C'est le dessin qui m'a surtout attiré pour l'achat de cette BD. Etrangement, le trait de Humblet m'a rappelé celui de Davodeau, tout juste un peu plus typé "style franco-belge". De même, je trouve la colorisation assez réussie, surtout pour dépeindre un décor de marais brumeux : ça donne donc une BD jolie à regarder et à lire.
Ceci étant dit, je trouve par contre les histoires un peu trop naïves. A première vue, le public visé devait être assez jeune. L'ambiance sinistre et envoutante des marais est partiellement détruite par une surabondance de paroles et d'explications terre à terre et modernes de la part des personnages. De même, les intrigues sont simplifiées pour être très compréhensibles, sans permettre à l'ambiance de se former et au lecteur de se plonger entièrement dans le monde de ces tourbières. De même, je trouve le personnage principal assez énervant par son comportement un peu trop... facile scénaristiquement parlant : il hurle quand il a peur, il court dès qu'il voit quelque chose qui l'intéresse, il pose plein de questions, il joue les naïfs incrédules par moment ou alors considère comme tout à fait plausible des choses extraordinaires à d'autres moments... Bref, je n'aime pas ce personnage principal.
En résumé, la forme est jolie par son dessin et ses couleurs, les histoires pourraient être bien également car elles sont assez originales et bien dans l'idée des contes et légendes des marais, mais la narration est un peu trop jeune et naïve, brisant le charme qu'aurait pu avoir cette BD.
Soyons clair, je suis un fan inconditionnel de Hellboy.
Le talent de Mignola repose autant sur l'originalité de son trait (très austère, géométrique), le découpage énergique des planches que sur la richesse de l'univers qu'il a su développer.
C'est pour cette raison que j'ai été un peu déçu par BPRD où il commence à s'effacer, laissant à d'autres auteurs le soin de dessiner et mettre en page.
Et là, je trouve que le charme n'opère plus aussi bien (ex: Drums of the Dead).
Seules les histoires où il est totalement aux commandes (dessin + scénario) justifient l'acquisition de ce volume (ainsi, Hollow Earth ou The Killer in my Skull restent des bijoux).
Je pense que cette BD ne pourra plaire qu'à un public déjà initié à l'oeuvre de Mignola et restera hermétique pour les autres.
Le point fort de cette BD, c'est son dessin. Je le trouve personnellement beau et fort agréable à la lecture. J'ai malgré tout quelques réticences vis-à-vis de la colorisation, notamment la couleur de peau des personnages, qui, je pense, aurait pu être meilleure (j'aurais envie de comparer cette BD au Sursis par exemple, dont la couleur est nettement plus réussie, plus profonde à mes yeux).
Ensuite, concernant l'histoire, eh bien, elle est assez banale, intéressante mais sans plus à mon goût. Disons que c'est agréable à lire, dans le sens où ça se lit bien mais aussi où on prend un certain plaisir lors de la lecture. Mais en fin d'histoire, ben... ça ne m'a pas donné l'impression d'avoir lu quelque chose d'exceptionnel ni d'original.
Un petit album frais et sympa, très bien servi par le dessin de Munuera. Le moment de lecture est agréable mais je ne trouve aucun intérêt à lire la jeunesse de Nävis, probablement à cause du fait que cette série s'oriente vers un côté humoristique où l'on ne risque pas d'apprendre grand chose sur l'héroïne.
Je pense que c'est un album à lire mais pas à posséder absolument. Dans les déclinaisons de Sillage, préférez les chroniques.
Le dessin est plutôt bon mais sans plus. Les personnages sont bien dessinés à mon goût (quoique pas toujours et pas sur tous les albums), les couleurs sont assez réussies mais les décors sont assez simples, parfois un peu trop plats et sans âme malgré leur originalité (ceci dit, ce défaut disparaît assez dès le tome 2). Ca donne une BD qu'on regarde avec un certain plaisir mais dont il est difficile de considérer le dessin comme vraiment bon.
Côté histoire, c'est également sympathique mais avec quelques petits défauts. Le scénario est bien documenté (le monde des mariniers du Rhône, le monde des cheminots de la fin XIXe siècle, des mineurs, etc...) et l'auteur pousse même le soucis de réalisme à faire parler les personnages avec nombre d'expressions occitanes à tel point que la compréhension en est parfois un peu ardue. Ce décor historique original sert de toile de fond à l'histoire assez prenante tout en restant simple et sincère de Tonin. Le tout a une petite saveur à la Misérables de Hugo (l'innocent poursuivi par un policier tenace qui croise à un moment donné la route de révolutionnaires (ici des anarchistes)...) ou une saveur de Zola aussi avec cette description (finalement pas aussi noire que dans les romans) du monde des cheminots et des mineurs.
