Les derniers avis (48387 avis)

Couverture de la série Les Aventures d'Hergé
Les Aventures d'Hergé

Mouais, ça se laisse lire, mais je n’ai pas été enthousiasmé par cet album. Sans doute parce que le personnage d’Hergé (et son œuvre) ne le fait plus depuis longtemps – même si je concède avoir beaucoup lu Tintin étant jeune et que mes parents nous les achetaient mon frère et moi (avec les Astérix, que j’ai immédiatement préférés). C’est une sorte de biographie amoureuse, un hommage des auteurs à ce créateur emblématique. Le dessin de Stanislas est sans doute ce qui m’a le plus plu. Clairement son style, pourtant différent d’Hergé, est vraiment agréable et convient bien au sujet, avec une ligne claire faussement vieillotte. Pour le reste, je ne sais pas ce qui est vrai ou inventé de certaines anecdotes (surtout de la jeunesse) qui ont pu influencer Hergé, ni de sa vie amoureuse, que je ne connaissais pas. Mais les auteurs ont quand même minoré les idées politiques d’Hergé (franchement très très à droite pendant très longtemps), au point qu’on peine à comprendre les ennuis subis à la Libération. De même le fonctionnement du Journal de Tintin, le rôle de collaborateurs (de Moor, Martin, Jacobs, etc.) est lui aussi à peine évoqué. C’est sans doute pour mieux rester centré sur le sujet, mais ça fausse un peu la vision qu’on a de lui. C’est en tout cas un album à réserver aux fans du créateur belge. Dont je ne suis pas. Je suis un peu resté sur ma faim en tout cas. Note réelle 2,5/5.

16/01/2024 (modifier)
Par gruizzli
Note: 3/5
Couverture de la série Ratures indélébiles
Ratures indélébiles

Mon avis sera en deux parties et je m'en excuse. Mais j'ai un commentaire à faire sur les BD parlant de harcèlement et je ne peux pas le laisser passer sous silence. La BD est très bien faite. Tout comme d'autres lectures sorties récemment qui traitent du même sujet, on évoque les difficultés de communication, l'isolation progressive, la violence invisible, la douleur, etc ... C'est rude, la montée est progressive jusqu'à l'isolation complète et la perte de tout liens sociaux. La fin viendra remettre un peu d'espoir là-dessus en montrant que sortir est possible mais nécessite de l'aide, aide qui est rappelé à la fin de la BD par un encart sur les différentes personnes que l'on peut contacter. L'auteure a un trait sympathique qui colle bien au récit, notamment dans l'excellente représentation des volutes noires qui symbolisent les rejets progressifs des groupes. C'est visuellement très parlant, cette hostilité qui émane de gens que l'on peut croiser et qui vous dissuade de vous en approcher. Une réalisation qui colle parfaitement au ton du récit. Une BD bien faite et réussie sur la douloureuse question du harcèlement scolaire. Voila, critique de la BD terminée, maintenant je vais ajouter un avis personnel sur la BD. A la fin de ma lecture, j'étais irrité par la BD. Pourquoi irrité ? Parce que, comme beaucoup d'autres BD sur des thématiques aussi graves, il y a une volonté de la part des auteur(e)s de finir bien, montrer comment s'en sortir et donner l'impression que tout est réglé. Et ça, c'est faux. Déjà, il est rare qu'une personne extérieure intervienne. Des affaires récentes montrent que la plupart des harcelé(e)s le subiront en silence jusqu'à la sortie de leurs études. Le harcèlement détruit beaucoup de choses : la confiance en soi, la capacité sociale, l'empathie, la gestion émotionnelle. Il est rare que les victimes s'en sortent totalement, elles se trainent souvent pendant des années des phobies sociales, scolaires, des difficultés émotionnelles. Tout ça n'est jamais traité et mériterait de l'être. Il faudrait montrer l'après, la nécessité d'un suivi pour s'en sortir, l'aide qu'il faut demander autour de soi, la difficulté à établir des liens amicaux et amoureux suite à un harcèlement et un isolement social. Oui, il faudrait ... Mais alors je reproche juste à cette BD de bien finir ? Non, pas seulement. Je lui reproche de ne pas mettre l'accent sur la réalité du problème. Ce n'est pas juste un souci entre élève (et à cet égard La Fille et le Kibrille le traite bien mieux) avec des "méchants" et des "gentils". C'est bien trop simple. C'est un souci sociétal : notre système d'éducation laisse les collèges et les lycées être de véritables jungles. Les élèves sont coupés du monde adulte, on leur apprend qu'ils sont seuls et sans aide, il n'y a plus personnes pour les aider à quoi que ce soit. Ta sociabilité ne peut être faite qu'avec des gens de ton âge et si celle-ci se passe mal, c'est ton problème. Je pourrais continuer longtemps, mais le harcèlement n'est pas un problème interne à l'école, il découle directement de notre conception catastrophique de celle-ci. Ce que je reproche foncièrement à cette BD, comme à beaucoup d'autres, c'est de ne pas mettre en avant que l'école crée du harcèlement, de la violence, de la compétition, des malheureux, par sa simple existence. Parce qu'elle est conçue pour laisser développer et favoriser ces comportements. Et que les BD sur le harcèlement n'en parlent jamais me terrifie, parce qu'elles refusent de pointer du doigt l'origine du problème. Punir les coupables ne suffira pas. Donc oui, la BD est bien. Mais ce n'est pas assez et le sujet n'est pas développé comme il faudrait à mon sens. On peut et on doit faire plus, mais ça implique une remise en cause de notre sacro-sainte éducation, que visiblement personne ne veut s'autoriser.

