait, le dialogue est inférieur à la qualité de la mise en scène... C'est dommage car l'ambiance est bonne et l'action bien présente. Malgré ces quelques reproches, l'aventure est intéressante...
Xoco
Attention, pour moi, seuls comptent les deux premiers tomes, les suivants n'ayant aucun intérêt à mes yeux. Le dessin de Ledroit est tout simplement sublime dans ces deux tomes. Il peint des scènes et des personnages avec une maestria et une beauté grandioses. Le scénario pour sa part est de style Lovecraftien, pas tellement original mais relativement agréable à lire. La fin du tome 2 laisse un peu à désirer, on pourrait s'attendre à plus de finesse, mais cela reste une histoire qui se tient assez bien, dans l'ensemble.
Balade au bout du monde
Les premiers étaient sympas, on part sur une histoire complêtement hallucinante mais on peut facilement accrocher et ça ne manque pas d'originalité. Par la suite le style s'use et on a l'impression de lire un plagiat du premier cycle, dont il ne reste que le côté autiste au détriment du côté suspense. Dessins atroces par contre.
L'Elixir d'éternité
Jolis décors, jolies tenues et jolies formes, à regarder c'est très reposant. Le scénario est sans prétention mais pas mal, et les chamailleries entre la pimbèche narcissique (l'héroïne) et les autres personnages sont attachants... Ca n'a rien d'une bd culte, mais ca se laisse lire gentiment.
Elsa
Sans prétention, l'enquête policière est médiocre, les personnages caricaturaux (que ce soit la mère paumée, le méchant vraiment méchant, le gentil papa ou le flic baroudeur), mais le personnage de l'enfant est très travaillé, le dessin magnifique et la petite histoire émouvante. En plus le parti pris de la narration qui mêle la vision fantasmée de la réalité de la gamine avec le déroulement de l'enquête vaut le détour.
A la recherche de la Licorne
Cette série a surtout l'avantage d'être très instructive. Elle est très réaliste et on apprend énormément de choses sur une période et un continent dont on parle très rarement dans les livres d'histoire. Le scénario, surtout si on imagine que c'est une histoire vraie, est captivant et un peu déroutant par son final qui se révèle tellement vain. Néanmoins, le dessin n'est pas fameux. Et surtout, il est difficile d'accrocher aux personnages. Le réalisme historique apporte un tel détachement par rapport aux personnages et à ce qui leur arrive qu'on observe tout ça en spectateur distant et qu'on est peu touché par tous les heurs et malheurs qui leur tombent dessus à tout bout de champ.
A la recherche de Peter Pan
C'est joli, c'est bien fait. Le scénario tourne bien (mais il est un peu prévisible). La fin laisse le sourire. Les personnages sont plus que sympathiques. Cette série est une sorte de mélange entre "Premier de Cordée" de Frison-Roche (les amputations de pied en moins) et "Heidi" (le côté tarte en moins). Bref, c'est sympa, ça fait passer un bon moment quand on a plus rien à lire, mais c'est pas non plus la BD du siècle. A lire si ça vous tombe sous la main...
L'artiste de la famille
Dans le même style graphique que "Presque", je trouve "L’artiste de la famille" moins réussi ou en tout cas moins fort même si très (trop) personnel. L’auteur lui-même ne destinait pas forcément au départ ce travail d’introspective à la publication. Il livre ses angoisses, ses peurs, ses envies, avec une certaine pudeur mais sans faux semblant, ce que je trouve extrêmement courageux. Car, à la différence du "Combat ordinaire", on est là totalement dans l’autobiographie. C’est relativement intéressant mais vraiment décousu (forcément). Un Larcenet touchant cependant.