J'ai trouvé à un moment donné que le scénario était un peu facile et prévisible dans le sens où le héros est soupçonné par tout le monde trop facilement d'avoir commis quelque chose dont on cherche à l'accuser et qu'il se comporte aussitôt comme un suspect idéal et fuit en quittant toute sa vie alors qu'il pourrait très facilement se disculper : ça ressemble beaucoup à un ressort scénaristique éculé et ici trop simple, mais bon...
Globalement, c'est une BD historique qui se lit très bien, assez sympa et prenante, dans un décor assez original.
Moui... Cette BD a l'avantage d'être assez originale de par son personnage principal. Celui-ci a beau s'appeler inspecteur, c'est plus le genre fonctionnaire dans les administrations et la paperasse qui enquête sur la consommation de petites cuillères et de sucre à la cafétéria que sur quoi que ce soit de vraiment policier. Et c'est aussi par son étrange relation de couple (marié) qu'il vit avec son chien (qui parle et réfléchit comme une femme jalouse) que la série en est encore plus originale et drôle (humour un peu absurde pour le coup).
Ce décor étant posé, le reste de l'histoire n'est pas des plus captivants ni dynamiques, mais bon, ça se lit sans déplaisir et avec quelque fois le sourire.
Bref, c'est globalement pas mal.
Ce premier tome est plutôt bon.
J'ai d'abord été surpris par le dessin de Liberge que je ne connaissais pas, je l'ai trouvé très beau et les couleurs également. Certaines planches sont vraiment superbes !
L'histoire quant à elle est assez étrange, il m'a fallu plusieurs lectures pour bien l'apprécier. Trop de mystère peut-être ? Cela n'enlève en rien les qualités de ce tome et j'attends le second pour confirmer la bonne impression que j'ai ressentie...
Cet album n'est pas mauvais, il aurait simplement gagné à avoir un rythme plus lent. Les événements s'enchaînent un peu trop rapidement à mon goût et cette bd laisse au final un sentiment de trop peu...
J'aime beaucoup les dessins de Croci et le noir & blanc convient parfaitement à l'horreur des camps nazis. Le supplément en fin d'album est intéressant également. On ne peut que féliciter Croci d'avoir fait un réel travail de recherche pour rendre son album le plus proche possible de la réalité historique.
Un bon album qui malheureusement ne marque pas.
Dommage, on aurait pu avoir un excellent album !
Voilà une nouvelle série qui ne commence pas trop mal, l'histoire est bien racontée et les agréables dessins de Gillon s'y adaptent très bien (même si personnellement, je trouve que tous ses visages ont un air de ressemblance un peu trop accentué).
Le problème, c'est que c'est pour l'instant totalement dépourvu d'originalité. Si le résumé vous a fait pensé à la fin des Maîtres de l'Orge, ce n'est pas étonnant, vu que c'est exactement la même histoire : le descendant outragé qui a fait fortune aux Etats Unis et qui veut se venger en rachetant la firme de celui qui a lésé son aïeul... L'histoire est cousue de fil blanc, dès qu'on nous présente les deux "amis inséparables" on sent déjà qu'ils vont bientôt se déchirer mutuellement, et puis voilà que le "gentil" se retrouve à défendre un innocent que toutes les preuves accablent... Alors que les auteurs nous excusent de ne pas nous laisser prendre au jeu.
Ceci dit, le cadre historique est intéressant (radiations des avocats juifs en 40) et bien réalisé, malgré la lourdeur des petites notes en bas de pages pour péciser que tous les chiffres sont authentiques. Et surtout les deux dernières pages relancent l'histoire sur une voie un peu moins prévisible.
Attendons de voir la suite...
Pas facile à noter, cette bd. Bon, je mets 3 étoiles parce que c'est bourré de bons sentiments traités avec assez d'originalité pour que la naïveté de l'album ne choque pas, et le dessin est très porteur (oui juste porteur, je me comprends).
Quoi qu'il en soit, cette vague de naïveté dans la bd actuelle a tendance à m'irriter parfois, et cet album n'échappe pas à la règle. C'est dans cette optique que l'auteur veut à la fois traiter de la guerre d'algérie, des enfants face à la mort, du deuil, et au final tout est survolé. Un peu léger...
En fait, l'ambiance de cet album m'a un peu fait penser à un épisode de l'instit, sans instit et en plus cruel. Mieux quoi.
En fait, à mon avis, l'impression qui ressort de l'album dépend ce qu'on en attend. Bah, à vous de voir, ne serait-ce que pour le dessin, ça vaut le coup d'y jeter un oeil.