16/01/2024 (modifier)
Par gruizzli
Note: 3/5
Couverture de la série La Saveur du Printemps
La Saveur du Printemps

J'avais oublié d'aviser cette BD que j'ai lue il y a quelques semaines, et c'est après l'avoir refeuilletée que j'écris mon avis. Parce que finalement, la BD m'est assez peu restée en mémoire après ma lecture. En terme simple, c'est une comédie romantique adolescente. Maintenant, le sujet concerne l'homosexualité masculine et aborde quelques autres thématiques propres à l'adolescence (les amis, la famille, le choix de carrière, etc…). Mais globalement, c'est franchement une comédie romantique adolescente basique sans être clichée. Et c'est un genre avec lequel je ne suis pas très en phase. Pour ajouter au négatif, j'ai été assez moyennement fan du dessin. Le côté rond et mignon passe très bien, mais j'ai un souci avec ce style de dessin au niveau des bouches, qui me semblent trop irréalistes, et insiste un peu trop sur certaines expressions fortes, notamment la goutte de sueur. Bref, niveau dessin c'est mignon mais je ne suis pas fan. Et si je commence par ce que je n'ai pas spécialement aimé, c'est que le reste est bon. C'est un parcours un peu typique d'adolescent qui se cherche, tombe amoureux, sort avec ses potes, se pose trop de questions et doit commencer à faire des choix de vie importants. Les adeptes des comédies romantiques adolescentes seront aux anges, ceux qui aiment les histoires LGBT aussi sans doute. L'histoire fait tout ce qu'elle doit faire très bien, c'est juste que je n'y suis pas très réceptif. Tant pis pour moi, donc !

16/01/2024 (modifier)
Couverture de la série Blind Dog Rhapsody
Blind Dog Rhapsody

Un joyeux délire cette série, à la croisée des genres, une BD façon Comics et qui lorgne vers le manga. Pas bien profond mais bien fun pour les amateurs, je me marre toujours à chaque nouvelle relecture. Les auteurs ont bien digéré leurs références en nous proposant cette histoire de samouraï aveugle. Le ton y est bien con, attention ça ne plaira pas à tout le monde, l’humour peut parfois paraître bien lourdingue et ras des pâquerettes mais ça a bien fonctionné avec moi. Ça ne se prend pas au sérieux et ça joue avec les codes. Le dessin est en adéquation avec le propos, dynamique, lisible et appuie juste assez sur le côté caricatural sans s’y engouffrer totalement. A mes yeux, une trilogie légère qui n’a pas d’autres ambitions que de divertir, pour ma part pari réussi, bien sympathique.

16/01/2024 (modifier)
Couverture de la série L'Enfant en moi
L'Enfant en moi

Ce premier tome est une très bonne surprise dans son registre. En effet, je trouve que la majeure partie des shojos proposés ont une lénifiante tendance à se ressembler. L’Enfant en moi arrive à sortir de la masse par la justesse du tableau dressé. Sachi m’est en effet apparue très crédible dans son désarroi. Je l’ai sentie perdue, tiraillée entre l’envie de fuir la réalité et l’obligation de faire face à la situation. Le portrait est sensible et, pour une fois, les nombreuses pages contemplatives me semblent appropriées tant elles laissent à l’héroïne le temps de digérer l’information. Etre enceinte à 15 ans et les conséquences sur sa vie, la famille, l’école, le compagnon qu’elle a un peu le sentiment de piéger, la perte de sang qui fait naitre l’espoir d’un test défectueux ou même d’une fausse couche : autant de thèmes abordés avec intelligence dans ce premier tome, au travers d’une adolescente qui se replie sur elle-même alors même que des mains sont tendues vers elle. Au niveau du dessin, par contre, il ne faut pas espérer la moindre personnalité. On se retrouve dans le style graphique habituel du genre. Des décors peu présents, des personnages créés sur base de deux trois morphologies différentes (le frère et le petit copain sont par exemple difficiles à différencier si l’on ne tient pas compte de la coiffure), des cadrages centrés sur le regard des personnages. Enfin, je trouve le titre français très bien choisi, avec son double sens on ne peut plus pertinent. Si ce premier tome est prometteur, j’attends confirmation pour la suite. Surtout, j’espère que la série ne s’éternisera pas. On en est à 7 tomes (série en cours) dans la version originale et cela me parait déjà énorme.