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Les Tourbières de la peur
C'est le dessin qui m'a surtout attiré pour l'achat de cette BD. Etrangement, le trait de Humblet m'a rappelé celui de Davodeau, tout juste un peu plus typé "style franco-belge". De même, je trouve la colorisation assez réussie, surtout pour dépeindre un décor de marais brumeux : ça donne donc une BD jolie à regarder et à lire. Ceci étant dit, je trouve par contre les histoires un peu trop naïves. A première vue, le public visé devait être assez jeune. L'ambiance sinistre et envoutante des marais est partiellement détruite par une surabondance de paroles et d'explications terre à terre et modernes de la part des personnages. De même, les intrigues sont simplifiées pour être très compréhensibles, sans permettre à l'ambiance de se former et au lecteur de se plonger entièrement dans le monde de ces tourbières. De même, je trouve le personnage principal assez énervant par son comportement un peu trop... facile scénaristiquement parlant : il hurle quand il a peur, il court dès qu'il voit quelque chose qui l'intéresse, il pose plein de questions, il joue les naïfs incrédules par moment ou alors considère comme tout à fait plausible des choses extraordinaires à d'autres moments... Bref, je n'aime pas ce personnage principal. En résumé, la forme est jolie par son dessin et ses couleurs, les histoires pourraient être bien également car elles sont assez originales et bien dans l'idée des contes et légendes des marais, mais la narration est un peu trop jeune et naïve, brisant le charme qu'aurait pu avoir cette BD.
B.P.R.D.
Soyons clair, je suis un fan inconditionnel de Hellboy. Le talent de Mignola repose autant sur l'originalité de son trait (très austère, géométrique), le découpage énergique des planches que sur la richesse de l'univers qu'il a su développer. C'est pour cette raison que j'ai été un peu déçu par BPRD où il commence à s'effacer, laissant à d'autres auteurs le soin de dessiner et mettre en page. Et là, je trouve que le charme n'opère plus aussi bien (ex: Drums of the Dead). Seules les histoires où il est totalement aux commandes (dessin + scénario) justifient l'acquisition de ce volume (ainsi, Hollow Earth ou The Killer in my Skull restent des bijoux). Je pense que cette BD ne pourra plaire qu'à un public déjà initié à l'oeuvre de Mignola et restera hermétique pour les autres.
Lie-de-vin
Le point fort de cette BD, c'est son dessin. Je le trouve personnellement beau et fort agréable à la lecture. J'ai malgré tout quelques réticences vis-à-vis de la colorisation, notamment la couleur de peau des personnages, qui, je pense, aurait pu être meilleure (j'aurais envie de comparer cette BD au Sursis par exemple, dont la couleur est nettement plus réussie, plus profonde à mes yeux). Ensuite, concernant l'histoire, eh bien, elle est assez banale, intéressante mais sans plus à mon goût. Disons que c'est agréable à lire, dans le sens où ça se lit bien mais aussi où on prend un certain plaisir lors de la lecture. Mais en fin d'histoire, ben... ça ne m'a pas donné l'impression d'avoir lu quelque chose d'exceptionnel ni d'original.
Nävis
Un petit album frais et sympa, très bien servi par le dessin de Munuera. Le moment de lecture est agréable mais je ne trouve aucun intérêt à lire la jeunesse de Nävis, probablement à cause du fait que cette série s'oriente vers un côté humoristique où l'on ne risque pas d'apprendre grand chose sur l'héroïne. Je pense que c'est un album à lire mais pas à posséder absolument. Dans les déclinaisons de Sillage, préférez les chroniques.
Les Pêcheurs d'étoiles
Le dessin est plutôt bon mais sans plus. Les personnages sont bien dessinés à mon goût (quoique pas toujours et pas sur tous les albums), les couleurs sont assez réussies mais les décors sont assez simples, parfois un peu trop plats et sans âme malgré leur originalité (ceci dit, ce défaut disparaît assez dès le tome 2). Ca donne une BD qu'on regarde avec un certain plaisir mais dont il est difficile de considérer le dessin comme vraiment bon. Côté histoire, c'est également sympathique mais avec quelques petits défauts. Le scénario est bien documenté (le monde des mariniers du Rhône, le monde des cheminots de la fin XIXe siècle, des mineurs, etc...) et l'auteur pousse même le soucis de réalisme à faire parler les personnages avec nombre d'expressions occitanes à tel point que la compréhension en est parfois un peu ardue. Ce décor historique original sert de toile de fond à l'histoire assez prenante tout en restant simple et sincère de Tonin. Le tout a une petite saveur à la Misérables de Hugo (l'innocent poursuivi par un policier tenace qui croise à un moment donné la route de révolutionnaires (ici des anarchistes)...) ou une saveur de Zola aussi avec cette description (finalement pas aussi noire que dans les romans) du monde des cheminots et des mineurs. J'ai trouvé à un moment donné que le scénario était un peu facile et prévisible dans le sens où le héros est soupçonné par tout le monde trop facilement d'avoir commis quelque chose dont on cherche à l'accuser et qu'il se comporte aussitôt comme un suspect idéal et fuit en quittant toute sa vie alors qu'il pourrait très facilement se disculper : ça ressemble beaucoup à un ressort scénaristique éculé et ici trop simple, mais bon... Globalement, c'est une BD historique qui se lit très bien, assez sympa et prenante, dans un décor assez original.