16/01/2024 (modifier)
Couverture de la série Vingt-décembre - Chronique de l'abolition
Vingt-décembre - Chronique de l'abolition

J’ai plutôt bien aimé ce récit. Le scénario d’Apollo est très fluide. Les multiples personnages permettent de donner un large éventail d’états d’esprit face à l’arrivée de l’abolition de l’esclavage sur l’île de la Réunion. Les personnages sont crédibles sans que l’on ne tombe dans un récit historique austère. Enfin, la valeur historique du récit est indéniable et j’en ai beaucoup appris sur cet évènement. Au niveau du dessin, le trait de Tehem est agréable à lire, lui aussi. Très lisible il permet de facilement différencier les personnages et retranscrit bien leurs émotions. L’aspect caricatural du trait permet d’atténuer le caractère dramatique de certains événements. Il me manque juste un peu d’émotion pour rehausser ma note jusqu’à 4/5. L’histoire d’amour entre Edmond et Marianne ne m’a pas spécialement ému. Par ailleurs, j’avoue avoir eu un peu de mal avec les dialogues écrit en réunionnais. Heureusement, ces dialogues peuvent être sautés mais cela me frustre quand même de ne pas comprendre tout ce que disent les personnages dans une bande dessinée, et même si c’est un détail, c’est le genre de détail qui me sort un peu de ma lecture. Pour sa valeur historique et la facilité de lecture, franchement, c’est pas mal du tout. Mais ça en reste là pour moi.

16/01/2024 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Flag
Flag

Une BD qui montre plutôt bien l'atmosphère du boulot de flic à la Brigade Anti Criminalité, leur quotidien à la fois morne et dangereux, les relations entre collègues, celles avec les délinquants. C'est désabusé mais humain, montrant des hommes qui ont décidé d'endosser un rôle que beaucoup détestent et qui essaient de le faire aussi professionnellement que possible... même si ce n'est pas toujours facile. Le dessin en noir et blanc est correct. Il fonctionne mieux pour les scènes d'ambiance et de dialogues que pour les quelques scènes d'action. Tout l'album s'articule autour d'un évènement bien précis auquel on va arriver portion par portion, à coups de flash-back et de scènes annexes, pour aboutir peu à peu jusqu'au moment clé. L'ambiance est bien posée, les différents protagonistes correctement présentés, et la complexité de la situation bien compréhensible. C'est bien fait mais pas exceptionnel. Je lui reprocherai notamment sa fin abrupte, avec sa mise en scène narrative dramatique et un peu trop convenue. J'aurais aimé quelques pages de plus pour voir les conséquences des faits et leur impact sur les gens.

15/01/2024 (modifier)
Couverture de la série Histoires d'en ville
Histoires d'en ville

C’est un triptyque que je recommanderais aisément à tout amateur de polar français classique. Il n’a rien d’extraordinaire, mais c’est du classique très bien fichu, un scénario bien monté, des personnages intéressants. L’intrigue se densifie au fur et à mesure de son avancée. Il n’y a pas les fausses pistes artificielles qui emplissent les mauvais téléfilms. On peut deviner quelques rebondissements à l’avance. Mais, à part un détail (j’y reviendrai), tout sonne juste, et les révélations finales ne gâchent rien. Du bon polar donc, avec juste une chose qui m’a chiffonné, mais qui aurait facilement pu être évité. En effet, j’ai trouvé la présentation d’Ange Simeone comme un grand mafieux plutôt excessive. Il n’en a ni l’envergure ni le « personnel ». C’est un caïd local, sans plus. D’ailleurs il se fait voler le rôle de super méchant facilement ! Le dessin de Berlion est très lisible et plutôt agréable (seul bémol, plusieurs personnages sont difficiles à différencier, comme Gaby et Carrera). Une lecture très sympathique en tout cas. Note réelle 3,5/5.

15/01/2024 (modifier)
Par PAco
Note: 3/5
Couverture de la série Pépin Cadavre
Pépin Cadavre

Je rejoins l'avis de Mac sur cette série jeunesse que j'avais découverte à l'occasion de sa sortie. J'avais même invité l'auteur au festival que nous organisons ("Les Journées de la BD du Pellerin") il y a quelques années : une crème ! Mais voilà, la série a semble-t-il peiné à trouver son public malgré des qualités indéniables. C'est sans doute ce petit côté "vintage" dans le dessin qui lui aura joué des tours, alors que justement, c'est ce qui avait attisé ma curiosité. Si le scénario est somme toute assez convenu, il n'en reste par moins prenant une fois plongé dans notre lecture. On se laisse prendre par les aventures de ce jeune Sebastian Melmoth, détective de l'étrange, qui a plus d'un tour dans son sac pour mener à bien ses missions. Dommage donc que l'aventure s'arrête au bout de 2 tomes, j'aurais bien aimé lire la suite de ces aventures.

15/01/2024 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Wahkan
Wahkan

J'ai des scrupules à mettre une note si moyenne à cette série car les auteurs y ont mis vraiment beaucoup du leur semble-t-il et qu'elle contient pas mal de bonnes idées. Mais j'ai eu le sentiment qu'elle en comportait justement trop, assemblées dans un chaos un peu foutraque qui mélange les genres et présente une intrigue au final bancale. Paris, 1889, un tueur en série opère dans la Tour Eiffel de l'exposition universelle. La fougueuse inspectrice Kowalski est mise sur l'affaire, bientôt rejoint par une nouvelle recrue, le beau Castignac qui la surprend par son charme et son assurance trop marquée. Entre attirance et agacement, ce duo atypique va faire de étincelles en essayant de remonter la piste de cette enquête qui sort des sentiers battus. C'est ce duo de héros qui fait le piment de cette BD. D'un côté, Kowalski est très moderne, cheveux teints en rose et lunettes d'aviation sur la tête, elle parait tout droit sortie d'un manga steampunk et représenter la femme indépendante qui rabroue tous les hommes imprudents qui veulent se mettre sur sa route. Et justement sur sa route, ce fameux Castignac n'a rien d'un binoclard sorti de l'école de police : fin et musclé, coiffure rasta, tatoué sur tout le corps et à l'aise dans toutes les situations urbaines, il fait tout aussi anachronique que sa nouvelle équipière. C'est amusant de voir l'imperturbable Kowalski être complètement décontenancée devant lui dont le comportement va régulièrement lui arracher des crises de rage là encore très proche du manga. Toutefois, la relation et le comportement de ces deux personnages va se révéler assez inconstante, insaisissable, tant on a l'impression qu'ils changent de caractère au gré des envies des auteurs et de leur souhait se placer ici ou là des scènes d'humour, d'action ou de grandiloquence. Pour dire les choses simplement, aussi sympathiques que ces personnages puissent être au premier abord, ils sonnent souvent faux. En ce qui concerne le graphisme, il présente ce même aspect inégal. Je ne sais pas comment Brice Cossu et Alexis Sentenac se sont partagés le travail, mais je n'y retrouve pas la bonne tenue et la maîtrise de la mise en scène et des personnages dont le premier des deux faisait preuve dans Frnck. Ici les visages sont bien plus changeants, parfois réussis, parfois un peu déformés. La mise en page est parfois fouillis, notamment dans la scène d'introduction, ce qui ne rend pas la lecture facile à suivre. Et les décors, aussi soignés soient-ils, paraissent régulièrement encombrer davantage la mise en scène et impacter eux aussi la fluidité de la lecture. Les dessinateurs y incluent en outre nombre d'éléments issus du steampunk et d'un Art Déco anachronique sans que ceux-ci n'aient une quelconque incidence sur le récit, comme s'il s'agissait d'ajouts gratuits, pour racoler les amateurs du genre sans que l'histoire ne soit aucunement steampunk pour sa part. C'est une appréciation subjective difficile à décrire et peut-être m'a-t-elle davantage affecté qu'elle ne le fera à d'autres. L'histoire me donne ce même sentiment de surabondance de références et de clichés. Exposition universelle, serial killers, enquêteurs hors normes, société secrète, entité surnaturelle amérindienne, steampunk, Buffalo Bill, secret de famille, tout semble s'accumuler dans un ensemble qui tient difficilement la route et aligne les coïncidences et les facilités. C'est notamment la trahison de la toute fin qui m'a paru la plus bancale, avec un gros sentiment d'incohérence dans le sens où tout une vie a été orientée dans un sens, et puis tout à coup, au détour d'une discussion, on change tout pour révéler un secret fracassant à contre-courant de toutes ses actions passées et de la discrétion souhaitée par un plan secret. Du spectacle pour le spectacle, un rebondissement trop gratuit, au moins dans la manière dont il est amené en tout cas. Tout ceci fait que je n'ai pas su apprécier pleinement un récit d'aventure et d'enquête semi-fantastique avec des protagonistes originaux qu'autrement je suis sûr que j'aurais vraiment aimé. Il y a plein d'éléments sympa dans cet album, en particulier la relation conflictuelle entre deux héros à fort caractère. Mais la mayonnaise prend mal. Note : 2,5/5

15/01/2024 (modifier)