Inspecteur Moroni
Moui... Cette BD a l'avantage d'être assez originale de par son personnage principal. Celui-ci a beau s'appeler inspecteur, c'est plus le genre fonctionnaire dans les administrations et la paperasse qui enquête sur la consommation de petites cuillères et de sucre à la cafétéria que sur quoi que ce soit de vraiment policier. Et c'est aussi par son étrange relation de couple (marié) qu'il vit avec son chien (qui parle et réfléchit comme une femme jalouse) que la série en est encore plus originale et drôle (humour un peu absurde pour le coup). Ce décor étant posé, le reste de l'histoire n'est pas des plus captivants ni dynamiques, mais bon, ça se lit sans déplaisir et avec quelque fois le sourire. Bref, c'est globalement pas mal.
Metal
Ce premier tome est plutôt bon. J'ai d'abord été surpris par le dessin de Liberge que je ne connaissais pas, je l'ai trouvé très beau et les couleurs également. Certaines planches sont vraiment superbes ! L'histoire quant à elle est assez étrange, il m'a fallu plusieurs lectures pour bien l'apprécier. Trop de mystère peut-être ? Cela n'enlève en rien les qualités de ce tome et j'attends le second pour confirmer la bonne impression que j'ai ressentie...
Auschwitz
Cet album n'est pas mauvais, il aurait simplement gagné à avoir un rythme plus lent. Les événements s'enchaînent un peu trop rapidement à mon goût et cette bd laisse au final un sentiment de trop peu... J'aime beaucoup les dessins de Croci et le noir & blanc convient parfaitement à l'horreur des camps nazis. Le supplément en fin d'album est intéressant également. On ne peut que féliciter Croci d'avoir fait un réel travail de recherche pour rendre son album le plus proche possible de la réalité historique. Un bon album qui malheureusement ne marque pas. Dommage, on aurait pu avoir un excellent album !
L'Ordre de Cicéron
Voilà une nouvelle série qui ne commence pas trop mal, l'histoire est bien racontée et les agréables dessins de Gillon s'y adaptent très bien (même si personnellement, je trouve que tous ses visages ont un air de ressemblance un peu trop accentué). Le problème, c'est que c'est pour l'instant totalement dépourvu d'originalité. Si le résumé vous a fait pensé à la fin des Maîtres de l'Orge, ce n'est pas étonnant, vu que c'est exactement la même histoire : le descendant outragé qui a fait fortune aux Etats Unis et qui veut se venger en rachetant la firme de celui qui a lésé son aïeul... L'histoire est cousue de fil blanc, dès qu'on nous présente les deux "amis inséparables" on sent déjà qu'ils vont bientôt se déchirer mutuellement, et puis voilà que le "gentil" se retrouve à défendre un innocent que toutes les preuves accablent... Alors que les auteurs nous excusent de ne pas nous laisser prendre au jeu. Ceci dit, le cadre historique est intéressant (radiations des avocats juifs en 40) et bien réalisé, malgré la lourdeur des petites notes en bas de pages pour péciser que tous les chiffres sont authentiques. Et surtout les deux dernières pages relancent l'histoire sur une voie un peu moins prévisible. Attendons de voir la suite...
Mon cousin dans la mort
Pas facile à noter, cette bd. Bon, je mets 3 étoiles parce que c'est bourré de bons sentiments traités avec assez d'originalité pour que la naïveté de l'album ne choque pas, et le dessin est très porteur (oui juste porteur, je me comprends). Quoi qu'il en soit, cette vague de naïveté dans la bd actuelle a tendance à m'irriter parfois, et cet album n'échappe pas à la règle. C'est dans cette optique que l'auteur veut à la fois traiter de la guerre d'algérie, des enfants face à la mort, du deuil, et au final tout est survolé. Un peu léger... En fait, l'ambiance de cet album m'a un peu fait penser à un épisode de l'instit, sans instit et en plus cruel. Mieux quoi. En fait, à mon avis, l'impression qui ressort de l'album dépend ce qu'on en attend. Bah, à vous de voir, ne serait-ce que pour le dessin, ça vaut le coup d'y jeter un oeil.